Infoterre

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B.R.G.M.
Bureau de
Recherchée
Géolofriques et Minières
74» rue de la Fédération
PARIS 15°
Etude I1H:G n«>5412
SUR LE
GISEÎ'.EITT DE
PLELAUFF
EHVIROHIJEI î:NT GEOLOGIQUE ALTERATION
ETUDE
DES
EPONTES -
DE LA i\INEHALISATION
par A.ZISEHKAN
Paris,
20 Janvier I964
- î
-
x.AVMS::^0£^
But de l'étude
Principaux résultats obtenua
Conclusions pratiques
II - CEHEBALITES
A - Bnvironnetaent géologique
Stratigraphie et Faléogéographie
- Roches sédlnentairea
- Roches volcaniques
- Paléogéographie
Tectonique
Roches eruptivos
Failles
et
fractures
Disposition des aixioalies géochloiques de ploab et de zinc
par rapport au massif de roches éruptives
S - Le secteur de Plelauff
Les directions de fractures
C - GéiMttétrie du filcm
III - ETÜIE DE L'ALTEBATION AHGII£USE.DÜ FILON ET DES EP0KTE3
A - Altération dee épontea du filon
-1 ) Observations dana la recoupe 76
-2 ) La roche fraîche
-le granite porph(yroXde
-la granodiorite à biotite
-3 ) Roohes peu altérées
) Hoches très altérées
-5 ) Résumé
-6 ) Etude des argiles
a)
échantill<m brut
b) fraction fine
. 2 -
-7 ) Analyse chimique des roches
-G ) KttttdA rapide d'uzM fractiire secondaire
-9 ) Conclusion
B - Etude de la caisse filoBJénne
,.1) Saltead» (kLMB(éch.l4)
-2) Le ** tnroyage ^8une'"'catacla8ite évoluée (éch.69)
-3) Le ** hrofBge axgiXo-eableax "
argil0us«(é<^7O)
-4) Le " broyage argilo-eableux ** rougeâtre (éch.7l)
«-Ç) Autre échantill<m de " broyage argilOHsableuac " (éch,3l)
-6) Quelques détails techniques sur l'établissegascit da
la plazwhe XI
-7) Conclusioia
C - Origine et âge de l'altération de Plelauff
D - Sur les argiles situées en dehors du filon
E - Measnto sur les argiles
F - Données bibliographiques sur lea phénouènes d'altération
argileux, en particulier aur ceux qui sont liés a\ix
gisements métallifknes
- argiles dOLes à l*acti(m des eaux minérales
- argiles d'origine sédimentaire ou d'altézation eu^ep^
fioielle
- a^ynthèses d'argiles en laboratoire
- argiles liées à des giseoents hydrotherEsaux et altézïttion des roches encadsaantes
IV - FTODË DE i^ yiTKp;?vy?fT.<ii^TT9y
A - Kinéraliaation et roohe altérée
Antériorité de l'altération par rapport à la minéralisation
Rôle du reiqtlacenent et du reaiplissage des vides pandant
la minéralisation
l)le remplacemait de la cataclasite par les sulfures
(óch,15 et 15*)
2) le remplacement des composants de la granodiorite
altérée par les sulfures (éch. 91 , 92A et B)
3) conclusion.
-3 -
B - Les colonnes minéralisées
Les guides
C - La minéralisation à l'échelle macroscopiyie
- premier mode
- second mode
- troisième mode
- minéraux oxydés
D - Sur la aéquence paragénétique (étude au microscope du minerai)
1) Formatioa de la faille
2) Argilisaticm et filon de quartz
3) Carbonates et quartz
4) Dépôt de sxtlfures
5) Ordre de dépôt des sulfures
a) blende et gal^ie
b) la marcasite
c) genèse des "boules"
E - La Siégáaite
V - ETUDES ACCESSOIRES
a ) Température de dépôt
b ) Eléments en trace
c ) Répartition du pl(»nb et du zinc dans les roches
encaissant
le
filcm
VI- LES VIEUX TRAVAUI
VII- BIBLIOGRATHIE
Flanches et Tableaiix insérés dans le texte et Annexes
- CARTE DE LOCALiailTIOH Au I/1 .000,000 -
A - Composition des plagioclases de la granodiorite à biotite(ech,R)
B - Diffractcmétrie sur les roches des épontes
C - Diffractcmétrie sur les roches des épontes au voisinage d'xme
fracture secondaire
- 4 -
Lí - DifTractométrie sur les roches du filon
E - Memoito sur les argiles
F - Séquence paragénétique
G - Teneur des sulfures en Nickel et Cobalt
H - Eléments en trace, données quantitatives au niveau 80
I - ElâBents en tracie, données quantitatives au niveau 130
J - Eléments en trace, doimées qualitatives au niveau 80
K - Répartition du plomb et du zinc dans les roches encaissant le filon
ANNEXE I - Tableau général géologique
ANNEXE 2 - Eléments en traces, données par échantillon
0
o
o
-5 -
TABIÜ us ILLUSTIÎATIOHS
,
I.
V' " *" pochette
)b
éatsB iB fascicmle hxociié
I - CARTE DE LOCALITATIOH ECHELLE l/l 25,000
II - CARTE GEOLOGIQUE DE LA REGION DE PLELAUFF ECHELLE l/l 0,000
III - a<- GRANODIORITE A BIOTITE FRAICHE x 90
- b
- 9
- b
2- GRANITE PORPHÏROIDE PBAIS X 55
IV - 3- GRANITE PORPHÏROIDE KOYEHHEKEHT ALTERE x 90
- b
4> GRANODIORITE ALTEREE x 55
V - 5- GRANODIORITE ALTEREE x 200
- h
6- GRANODIORITE ALTEREE x 290-
VI - 7- ROCHE ALTEREE X 200
-> b
VII - 8- ROCHE ALTEREE CATACLASÏIQUE ("BROYAGE GRIS") z 60
- 1»
9- CATACLASITE ("BROÏAGE JAUNE") x 55
VIII - TABIÜAÜ DES ANALYSES CHUUQUES
IX - L'ALTERATION CHIMIQUE DES ROCHE A L'EPONTE DU PILON VË PLELAUFF
X - TABLEAU SYNTHETIQUE DE L'ALTERATION DES ROCHES A PLELAUFF
XI - NATURE ET PIOPORTIλ DE LA FRACTION FINE DES ROCHES ALTEREES
XII - TABIEAU BIBLIOGRAPHIQUE DE L'ALTERATION LIEE AUX GISEî-iENTS ^iETALLIîïIRES
P
- b
- b
- p
- p
XIII - TABLEAU DU DOMAINE DE FORI-ÎATION DE QUELQUES hINERAUX HYDROTHERMAUX CCSîMUNS- b
XIV - ALTERATION EN BÜÜI£ DE LA GRANODIORITE
- b
XV - DIACRAKKE TRIANGUUIRE, CCMPOSITION I^S MINERAUX PRINCIPAUX ET DES ROCHES IE
PLELAUFF
- b
XVI - DIAGRAMMES TRIANGULAIRES ^.PARAGENESE UES MINERAUX PRINCIPAUX EN PONCTION MS
DIFFERENTS STADES I»
L'ALTERATION A PLELAUFF
XVII - PLELAÜFP - LES COLONNES MINERALISEES
XVin - MOUVEMENT PROBABLE DESlE3rHES DE LA FRACTURE IE PLELAUFF
XIX - PLELAUFF - LE NIVEAU-BO - ECHELLE l/200
XX - PLAN D'ECHANTILLONNAGE
XXI - COUPE DU FILON AU DROIT DE L'AVANCEMENT SORD I55b du niveau -80
XXn - DETAUSDU FILOH
- h
- b
- b
- b
- b
- b
- b
- 6 -
XXIII - MINERALISATION EE ZONE RKSE PRES DE LA BRECHE LBIONITEÜSE
10- NIV.
11-
60 - TRAÇAGE N
d»
d»
105
- b
m
154 m
XXIV - 12- LES BOULES DE GALENE
- b
13- SCHEMA D'UNE "BOULE"
14- PHOTOGRAPHIE D'UIL "BOULE" A L'ECHELLE
XXV - 15- MINERALISATION DISSEI-ilNEE AU TOIT. NIV.80 - TRAÇAGE », -RECOUi^ A 43m - b
16- CUBOCTAEDRE DE GALE3ÏE
d»
d»
d"
XXVI - 17- BLENDE EN FILONNETS D'ALLURE BRüCHIQUE
_ b
XXVII - 16- BOULE DE BLENDE ET GALENE, SP x 2
- b
XXVIII - 19- BLENDE GRENUE x 45
- b
20- BLENDE RADIEE AVEC CEi^NE DE PYRITE ET DE FudlCASITE x 45
XXIX - 21-
CONTACT BLEIÍDE-GALENE x 45
- b
22- BLEÎirE,FiARCA3ITE, GALENE x 45
23- BLEÎiDE AVEC
DEBUT
DE HEI-iPLACEI-JEl'iT PjíJI LA GALENE X
200
XXX - 24- BLEl^IDE FIBREUSE x 23
- b
25- BLENDE FIBREUSE x 140
26- iiEia'LACEivEÎJT DE LA PYRRHOTITE PAR LA PYRITE x 35
XXXI - 27- PYROMORPHITE x
28-
PYRCMORPHITE
x
- b
2
2
XXXII - 29- CERUSITÈ x 2
- b
XXXIII - 30 à 34- CADRE DE SCUTEHE¡J3íT MUS VIEUX TRAVAUX
XXXIV - SITUATION DES VIEUX TRAVAUX - PLELAUFF.
o
o
o
- b
,
- b
CARTE
DE LOCALISATION
Pliocene
Carbonifère
Cambrien
a
Devonien
Briovenen
Roches
eruptives et cristallophylliennes
ÉCHELLE
25
50
75
R)OK m
-7-
I - AVAgy-PR9f99
BUT
IE L'ETUDE
L'étude du gisement de Plelauff a eu pour but
1 ) d'étudier l'altération argileose du filcm et des épcmtes, Bn effet
le filon luiHDi&iie se présente ccxome \m "filcm d'argile" et les épcmtes scmt
très £dtérées sur ime épaisseur de plusieurs a^itres.
2 ) de situer le gisement dans son contexte géologique dans l'espoir d'en
déduire des guides «
3 ) d'étxidier la minéralisaticm d'une façon assez détaillée, à titre
d'inventaire et pour arriver à \me meilleure ccxnpréhension de la famille des
filcms plcmbo-zincifères bretons.
PRINCIPAUX RESULTATS
OBTENUS
l) Altération du filon
Elle s'est avéréd très analogue a\jx altérations ar^leusee de filcms
étudiés par les auteurs américains. La présence de la mcmtaorilloote parait
?tre le trait le plus important de l'altération des épontes, l'iljlite prend
un grand développement dana la caisse du filon; la kaolinite et la cihlorite
sont présentes y l'altération comprend également une caybcmataticm (sidérose,
calcite, dolomite) . Les plagioclases dea roches granitoldes sont altérés en
uontmorillonite. Le microcline n'est pas altéré a\ix épcmtes du filon, il
disparait dans la caisse filcmienne et on peut penser que le potassium libéré
ccmtribue à la formation de l'iUite, La biotite est hydratée, sa disparition
dans la caisse du filon a pu égalonent ccmtribuer à la formation de l'illite,
La silice du quartz est en partie jornobilisée et fournit en totalité ou en
partie la matière duqoartz filonien.
L'origine de cette altération est probablement faordrothenaale.
L'altération a pu oq)endant se produire à une époque anci^one cCN(prise entre; le Peiw
mien et le Quaternaire lors d'un abaissement de la nappe phréatique.
-
Cette argillsation s'est produite avant le dépôt du quarts art des
sulfures, elle se poursuit axt-dessous de la scme d'oxydation de la aldffirose et
des sulfures.
-fa-
'
2 ) Contexte géologique
Le filcm de Plélatiff est situé sur la bordure Xord-Est d'un
import<3Lnt massif de roches éruptives comprenant des granites h. deux micas
("granulites"), des granités porphyroldes (granite de Rostrenen) et de
granodiorites à biotite (granite de Plelauff). Ces dernières cmt, en fait^
une composition variable (granites, grEinodlorites, diorites quartaiques etc ,..)
La fracture qui est jji l'origine du filcm est \me fracture tangentielle par rapport au massif granitique produite lors de la poiissée de oeltd-cxL
veiBleSoad»IiB''colonne minéralisée est située dans une inflexicm du filon,
cette inflexion se rapproche de la direction des fractures d'ouverture
perpendiculaires grosso-<aodo à la bordure septentricmale du massif,
3 ) La ffiinéralisat ion est constituée de blende, galène, pyrite,
marc^asite. L'absence de la chalcopyrite est remarquable ainsi que la présence
de petites inclusions de sulfures de nickel et de cobalt (siég¿ nite).
L'histoire géologique peut se résumer ainsi i
a ) Fractxu^tion, formaticm de la faille
b ) Argilisaticm, carbonataticm, pyrrlu>tite
c ) Fracturation
(?)
d ) Dépôt do quartz, fracturation, sidérose, lyrite, marcasita
e ) Fracturation
f ) Dépôt de la blette puis de la marcxisite puis de la galène. La gEdène
remplace la blende dans vine proportion notable
g ) Déformations peu importantes et oxydaticm Jusqu'à une profondeur
ccMnprise entre les niveaux -80 et -130 m.
L'argent, le genaanium, le galliian, le cadmium sont associés prin¬
cipalement à la blende; ce caractère rapproche Plelauff de La Touche,
Le dépôt des sulfures s'est fait dans des conditions épi thermales
à des températures relativement élevées^ vers 150<'C.
CONCLUSIONS imTIQUES-
l) La montptorillonite asnociée au filcm pourrait permettre de
mettre au point une métlu>de de traçage des fractures par coloriafetrle
( par le para-emino-i^énol ). Cette méthode associée à la géochimie et à la
géophysique pourrait apporter des précisions lora de la prospection de oe
pays où les affleurcsnents scmt rares.
_ 9-
2) On doit chercher le minerai dans le massif granitique qui nous
intéresse près du contact avec les roches sédimaataires mais à l'intérieur
du granite, dans les structures présentant xine direction radiale ou presque
par rapport au contact avec les rcwhes sédimentaire^ ,
o
II
o
- GENERALITES
Plelauff se situe sur la bordure oud du grand synclinal carbonifère
qui sépare le Passif Armoricain en deux,de Châteauiin à l'Ouest jusqu'à
Laval à l'Est.
Ce sjmolinal présente un pincement dans sa partie centrale, entre
Co rlay «t Vitré.
Un autre trait majeur de la géologie bretonne concerne la région
de Plelauff : une grande apophyse granitique reliée aux granites d'allure
syntectonique du Sud du Massif ÀrmoricMiin se termine dans la région qui
noiis
intéresse.
stratigraphie et p»lé<3géographie
Roches sédlinentaireeL' annexe I montre
la succession des roches sédimentaires
établie
d'après la légende de la carte au 1/80.000 de Pontivy (l .PRUVOST, etc. I95S).
Les schistes briovériens représentent la rjasse des terrains sédimen¬
taires situés au sud de Plelauff.
En discordance, reposent les schistes siluriens et détÉniens dont
les niveaux gzéseux constituent de précieux repères : grès armoricains, ordo¬
viciens et grès de Landévennec^dé^fOniens.
En transgression sur It dévonien reposent les schistes de Châteauiin
d'fige dinantien.
Roches volcaniquee-
Des dolérites, des tufs etc.. se rencontrent dana toutes les séries
du BrlovéziMi -i la base du Dinantien, des roches plus acides, andésitiques se
rencontrent à la base du Carbonifère.
- 10 -
?B^49f(l^ofí^T^f
La voc^ticm de Baaaln est nettement affirmée dans le ^fnclinal
de Ctítteaulin depuis le Brioverien supérieur Jusqu'au Dinantien, Cec^i «et
d'autant plus remarquable que la région Châteauiin -Corlay est la seule en
Bretagne à présenter cette cxmstanc». Les lignée de rivages oscillantes
font que la positicm relative de Plelauff par rapport à ce bassin varie au
cïouxti des Âges t Plelauff s'est trouvé près de la bordure Nord du bassin
cambrien, à l'intérieur du bassin siluro-dávónlan
«t sans doute près
de la bordure méridionale du bassin carbonifère (Voir P, PRUVOST 1943 et
1959)* Four L.Cha\iris et M,Mouseru (l962) la bordure Septmtrionale du Bassin
de Chêteaulin représente la flexure qiii Jalcmne une c^assure profonde, cette
fracture a Joué tm rôle métallogáiique à la fin de l'orogenèse herc^nieime}
la bordure méridionale du Bassin serait donc égalisent minéralisée,
Tectcmique
Le Brioverien s'est plissé lors de l'ortigenèse anté-siturienne
en lon^ plis serrés de direct icm est-ouest. Le Cambrien manque en totalité
ou en partie (j.Cogné 1962 - P.Pruvost 1955), De oAse, une lacune du Dârenien
supérieur marque la phase bretcmne soulignée par les cîcmglomérats de basa
et l'activité volcanique du Dinantien transgressif. Ita phase orogénique
majeure serait la phase Sudète.
