E2952 v2 WEST AFRICAN POWER POOL NATIONAL POWER AUTHORITY PROJET D’INTERCONNECTION ELECTRIQUE MAN (COTE D’IVOIRE) - SANNEQUILLE (LIBERIA) - NZÉRÉKORE (GUINEE) - BUCHANAN (LIBERIA) - MONROVIA (LIBERIA) BUMBUNA (SIERRA LEONE) - LINSAN (GUINEE) (SIERRA LEONE SIDE) L'environnement et de l'évaluation de l'impact social (EIES) Étude / Note de Présentation Decembre 2011 Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) I. Note de Présentation – EIES 1. Introduction / Contexte 1.1. Vue d’ensemble du Projet proposé L’organisation du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA) a été créée par la plus haute instance de décision de la CEDEAO, la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, comme un mécanisme et un cadre institutionnel pour intégrer les réseaux électriques nationaux des Etats membres de la CEDEAO. L'objectif de l’EEEOA est de créer un marché régional de l’électricité en Afrique de l’Ouest à travers le développement et la réalisation judicieux d'infrastructures absolument prioritaires qui devraient permettre l'accessibilité de tous les Etats membres de la CEDEAO à des ressources énergétiques économiques et aider à satisfaire les besoins énergétiques des citoyens de la CEDEAO en assurant une fourniture d’électricité à moindre coût, fiable et viable, pour le développement économique. La Stratégie de Mise en Œuvre de l’EEEOA est basée sur le développement de sousprogrammes d’infrastructures complémentaires se renforçant mutuellement et qui, une fois réalisés, aboutiront à un marché et un réseau électrique intégrés en Afrique de l’Ouest. En bonne place parmi les sous-programmes d’infrastructure à développer il y a le sousprogramme de Redéveloppement « Côte d’Ivoire – Liberia – Sierra Leone – Guinée » de l’EEEOA, qui vise à intégrer ces pays en situation post-conflictuelle que sont le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée, dans le marché régional de l’électricité de l’EEEOA. Les situations dans les trois pays nécessitent que leurs capacités soient urgemment accrues et renforcées. Le développement en cours de la centrale hydroélectrique de Bumbuna en Sierra Leone, le développement des ressources hydroélectriques en Guinée et le redéveloppement de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee au Libéria, en plus de l’utilisation de l’électricité produite à partir du gaz en provenance de la Côte d’Ivoire permettront des échanges d’énergie à moindre coût entre la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée. Toutefois, ces échanges d’énergie nécessiteront une haute capacité d’interconnexion de transport d’énergie entre la Côte d’Ivoire et la Guinée, en passant par la Sierra Leone et le Liberia. En conséquence, le Secrétariat de l’EEEOA, la Société d’Opération Ivoirienne d'Electricité (SOPIE) , Electricité de Guinée (EDG), la Liberia Electricity Corporation (LEC) et la National Power Authority (NPA) de la Sierra Leone envisagent d’entreprendre un projet qui inclura la construction d’une ligne de transport d’énergie de haute tension de Man (Côte d’Ivoire) à Linsan (Guinée), en passant par Yekepa (Liberia), Buchanan (Liberia), Monrovia (Liberia), Nzérékoré (Guinée) et Bumbuna (Sierra Leone), avec les postes de haute tension connexes. Ce projet qui facilitera énormément les échanges d’énergie entre les pays au sein de la sous-région ouest- Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) africaine, est connu sous le nom de Projet d’Interconnexion Côte d’Ivoire – Liberia - Sierra Leone - Guinée. Le projet qui devrait être exécuté en Côte d’Ivoire, en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia se traduira par: La construction d’environ 1.411 km de ligne de transport de haute tension L’extension d’un nouveau poste de haute tension à Man (Côte d’Ivoire) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Yekepa (Liberia) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Nzérékoré (Guinée) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Buchanan (Liberia) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Monrovia (Liberia) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Mano (Liberia) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Kenema (Sierra Leone) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Bikongor (Sierra Leone) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Bumbuna (Sierra Leone) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Yiben (Sierra Leone) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Kamakwie (Sierra Leone) La construction d’un nouveau poste de haute tension à Linsan (Guinée) Figure ES-1 Tracé de ligne de transport d’énergie du Projet proposé. Section Length Linsan-Kamakwie 160km Kassa”B” T-Branch 112km Kamakwie-Yiben 60km Yiben-Bumbuna 73km Bumbuna-Bikonggor 146km Bikonggor-Kenema 96km Kenema-Mano 115km Mano-Monrovia 107km Monrovia-Buchanan 112km Buchanan-Yekepa 229km Nzerekore-Yekepa 