Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014
(b) η1.8 10 5Pa s.
(c) umg
6πηR
2ρeR2g
9η.
(d) Goutte micrométrique: u2103kgm 310 6m210ms 2
91.8 10 5kgm 1s110 4ms 1.
(e) Goutte millimétrique: u102ms 1.
(f) Parachutiste: u108ms 1. Il y a un problème: c’est la vitesse de la lumière. 100
microns par seconde pour la goutte micrométrique, c’est raisonnable, le mètre par
seconde pour un dixième de millimètre aussi. Mais pour la goutte micrométrique,
on a déjà deux ordres de grandeur de trop, et pour le parachutiste, six ordres de
grandeur. En réalité, l’écoulement autour d’un corps devient turbulent lorsque
ρaRu η devient grand devant 1 et la force de frottement augmente alors beaucoup
plus vite avec la vitesse (comme u2).
6. Conclusion
(a) Le ciel est bleu (et polarisé) tandis que les nuages sont blancs (surtout vers les
bords). Par contre, on ne voit pas d’arc-en-ciel avec les nuages... Cela suggère une
composition avec des gouttes plus grandes que les longueurs d’onde optique, mais
plus petite que celles nécessaire à avoir l’approximation géométrique. Bref, autour
du micron.
(b) Les vitesses ascensionnelles sont à priori du même ordre que les vitesses horizontales
dans l’atmosphère: de 1à10 ms 1. L’ascension du cumulo-nimbus suggère une
montée d’ordre kilométrique en une dizaine de minutes, ce qui confirme l’ordre de
grandeur.
(c) Parce que la vitesse de chute des gouttes micrométrique est très faible devant la
vitesse d’ascension de l’air chaud et humide.
(d) Une grosse goutte tombe plus vite qu’une petite goutte et la rattrape donc, coalesce,
formant une goutte plus grosse qui va encore plus vite, rattrape d’autres petites
gouttes. On a là une croissance par coalescence dont on peut dire qu’il a le sens de la
justice sociale: les gros deviennent plus gros. Rmq: il faut souligner impérativement
que ceci n’est pas vrai pour des petites vitesses de chute, où les frottements dans
l’air peuvent être négligés, la vitesse ne dépend alors pas de la masse.
(e) Pour que les gouttes forment une pluie, il faut donc qu’elles soient assez grosses pour
échapper aux courants ascendants. Les processus d’atomisation et de coalescence
conduisent à une distribution de gouttes au sol, encore controversée.
(f) Ceci ne résout pas tout. Comment les gouttes se forment-elle, ab initio? (prob-
lème du germe de nucléation, en général des cristaux de glace ou des cochonneries)
Pourquoi le bas des nuages est-il plat, mais pas le dessus? (le bas est l’isotherme de
passage au point de rosée). Pourquoi n’y a t’il de nuage que dans les ascendances?
etc.
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