Les plissements sont de direction E-V ou ENE mais, dans la région
de Plelauff, les plis sont plutôt de directionVNW.Sor la carte de Pontivy,âu
and «u nord on a
:
- le Synclinal de Ste Brigite à coeur dévonien
- l'Anticlinal àe St Aignan à coeur brioverien (ou des Forges de Rohan)
- la bordure Sud du Synclinorium de Chftteaulin, Sur la charte de Chftteaulin
les plis sont de direction EW,
du Sud au Hord on a
t
- Le Synclinal de Tréogan à coeur dévonien
- l'Anticlinal des Forges de Rohan à céur slkurian.
Des failles directicmnelles jalonnent ces structure
Roches éruptives
Plelauff est situé sur la bordure Bord-est d'xme apophyse gra^
nitoXde se rattachant aux granites syneinéBfttiq^0s du Sud de la péninsule a
-ll
le Sud du massif granitique est représenté par un granite à deux micas
"gZBDulite" recoupant en filons les autres 9pcâ»s geeanxMa»
Au HoiDi et à l'Ouest du massif le granite est un granite pondcrrol»
áfi (granite de Rostrenen) aonsonitiqus,
A l'Est du massif, dans la régicm de Plelauff, se trouve le
CT-anite à biotite (granite de Plelauff) de composition v^^^riablef granite
mésocarate, granodiorite, diorite quartzique. Dans la suite du texte, nous
1* appelerons granodiorite.
Ce granite est englobé par le granite de Rostrenen et recoupé
par lui en filons, il lui est donc antérieur. Cependant, il faut noter que
plus au Sud cm observe de la granodiorite dans le granite i)orphyToIde, Il
est dcmc possible qu'il en soit, en fait, plus ou moins ccmtemporain.
Le granité s'est placé dans uae zone d'inflexion structux^e.
Il a x>u mcmter jusque dans les terrains carbonifères en passant l'étxran des
grès armoricains grâce à la faille Est-Ouest du Kent Noir (P,Pruvoat 1955),
Le tableau VIII montre la conpositicm chimique des différentes
roches grenues de la région de Plelauff,
Failles et Fractures
Les cassures se disposent de façon radiale et surtout tangentielle
par rapport à l'apophyse granitique dont nous venons de parler, l'éttide de cas
défozmations mobtre que ces cassures résultent d'une i>oussée vers le Nord
et vers le haut de la masse granitique. Il semble^ au moins dans la régicm
de Plelauff, que les anciennes directicms de fi^cttires directiozmelles et
transversales par rapport à la direction des plis, et antégranitiques pour tme
part, signalées par P.Pruvost (l955) CGoqpliqtumt dans le détail ce schéma,
Ittwp^iticm dsij fiRomalies géocdiimiqties de plopb et de zinc
Les études du service de géochimie du B.R.G.M. en cours
(w.Sakowitsçâi) etc., paraissent montirer que les anomalies géo<:himiqties
positives en plomb et zinc se disposent grossièrement «x croissant stir la
bordtire Nord-Ouest et surtout Nord et Hord-^t de l'apophyse granitique, dans
le granite.
-
12
-
/B - LE SECTEUR W PLEUUFF/(voir carte au l/l 0.000°, planche II)
La zone même du filon est située sur la bordtire Nord-^^t du
massif granitique, dans la granodiorite à biotite.
L'anticlinal de St Aignan est recoupé par le granite dana la ré¬
gicm Sud du filon; les grès de Landévennec, transformés en qtiartzites
forment tm horizon repère qui permet de suivre la tectonique et se retrouvent
au Nord du village de Plelauff formant tme terminaiscm périclinale puis
tiûe dorsale que l'on peut suivre jusqu'à Kerjacob,
Près du filon, en bordure du granite, on trouve, au Stid, les
phyllades de Villeneuve dévoniens, et au Nord les schistes de Chftteaulin
carbonifères.
Les
directions
de
fracture
+.
6 gr E
- direction N 35
- direction N 135
±
scmt
les
stiivantes
t
4 gr E (à angle droit de la précédente)
- direction N 70 + 7 gr E
- direction N 170 à 180 +_ 19 gr E, la mieux représentée, presque
à angle droit de la précédente.
Par rapport au massif granitique,
la direction IT 17C - 180 gr est la directicm
tangentielle et la directicm N 70 gr la direction radiale;
les detix autres
directions sont parallèles et perpendiculaires à l'axe des plis et parais¬
sent plus anciennes que les deux directions précédentes, elles ont certainement
réjoué après la granitisation.
/C - GECfrlETKIE DU FILÔN7
Les levers géologiques indiquent que la fracture ciinéralisée est
-
une faille car le ccmtact de la grano-diorite et des roches sédimentaires
présente le long du filon tm décrcx;hement de quelques centaines de métrés
le compartiment oriental étant rejetévers le Sud.
La faille a été suivie stir 500 m par les travaux miniers. Elle
a été reconnue stir 3000m. per la géophysique et par les levers géologiques.
Sa direction est de N 180 gpE
Son pendage est de 80 grades vers l'Ouest atix niveatix -40,et-â0 mais
se rapproc:her de la vearticale. Le pendage varie d'ailleurs dans les tiraçages
en directicm de 84 à 100gr<
- 13 -
Les travatix n'ont pas renccmtré de faille décrochant le filon,
par contre un filcm de qtiartz NW à marcasita et sidérose , s'arrête sur tme
salbande du filcm,
La puissance du filon passe de quelqties décimètres au Stid à
16 mètres vers le Nord,
Les limites de la c^aisse filonienne sont assez difficiles à
définir car les salbandes argiletises scmt aasez ncxsbreuses et l'altératicm
des épontes est importante; par aillctirs, des passées rocheuses moins altérées
se rencontrent dans la c;aisse,
o
0
0
III - ETUDE DE L'ALTERATION ARGII£USE DU
FILON ET DES EPONTEg
L'intensité de l'altération des roches grenues aux épcmtes du
filott ainsi qtie la nattire argileuse du filon ont paru méiei^e» -«me étude dé¬
taillée,
/- A) Altération des épontea du filcm/
Notis avons éttidié l'altération des épcmtes du filon eaa profitant
d'tme recoupe tracée au niveau -80, dans le traçage Nord, à 76 mètres du
puits (rec:c7ux>e 76); cette galerie donne tme bcmne coupe en travers du filon
(voir Pl.XI et xx); l'éttide a été faite macnx>scopiquen»nt, par plaques mliK^es»
par analyses chimiques et par diffxaetc»Bétzrie X.
1 ) Observations dans la recoupe 76
Cette recotipe a 36 mètres de développement et pexmet l'observation
des roches sittiéès à 15 m au mur du filon et 17 m au toit, le filcm c^srant Su
de puissance à cet «tdroit.
On observe d'Est en Ouest dans la zone située au mur du filcm t
Sur 5 mètres en granite porphyrolde assez riche en biotite, x . i tésiste
au naxteàa «t parait aeses peu altéré : les plagioclases sont tm
peu verdfttres (échantillons BP1 - 9 - 6 - 7) , Ce granite est cependant pax^
couru de diaclases et, dans le fond de la rec»>upey tme diaclase est rmc[iíi0
d'tine salbande argileuse grise de 1 cna d'épaisseur, le granite étant brcQf^
stir 1 à 7 cm (éch, Bfl et 2),
%cbf PfH altéy^ff -
Stir 4 mètres le granite porphyrolde passe progressivement au fîÉt^éiri:
- 14 -
granodioritiqtie à biotite par enrichissement en biotite, et dissémination
ptuis disparition des phénocristatix de feldspath potassiques; en môme temps
les diaolases se font plus ncmbretises et la roche plus fragile sotis le marteau;
les biotitea se décolorent parfois et les plai^ioclines àevi«ment faciles à
rayer à l'ongle, ils scmt verts à laosasore mais jatinissent rapidement en se
couvrant d'tm enduit pulvérulent (éch, BP6),
Des blocs importiints de granite peu altéré subsistent, des filonnaits
d'aplite-pegmatite paraissent résister assez bien h l'altération mais sont
fissurés (éch.BP 32).
Roches très altérées -
Sur 6 mètres le faciès granodiorite subsiste. La fracturation se
fait plus serrée et l'altération devient ai marquée que les échantillons
s'écrasent soua le doigt, (éch.BP 20-21 - 22 - 23 - 24 - 29 - 30).
Le mtir du filon argiletix est marqué assez nettement
ar vme salbande.
Au toit du filon, on peut répéter des observations analogues t
- Sur 9 mètres : granodiorite très altérée (éch HP 34 - 35 - 36 - 37 - 33 - .
38 - 39 - 40),
- sur 4 mètres : grancxiiorite pltis ou moins riche en biotite assez altérée,
diaclasée de façon intense (éch.BP 40 et 41 ),
- stir 4 mètres : granodiorite à biotite, dure, diaclasée (éch.BP 42,43 et 44),
2 ) liS roche fraîche (échantillons B et H)
-Le ££^.te porphyr^^ (éch, B,n» BP 8) provient du mtir.
Il s'agit d'tine roche largement grenue.
En plaque mince (PK A 7735 à 7737) on voit :
-du microcline on grands cristatix à contotirs rranoblastiques très perthitiqties à
moirage très fin produit par les oacles de l' albite et du péricline; les Incltirsions de plagioclases acides cernés d'albite aont assez nombreuses;
s'oriente nettement
la biotite
sur les faces du minéral.
De petits cristatix de microcline xénomorphe présentant de belles
loyrmékites se retrotivent dans le fond de la rcx:he.
- 15 -
- des plagioclases assez autootorphes de qvtelques millimètres, ils scmt maclés
selon les lois de l 'albite, de Carlsbad et du péricline; les plagioclases sont
zcmés, en raison de leur altération leur détermination systématique n'a pas été
faite, quelques mesures indiquent qu'il s'agit d'tme oligcx:lase-and^ine à An
voisin de 30, le tour pouvant Ôtre albitique (P. JEREMINE indique An 30 à 42,
las parties les plus basiqties étant au centre). Leur coeur est le plus souvent
envahi par de grandes lamelles de séricite dont la taille atteint 0,1 à 0,3
millimètre, ces lamelles s'orientent selon les plans p et gl du plagioclase, la
séricite recoupe les cristaux de atiscovite qui existent également dans le pla¬
gioclase. (Voir pl, III fig. 2).
- la saussuritisaticm (clinozolsite) accampegTie parfois la séricitisation.
- l'argiliuatlcm est ici très faible, on la voit se développer à partir de la
périphérie du plagioclase vers le coitre en progressant selcm des craqueltires
ou en nuages irréguliers.
- biotite brun-rouge abondante, à angle d'axe très faible (dcmc riche en fer et
en titane) avec nombreuses incltisions d 'apatite et de gircon radicmctif. Elle
est tm peu altérée en chlorite optiquement négative à teinte de polarisaticm
violette aïKxnale : c'est ime pgmincf.
- muscovite peu abondante.
- nu^rtüf abondant xénomorpite ou en agrégats globulaires avec de noobretises jj>elusions fluides primaires et secK)ndaires .
*" 1 'apatite peut être dissémince dans la roohe.
L'analyse chimiqtie indique qu'il s'agit d'une granodiorite selon la
classificaticm de Lacroix (voir tableau VIII ).
- ¡fiJSBÊSâiSSâi&À^ÎSiàiSi ^^°^* ^ ^^ ^^ pcrovi^t du toit. C'est tme roche à
grain fin à structtire plagiautomorphe et quartz interstitiel, c^hiaiquement
c'est tme acmsonite quartzifère.
- pj afilia Jliiiff^ autcxsorphes de qtielqu^ millioâtres de long. Ils cmt été déter¬
minés dsns les sections parallèles à gl, secticms perpendicnilairas à p et à
gl et d'après l'angle d'extincticm maximal selcm la zcme perpendictilaire à
gri (platine théodolite).
Les résultats de cette éttide mcmtreat que la cxnpc^ition varie entre
celle de l' oligoclase et celle du Labrador, An 24 à An 65 » la spn^tâe majorité
ayant tme ccnpoeition comprise entre An 25 et An 40.
- 16 -
Nombre
de mesures
16
15
14
e
15
12
,
11
10
9
i
X Altéré
1
c
p,c,
7
p,o,
6
p.ôx.
5
px X.
3
Coeur
P Périphérie
P
8
4
Frais
X X p.
X X p,
1
2
7v
1
.
X
XXX
10
20
0 Ab » 01
30
ex
.c.
C.CX.
CXC.
XX
40
50
60
,
Lab ,
And
ex
.
70
An,
80
Byt
90
-
100
An
I lanche A
Composition des plagioclases de la granodiorite à biotite de l'échantillon H.
Les plagioclases sont le plus souvent zones, le c«itre est plus basique
que la périphérie.
Altération des plagioclases
Les plagioclases sont altérés le pltis sotivent au; coeur c^eet-Ji-dire
dans la partie la plus caldque par la phyllite signalée dans le granite
porphyrolde (séricite).
La saussuritisaticm ,< faible et répartie apparanaent au hasard
fait api)araître de la cdinosolsite,
feldspath potassique ; microcline très rare dans les 3 flaques minces
biotite brun rouge très plécxdirolque, 2 V de l'ordre de 5 à 10*
Btuscovite peu abondante
aaphibole en nids, assez rare, maclée, peu colorée et ^peu pléochrolqoe
17 à 28* , c'est tme hornblende peu ferrifère.
minératix accessoires
:
apatite très abondante en baguettes pltis cm moins brisées, associée ou
non k la biotite.
ZIVc
-17-
-rutile en grains
-SPíifcne cristatix automorphes ou insinués dans les fetiillets de la biotite,
stirtout quand cette dernière est chloritisée, ou encore en cristaux dei^
tellifozflM» dans le plagioclase,
"lilyRifín " dans la biotite, entouzé d'auréoles plécxïhrolqties
-xénotiae (?) en minusctiles inclusions dans la biotite, entotité '^ * énormes
auréoles
-c^urbcmate en plages xénwaorphea secondaires associé
à de la séricite, il
s'agit pieut-ôtre de calcite et de sidérose (couletir brune)
-chlorite associée clivage contre dlva^ «v^ec la biotite et le sphène ixrcolore, teinte, de biréfringence aiLQBals gris-verdâtre peu intense, opti¬
quement positive , il s'agit probablement d'tme pennine à tendance vers
le clinochlore. Cette chlorite passe à la biotite par accroissein«it de la
blréiringenoe et ai se colorant.
On la trouve égalanent en gerbes indcpendñí^»s.
3 ) Roches peu altérées
Noua décrivons stir quelques échantillcms les différences qu'elles;'
présentent par rapport atix roches fraîches, différences provenant de leur
état d'altératicm.
" «chantillón BP 1
H-i
: A 7729 à 7731
granite porphyrolde altéré, à 15 m du mur, près d'une fracture
(Voir pltis loin).
le quart» reste inaltéré mais s'enrichit en alignem«its d'inclusicms
fltiides
secondaires à libelle mobile.
les pltuipioclases les grandes lamelles de séricite subsistait mais
la plus grande partie des plagicx;lases est envahie par tme matière
finement cristalline à strticttire engrenée dont la taille varie de
3 à 30 microns, avec tme moyenne de 10 microns : il s'agit probable¬
ment d'argile dont la biréfringence assez élevée ^blancs du prenier
ordre) fait penser è tme montmorillonite. Les plagicxïlases les plus
acides peuvent rester intacts.
la biotite est très altérée (seulMient 1 à lOJi du minéral initial
subsiste) Elle l'est d'autant moins qu'elle se trouve dans le qtstarts
et le microàline, et d'autant pltis qu'elle se trotive associée .
-
18 -
au plagioclase. Le prodtiit de l'altération est tme chlorite très légèrement
colorée en vert de birefringenoe faible, optiquem«it négative.
De petites bagtiettea de rutile paraissent secondaires, le
sphène ( aligné dans les fetiillets de la c:hlorite, s'altère en leticoxène,
1* apatite est accessoire.
- échantillon BP 6 PM t A.7732 à 7734
granite de transiticm altéré, à 8,50 m
du mur.
les plagioclases sont tm peu moins altérés que dans l'échantillon précédent;
on voit ici que l'altération argileuse progresse è partir de la périphérie
et de façon assez nuagetise. Les glandes lames de eéaràcite suV,istent,
le. biotlt_e est peu déformée moins altéra égalenwit que dans l'échantillon
précédent (50 ^ du minéral initial subsiste). On retrouve la chlorite opti¬
quement négative accolée è la biotite qtii p; rd propre nsivenent sa cx)tileur
et verdît alors qtie la birefringence diminue égalematt^msis le relief et
1' birefrin{jence permettent encore de la distisguep 4es chlorites, il s'agit
d'tme hydrobiotite.