49km Yekepa-Man 152km Total 1,411k m Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Avec le financement du Fonds Fiduciaire UE-Afrique pour les Infrastructures, à travers la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), la Korean Electric Power Corporation (KEPCO) a été contractée le 8 septembre 2008 pour la prestation de services de consultation incluant ce qui suit: L’Etude du Tracé de la Ligne: Etudier et déterminer le tracé de la ligne et les emplacements des postes; Entreprendre le levé détaillé et la détermination du profil du tracé de la ligne et des postes; Préparer et élaborer les cartes et les schémas. Evaluation de l’Impact Environnemental et Social (EIES): Etude de l’environnement existant; Identification & Evaluation des Impacts Environnementaux Potentiels; Identification des Mesures d’Atténuation; Conduite des Consultations Publiques; Préparation d’un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) et d’un Plan d’Action de Réinstallation (PAR). la République de Sierra Leone a connu une série de guerres civiles entre 1995 et 1999, l’autorité civile s’est quelque peu rétablie en 1999. Avant la période de guerre civile, l'économie du pays dépendait principalement des exportations minières, notamment le rutile, le diamant et la bauxite ainsi que le café et l’industrie de bois dans le secteur agricole. La guerre civile et l'instabilité politique ont conduit à un fort déclin de la production locale et de l’économie tout entière, ainsi qu’à la destruction des infrastructures et du système d‘approvisionnement en électricité. La relance de l’économique est en cours depuis le rétablissement de l'autorité civile. La disponibilité de l’énergie électrique est une condition fondamentale et vitale pour la relance effective des activités de l’économique. Pendant la période de guerre civile les infrastructures du pays, surtout celles de l'électricité, ont souffert du manque d'entretien et parfois d’abandon. Par conséquent, l’alimentation en électricité en Sierra Leone est maintenant extrêmement limitée. Cette alimentation n’est pas fiable et plusieurs sociétés d’électricité et une partie de la population ont recours à l’autoproduction pour s’approvisionner en électricité. Les services de producteurs indépendants sont particulièrement coûteux. La situation en Sierra Leone nécessite un accroissement et un renforcement urgents des capacités de fourniture d’énergie. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Avec la mise en œuvre du Système d’Echanges d’Energie Électrique Ouest Africain, (EEEOA) qui devrait renforcer les échanges d’énergie électrique entre les pays de la sous région ouest africaine, la nécessité d’acquérir une interconnexion de transport à haut débit à partir de la Côte d’Ivoire vers la Guinée à travers la Sierra Leone et le Liberia se fera sentir, ce qui sera d’ailleurs conforme au Plan Directeur adopté par l’EEEOA. La mise en exécution du projet d’Interconnexion Man – Sannequille – Nzérékoré – Buchanan – Monrovia – Bumbuna – Linsan permettra de réaliser l’interconnexion des « Zone A » et « Zone B » de l’EEEOA à travers la Côte d’Ivoire, augmentant ainsi les opportunités d’échanges et facilitant l’établissement d’un marché d’énergie électrique régional. La section du projet sur le territoire sierra-léonais comprend la construction de cinq (5) postes de transformation et 530km de ligne de transport d’énergie à 225kV. Le projet sera exécuté sur une emprise (droit de passage) de 40m qui traversera sept districts : Pujehun, Kenema, Kono, Tonkolili, Koinadugu, bombili et Kambia sur une distance d’environ 530km. La ligne de transport d’énergie pénétrera le territoire sierra-léonais en traversant les fleuves Mano et Moa, via Bombohun (après Mano à la frontière libérienne avec la Sierra Leone) dans la chefferie de Soro Gbema, le District de Pujehun dans le Sud, puis le réseau routier existant à partir de Potoru, chefferie de Barri, pour entrer dans la ville de Kenema, le chef-lieu provincial à l’Est du pays. Sur cette section, le tracé de ligne proposé évite la forêt de Gola et les autres zones sensibles. Un poste de transformation (le poste de Kenema) sera construit à Gofor, à 2 km de Kenema sur l’autoroute Potoru – Kenema. Partant du poste de Kenema, la ligne de transport d’énergie continue vers le Nord pour entrer dans le poste de Bikongor, dans la chefferie de Nimiyama, district de Kono. A partir de la chefferie de Nimiyama, la ligne passe à travers Jaiama Nimikoro et suit alors la route reliant Bumbuna, chefferie de Kalansogoia. Un des postes (poste de Bikongor) sera construit à Ndoyorgbo, à 2 km de Jiaima Nimikoro le long de la route reliant Bumbuna. Un autre poste (poste de Bumbuna) sera construit dans la ville dénommée Kabaray, à 2 km de la ville de Bumbuna. A partir de la ville de Bumbuna (ville abritant la centrale hydroélectrique de Bumbuna), la ligne entrera dans Fadugu, chefferie de Kasunko. Un autre poste (le poste de Yiben) sera construit sur la route de Kathadougbu, à 1km à l’Est de Fadugu. A partir de Fadugu, la ligne poursuivra son tracé pour entrer dans Kamakwei, chefferie de Sella Limba. Dans la chefferie de Sella Limba, un autre poste (poste de Kamakwei) sera construit à 4km de Kamakwei dans une ville dénommée Kathirie, et la ligne fera un détour vers le Sud, au niveau du Park National Outamba-Kilimni, et traversera le fleuve Great Scarcies pour pénétrer le territoire guinéen. