Pharmacognosie. Phytochimie, plantes médicinales. Ed. Tec et Doc

Introduction
Le diabète est un problème majeur de santé publique à l’échelle mondial. Son évolution est
silencieuse et insidieuse jusqu'à l'apparition de complications lourdes de conséquences en
termes de morbidité et de mortalité.
Le diabète est une maladie chronique, invalidante et coûteuse qui s’accompagne de
graves complications. L’une des quatre Maladies Non Transmissibles (MNT) prioritaires
identifiés par l’OMS, reconnue comme épidémie mondiale ; le diabète inflige aujourd’hui un
lourd fardeau aux systèmes de santé déjà, fort dépourvus, des pays à bas et moyens revenus et
pourrait devenir la 7ème principale cause de décès dans le monde d’ici 2030 (OMS, 2013).
Les fibres alimentaires sont nécessaires pour le maintien de l'organisme en bonne santé.
En effet, une consommation élevée en fibres est associée à une faible incidence des maladies
cardiovasculaires, de l'obésité et du diabète de type 2 au sein d'une population (Kromhout et
al., 1982 ; ADA, 2002). De nombreuses études portant sur l'alimentation des végétariens et
les non végétariens ont montré que le taux de cholestérol sérique et la mortalité étaient plus
faibles chez les végétariens. Cette différence serait liée à une consommation élevée de fibres
alimentaires (Howarth et al., 2005). Dans les pays industrialisés, le taux de mortalité due aux
maladies cardiovasculaires est inversement associé à la consommation des fibres alimentaires
(Lin et al., 1993). Cependant, seules les fibres solubles sembleraient avoir un intérêt
métabolique : il s'agit des gommes, des mucilages et des polyosides gélifiants ou pectines
contenus dans de nombreux fruits et légumes. Elles possèdent la propriété d'abaisser le taux
de cholestérol (activité hypocholestérolémiante), le taux de glucose (activité
hypoglycémiante) et le taux de triglycérides sériques (Judd et Truswell, 1985). Le taux de
cholestérol sérique pouvant être réduit de 10 à 15% par des régimes enrichis en fibres solubles
(Anderson et al., 1991).
La stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé vient
compléter les travaux de l’OMS sur le diabète en se concentrant sur des approches à l’échelle
des populations, visant à promouvoir un gime alimentaire sain et un exercice physique
régulier, réduisant ainsi le problème mondial toujours plus grand posé par le surpoids et
l’obésité. (GSRND, 2010 ; WHO, 2011)
Les régimes alimentaires riches en fibres peuvent contrôler la triglycéridémie. Chez les
diabétiques un régime qui renferme 35 à 40 g de fibres par 1000 Cal diminuera rapidement la
glycémie et les besoins en insuline et il réduira également la cholestérolémie (Anderson,
1980).
L’objectif de ce travail est l’évaluation de l’effet de la supplémentation d’un régime
standard en cellulose chez des rates gestantes rendues diabétiques par la streptozotocine, par
la détermination de quelques paramètres biochimiques (cholestérol total, triglycérides et
protéines totales) au niveau tissulaire (foie, intestin et tissu adipeux).
Etat actuel sur
le sujet
Chapitre I
Généralités sur le diabète
sucré
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