1' apatite est accessoire,
quelques fissvures- traversent ou entotirent les cristatix de qtiartz et de
feldspath et sont ronpliaB d'tme matière très finement cristalline (argile?)
et de qtiartz.
4 ) Roches très altérées
- échantillon BP 21 FM 7738 à 7740
granodiorite très altérée à 4 m du mvir
plagioclases très altérés, la séricite tend à disparaître pcnir faire placïe
à de belles lamelles de mtiscovite,
]^ Des cîarbcmates peuvent se
renccmtrer parmi les minératix d'altération ainsi qtie qtielques feldspa'tiis
de néoformaticm, à biréfringbtoe basse.
biotite assez altérée (70^ du minéral subsiste)
apatite abondante
nffffjtnif * argileuses
-19-
~ écbantillon BF 23 PM A.7741 à 7743
granodiorite très altérée, h. 2m50 du mur.
plagioclases : aspect opaque vers le centre, belles lamelles de
muscovite* rassoas de chalcedólñe à allcmgement positif (quartzine)
minéral de birefringencse basse.
biotite assez peu altérée (SO^t du minéral subsiste) .
apatite peu abcmdante,
veinule^ riniplies d'tme phyllite à birefringence relativement élevée
(séricite ou mcmtmorillonite etc..) les lamelles se disposent perpendicmlalro&iit aux parois; veinules .de csazbcmates,
«inéralj genre épidote
- échantillon BP 29 m A,7744 à 7746
granodiorite très altérée, à Im du mur.
pla/cioclases rares fantômes, soutient remplacés par le carbonate
' biotite : 20 ^ du minéral initial subsiste, les cdiaagaa scmt tordus,
les aiguilles de rutile avec maclés de la sagénite sont abondantes,
veirailee de carbonate et dUoQpLle
pas d' apatite visible.
le quartz et le microcline ne scmt pas aüLtérés nais scmt ft^acttirés
et parcourus de trailles d' incltisions secondaires à remplissageaipiaux.
- échantillon BP 30 PR A.7747 à 7759
granodiorite très altérée, %. 0,10 d du mur.
plagioclases très altérés, -fantôkaes ccmtehant de la muscovite et de
la matière argiletise
biotite : 20^ subsiste, clissges tordus et exfoliés
aiguilles de rutile probablement secondaires ciar elles n'existent pas
dans la roche fraîche sotis cette fonse. Elle passe progressivement
à une chlorite optiqtismeid négative à birefringmce décroissant
Jusqu'à 0
- 20 -
Pas d' apatite visible
épi49t^
veinutes d'argile entre les cristatix
Le cniarty et le ffiÎ'i9ir91ri1^JiiTlT restent limpides
5 ) En résumé (Tableau X)
Les plagioclaaes ont subi tm début d'altération, séricitisation
et ssusstiritisaticm, wEsae dans les roches les plus fraîches; Madame JEREMUK
signale également cette altération. Il semble dcmc que l'altération ne
soit pas liée atix fractures et td 6 i t
être attribuée à tm processus
d'altération régressive liée à la fin de la granitisation (rétrcxsoz^
phisme) .
L'altération argiletise, faible encore è 8,5 m du filon,
oblitère complètement le plagioclase dès l'éc^hantillcm 21 à 4m du filon
et correspond à la baisse de dureté de la roche; cette altératicm est
nettement postérietire à la séricitisation et la séricite tend même à
ôtre remplacée par l'argile.
L'argile fait place, dans l'échantillon 29, è tm c^^rbcmate.
Le i^içrcxîline n'est pas altéré du tout en dehors du filon.
Le Quartz également, mais les alignemmts d'inclusicms secondaires scmt
importants.
La biotite est altérée, même dans les roches les plus fraîches en chlorite
verte et sphène, il s'agirait là encore d'tme altératicm régressive.
Près du filon dans les échantillons 29 et 30 ( Im et 0,10m
du mur) la
biotite est très altérée en tme hydrobiotite presque inciolore,optiqtiement
négative, accompagnée souvent d'aiguilles de rutile. Cette altératicm se
retrouve pltis loin du filcm, mais beaucoup moins intense.
Lors de l'altération des biotites, le titane s'exprime
sous forme de spfaAue lors de la chloritisation et sous forme de rutile
l<Qrs de. l'hydratation,
^'altératicm, des minératix titanifères sous foxne de leucoxène
ae produit ensuite, il s'agit sans doute d'tm phénomène d'origine supers
La muscovite n'est paa altérée.
Parmi les minéraux secondaires, il sonble que 1' apatite soit remise en
mouvement. Les minéraux des fracttires scmt l'argile, les carbcmates, des
pfayllites.
- 21
-
TABLEAU
B
DIFFRACTOMETRIE SUR LES ROCHES
Distancée au mur du filon
12 m
B
ECHANTIIJX)NS
ECHANTILLONS
8,5 m
C
ÏES EPONTES
4 m
i
2,5 m
F
G
BP 23
BP 29
BP 30
xxxxxx
xxxx
XXX
D
BP 8
BP è
BP 21
xxzx
XXX
xxxxx
0,10 m
1 m
E
filon
BRUTS
quartz
feldspaths
XXX
carbonates
xdolomie
g
> minératix laicacés
S
> Kaolinite
X
xCalcitB
XX
xCaldt
t
XX
X
-
-
-
-
-
XX
X
XX
X
X
-
-
X
-
X
X
X
^
M»
5
4
traoes
3
1
traces
1
Fraction inférieure à
montmorillcmite
chlorite
-
traces
traces
illite et minératix micacée
9
9 ;
3
Kaolinite
1
1 '
2
2
3
4
3
7
1
r-
échantillons bruts -
non décelé
X
décelé
XX
etc,,, de pltis en pltis net
fraction fine : les chiffres ciorresponàani à tme évaltiation "s«ni-proportionnelle"
pour tm total de 10,
Raaarquons qtie les zaies de diffraction relatives aux minératix scmt fonction de letir
...^
abcmdance dans l'échantillon analysé mais atissi fonction de leur degré de cristallinité I
On doit donc utiliser ces réstxltats avec prud«ac:e.
-
22
-
Ajoutons encore que d'après les études de minératix en grains faites par
M,Devisme8 ( de la divisicm Vendée-Bretagne) sur des sondages percmtants
de Plélauff«
- la pyniiotite présente dans les épontes du filcm diminue qtiaz^ cm
s'éloigne de celtii-ci Jtisqu'à une dizaine de mètres.
-la pjvrite est présente toujotirs dans la proportion de 0,1 h 0,3 %
" l*w^Pétlfptie est rare
^ est assez constante mais en petite «^laotiAé
- le
zirccm est
rare mais
constant
- l'aaatase est très rare
- la dolOBite,
la sidérose
et la calcite
se retrouvent
encore assez loin
du filon
- le grenat est rare et la tcmrpallne très rare.
6 ) Etude des argiles
Des échantillcms de roches cdtérées cmt été confiés à t9i,MAILLARD
et JACOB pour étude des argiles, mais il m'a semblé utile de les résumer
stir le tableau stiivant «n les replaçant dans leur ccmtexte géologique*
( Voir tableau B )
On peut tirer enosre quelques ense^tgnsatmtts de ce tableau,
a ) Bn ce qui concerne les échantillons bruts :
" ^'^B ^ '"*ffîWfl^ ^^°^ certaine tendance à d^mjUnier quand cm se
rapprocshe du filcm, mais le BieroelijBe inaltéré explique le peu de netteté
de la diminution obaervée,
-> les carbCDat<{8 sont présents dès l'échantillcm B mais il est stirprenant
de ne pas les retrouver dans les échantillcms les plus proches du filon.
- 23 -
alors qu'ils prenn«it tme grande importance dans les plaques minces
- la diminution des minératix mic:acéa qtiand on s'approche du filcm s'ex-
pliqtie par l'altératicm des biotites.
- la kafllinisaticm des épontes du filon est assez nette.
b ) En ce qui ccmceme la fraction fine (inférieure à 5 microns)
qui, rappelons-le, atigmente considérablement d'importance qtiand on se rap¬
proche du filon, on peut faire les maarques suivantes :
- la mcmtaaorillonite apparaît entre 4 et 8 mètres du filon et subsiste
Jtisqu'à l'éponte.
~ la chlorite a été décelée dans l'échantillon C et se maintient Juéqu'à
1 ' éponte
- l'illite et les ainératix micacés, predcxainantsdans lea. échantillcms
B et C, diminuent au bénéfice des minératix argiletix qtiand on se rapproche
du
filon
- la kaolinite présente dans tous les échantillons, montre tm ruaximum de
développement dans les échantillons E et F.
0
o
o
- 24 -
7 ) Analyse chimique des roches
Des échantillons de différents types de roches, fraîches et
altérées, ont été confiés à Monsieur GRILLOT pour analyses chimiques complèteu
J'ai reporté ces résultats d'analyse sur ie tableau Joint
(Tableau VIII), à cÔtc de quatre analyses sur roches fraîches publiées par
E.Jéréiainr (l955). De la comparaison de ces différents
tirer
les
conclusions
suivantes
;hiffres on peut
t
En ce qui concerne les :
roches fraîches .
NE;
les analyses conf iraent les chiffres donnés par iji^e JEREIiI-
le calcul pétrographique place le grunite porphyrolde dans la catégorie
des cranodiorites et le faciès surrrdcacé est ici wae^ monzonite quartzifère.
La variation de la composition des roches fraîches coLiplique
l'étude des variations dues à l'altération (voir les C oloones du "potircen¬
tage ue variation").
En ce ciui concerne les
roches altcrces,
:
nous ferons abstraction de l'échantillon BP 1.
Comme nous
1» avons vu, cet cchantillon est altéré au voisinage d'une fracture
seconciiiire; nous reviendrons sur ce point au paragraphe C et nous compare¬
rons seulement les échantillons BP 6, 8, 21, 23, 2<J et 3C (Voii- Tab» VIIl).
la silice paraît ditiinuer a partir de l'échantillon BP 6-C en mêno temps
que les plagioclas® s'altèrent,
la remontée du potircentage de 1' éch.BP 30 G
pourrait être dÛeà une silicification des épontes,
ïiais nous n'avons auctme certitude à cet égard car les grano¬
diorites ont des tenetirs en silice plus faibles que les gi-coiit* porphy¬
roldes, rappelons que l'échantillon B est tm granite porphyrolde, l'échan¬
tillon C tm granite de transition, les autres échantillons sont des grano¬
diorites.
l'altinine varie de façon plus nette;
qtiand on
sa teneur atigiaente assez nettement
approche du filon, cela tient probablemcit au lessivage des autres
éléments, l'altimine reste dans la roche et/ïïans la composition des argi¬
les,
chlorites et autres minératix d'altération.
le fer atigmente de façon assez considérable quand cm se rapproche du fi4.cm
malgré l'altération des biotites en chlorites; cela peut être dû à tm
-25 -
apport de fer, depuis le filon : le fer peut ,itrer dans la composition des
sulfuras, argiles, c^hloritea etc.
- ?? 'nñifiir\^''ti élément très mineur ici varie parallèlement au fer,
" Is nagnés^pa^ varie parallèlement à l'alumine ; il antre aussi dans la compositicm des chlorites,
- Ip (îalciift diminue de façcm progressive, mais assez rapidement qtiand on ae
rapprcx:he du filon ; la variation est manifestement liée à l'altératicm des
plagicxslases, tme partie du c^alciua se retrouve dans les minératix d'altéra¬
ticm et principalement dans la calcite et la doloaite et probablement aussi
dans l'argile,
- le sodiiM varie comme le calcium mais plus rapidement, c:ar ici le sodium
libéré par l'altératicm est lessivé en totalité,
- le potassium ne varie pratiquement paa Jtisqu'à 2 mètres du *ilon, puis
accuse tme baisse sensible, indubitablement due à l'altération des biotites ;
le potassiiKi libéré est donc lessivé au moins en partie,
~ le titane varie de façon assez irrégulière. L^ plaqties minces montrent
d'ailleurs que le titane dee biotites reste dans la roche sotis forme de
sphène, de rutile, puis de leucoxène. L'ilménite, maa. vue dans les pleu^ties
minces mais signalée par Hs^lame Jérémina, doit probablement subir le màne
sort en ce qui concerne cet élément. Raoarqtions que le titane varie paral¬
lèlement au magnésitsn et à l'altmine,
- le p^ospboje. somme toute peu abondant, diminue peut être quand on s'ap¡xroàbo du filcm ainsi qtie le laissait «iteodre la disparition des cristaux
d 'apatite à partir de l'échantillon BP 23-^,
- l'ee^ (et le C0 augmentent considérablement quand on s'approche du filcm
ainsi que l'on pouvait s'y attoiâre en considérant l'abondance des minéraux
d'altération hydratés : pt^llitas et argiles.
la variaticm grosso-oodo parallèle ds Alp 0,. MgO et Ti 0 pourrait
être due au fait que ces éléoents n'ont pas migré de la roche et qu'il n'y
a pas eu d'apport.
Les diffézwits résultats sont ccmczétisés sur la planche IX.
- 26 -
U. ) Etude rapide d'ime fracttire secondaire parallèle au filop dans
la recoupe 76.
Nous avons étudié cette fracture aittíí^au fond de la
recoupe 76 Est pour comparer l'altération da la roche encaissante avec cselle
de la roche encaissante du filon principal.
La passée argileuse verte située à 15 mètres au mur du filcm
a tm centimètre d'épaisseur en moyenne (éch. BP 2)
L'exauen à la loupe binoctilaire de la fracticm de diamètre
supérietir à 1 millimètre mcmtre
t
- des fragments arrondis de la roche altérée ccaitMoant t du quartz, de la
chlorite Jatme, des Berceaux de microcline rares, une pftte argileuse.
- du quartz hydrothermal limpide, pyramide ou «»n* |iii<te!Htw.f l ^wn^t^^ minces de
moins d'im millimètre d'épaissetir^
La fraction comprise entre 1 et 0,063 mn, mcmtre les mtees
éléments
et
aussi
:
- des lamelles de biotite rouge assez rares
- des lamelles de chlorite incolore optiquement négative
- des granules argileux non dissociés au lavage
- de Liinusctiles cubes de pyrite avec les troncaturesdu dodécaèdre pentagcmal.
Le granite porphyrolde est broyé de part et d'autre de cette
fracture sur tme épaisseur de 1 à 7 can.
L'échantillon BP1
est tm granite pcjrphyrolde altéré dcmt la descnripticm
a été faite précédeuanent . Il a été pria h 1 décimètre «aviron de la fracture.
L'échantillon Bl^ représente le granite porphyrolde ncm altéré, il a été pris
à 3 mètres de la fracttire,
La comparaison des analyses chimiques de l'échantillon BP1 avec
les analyses chimiques de la série précédemment éttidiée nous pemet de voir
que cet échantillcm s'insère entre l'échantillon 6 et l'échantillon 21, si
on considère les teneurs en Na
0 et Hp 0 -f qui sont c^aractéristiques à
notre avis, car elles varient nettement et de façon régulière dans la série
(Se reporter au tableau VIIl).
- 27 -
A 10 can d'tm "filon" de 1 cm de puissance correspcmd dcmc
l'altération qu'on retrouve à 6 - 8 m de l'éponte du filon de 5 a de
puissance.
On peut encore ccanparer les résultats de l'étude peu?
M. MILLARD des roches altérées, réstaoés dans le tableau C suivant.
( Voir Tableau C )
Il se reprodtiit en petit ce que nous avons déjà rnoarqué
à propos du filcm prlnciîtal (Voir tableaux X et Xl) en se rapprochant de
In
fracture
:
- l'illite et les minératix micacés diminuent d'importance relative
- la chloidte devient décelable.
- la mcmtmorillonite apparaît
plus tard que la kaolinite mais son maximum
d'importance est plnsloin de laftacturc que celtii de la kaolinite.
On peut donc se représenter la succession des phénomènes
de la façon suivante
:
a ) fracturation du sectetir, failles d'importance diverse
b ) altératicm des roches à partir des fractures en fonction de l'importance
de la fracttiration
c ) Rejeu des fracttires donnant naissance atix "filons argileux".
d ) minéralisation etc ... toujotirs selon les fracttires.
9 ) Conoltision
J'ai réuni stir le tableau les principaux résultats
ohtwms au cours de l'étude qtii précède,
A tltréjde c»3Bparaison, on examinera quelques tmes des observatiâos
faites ailleurs (dans la littérature) sur les phénomènes d'altération
liés atix gisements métallifères.
-
28 -
- TABLEAU C -
DIPM/vCTOhETRIE SUR LES ROCHES DES EI'OIJTES AU VOISINAGE D'UÎIE
FRACTURE
Distance
SECONDAIRE
3 m
Om 10
BP 8
BP
fracttire
la fracture
Echantillons
1
BP 2
Echantillcms bruts
QUARTZ
xxxx
FELDSPATBS
xxxxxx
XX
CAIU3CNATES
xDolomie
laiîTlRAUX
HICACES
XX
Q
KAOLIN
s
X
Fraction inférieure
à 5
microns
Monteerillonite
Chlorite
Illites
traces
et
mi¬
nératix Eiic:acés
Kaolinite
Léfi«q# :
échantillons bruts
- non décelé
X décelé
^
)
*^*^
)
de plus en plus net
etc..)
fraction fine : les chiffres correspcmdent à une évaluaticm "swni-propojv
tionnelle"pour tm total de 10
- 29 -
/B - ETUDE DE U CAISSE FIL0NIEhTffi7
La caisse du"filon" est constituée de granite, granodiorite
et aplites altérés en fragments de taille très variable allant du milli¬
mètre à la dizaine de mètres; ces roches sont emballées dans tme matrice
d'aspect argileux qui peut devenir abondante ou, au contraire, se redture
en quelques filonnets parcotirant la roche.
Aux épontes on trouve généralanent des salbandes d'argile
plastique gris-vert mais ces salbandes ne sont pas alsoltiment continties
et des "salbandes" se retrouvent aussi bien dans la caisse que dans les
épontes rendant ainsi la distincticm caisse-épcntcr' r.r.f?ez difficile à
préciser.
Le filon de quartz bréchique limonitetix et la minéralisation se
placent dans la caisse filonienne ainsi que nous le verrons pltis loin.
Les échantillons étudiés ont etc pris au cours de l'avance&ent
des travaux dans le traçage au Nord du puits entre 95 et 110 n de la
recette à tme dizaine de mètres, selon le filon, de la recoupe 76.
(Voir le schéma de la localisation des échantillons-Pl.XX).
1 ) Salbande du mtir (éch. BP 14)
Description macroscopique
C'est tme argile plastique grise devenant gris-vert à l'air
emballant de ¡¡etits morceaux de qtiartz et de roche eruptive avec de nom¬
breuses
traces
de
friction,
Uh exatien attentif mais non systOLiatique de ces traces de
friction dans les galeries montre que les stries sont souvent faiblement
inclinées vers le Sud d'une quinzaine de degrés, ou verticales; il semble
que les stries sub horizontales montrent tm mouvecient vers le Sud (et vers
le bas) du côté Est de la fracttire et que les stries trerticales montrent
un mouvement vers le bas du même cCHnpartiment Est, mais il arrive fréquenînent
que l'on trouve dans le mêae échantilloi: de:. . trico inclinées dans tm sens
quelconque réstiltant de mouvenaits divers. La longueur des stries varie du
millimètre à plusieurs décimètres.
-30-
Ces stries sont, au moins en partie, poat-minérales c:ar clans le
traçage Stid, de la galène présente des stries au contact d'tme/ salbande.
Examen microscopique (PK, A.7759)fragmer;it de roche'i
Structtire cataclastique, granite altéré,
- qtiartz avec ncHabretises inclusicms d' apatite
- fantômes de feldspaths entièrement rraiplis d'tme phyllite de biréfringence
atteignant la base chi 2è ordre relief positif faible par rapport! au bauae
quand elle atteint tme certaine taille de l'ordre de quelques dizièmes de
millimètres*
- Il s' agit tme illite ou tme séricite, cette phyllite
.
est associée à l'argile de birefringence élevée (blancs et orangés du premier
ordre) que nous pensons être tme mcmtaiorillcmite . cm troutre des inteiBiédiair«s entre ces detix minéz^tix qtii pourraient être des "interstratifiés".
- les biotites sont décolorées en. orangé pâle et leur birefringence se situe
à la base du 2è ordre avec un relief assez fort, elles sont biaxe s à l'ei>-
gle d'axe faible, de signe négatif; il s'agit probablemerit d'une hydrobJi,otite.
La chlorite incolore est associée à ce minéral. Les phyllites sont tordues
et
-
étirées en fuseau,
rares
cristatix
de
zircon
- nids de minéraux argileux de basse biréfrlnfrence (gris du premier ordre)
biaxe négatif à fort angle d'axe (de l'ordre de 40'') ce qui correspcmd à la
kaolinite. les cristatix peuvent atteindre 0,3 imn.
Di^fractométrie et analyse thermique différentielle (M,MAILLARD
voir tableau D )
Dans l'échantillon brut, le quartz et la kaolinite ont été décïea^
lés, mais pas le feldspath.
Dans la fraction fine a été décelé le montmorillonite en
la kaolinite et l'illite et cinéraux micacés, mais pas la cdxlorite,
Signalcms que dans la plaque mince l' hydrobiotite est plus
abcmdante que la chlorite franche.
L'analyse thermiqtie différentielle semble mcmtrer que la mont¬
morillcmite est de type diocteédrique, telle qtie beidellite, nontrcmite.
- 31
- TABLEAU
-
D -
Tableau des Roches de la caisse filonienne
(argiles P,Haillazti)
Les échantillons scmt rangés dans l'ordre de mylonitisation croissant
(sauf pour l'échantillon 14 qui représente tm broyage tardif de 1' ech, 15)
Rature
Salbande
Broyage gris
Broyage Jaune
Broyage argilo-sableux
du mvHP
csataclasite
cataclasite
niylonite argileuse
(limoniteux)
n* échantillon
15
14
69
31
71
70
Ec^hant liions
pruty
QUARTZ
XyM ;[
xxxxxx
XXXXI
XXX
xxxxxxxx
FELDSPATHS
xCalcite
CARBONATES
KINERAUX
kICACES
^ KAOLINITE
Fracticm inférietire à 5 mi-
crcms
I
Montmorillonite
traces
chlorite
traces
9(1^)0)
illite et mi¬
nératix micacés
10
9(i-M)(l)
kaolinite
(l) il s'agit du m^e minéral (í-h) interstratifié.
échantillons bruts
t
- non décelé
X decáele
XX etc ,,, de plus «n plus net
fracticm fine : les chiffres correspondent à tme évalutatioC semi-proportionnelle'*
I>our tm total de 10
-32 -
2 )'*Byayage iatme" (éch,BP 69)
cataclasite évoluée.
ítotis' avons maintenu la terminologie proposée par M,Mtilot
pour les différentes roches broyées car, évocatrice, elle a été adoptée
par les minetirs.
Description macroscopique
C'est tme rocihe tendre, qtii ressemble & la roche altérée des
épcmtes, mais les lamelles de biotite altérée sont plus rares. La cotileur
est blanchâtre à Jatinfttre, la roche" Jaunit très rapidwnent à l'air.
Etude des
lavages
- fraction de diamètre supérieur à 1 mpi
- nodtiles qtiartzo - argileux cernés de limonite
- lîhyllite très rare
- qtiartz pyramide d'origine hydrothermale
- fraction de diamètre ccxapria entre 1
et 0.063 mm
Idem.
- Etti|de des plaques minces (Ptl A.7762 et A.7763)
Structure cataclastique "en mortier".
- éléments de qtiartz
fantômes argileux de fledspath, argiles de basse birefringence(kBOlinite?)
muscovite rare
- ciment formé par de l'argile de birefringence élevée (haut du premier
ordre) parfois Jaune en lumière naturelle (montnorillonite) ^e phyllite
incîolore de petite taille (illite) et de débris de quartz,
<i*^ fiWntjftts de qtiartz et d'argile à birefringence élevée reccmpent la
roche par endroits.
Etude diffractcaaétrique (Voir tableau XI)
- échant^lon brut : ont été décèles le quartz surtout et l'illite et mlnéz^tix micacéB - à noter l'absence du feldspath
- fracticm fine : ont été décelés l'illite (et minératix micacés) surtout
avec la kaolinite de façcm moins nette mais paa la mcmtmorillonite.
-33 -
3 ) *PrQya<te ffl^^o-ff^t^j^y;^"
(éch,M> 70) mylonite
argileuse,
L ' a été pris non loin d'tme passée minéralisée
en galène, blende et maroasite.
Dascaripticm macroscopique
C*est tme roche très argileuse , grise, blanche et Jaunfttre
ccmtenant de nomtoeux gzenules plus dtirs de quartz, d'argile blanche
ou de roche altérée.
Etude des lavages
pyrite abcmdante (cnibe et dodécaèdres)
maroasite abcmdante (automoz^e)
quartz d'origine granitique et hydrothemale
nodtiles contenant qtiarts, argile, sulfures de fer
- fraction de diamètre ccanpris entre 1 et 0^063 pm
Idem.
pyrite dominante, cristatix souvent minuscules.
Etude diffractométriqt»
- éc^3«Dtillon brut s ont été décelés quarts dominant ,oelaite et Bdnéi'
raux micacés,
- fracticm fias t ont été décelés t minéral dominant cKXostitué para3MibX«|>
ment de l' interstratification d' illite et de nontaorilloQite, avec tm iMli^
de ch3nirite.
4 ) "Brovai» sqtB|-pMeux* rougsitre (éch. BF 71 )
Près de la "hz^he liaoaxiteuse" , les recèles argileuase ^ Jl^ ^¿.
caisse filonienne se colorent en brun ou en xouge btrifue. Je pmse ¡que oot^
tîoleration «art due à une sigraticm de 2a liaonite dans la roete argileuse. ,
Description twMîrosoopiqtie
C'est tms roche très argileuse avec des granules bbI idtentiii^^«ü*
-34 -
Etude des lavages
- fraction de diamètre supérieur à 1 am
nodules argiletix
- fraction de diacjètre compris entre 1 et 0.063 rap
qtiartz, nodtiles d'argile, sulfures de fer rares le tout est recouvert d'une
pellictile de liiüonite.
Etude diffractopétrique
-échantillon brut : le quartz doiainant et les luindraux laicacúa ont été décelés*
-fraction fine : l'illite (ot nini-raux ¡.icacés) constitue la presque totalité
de la roche avec des
ti'aces do
i ontnorillonite et de chlorite.
Il y a donc une grande similitude entre les échantillons de "broya^je argilosableux"
les
et cette roche.
roches
de
la
caisse
Il c'r-git bien d'une uiicpTation de la limonite 'ÚSñ.a
filonienne.
5 ) Autre
de "broya^re argilo-sableux" (éch. BP 3l) à tme
dizaine de uètriede i'éch. BF 70 dans la Lif'ü.e situation par rapport au filon)
De3crij:'tion riiacroscopigue
Aspect interL.édiaire entre celui du "broyaiîe jaune" de I'éch. 69 et le"broyage
argilo-sableux" de I'éch. 70
:
Roche ariïil-use grio- Jaunâtre avec de nonbreux globtiles de quartz et d'argile
plus claire.
Etude des lavages
- fraction de dir-iiètre
supdrieur ?.i 1 i.u
quartz ü'Ori. xne gr^mi tique ou hydro then.i;ile
morcîasite
nodules quartzo-»irgileux (roche altérée) traces de friction.
-35 -
- fraction de diamètre compris entre 1 et 0.063 nya
qtiartz, laarc^asite, argile en globules.
Etude diffractociétrique
-éclk-i^til^Gu l:.''^t :
quartz doiainant avec .inéraui; ^c_c.'r: ci. kaolinite
fine : illite (et minúraux micacés) doninante avec tm peu de
chlorite.
6 ) Quelques détails techniques sur 1 ' établiosenent de la planche XI
Le pourcentage en poids de la roche constitué par la fraction fine a été
déterminé par L.PARFENOPF de la façon suivante j
1) pesée de l'échantillon sec, broyé de façon ménagée (50 à 200 g)
2) délitage dans l'eau détrànéralisée (l semaine)
3 ) lavage (preciière récupération des fines)
4 ) tamisage sous l'eau à 53 aicrona
5 ) séchage après décantation et siphonages partiels (au bout de 24 heures
minimum)
6 ) pesées - le poids de la fraction supérieture à 53 microns a été retenu'
pour le calctil du potircentage de la fraction fine
Les proportions de ciinératix contittxant la fraction fine ont été
déterminées par H .Ilaillard et Jacob de la façon suivante :
1 ) broyage ménagé et délitage dans l'eau
2 ) lavabo, dispersion, centrifugation
3 ) soutirage de la suspension (particules
inférieures à 5 raierons)
4 ) dépôt sous plaquettes de verre pour obtenir des particules orientées
5 ) diffractcHtétrie sur les plaquettes rnormale ,chatiffée à 550", gîycolée
6 ) estiijiation semi-proportionnelle des constituants d'après la ccMi^paraison
de la hautetir des pics de diffractonétrie
Les échantillons prélevés dans la caisse n'ont pas été pris
dans la recoupe 76 mais à peu de distance (Voir schána d'échantillonnage).
Discussion des
résultats
1 ) la roche saine comporte 2 à 4% de partie fine constituée de débris
de micas, de séricite etc ... et d'un peu de kaolinite probiiblement
fissurale.
-36 -
¿ ) la montmorillonite est d'autant pltis abondante que la roche est
plus altérée (satif pour quelques échantillons de la caisse)
3 ) le kaolin obéit à la môcie règle que le montmorillonite, mais de façcm
moins régulière
4 ) la chlorite varie de façon encore plus irrégulière elle semble se
trouver en plus grande abondance dans les roches très altérées mais
ce phénomène ne constitue pas tme règle,
je crois qu'interviennent
plusieurs facteursi
a) les roches situées à l'Est de la recoupe sont plus ricdaes en
biotite susceptible de s'altérer en chlorite, len échantillons situés à
droite du tableau sont généralement plus ricáies en chlorite que cetix situés
à gauche.
b) le degré de broyage^de cataclase de la roche intervient probable, etjt
dans le fait de retrouver des particules chloriteuses* "(Îë ' petites diiaensionrî.
Rappelons que la distinction entre la chlorite et le kaolin est assez
délicate.
c) les i:.Juxcy:.ùj^ ¡..icacés restent en proportiew-'if^ativeaent constante
en dehors du filon inais atigmentent brutalement dans la caisse ce qtii fait
penser à tme néofonaation IHitigue aux dopenc peut-être de .la, kaolinite, i\r tie
de la Qontnorillcmite avec laquelle l'illitt peu t
s' interstratifier et
sans doute atissi atix dépens de l 'hydrobiotite et ¿u fledspath potassique
qui disparaissent.
-37 -
7 ) CONCLUSION
Les roches constituant la "caisse"
du "filon" de Plélatiff sont
analogues à celles des épontes : «m majeure partie, elles scmt constituées
<de granodiorite à biotite plus ou moins altérée et plus ou moins brt>yée;
avec des aplites et des pegmatites également altérées «n qtiantité moindre.
L'altératicm des roches de la caisse montre cependant quelques
différences avec celle des roches enc^aissantes.
a) la biotite est nettement pltis décolorée dans la csaisse filcmienne
(hydrobiotites) que dans les épcmtes
b) le feldspath potassique a général «uwit dispeuni dans la caisse alors qu'on
le retrotzve en cristatix non altérés dans les épontes
c) l'illite ou des "interstratifiés" lUite-montmorillonite sont plus áboadanta dans la caisse filcmiunne qu'aux épontes. L'intensité du broyage de la
roche est très variable. On peut trouver des granodiorites encore parfai¬
tement recoimaissables où setiles les phyllites sont défornées, mais le
pltis souvent il s'agit de oylcmites poussées où l'cm ne trotive pltis que
des granulés de qtiartz et d'argile dérivant des fledspaths nc^és dans
une masse argileuse. Mais on ne trouve pas de structtire psetido-fltiidale.
Le"broyage gris" deë mineurs est la granodiorite altérée peu
déformée à hydrobiotite abondante.
Le"broyage Jaune" a moins d' hydrobiotite et la cataclase y est
pltis intense (structtire sm mortier)
Le"broyage argilo-sableux"
est tme mylonite franche où le qtiartz
setil subsiste avec l'argile.
La fraction argileuse est constituée en majeure partie d' illite
et de mcmtmori lloni te (je pense qu'il s'agit souvmt de cristatix composés de
feuillets "interstratifiés" de ces detuc minéramc, cela est confixioé par
H.Malllard pour l'écihantillon BP 70 le plus argileux des échantillons éttidiés);
la chlorite se retrouve de façon irr^^ilière et en faible qtiantité, la kaoli¬
nite ae trouve surtout dans les échantillons les moins altérés et en qtiantité
moindre que l'illite et la montmorillonite.
Les minératix accessoires que l'cm trouve "dans 1' apatite, siobt îré^
- 38 -
quents dans le qtiartz ou dans la matrice, le rutile, le sphène, l' épidote, la museSvlteètle pyroxene,
Notis pouvons maintenant résumer notre conception des phénomènes
d' argillsation à Plélatiff de la manière suivante :
Des eatix peu minéralisées légèrement ferrugineuses et carbcma-
tées de température moyenne ou basse déterminent le lessitrage du soditim et
d 'tme partie du calcium des plagioclases («itre 4 et 9 mètres du filon) qui
sont pseudomorphosées en montmorillonite. Le calcium libéré entre dans la
composition de la montmorillonite et des carbonates.
Le kaolin est entière¬
ment néoformé, il est interstitiel et fissurai.
la biotite s'hydrate à son tour en libérant du potassitim. (l)
Dans la caisse du filon, le microcilJie et la biotite disparais¬
sent, le potassitim libéré favorise la formation d' illite ou"d'interstiatifiés"
ill it e-ffiontffiorillcmite .
(l) Il est h remarquer que la règle árs^^hases empêche de considérer illite
montmorillonite et kaolinite coiaue étiait stables simultanément (planches XV
et XVI).
Au toît du filon, dans la recoupe 76, l'abondance de la cdilorite est
peut-être due à la plus grande richesse en magnésitaa et en fer de la roche
originelle.
/C - ORIGINE ET AGE DE L'ALTERATION DE PLELAUFF/
L'altération argileuse de Plélatiff est nanifestecumt antérieure
au dépôt du quartz et des sulfures (Voir ci-après la description de la para¬
génèse); mais cela ne prouve pas pour autant l'origine hy^îrothermale de
l'argilisation qui pourrait être liée à tme altératicm supergène ancienne.
On pourrait admettre p¿ir exemple que l'altération est d'âge Eocène, époque de
l'altération superficielle dcaninante en Bretagne (c'est la "maladie tertiaire"
de Milon, laquelle peut se manifester Jtisqu'à 100 m de profondetir dans le
Bricfllérien de Rennes); la minéralisation potirrait être alors d'âge Post-Plio¬
cène, époque des déformaticms de direction Norti-Sud qui ont affecté la
Bretaipie.
- 40 -
/E - KE>iEHTO SUR LES ARGILES/
t) Formules chimiques
d'après Lcïvering(l949)
Minéral
Kaolinite
Mcmtmorillcmixe
comnRine
.(Al 1,36 Fe^j^22 ^^ °»^^ h
^
[
commune
% Si »1,16
^U °Ioi^^2* "^ ^2°
?¿ 3i »3,43
jTai
- Si/Ro O3 JLit____
î^:5> [K,5 ^S,5^ ^0,5] So- (^)2- « «2O
Biedellite
ccsmoune
Ncmtronite
- Si/Ai « 1
- Alg O3 .2 SiOg , 2 HgO
-i*^,0 M:0> [^,5^.5^.5] VΫ«52-^«2<^
d'après Grlm (1953)
Illite
.(Al^Fe^M«^Mé|^)(sig-y Al y)Ky 0^^ (OH)^
y*=l à 1,5
^Hffl^^yr^ "MnAi"^ '^'°rr^fT 'rrtK^Q^^^
Minéral
Si O2
^2^3
Fe^Oj
+
max,
Mg 0
Ca
0
¥
NagO
HoC'»
Ti Og
HgO*
Fe 0
46,90
37,82
0,92
0.47
0,13
min.
44,59
36,83
0.33
0,24
1,02
mex,
57.55
20,14
7,30
6,53
3,28
49.91
15.96
0,06
2,49
0,50
46.06
12,22
31 .63
2.1
1.92
min.
40.54
3.6
18.83
max.
52,23
32.45
22.78
6,86
38,18
8.46
2.61
1,»
1.4?
0.44
iM
2,17
14.27
Kaolinite
(5 analyses)
12.18
0,60
2.75
0,32
15.77
8,53
14.75
7,46
Mcmtmorillo-
nite(7 analy¬
ses)
min.
0.24
0,14
0.84
Nontrcmite
(4 analyMs)
i
17.26
1.22
8.31
Illite (11
analyses)
nia.
1.4
4,Î9
3;22
11.84
i
3,25
_
1
6.03
- 41
-
F - DONNEES BIBLIOGRAIIIIQUES SUR LES IBEHC^IENES D'ALTKR.\TION
ARGILEUSE.
EJÎ
PARTICULIER SUR
CEUX QUI
SONT LIES AUX
GISE^JJIT3 í:ETAI.LIí^ERES
Le tendance actuelle des auteurs surtout américains seas
l'infltience de W.Lindgren et des travatix d'expérimentateurs de laboratoire
est de considérer les argiles des gisements métallifères comme étant
d'origine hydrothermale.
Dans quelques cas (Butte^Elen Claim) l'origine hydrothennale
des argiles est démcmtrée par le fait quillas sont ccmtemporainss de la
riiinéralisation. En général, les arguments en faveur de l'origine hydrother^
maie sont que l'altératicm suit la minéralisation dans l'espace et qu'elle
est d'autant plus forte que la minéralisaticm est plus importante.
Les arguments invoqués en faveur de l'origine an pergeñe de l'altération
sont le voisinage de minéraux oxydés et la diminuticm de cette altératicm
en profondeur. ?,V. Tchotikhrov (1962) qui a étudié les minéralisaticms
du KazbaksJMB, déclare "qu'il est indiscmtable que les minéraux argileux
hypogènes sont relativement rares dans les gîtes métallifèires; sans auçtm
doute, le rôle attribué atix lainéraux argileux hypogènes dans les gîtes
métallifères stirtout en ce qui concerne les minératix formés à une prcîfondcur considérable, est fréquenanent stirestiué*". Il signale l'existence
d'argiles d'origine supergène (surtout montmorillcmite) Jusqu'à 300 cètres
de profondetir,
en dessous de la zone d'oxydation actuelle et de liiüonjtes
Jusqu'à 500 n. Il attribue ces altératicms à des péricxies anciennes; mais
il ne donne pas les pretives de ce qu'il avance.
Nous allons examiner successivnnent le c;as des argiles produi¬
tes par les eaux thermales^,celui des argiles d'origine sédimottairc, les
synthèses en laboratoire, puis la bibliographie des argiles des gîtes mi¬
nératix, enfin les données relatives à l'altératicm des minéraux de la ro¬
che
la
enc^^issante
et
aux facteurs
favorables à la formation au kaolin et de
montmorillonite.
Argiles dues à l'action d«B eatix minérales
W,Correns (1962) observant l'altératicm des basaltes islandais par des
sources d'eaux chaudes et
acides, si^poale la formation de kaolinite; si
l'acidité des eatix diminue il se forme alors de la montmorillcmàte.
- 42 -
R,E,Grim (1953) indique que l'on trouve des produits argileux associés atix
sources chaudes et atix geysers.
Argiles d'origine sédimentaire ou d'altération superficielle
ÇiHIJ^lff* (1953) révisant les dépôts d'origine sédimentaire des argiles
constate qtie la kaolinite se dépose dans des ccmditicms plus acides que
la montmorillonite.
R,E.Qriai (l953) remarque que l'argile des s ois est le plus souvent tme
kaolinite, mais on peut trouver de l'illite et de la montmorillonite en
abcmdance.
J,Chotix (1961) a trouvé surtout de la kaolinite dans les forcuitions rési¬
duelles de Breta/me. avec, très rarement, de l'illite et de la montmoril¬
lonite.
Synthèses d'argiles en laboratoire
Stringhna¡ (l952) les a résumées dans tm tableau que notis reproduiscms
(tableau XIII )
Les anteas (in Grim 1953) remarquent que :
- L' abcmdance de Mg Ca Na, le milieu basique, tm rapport Si O2/AI2 O5
voisin de 3
ou 4 favorisent la formation cie
la íüontmorillcmite,
- L'abondance de K, le milieu acide, tm rapport Si O2/AI2 0, voisin de 1
fatrorisent
la formation de
la kaolinite.
D'autre part, ao-dessus de 350 à 400® se forment généralement
d'iutres prodtiita tels que le pyrophyllite ,
et
les
la bCTehmite,
les feldspaths
michas.
Ar^i^ea liées à dss gisements hydrothermaux
Pour Batanan (I942) une minéreLlisaticm épithermale s'accompagne d'tme
altératicm faible, tme minéralisation mésothermale peut s'accompagner d'tme
altératicm argileuse intense, tme aiinéralisaticm hypothermale s'accompagne
en général de silicates autres qtis les argiles.
- 43 -
Tous les types d'argiles sont représentés satif la pftlygorskLte, l'attapulgite et la vermicnilite; le plus sotivent l'argile est tm
mélange de divers minéraux, les argiles interstratifiées sont fréquentes
U)
La zonallté généralanent observée est la suivante en partant
du minerai, d'après Grim (l953) :
a ) séricitisation et silicificaticm
b ) argillsation kaolin ptils montmorillonite ( + hallQj^vitê et
allophane )
c ) Chloritisation
Remarquons qu'à Plelauff la phase b est bien représentée, .mais
que les phases a et c le sont moins.
Selcm les autetirs, la sonalité peut être due à de» jhnnnt dlffé
rlitesouàla progression d'tme "vague" d'altération.
(l) tme argile intei^tratifiée est composée tfe feuillets d'espèces diffé¬
rentes empilées de façon plus ou laoirc irrégulièxe.
Une revue des principaux gisements est condensée dans le tableau XII.
^
Altération des minéraux de la roche encaissante
A|- Butte (Sales et ï-.eyeTf in Grim (l953) danfe la première phase d'^^fération, la biotite et la hornblende sont altéré» en chlorite, les pÎa4rio'i
clases sont transformés en montmorillonite, et la biotite en 'ncmtronite;
t'
dans 1^ seccmde phase la kaolinite se forme atix dépens de la mcmjboorillo/
nite quand on s'approche du rainerai et la chlorite est irégénérée près de
la minéralisation; enfin, le feldap;ith potassique est altéré et an xm^
trouve pltis que de la séricite, du quartz et de la pyrite.
G.H. Schwartz (1956) remarque de "le plagioclase est particnilièrement
sensible à l'attaque hydrothermale comportant tme argillsation, «naja
1.' orthose est résistante bien qu'elle puisse s'altérer plus ou moins complè
tement si le processus est suffisanment actif". Nous avons vu en ^ffét qtie
le microcline disparait dans la caisse filcmienne.
- 44 -
/rv - ETüía: de u. IíIhebalisatiohZ
A - Antériorité de l'altération par rapport à la minéralisaticm
Je pense que la minéralisation est postérietire à l'altération c;ar x
1 ) le broyage de la roche altérée est très intense (raylonites et cataclasites) alors que la minéralisation est relativement peu déformée.
2 ) Le quartz laiteux est cassé, broyé et emballé dans la matrice argileuse
du filon; il est lui-même bordé et traversé par la minéralisaticm; le
quartz laiteux serait donc antérietir à la minéralisation; or, quand
le qtiartz laitetix est peu fracttire ses vides ne sont pas remplis d'aiv
gile ce qtii se serait produit si l'argilisation était postérietire au
dépôt du quartz.
Ces faits militent pour la succession argile-quartz-eulfures.
3 ) Les druses et tridos du filon scmt bordés très souvent de stilflires, si
l'argile s'était formée après les sulfures on observerait au moins un
léger dépôt d'argile stir la surface des sulfures, ce qui n'est pas le ca
4 ) Souvent, tme silicification s'observe en association avec les stilfures
(qtiartz calcédonietix) , cette silicification conserve la structtire de la
roche argiletise et englobe complètement des témoins argileux...
Rôle du remplacement et du remplissage de vides pendant la minéralisation
Le ranplisaajge de vidée est mis en évidence à Plélatiff par la crtstalllsation des stilftires dans les druses de taille centimétrique qui abozw
dent dans le filcm et par le contcmr net et parallèle de certains filcmnets
de quartz calcédcmietix, blende et galène, en particulier au voisinage du
filon de qtiartz.
Cependant, il semble bien que le remplacement de la rcx;he altérée
par la minéralisaticm a Joué le rôle le plus important car le minerai for¬
me soit des bcmles à croissance manifestement c:«itrifuges (structtire fi-
bro-radiée, contours bothxyoldàtix etc ...) soit des cristatix autcxnorphes
dissáninés dans la roche argiletise, la minéralisation massive se perd
- 45 -
de façon progresi^ive au sein de lu roche altérée. Par ailleurs, on
retrotnre dans le Eiinerai "na;3sif" de nombretises inclusions de qtiartz
granitique ou filonien, ainsi que des granules d'argile (montmorillonite)
évoqtiant les f.-mtôiaes de plagioclases.
1 ) Le remplacenient de la cataclasite pfir les stilftires ;
-< chant liions 15 et 15' - niveau -60 Traçac-i Nord vers 94 m.
cataclasite à hydrobiotite ("broyage gris") située dans le filon
près du mur, .uincraiisée en veinules et uouches de blende, galène,
maroasite et qtiartz.
Description oacroscopique
gr nodicrit
'-es "Itérée, analogue r crllc ^o nous tïoyons aux épontes,
encore facixcuient reconnaissable;
le r" Vcl^r-'tion de la biotite,
la roche est beige clair à cause de
elle est tendre et se débite en fragments
arrondis.
Cette roche est Dinéralisée p. r endroits (éch, BP 15') en blende,
galène, pyrite et nmrcasite, l'altération des stilfures de fer rend la roche
plus jatme qtiand elle est r.inéralisée.
Etude
des
latra/:es
éch. B.r.15 - fraction supérieure à 1 a/m
quartz, phyllite incolore dériv.mt de la biotite, granules d'argile dé¬
rivant du feldspath; quelques cristaux de gal^e et de tiarcasite.
fraction ccanprise entre 1 et 0.063 mm
qtiartz, phyllite (biaxe négatif) grantiles d'argile d'aspect ciretix,
galène, iruircasite, limonite rare,
^ch. BP 15* - fraction supérieure à ^ nan
qtiartz d'origine granitique et hydrothenrale
pyrite et laarcasite, blende sombre, ¿alêne
nodules d'argile silicifiée
enduits
de
liiuonite.
fraction comprise entre 1 et 0.063 mm
quartz hydrothenaal , pyrite, blende, phyllite, granules d'argile. La
çantité
de phyllite est
précédent.
.¡oins ¿rande
dans cet échantillon que dans le
- 46 -
Etude des plaques luinces
BP 15 - P.M. A,7760 et A.7761
granodiorite altérée, structtire légèrraaent c:ataclastique
quartan granules polycristallins ou en ciinuscules cristatix engrenés de
néoformation
nombreuses inclusions d' apatite
Jbydrobiotite avec clivages courbes
(relief positif, pléochroïsme Z : Jaune et X : incolore - birefringence dans
les teintes de la base du deuxikae ordre - biaxe négatif angle d'axe de l'or¬
dre de 20 à 30*>) associée à tm peu de chlorite et à de nc»nbreuses aiguilles
de rutile.
Minératix argiletix
- Petites phyllites à teintes de birefringence trive genre illite. parfois en
éventail, elles passent souvent à tm minéral franchement argileux à bire¬
fringence plus basse genre montmorillonite .
ces daux minératix forment le
fond de la roche ou bien dessinent les fantômes des feldspaths, l'illite
dessinant les directions cristallographiques du feldspath.
Minératix accessoires
épidote I quelques cristatix brisés
pyroxene :
BP 15'
rare
- P.M.
A.7712
blende fibreuse, radiée autotir de rares témoins de qtiartz et de fantômes de
feldspath ; pas de chlorite.
Rtairia rt-i^fractoaétrique
BP 15 échantillon brut : quartz, minéraux micacés, kaolinite
BP 15*
à."
i qtiartz, carbcme, sidérose ?
BP 15 fraction fine t montEx>rillonite, Ohlazlte, albite et ttia&xna micacés
et kaolinite*
BP 15'
do
: DontDorilloniter ulite et minéMi^*mcacés. traces de
chlorite et de kaolinite,
La minéralisation se met donc en place principalement aux dépens ds la
chlorite, les fantômes de feldspaths constitués de montmorilloiiite et de
pl^llite «ibsistent.
-47-
2 ) Le remplacement des composants de la granodiorite altérée
par des stilfures (échantillon 91 -
92 A et B niveau 130
Tjraçage Stid - recoupe à 15 m.)
Descripticm macroscopique
Il s* agit de granodiorite à biotite altérée, à plagioclases argili-
sés et à biotite décolorée située à quelques décimètres de la caisse. Le
remplacement par la blende avec maroasite et galène accessoires est manifes-
té par l'allure "en boudins" de la minéralisation, il n'y a pas de défozna^
tion importante de la roche.
Etude diffractométriqtie (mi. Jacob et iaillard)
- échantillons bruts de la roche minéralisée à la roche très minéxuLisée
on constate que t
a ) la raie du quartz diminue fortéiient d'intensité
b ) les raies des nlnéraux micacés et la chlorite disparaissent dès le début
de la uduéralisation
c ) la kaolinite apparaît avec le début de la minéralisaticm
- fraction fine
a ) la cihlorite disparait dès le début de la niinéralisaticm
b ) l'illite et la montmorillcmite
subsistent
c ) la kaolinite apparaît dans les échantillons minéralisés^
3 - CONCLUSION
On peut établir tm ordre de sensibilité décroissante des minératix
de la roche altérée au iremplacement par les stilfures :
a ) chlorite (et hydrobiotite)
b ) quartz
c ) montmorillonite
d ) minératix accessoires : zirccm, rutile etc ...
Le qtiartz. attaqué dès le stade a) subsiste cependant Jtiaqu'au stade d). la
silice libérée peut produiire tme silicificaticm ou se manifester sous foxne
de veinules de qtiartz hydrothermal.
Le ccMBportemwit de la kaolinite et de l'illite parait vaadable.
- 48 -
/B - Laa colonnes minéralisées/
On voit stir la planche XVII que l'on peut interpreter 1^
doxmées des traçages atix deux niveaux reconnus consae tme grande coledme
minéralisée d' «aviron ?20 mètres de large et plongeant de 80 grades
vers le Nord; cm remarque de plus, que le plomb se trotive en haut et
au Sud des colcmnes alors que le zinc est plus abondant vers le bas et vers
le Nord.
Lep ffiiide^
L'exam«i des chartes et de la
Cf\rte des tenetirs du niveau 80
montre que le rainerai est guidé par une légère inflexion du filcm vers
le Nord-Est; cm n'a pas pu déterminer le rôle de guide Joué par la
présence des aplites-pegmatites, il doit être faible s'il existe. La
largetir de la caisse ne paraît pas influer beaucoup, à partir d'tme
certaine largetir,
/C - La_ lûinéralisation a l'échelle macroscopique/
(Voir planches XXII à XXVIII )
Preiider i..ode - Dans la mylonite on trouve en imprégnation diffuse, en
nuages allongés dims le sens du filon, de petits cristaux millimétriques
de pyrite, de ciaixîasite et de blende, ou centrimétriques de galène montrant
des faces du cube et de l'octaèdre,
toi trouve encore des "noix"
de blende
radiés ou des agrégats de galène Bjontrant à la casstire tme structure
radiée. L'îirgile est souvent silicifiée au voisinage du minerai stirtout
près de la blende ; cm voit encore des filameto de quartz gris, calcé¬
donietix, bréchique avec bletde
Second mode
e t galène.
Dans les roches plus cohérentes, les stilfures petivent former
des fil'-naets qtii donnent tme alltire de stockwerk à la minéralisaticm.
Trolslèiae L'ode - Au voisinage de la "brèche linoniteuse" ou la recx>upant,
les aulftu-es foriaent des alignements plus continus et prennent un aspect
filonien plus ¡aarqué.
-63-
FSEQUEHCB PARAGENETIQUE
dépôt peu important
dépôt d'importance
facturation
forte
A
sza dépôt important
faible
DU
\/¡>ÍJ/Jfí/fJ^/A
Z
remplacement
- +
de A par B
MÍNÉRALISAT10N
1
OUARTZ
Oxydation
(lOOm
env.)
recristal Tisation .rempiacenn .
2
per
i
sidérose
de decrepitation
B
DÉPÔT
ARGIL iSATION
«te
température
V1¿o^¿ü;
moyezme
facttiration
v'«ar<giies
íí:>ft-í>?o^
les
sulfures
'
"
J
+linnonite
QZZi
(2)
car b ona t es
div.
calcédonieux
en peigne
(170- 190?)
quartz
limpide
Ufi/ii////^,/M
(1)
blanc
gris
C)
pyrrhotite
1 Jimonîie
pyrite
.
.
marcasite
(3) ,13^0,^-
siegénite
....
1 sulfate
(?)
Vibreosej'noire'
.\.v//>/y//^//Á
^
blende
+ (pcu)
W{130-270)
(120-2 20)
i
(enduits)
galène
+
V777A
linnonile
l?1
pyromorphite
1
cérusite
'oxydés de Zn"
...
...{rare)
greenocfcite
(5)
(6)
(7)
(7)
W9»'' I"" 'P'
f*'»
IS)
l1) tanpérattire de decrepitation des inclusions secondaires du quartz de la granodiorite
12} "trotul" dans le qtiartz en peigne (périaorphoses)
(5) l*ordre de dépôts j^rincipaux de la galène ot de la marcasite n'est pas clairement établi
e«tai^ératures d'après la teneur en fer des blendes
[5) formation de la faille
f6] foxmation de la caisse filcmi«me
(7) fractures anté-minéralisaticm
(e) ;^cactures post-oinéralisaticm.
-49-
Atix abords des zones riches on trotive d'abord la marcasite
dispersée, puis les cristaux de iiiarc^site se soudent; au CMitre de la
marcasite apparaissent des botiles de galohe pure ou, pltis raretoent, de
blende fibreuse, dont le coetir est constitué de galène drusigue préeuntaxtla
faces du cube et de l'octaèdre (voir fig. 24 etc..) ; des cristaux de
quartz Itnriide peuvent être implantés stir la galène.
Kinéraux oxydés - On trouve des' minératix oxydés dans la"brèche limcaiteuse"
c'est d'ailleurs là qtie les venti,es d'eau sont les plus imiHsrtantes.
Limonite - dans la"brèche liitKmiteuse"en croûtes ou imprégnant l'argile
au voisinage de la brèche ; il s'agit de limonite amorphe ou crypto¬
cristalline et de goethite colloforme.
Pyrcmorphite verte à la stirface du sol elle est brun caramel en profondetir
les cristaux sont petit8.aeictilaires, dans les druses de la galène ; ils
peuvent uc¿-aoüi-i ic centimètre daits la brèche ü avec dévelop¬
pement des, faces du prisme.
ox¿j7ialoiia (iuc: ce minerai possède des inclusicms fluides visibles
au microscope en fond noir avec liijelle mobile de retrait qui indiqtie
tme températtire de formation supérieure de quelques dizaines de degrés à
1 . te ^ érattore ambiante.
Cerusita en cristaux «ciculaires blanc» nácares ou en tablettes avec sacies
en roue de moulin à 5 branches.
On ne trouve pas
réunies pyromorphite et cémsite.
Au niveau -130 les minéraux oxydes n'ont pas été rencontrés et
la sidérose n*
est pas altérée.
/D - Sur la séQuence paragénétique/
Il est peut être utile de Jtistifier qtielques élémwits de la
iiéquence paragénétique (Voir tableau P)
1 ) Foraatiaa de la faille - il est évident qu'tme phase de fracturaticm
a précédé les autres phénomènes.
2 ) ArfdHisaticm et filon de qtiarts : le quartz filonien laiteux est broyé
et emballé dans la roche argileuse, ccxa^^e il y a tme phase de fracttiraticm
anté-oinérale, il est difficile d'établir l'ordre de succession exact.
- 50 -
cependant les fragcents de roche emballés par le quartz sont argilisée
les ijointements de qtiartz forment des druses non remplies d'argiles ce
qtii fait penser que le qtiartz s'est formé après l'argile, dans des
fisstires
ouvertes.
3 ) Carbonates et qtiartz - Le qtiartz forme des périraorphoses autour de
sc»lénoèdres de carbonates (calcite ?) aujotird'hui disparus ; il est
d'autre part recoupé de filonnSte de sidérose associée à de la pyrite,
>
de la EKircîasite. et de la blende.
C'est pendant cette phase que s'est forsié le"filon croiseur"
4 ) D'^'-^^t des stilftires - ainsi que noua l'avons àé^h dit, les veines miné¬
ralisées recoupent la caisse argileuse et le quartz. Elles ont subi des
déformations moins intenses que la hiatrice argiletise cju les filons de qtiartz
et leur scmt donc nette.ent posté rietiroe,
5 ) Ordre de àCi'tt des suiftires
a) blende et galène
Ces detix minéraux ^nt c'issociés quoique en proportions des plus
variables, ce qui fait penser qu'ils petivent être dûs à deux épiscxies
plus ou moins distincts d'une même venue de stilfures.
La plupart du temps, la blende semble s'être déposée avant la
galène;
en effet
t
- dans les druses, la galène est implantée sur la blende
en secticm polie, la galène recoupe presque toujours la blende,
Cei>«ndant, on peut trouver des clivages de galène r«aplis de
blende.
b) la marcasite
Quand elle est implantée sur les "boules" de minerai, la marcasite
est X 'no: cr- h*? et nettement déposée sur la blende mais autcsmoxphe par reim¬
port à la galène, cm peut donc penser
que l'ordre probable de dépôt est t
blende, marcasite, galtoe.
c) Genèse des "boules*
Hotis avons déjà signalé, à propos du rapport argile-sulfures, qtie
la structure des boules de bl«)de et de galkie suggérait tme croisssnoc
centrifugares fi^rures 2} et stiivantes font biwa cc»ipr«ndre la strticture
des
boules.
- 51
-
Si on aduet la succession blende-4uiir::asite-galène, il en découle
nue la galène a remplacé la blende c; r elle ae trouve au coetir des boules.
Cela est corroboré piir les faits 3uiv<mts
1
:
- la marcasite crustale ost, rappelons-le, iiaplimtée stir la blende et
lui ost postérieure, alora qu'elle oot autcauorphe. par rapport à la galène,
2 - la structure riamelonnée corres¡x)nd à h\ structtire radiée de la bl«tde
niais ne corresjjond pas à la cristallisation en grands cristaux de la galène
la structtire isamelonnée des limites de la galène parait héritée.
3 - des trides existent entre les cristatix de galène, ces vides ; résentent des
pointeuents cnibc crtaédriques de galène et des cristaux limpides de qtiartz
mais Jamais de blende, alors que la blende voisine est compacte; si la
blende s'était déposée après l;i cristcdlisation de la galène, elle atirait
rempli ces vides.
4 - Dans les stnictures révélées par i' attaque de la galène par l'acide
nitrique et l'alcool, on constate l'existence de deux galènes :
-tme galène facilement attaqtiable peut cinenter les clivages de galène
difficilement attaquée
-dans tme mêiae section l'attaque peut r'véler dans la galène des structtires rappelant la blende "grenue" ù côté de structures de galène auto¬
morphe avec cernes d'accroisscDent.
- Kn concltisicm
si \me partie de la galène parait bien avoir reoplacé la blende, il est
difficile de préciser 1 li:í)ortance du phénomène et de dire la proportion
de galène qtii s'est déposée en mêuic temps qtie la blende et celle qtii s'est
déposée après cette dernière.
-52 *
/e - Sieeenite/
T
J
t
'
J
.C
-i
fn
»m\
o
^^"t partie de la famille des
Le minerai de formule (Co, Ni)- S^
linnéites.
Il se présente en section polie sous la fozTM de trainees de
minuscules inclusicms allongées dans le qtiartz ou dans les stilfures
mestirant 1 micron de large et Jtiaqu'à 30 microns de long.
La microsonde de Castaing a mcmtre que ce minéral contient
Co.Ni.S et traces de fer.
Bn spectrographie, le Nickel et le Cobalt ont été décelés detix
fois sur quatre dana la marcasite et tme fois stir onze dans la blende
et la galène triée,
A l'analyse chimique on a obtenu les résultats stiivants :
- TABLEAU
Kinéral
G -
Co Wt)
Provenance
Ni g/t
Co/Ni en
poids 0Brnolécnilaire
galène
niveau 130 - atranç.
10
5
2
;o
360
0,086
R 1 5m
5
60
0,063
N - Recoupe 60 m
marchaite
niveau 130 - atrancî
N - Recoupe 60 o
blende
niv . 1 Z G-iivanç . S
marcasite
niv.l30-
"
S -è I7m
75
240
0,310
blende
niv.
"
N -SieOm
5
10
0.500
niv. 80-
H -fc 95bi
420
1050
0,400
Kerfleiss "
S -fc 42m
135
1050
0.128
Koyenne
97
402
0.240
80
550
0.145
25
0.268
tixte BCai
maroasite
80-
marcasit^v BWyenzM
blende
galène^nogr»
6.7
-53 -
Ces réstiltats tendent à dáaxmtrer que :
a ^iù et Ni sont associés dans le mftne minéral c:ar les tenetirs en Co et Ni
varient dans le même sens
b ) en moyenne Co/Hi ^^ 0.25 t tendance vers la linnéite Nl^ S.
c ) la siegenite est plus abcmdante dans le stilfure de fer que dans les
autres silfures.
N.B.- Il est exclu de considérer le nickel et le cobalt comme poutmnt
apporter tme tralorisation au minerai de Plelauff.
Des minératix cîobaltifères et nickellfères sont signalés dans d'autres
filons plcmbo-zincifères bretons : à Pontpéan ( Vinclenne : breithauptite
et raornelibergitâ )y et à Chatelaudren (Lacroix : annabergiti» , chloantite,
erythrine, amaitine)
o
o
o
V - ETUIES ACCES:30IRES
a ) Twapérature de dépôt
La paragénèse indique à elle seule le caractère d'assez basse
température de la minéralisation :
Caractère^ épitheraatix (l) :
- quartz calcédonieux et limpide (avec la blende et la galkie)
- blende peu ferrifère et fibro-radiée (mais pas de structure
proprement colloforme).
Caractères mésotheimaux
- qtiartz en peigne, laitetix de la brèche limonitetise
- altératicm intense des épcmtes
- présence de pyrrhotite et de sidérose
Ces trois caractères sont peu convaincants en etix-oêtaes maia ils
se parallélisent bien avec les autres critères thezvonétriqass.
j^s mestires décrépitoscopigtii^ pratiquées sur le qtiartz et les suIpfures ont dcmné les résultats suitrants
t
17 mestires cmt indiqué des températures conprises entre 100 et 200*>
6
"
"
"
"
200 et 290»
La moy«me pour la blende est de 180° (sans correcticm de pressiou)
extrêmes
t
120 - 220
(l) Nous utiliscms ici la texminologie de M.Lindgrei qui place la oot;qiure
à 200»
-54-
La tenetir en fer des blendes indique, selcm le diagraioBe de
Kullerud (Lowering 1958) dans le domaine extrapolé des courbeai(t)
pour 5 échantillons des température de formation de 100 h. 200"
pour 2 échantillona
200 à 2700
La mc^yenne se sittie vers 140° (sans correcticm de preasicm)
N.B.- Les analyses ont été faites sur échantillcms taries à la Icmpe bino¬
culaire, les dulfures de fer étant pratiquwnent éliminés.
La pruasicm ne devait pas être très élevée sinon les druses n'auraient
pu se former dans tme matrice aussi fragile que l'argile. La ccmvergence
de ces divers critères thermométriques nous condtiit à ccmaidérer avec tme
certaine asstirance ce gisement cicxame s 'étant formé dans dc« conditicma
apithermales en débordant tm peu dans le dcxaaine mésothenaal.
b ) éléments en traces
Des échantillcma de sulftires triés sous la loupe
binoculaire
cmt été sotimis à l'analyse chimique, spectrographique et microchimiqtie
en vue de chercher leurs élánents <m traces. Les résultats sont réunis
dans le tablcKm ci-après :
(Voir TiUiLLAU k)
(t) T.G.Lovering Tecparature and depth of foxmaticm of sulfide ore
deposits at Gilman. Colorado
BcoawDto geology 1958 n» 53 p.689 - 707
-
TABLEAU
H -
Données gtiantitatives au niveau 80
Nombre
Analyses dhimi-
d'échantillons
pureté du stilJ Ag
fure en /«
Analyses spectrogra-
Analyses
microchimiques
phiques Semi-quanti'
ques
g/t
tatitres g/t
Ga
Sn
Ge
As
Ôd
g/t
Cu
3b
Hg
c:-*
Marcasite
83
::¿ji
ij-:*<S^hCW
231
(et Au
is/t)
1
nd
nd
95
1
360
95 à
à 150
à
~---'l»T"
6 (dont
Blende
5 à
1
95-100
à
300
1:00
8
1400
>100C
0,8 à
8
8
840
50
>760
à
14
520
3700
I
moyexmes
55 à
1200
445
2,2
2540
SI
223
=f
Galènt
'fj è 9f ,5 (a)
170 à
I
-
400
6
? moy (b)
112
nd
7
a
P
nd
2|0
1000
6
moyennes
Argiles
4
(a)
spectre
250
19 à
46
nd
t
ncm décelé
p t présent
510
a
12
1
a
c
Ul
Ul
^56^
- TABLEAU I
-
Dcmnées qtiantitatives au niveau 130
Il s'agit de minerai tout-venant, choisi dans Ir partie la plus riche du filon
localisation
éch.
Pb
S - 9,90 à 11,2
2,1
13
S - 19,90 à 21,10
15
K - ^^,^0 à 36,10
6
Zn
(en %)
niveau 130
Cd
Ge
(g/t)
Â
ieli)
23
310
900
1450
18,2
5,78
100
1160
620
18,8
2,16
12
370
790
Co
B
(«/t)
Is't)
D
C
1
4220
39
434.6 410
1230
i
(rmxa)
21
116,3 250
750
:
25
104,0 330
(990):
4
(24.500)
19
N-RE 60-3,40 à 4,40
25
O40
eu
1
(660 1
12, 9S
1,04
I^RE &0-0 à 1,20
1,92
10,06
253
1680
1200
7950
36
164,6 (345) 1035
27
î^K£ 9O-3,50à6,5O
1.12
13,81
300
1450
1400
6750
37
378.8
31
N-RE nO-6,90ài:,60
1,25
12,50
117
615
1360
7290
61
229,0 (3S5) 1185
130-l,2Ûà2,70.
0,47
12,31
196
1060
1100
6000
36
262,8
(4eci[4440 i
140-2,90à4,00
0,17
14,62
290
1325
1360
6210
50
365.4
(555) 1665 i
37
4^
~ -l
32
43,2
220
i
(590) 17fo0 i
i
ij-U
F-RE 160-1 ,70à2, 70
C,17
8
2C5
koyenrles
Légende
1720
1275
1140
10700
7050
47
197,0
(540Jl62O i
20CA lOOOà'
mr 1700 '
:
Localisaticm :
Voir légende dans le tableau .E»
On a laalculé t
en A
la tenetir en Ge rapportée à lOO^i de blende
en B
la tenetir en Cd rapportée à lûO^^û de blende
en C et D la teneur en Ag rapportée à lOO^Î de blende et de galèi».
en supposant la blende (C) trois fols plus riche en argent que la galène (d)
(c'est le rapport trouvé au niveau OO)
K.B.- la marcasite portant également tme partie de l'argent, les teneurs calm liiec on C et D
scmt trop élevées;
d'autre pirt, la comparaison des échantillons 13, 15 et 19 riches
en Pb, avec les «utres échantillons riches en Zh, mcmtre
s'enrichit en argent plus vite que la galène.
qu'en profondeur la blende
Au total, bien qu'il soit difficile de comparer les tenetirs des sulftires en t'iuiuants
en traces du niveau 60, calculées sur des sulftires triés, et les mêmes tenetirs au
niveau 130, calctilées à partir du minerai tout-venant, il semble bien que la blende soit
pltis riche en Ge, Cd et Ag au niveau 130 qu'au niveau 80.
- 57 -
-
TABLTíAU
J -
Données qtialitatives (analyses spectrographiques)
Al
As
Cd
Co
Cr
Cu(l)| Pe
Ge(l)
In
Kb
Kn
Ni
Pt
Pb
Sb(l)
Sn(l)
Zn
I
marca
site
blende
Galène
Argi
i
^
P
P
-
a
t
1-
-
a
t
a
-
a
a
^n
t
-
a
a
t
P
t
t
P
P
t
t
a
a
«M>
mmm
a
a
±.
les
t
:
-
a
P
5 P 1 t
^; - a
_
t
a
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.
1
^
-
t
a
i
i
a
t.
-
P
a
P
a
a
-
i
-
-
t
t.
-
F
t
t
Ce tableau indique potir cloaque éléiaent s'il a été décelé
- _t dans tous les échantillons du ainéral correspcmdant
- P dans tme partie des écliantillcns
"
"
- a
"
"
dans aucim des
échantillons
Les éléiaents suivants n'ont pas été décèles : Au/,\
, Ba , Bi , Hg/.\
Ko, Pd, Se, Sr, Ta, Tl, V, W :
Discussion des réstiltats potxr quelques ólánents
L'argent est concentré dans les sulftires
;
la blende a des teneurs
trois fois plus élevées que la marcasite et la galène. Dans la blende, il n'a
pas été trouvé de minéraux portetirs d'argent ; la tenetir en argent des blendes
est indépendante de la tenetir des autres éléments dans les mêmes blendes, à
l'exception peut-être du cniivre et de l'antimoine, La dispersion des teneurs
est très grande : tm même échantillon de blende a donné, pour deux prélève¬
ments voisins 300 à 830 gAg/t.
L'étain est également concentré dans les stilfUres et stirtout dans
la blende et la galène; le granite de Plélatiff a tme teneur moyenne de
,28 j^^i^t elle dépasse rarement 100 g/t (étude cie^iy^itenKieu Duong).
Radioactivité i des mesures au scintilloDètre ont montré que la
radioactivité du filon était de moitié plus, fai.l9le que celle de la roche
encaissante.
(l)- (Voir tableau l)
«58-
H«B»La prés«ic»e de 6e. Ga et Cd dans la blende peut ftre susceptible
d'intéresser l'exploitant. On petát encore signaler la tmeur en Or de
1 g/t dans l'écdiantillon de aareasite analysé.
On n'a pas trotivé de variation agrsteaatiqus des éléments <m tracées
avec la nattire ou la positicm de la blende et des autres stilfures. La
faible varjance des teneurs en Cd. Sg et sans doute Ge dans Iss blendes fait
penser que ces éléments scmt dispersés dans le réseau du minéral tùiora qt»
la forte variance de Ag. Ga. Cu. Sb. Sn fait penser qtie ces élésMnts sont
dispersés sotis fonos de minéraux discrets.
c ) Répartiticm du plqpb et du zinc àapa les yocdies encaissant'
le filon - twieur des roches fraîches
- TABLEAU K -
i
granodiorite de Plélatiff. Carzlère de Quinquissou (fc ^KX) sfc^
biotite de la mime granodiorite
^*'~ ^ ^^^^
Pb
2a.
«/t
^'
«/t
\20i
'\2a-
ITO
J4
360
granodiorite de Plelauff (recoupe 76 éch.44)
IP
540
granite pori^iyrolde (recoupe 76. éch. B)
'lé.
m
à 12 mètres du filon - roc:he fraîche (pour mémoire^ éch. B
18 \
165
à 6.5 B du filon - rcxüie légèrement altérée éch, C
26
^
D
220
:
à2,5m"-""
"B
250
V2160
fclm
«.«Il
"P
9B
4600
à 0,10 B
"
"0
160
12S0
- tenetar des rocibma altérées (rec»tq)e 76)
à 4 m
"
- roche altérée
-
^
"'
340
,
170
^rfcs des fractures satellites, la rochs altérée est égaleoent
plus minéralisés
éoh. A
46
540
Awvmt les rscâierehss du B.R.G.K. on Ignorait «oniplèteEMot l'sxistsnce
de vieux travaux fc FlélÉu£C; las archives dM Cô'^ du Sord et d*Xle et
Vilains rsaontant aox V^ et 18è sifcclss B*sn parlent pas et ni la Baveoas te
- 59 -
BeEtüsoleil. ni A.Caillaux (l873) n'y font allusion (l)
Un cadre de soutèneiuent provenant du niveau -36m (celui qui est
photographié (Pl.XXXIIl) a été sorti au Jour, il est actuellement à
l'Institut de Géologie de Rennes.
La nattire du bois de ces cadres a été détemiinée au Centre Technique
du Bois à Paris : il s'agit de chêne vieux de près d'tm siècle potir les
pièces d'tme qtiinzaine de centiioüreB db|i (70 cernes d'accroissement visibles)
La détenidnation de l'ôge absolu de ce bois est en cotirs av Centre d'Etude
Nucléaire de Gaclay (depuis le 17 avril 1963)."^
On reiùarquera sur la planche XXÏII le ctirietix mode d'assemblage
du cadre éqtiarri par tenon et niortaise, et ses faibles dîjaensions.
Ctir le plan de situation des Vieux travaux (planche XXXIV) représenté
en projection verticale selon la direction du filon, <m a reporté
la totalité de nos connaissances actuelles sur ces vietix tx'avaux.
Les scories ferrugineuses ;-nalysées ont ijontré qu'elles ne contenaient
ni zinc ni plomb.
VII -BIBLIOGRAPHIE
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Barróla Ch.1c384 - Le granite de ilostrenen, ses apophyses et ses contacts.
Ann. Soc.Géol.du Kord
t 12 (lB84) p. 1-119
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Bull.3oc.Gool.de ÏVance (5) tl4 p.347
(1) Signalons que les Archives départementales de S)-Brieuc conservent tme déclaraticm
d'tme mine d'argent à Plcmgemevel datant de 1823 - il s'a.git probablement
de
tratraux stir le filon de Locoal.
-60-
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1962 P.I314-I3I5.
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Sfikotfitsch tf.
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de
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- IS6O Contrôle géocliiriique de la zone minéralisée du Rhun
près de PKttatiff (côtes du Nord) Rapport BRGèi A. 1386 - 1er flars I960
- 1959 Prospection iJ-crochinique tactique potir le plomb et le zinc à l'Est
et au Nord de Plelauff (cfites du Nord) Rapport BRQi A. 1436 - 3 llars 1959
- 1959 Prospection microc^hitaique stratégique du plomb et du zinc des entrlrons de Plélatiff et CamoSt
Rapport BRffl.¡ A, 1420 - 2 Pév.I959
Dubreuil G. et kunck F. I96c - Prospection électrique "Plelauff" ( Côtes du
Nord) Rapport BRGM - A. 1588 - 4 i.ara I960
Guiguee J.I960 - Conclusions stir les prospections à Plélatiff (Côtes du Hord)
et propositions de travatix iidniers-Rapport BRCS'l A, 1673 - 22 Août I96O
-61
-
Karfonfis y.I923 - Pyromorphite de Plélatiff. BulldSoc.Géol.et Kinér. de
Bretagne t 4 fase. 1 p.3&^
tilHliH fi ï*f^ " '^ospection Plelauff géophysiqtie et minière résulbts provi¬
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Kunk F» 1959 - Mestires électriques sur les anomalies géoc^hlmiques de Plelauff
et Bodsnneo. Rapport BROÎ-GPH 53 - sept. 1959
i?TMlriL'^y'b W.l95e - Note préliminaire pour les prospections microcâiimiqties
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Congrès Géol.<&ntem. Copenhague I960 part. 16 p.79-^6
Choux J.I96I - Etude minéralogique de quelques argiles u 'altération du
Mass£f armoricain
Bull.ooc.i>^iaBC,Klaeralo,et Cristallo. I96I t.84 p.24I-244
Correns 1^2 - Observaticms sur la formation et la transformaticm des miné¬
ratix argileux lors de la déccxapositicm des basaltes. Genèse et synthèse
des argiles. Colloque Intem.CHRS Paris 3-6Jtiillet I96I p.I09-ItI
i
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Grla R.E. 1953 - Clay mineralogy Mac Gawr-ttUl Bocdc 384 p. (bibliographie très
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Utah. Econ.Geol.i949 - monograph I-64 p.
- 62 -
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Revue de l'IPP vol.3 n° spécial p.75-86
Nicolas J.I956 - Contribution à l'étude géologique et üiniíralogique de
quelques giacKcnts de kaolin bretons.
Thèse Paris 254 p. (bibliographie abondante)
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I94Ü - Vall rock altéiraticm at Butte, Kontand Ann.Inst»
Mining Het.Engrs Tech.Pub.24ÛO
Schwartz O.K. 1956 - Argillic altération and ore depoâits Econ.Géol. aug»
1956 vol, 51 n05 p. 407-414
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versary vol. Part I p.300-323
(93 références de langue anglaise)
Strin^iam B. 1952 - Fltld of formation af same coirincm hydrotheimal altération
minerais. Econ.Géol. vol. 47 p. 66 1-664
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Genèse et synthèse des argiles - Colloque intem.CNRS 3-6 Jtiillet I96I
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Tooker E.W. 1956 - Altered wall rcx;ks, along ve±n deposits in the central
city-Idaho Spring région, Colorado Clays and Clay minerals 1956 p. 348-361.
0
o
0
CARTE
Schistes
DE LOCALISATION
dînant tens
Filon de
Plélauff
TRÉGORNAN
+
Schistes
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
briovériens
ROCHES GRENUES
+
4
+
4
+
4
4
4-
+
+
4-
4-
4
+
4- +
4 H - 4 -
4
4-4
¿. J DE LANDÉVENNEC
j ARMORICAINS
FAILLES, FILONS
4
+
+
+
4
+
+
+
4
+
+
4
+
+
+
4
+
+
4
+
4
+
4
+
+
+
Schistes
DE QUARTZ
ÉCHELLE
briovériens
SKm
+
l
i
+
+
+
+
+
+
+
+
4
+
+ -r+
4
+
+
^
+
+
+
4 4 4 + 4
+'+
+ + +
+
+
+
+
+
4
4
d a près
P.PRUVOST 1955
modifiée
Fig. 1 - echo 44 - Granodiorite à biotite fzeiehs
-Biotite (b). à doDi chloritisée(c). 2» mfkàam (s) apparaît avso la
chlorite en s* insinuant entre les feuillets de la biotite.
Le fond de la roche est constitué de qtaarts (q) et de plsgioclase (p). cm
trouve «acore tm peu d' apatite (a). CaiM»rbonate. Rtt-rutüe. scm habitus
est très différent des baguettes de sagénite apparaissant lors de la
décsoloration de la biotite.
Fig. 2 - éch. B*8« - LP x 55 - Niveau 80 - Traçage Nord - Recoiqw fc 76 m*
Granite porphyrolde fïrais (à 12 mètres du our)
Plagioclase laaclé Karlsbad séricitisé selon les directicms F
et gMOlO)
Biotite dont les clivages sont tm peu tordus, quelques inolusions
pléotítTDlqtiss*
Muscovite asscxsiée à la biotite.
Quartz xâtooorphs.
- PUNCHB III -
-PLANCHE IV-
Flg. 3 - Granite porphyrolde moyennement altéré - éch. 6 LP x 90
Au coeur d'tm cristal de plagioclase, de grandes plages restent encore
altérées (en noir ici), l'argilisation progresse le Icmg des fissures en
mcmtrant tme tendance à se réorganiser parallèlement à ces fissures.
Fig. 4 - éch. 11 - LP X 55 - Niveau 80 - Traçage Bord 90 a.
Granodiorite altérée au mur du filon (à 2,5 mètrea de l'épcmte)
Les plagioclases sont complètement altérés en argile avec tm peu de carbonate}
le carbonate se présente so^is fome de gzrantiles de teinte sataacm (en haut et
à gauche de la j^oto), l'argile a tme biréfringenc:e élevée.
Le oiorooline. timemeat maclé reste parfaitement lijqdde.
On remarque encore de rares inclusicms de miscKivite.
- PUBCHE IT -
-PLANCHE V-
Fig 5 - éch. 14 - LP X 200 - Niveau 80 - Traçage Nord à 94
Granodiorite altérée, emballée dans la salbande du mur.
Biotite déc^olorée (hydrobiotite) ciilorite. muscicnrite.
Hontfflorillcmite à structtire engrenée avec des traînées plus franchement
micxkcées alignées selcm les directions cristallograjMques du plagioclass
disparu (centre de la photo).
Kaolinite de basse biiréfringence, interstitielle (gris violaoés)
Quartz.
Pig. 6 - Éch. 12 - LF - 290 - Niveau 80 - Traçage Nord 94 m.
Granodiorite altérée au uitir du filon, à qtielques centimètires de
l*éi>onte.
Fantôme de plagioclase complétaient argilisé (montmorillonite et illite)
Le kaolin faiblement biréfringent est interstitiel.
Carbcmate en facules, donnant des teintes de biréfringence dans les
sepias.
- PL&ÜCHE V -
¿
-PLANCHE VI-
Fig. 7 - éch. 14 - LP x 200 - Niveau 80 - Traçage Nord 94 m.
Roche altérée emballée dans la sal band o du mur*
Les cristaux engrenés d'argile probablement montiaorillonite passent
progressivement à des cristaux nettement plus micacés à birefringence plus
forte.
Il parait s'agir de minéraux formés par l 1 interstratification de feuillets
d'illite et de montctorillonite.
-FLAIICBE lUf
Fig,8 - éch.15 - LP X 60 - Niveau 80 - Traçage Herd 94 m.
Roche altérée, tm peu cataclastique "broyage gris", dans le filcm
près du Bur.
On rec^cmnalt les paillettes déformées de chlorite et d'hydjrobiotite.
de grands cristatix engrenés de kaolinite (gris violacé), des fantôtoes
de plagioclases épigénisés en montmorillonite (jatme aspect gzeiailé).
du qtiartz. des baguettes d' apatite , dans le coin droit on haut tm cristal
fracrturé d'épidote.
Pig. 5 - éch. 69 - LP X 55 - Niveau 80 - Traçage Nord - 106 m.
Cataclasite "broyage Jatme" dans le filcm, près du toit.
De la grancxiiorite ne subsiste que des éléments arrondia et iblsés de
qtiartz; la biotite a été décolorée et brisée; la mésostase est constituáe^de quartz et d'argile.
- HAUCHE VII -
L alteration
du
w
»
T.n.ur.
«n/B
.
de
Plelauff
roches à I eponte
E
ROCHC
FILON
FRAICHE
Il»
chimique ^des
filon
'
if. Oitt.nc. .u
.i-
es
e^
Si
tí
et
:*li<>»
t»
t/
Ai.0.
.
>.
?
e
s .
<(
»
2
TABLEAU X
Roche
Hoche pou alterco
^
_
* .
fraîche
DiBtnnoa
au
Ech.
*
2
21
1
ALTÉRATION
trî
»
,*i *
\ altoroe
2.5 m
8,5 m
mur
Boohe
Rocho très altéré©
.
x
i» A
29
23
(Rétroraorphose )
PLAOIOPLASES i
Sérioitioation
Sauastiritisation
ArgfilisRtion
intense
(+ carbonates)
BIOTITES
t
intense
Hydratation
Chloritisntion
(+ rutile,
(+ sphène)
UICHOCLUIE
Diapariticm
MUSCOVITE
QUARTZ
non
G
1
t
é
r
é
s
du
microoli*T
ne
Argiles, oarbonntes
Fissures
NATURE
( ff"^ q»»^*.)
-^-
DE
FRACTION
LA
FINE
minérotix taioagés
intei*-
peu
..
_C^lprite.
présent
fiée'.2!
Montmorillonite
abondant
.
atrnti-
^ Kaolii^Ha-
MODIFICATIONS
DE
Appauvrissement limité
Appauvrisoenent rapide et eonrplet
an Ca
en NapO -
0 et Na
LA
limitó
en
C"
Enrichissement
en
Pe 0
.//
0,
COMPOSITION
CHIMIQUE
Baisse
à partir de la
roche
saine
Kg 0
Qariohissement en H^O
(et CO.)
de
XIII
Fields
of
Formation
of
Hydrothermol
Acid
Some
Common
Minerals
Alkaline
pH7
600
1
550
,
500
Wollostonit»
Trimolito
Biotitc
Actinolit*
P>fBPh>llitt
450
Albite
Stricitt
Apotit»
Ep dote
400
t
c «
Brueit*
j
Rutili»
o DU
Adulorio
-t
1 '
i
1
300
Ziianbiiiili
Btidoiiitt
Chlorift
Coieit*
HydroPiotit»
Corbeitotcs
a
other
pick'»»
250-
1
Koolinit«
200
Allophonc
Tflic?
'
lllití
Group
150
Alun.t»
Montmor¬
Nontfonif. ¡
Z«ellt»t
illonite
loo
1
Gibbtit«
se 1
1
«
'
0
Undcrlinod MInerols:
Chlonf»
l!;rriiial
Field
Oedniti Fi«ld Estoblith«d
Sericite Field:
'
I'lTect of tcnipcr.iturc and acidity on fields of forniatinn of some hydro
nn'niTals,
S-.uiiu'l-.ani
Foirly
(1952)
;is
¡iidicatcd
Iiv
imlilislu'd
cxprrinicntal
work.
C'oinr/ilcd
bv
-FUNCHE XIV-
Altération en boule de la granodiorite Cheiain de Plélauff à Kergall
à l'eribranclienent du chemin do Font îïevez.
A l'eraplacerrent du marteau a été pria un échantillon qui s'est avéré
6tre composé dans sa partie fine d'illite (fj/l0) et de kaolinite (i/IO)
éch, 11 d 2.
XV
microclin
muscovite ("^
kaolin
plagioclasesjV
chlorite
AI2O3
Montmorillonite
0
Composition des roches fraîches
d'
d°
d*
B'' = Beidellite
N* = Nontronite
altérées
FeO + MgO
(fer total )
-PMÎICIIE XVI-
DiagiBMoes triangulaires
Paragénèse des minéraux principaux en fonction des différents stades
de l'altération h Plelauff.
A - Roche fraîche après rétroraorphose :
- microcline .inuscovite, séricite, chlorite stables (et quartz)
- plagioclase nétastable, partiell©r.ent transformé en séricite et épidoto,
- biotite aétastable, partiellement transformée en chlorit
.
B - Roche à plagioclase altéré
- microcline, nuscovite, séricite, chlorite, montmorillonite sttíkí)les( et qpartz)
- plagioclase altéré, biotite chloritisée au stade précédent
- la présence de la kaolinite n'est pas conforme à la règle des phases
C - Roche à hydrobiotite
microdiite, muscovite, séricite, montaorillonite, hydrobiotite (et qtiartz)
et
chlorite
sont
stables
- la présence de la kaolinite est conti^aire à la règle des phases
D - Kylonite du filon
- séricite, illite, montmorillonite et chlorite sont stables
- la chlorite apparaît dans les roches suffisamment riches en éléiaents ferro¬
magnésiens.
On voit qu'il y a plus d'tin minéral p r constittiant indépendant, certains sont
hérités des paragénèses antérieures, d'autres, centaine la kaolinite, montrent que
l'altération ne s'est pas faite en tme settle fois, 11 est possible que les
conditions d'acidité déterminent la fonnetion soit de la kaolinite, soit de
la Qontoorillonite.
KîG
XVI
Ti-»sphène
bi
= biotite.
chl
=chlorite.
hbi
= hydrobiotite.
kaol = kaolin,
mi
=microcline.
mon = montmorillonite.
mu
chl
FeO* MgO
A - Roche fraîche après rëtromorphose
= muscovite.
pl
= plagioclase.
se
=se'ricite.
<2^
-roches
de
PlélaufF
K2O
(bi)
= minéral
n-ié las table
(Kaol
(pl)
AI2O3
mon
^ÎÎÎ-^FeO*MgO
B - Roche à plagioclase altéré.
K,0
{kaolin
=
pH acide,
montmorillonite = pH neutre ou alcalin.
Ti - rutile.
(Kaol.)
AI2O3
"i°"
¿77Í
^FeO + MgO
C - Roche à hydrobiotite
KîO
domaine quadrille = illite- montmorillonite-chlorite.
domaine
(Kaol
AI2OÎ
mon
Îhi
D - Mylonite du filon.
'FeO*MgO
hachure' =
illite-montmorillonite.
_ Les
Colonies
Min¿r¿¡lís¿&s. .
tritt
da (iio'fí
v
*^-r^
X
<
xv;/
MOUVEMENT
PROBABLE
VU
EN
MOUVEMENT
PERSPECTIVE
PROBABLE
VU
EN
PLAN
Nord
Nord
/f
'
/
/^-fractures
//
'^
l
direction
filon
(et
m
k lac
râbles
n
a
du
des
colonnes
inflexion
du
favorable
a
neralisation
mi¬
néralisées)
Sud
In
\a
minéralisation)
des
ouvertures
de
tension (favo-
filon
la
mi.
PLÉLAUFF
Niveau __ 80 m
Pion
d 'échantillonnage
x
OUEST
XXI
Puits
des anciens
10m
remblai, bois -iijrr
,+
I
+1
+ I granite
! + '^1 porphyroïde
,/
SL + + + ^j
I
PLÉLAUFF
Coupe
granodiorite ^
SELON
LA
du filon
CHEMINÉE
AVANCEMENT
NORD
A
DU
NIVEAU-80
155M
DU
PUITS
__61m
+
/
-f
GRANITES
ALTÉRÉS
I y y I PEGMATITES , APTITES
/
/ +
Piflil CATACLASITE
'+
JAUNE
I
I
/ +
' .
b'
4. '
Il
MYLONITE ( BROYAGE
ARGILO-SABLEUX)
i±.
QUARTZ
Om
Z
/
SALBANDES
ARGILEUSES
BLENDE
GALÈNE
m-
ARCASITE
/
/
galerie
N.155m
/
*>' CHEMINÉE
ET
d après
'RECOUPES
B . MULOT- sept 1962
granodiorite
mylonite
cataclasite
cataclasée
Niveau -ao
Niveau
DETAILS
SO
Traçage N 154m
Traçage N 109 m
DU FILON
et
et
Recoupe
Recoupe
/
Blende
Galène
1
Marcasite
Echelle :
Pyromorphite
Im
Brèche
Levers
par
B.
Mulot
!
+
Salbandes
1 ¡Cataclasites
I let Mylonites
/Granodiorite
* laltérée
quartzo-limonl teuse
-PLAHCniE XXIII-
Pig.lO - Hiveau 80 - Traçage H 106 m.
Minéralisation du zone riche pr^s de la brèche limoniteuse da gauche à
droite:
- cataclasite "broyage jaune" emballant des morceaux de quartz parcourue par
quelquea filonnets de blende.
- dans la niyloniti "broyage argilo-sableux", au sein de la nuircasite on trouve
des boules de galène.
- la brèche lii.aoniteu3e est cachée en partie par le mineur .^dô-diioite.
Pig, 1 1
- Kiveau 60 - ïraçage H vers 154 m.
de gauche a droite x
- cataclasite parcourue de filonnets de blende et de m^ircasite avec oouobes
de golène.
- la inylonite
- la brèche liioonitetise traversée de filonnets de galène et de carcasite.
MSnes
i^pirés que la planche XXII,
x x ni
,
cataclasiLe
s
/
s
fi.
m y lo ni te
Fig
10
c a t a d a sit«
í < :
Fi
g
H
S,v.f--
-PLANCHE XXIV-
Pig.12 - Les "boules"do galène
Certaines sont fracturées naturellement ou lors de leur extraction,
d'autres sont encore entières, sur certaines on distingue les trous en doigt
de gant.
,.î'ig,13 - Schéma d'une "boule"
Le plus souvent la blende est EJOino abondante. On i*«aaljque que t
- le contact de la galène est irrégulier
- le contact marcasite-blende montre que la oarcasitê est iiaplantée sur
la blende
fibreuse
- qiiand la blende fibreuse existe, les fibres sont perpendiculaires à la
surface externe de la
"boule".
- le contact zaai*casite-galène est toujours arrondi; les cristaux de
marcasite pointent vers la galène; un vide ou du quartz marquent le
contact .
-
des vides existait ^itre les czdstaux de galène à pointénéntâ 6uboeta<^
driques, ou entre ceux de quartz hyalin.
î!iJ4- Kiveau 80 - Traçage Nord 106 m au toit de la brèche liaoiniteuae-éch.57
i^hotographie d'une "boule"de galène à l'échelle
- en B contour extérieur de la
boule
- en D doigts de gant dont le ranplissage de iparcasite s'est détaché
- en h marcasite
- en P petites "Iguilles de pyrosnorphite brune
- en Q quartz.
XXIV
Fig
12
M a r c a site
'tioigts"
d e Marcasita
\
et
Galène
pyrite
clrusique
Blende
gre n u e
Bl e.nde
Druse
fibre, u s e
Marcasite
en
cris taux
soude s
Marcasite
Quartz
• " L - 1 -^i<l
Fig
13
Fig 1A
5 cm
à
im
(••^T'
I
en cristaux
disséminés
-PLAHCHE XXV-
Fig,15 - Minéralisation disséciinée au toit
N
cassure naturelle - Niveau 60 - Traçage Nord - Recoupe à 4? m x 4
Mylonite argileuse " broyage argilo-sableux" silicifiée et minéralisée
près du toit du filon.
La roche a acquis une certaine cohésion gr&ce k sa silicification
La galène à grandes facettes montre une structure radiée à la cassure,
des témoins argileux subsi&lent au sein du cristal.
La blende brune envahit la roche par coalescence de fines veinules.
Des druses existent srir les parois desquelles pointent la bl«ide et la
galène (en bas, à gauche).
Pig. 16 - X 6 - Niveau 60 - probabla;:ent traçage nord, recoupe à 43 m,
cuboctaèdre de galène dans l'argile silicifiée.
Ici la galène a pris un développement autooorphique mais les criataux présentent des inclusions argileuses. Il ne s'agit pas de druses nais
d'accroissement au sein de la toatrice argilo-sableuse.
- PUIfCHE XX?
Ü:J
-PLANCHE XXVI-
Fig. 17 - Blende en Êilonnets l'allure bréchique - Niveau 60 - Traçage Nord
recoupe 71 m» dan3 le filon, près du toit (éch.4)x t
La blende enballe des morceaux de quartz et d'argUesilicifiée, des
druses sont visibles, en ba3 à gnuche, en particulier.
En G dans une druse, un cristal de &al&ne est implante sur la blende.
Dans la partie gauche et supérieure un filonnet de ntarcasite pyrite
limite 1& blende.
-FLAWCIffi X X V I I -
B
Pyri te et
Marca site
Blende
fibreuse.
Blende
grenu e
c as í t«
Galen«
Qu artz
.18 - "Boule de blende et galène " section polie x 2
Traçage N - recoupe 43 w dans le filon près du toit óch.75
Les lettres correspondent aux photographiée des figures suivantes.
-PLAHCHE XXVIII-
9 - Blende grenue
2one A de la figure précédente (Uí X 45)
La blende (en clair) se développe dans la matrice argileuse (sombre)
Fig.20 - Blende radiée avec cerne de pyrito et de marcasite
Zone B de la figure 18 (iJï x 45)
La blende fibro-radiée (gris) est entourée d'une éoorce constituée de
pyrite automorphe (blanc ponctué) dans un ciment de marcasite (blanc uni)|
la marcasite pénètre dans les fissures de la blende.
\
-PULKCHE XXIX-
Pig,21 - Contact blende-galène
Zone C. de la figúrete (lK x 45)
En baa,
la galène en grande plage ; en haut, la blende grenue.
Le contact donne assez peu d'indication sur l'ordre de dép&t desádeuz
minéraux; on a l'impression cependant que la galène retaplace la blende en se
développant selon certaines faces cristallines et en fonoant des galfes autour
d'obstacles constitués par des cristaux de quartz (sombres mar^^uié&K^let de
marcasite (clairs, en relief «marqués H). On resiarquera que la marcasita eat
auttxQorphe au conta.ct de la galène et xéncsaorphe au contact de la blttlde.
Fig. 22 - Blende, marcasite, galène
Zone D de la figuro 18 (lN x 45)
Blende grenue (grise) en plages arrondies, certains interstices sont
remplis de gal^e (blanc uni), la galène injecte la blende.
l
En haut à droite, marcasite en grands cristaux automorphes (blanc pcmctoé)
implantés sur la blende.
Fig, 23 - Blende avec début de remplacooent par la galène (lN x 200)
S.P, 3277 - Hiveau 80 - Traçage Mord 174 m dans le filon - óch.74
Blende grenue traversée par de misusculea veinules de galène, en centre de
la photographie la gal^e s'individualise en plages déchiqiietéea daiui la
blende.
«
- PUÜCKE XXIX -
__z . J
-PLAlíClffi XXX-
Fig.24 - Niveau 80 - Traçage Nord 93 n - éch.60
Blenae fibreuse Lîl x 23
Nodule de blende radiée (autour d'un noyau d'argile ailicifiÓQ,
dans la narcaslte, au raur de la brè3he linoniteuse).
La blende est entourée de minuscules cristaux de galène,
invisibles
3\zr la photographie (Voir photo 25)
Le C'iHtre du nodule est vers le bas à gaucho.
Cette blende est isotrope en section polie et en lames minces, il ne s'agit
donc pas de wurtzite. liais il est fort possible qu'il s'agisse de wirtzite recristallisée en blende.
Pig. 25 - Niveau 80 - Traçage Bord - recoupe 178 m dans le filon, vers le toit
éch. 77
Blende fibreuse LIí x
140
Les interstices de la blende sont remplis d'argile, de quartz et de
cérusite (en noir ou en gris), une frange quasi-continue de galène bord« la
blende en la corrodant quelque peu.
Dn cristal de pyrite est indiqué par la lettre P,
La galène donne sans doute se teinte soübre h. la blende fibreuse.
Pig. 26 - ileaplaceaent de la pyrrhotite par la pyrite LI^ x 35 - Niveau 80 situation non précisée.
En gris la blende; en clair ponctué la pyrite contenant des Inclusiona de
pyrrhotite (gris uni).
- HASCHE XXX -
P
?
-PUNCHE XXXI -
Pig. 27 - .ryromorphite x 2
• Niveau 80 - Traçage Nord 53 m dans le filon, pr^s de la brèche limoniteuse. éch.66
Argile silicifiée jaune» quartz en peigne recouvert d'enduits de (jalone,
La pyronorphite se développe en prianes sur ces enduits.
Fig. 28 - Pyromorphite x 2
- Kftme endroit que la figure précédente.
-PLANCHE XXXII-
Fig. 29 - Cerusite x 2
Niveau 80 - Traçage Mord 174 m - toit de la brèche limoniteuse éch.74
Sur le quartz laiteux teinté de läjüonite de la brèche de fines
aiguilles, quelques lames de cérusite nacrée.
On trouve rarement la córusite associée à la pyromorphite« "
-PLANCHE XXXIII-
Fig, 30 à 34 - Cadra de soutènement des vieux travaux.
On remarquera la faible dimension de la a action, le cadre complet sur
quatre cÔtéa et le curieux node d'asscxablage par tenon et mortals«.
oiectloñ
-vét.¿i.c&te_uj!eílatz
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