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Le Projet proposé devra satisfaire les exigences environnementales des règles et réglementations régissant la protection de l’environnement en Sierra Leone. La présente EIES évalue et présente les impacts environnementaux qui devraient découler de la construction et de l’exploitation du Projet proposé. Conformément aux directives en la matière émises par la BAD, la BEI et le KfW, la présente EIES identifie également les alternatives au Projet proposé qui pourraient éviter ou minimiser les impacts environnementaux considérables liés au Projet proposé. Elle présente les mesures d’atténuation recommandées pour les impacts environnementaux identifiés. Ces mesures sont prises pour s’assurer du respect de pratiques environnementales saines afin de préserver la sécurité et la santé de toutes les catégories de personnes vivant dans la zone du Projet. En outre, le programme de suivi et évaluation environnementale élaboré dans la présente EIES vise à déterminer les impacts du Projet sur les environnements biologique, physique, socioéconomique et culturel dans la zone du Projet. C’est dans cette perspective que la présente EIES (Evaluation des Impacts Environnementaux et Sociaux) est élaborée afin que le Projet proposé assure l’exploitation durable ou judicieuse des ressources naturelles au cours du développement social et économique dans le cadre du processus de régénération et de réapprovisionnement de l’écosystème. De même, la présente EIES vise à informer le public et à satisfaire les besoins des agences responsables de l’octroi des permis qui examinent le Projet proposé. Le Projet proposé est décrit brièvement cidessous, et dans les détails en la Section 2 (Description du Projet) de la présente EIES. Le contenu de la présente EIES reflète les apports pertinents reçus des responsables intéressés de l’Etat, des agences, des organisations non gouvernementales et du public, au cours de l’étude d’EIES. Veuillez vous conférer à la Section 1.4 de cette Note de présentation pour une description plus détaillée des activités d’implication du public. L’EIES met en exergue les questions environnementales les plus importantes telles que les mesures d’atténuation environnementales qui prennent en considération la minimisation des impacts environnementaux négatifs potentiels et la maximisation des impacts bénéfiques liés à la mise en œuvre du Projet proposé. Ces mesures sont prises pour s’assurer du respect de pratiques environnementales saines afin de sauvegarder la sécurité et la santé de toutes les catégories de personnes dans la zone du Projet. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) En outre, le programme de suivi et évaluation environnementale élaboré dans la présente EIES vise à déterminer les impacts du Projet sur les environnements biologique, physique, socioéconomique et culturel dans la zone du Projet Cette action assurera la conformité environnementale du Projet proposé aux règles et réglementations environnementales de la République de Sierra Leone. 1.2. Enoncé des objectifs/Finalité et Besoin Chacune des organisations liées par le Projet proposé a une juridiction unique et par conséquent des objectifs, une finalité ou un besoin, uniques. Par conséquent, l’énoncé des objectifs, de la finalité ou du besoin des sociétés d’électricité, de l’Agence de protection de l’environnement (APE) et du Ministère de tutelle sont séparément décrits en détail dans la Section 1.4.1 de l’EIES et son récapitulés ci-dessous : L’EEEOA Conformément à la décision de la CEDEAO, la finalité et le besoin de la CEDEAO pour l’approbation et la mise en œuvre du Projet proposé est de satisfaire l’augmentation urgente et le renforcement de l’infrastructure au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée, reliant le réseau de transport d’énergie en Côte d’Ivoire. Ce sous programme de redéveloppement vise à intégrer les pays en situation post-conflictuelle, notamment le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée, comme un marché régional de l’électricité de l’EEEOA. L’EEEOA a les deux principales visées suivantes: 1) La fourniture d’une connexion électrique au Libéria, à la Sierra Leone et à la Guinée par l’établissement d’une connexion avec poste de transformation à Man (Côte d’Ivoire). 2) L’utilisation de la centrale hydroélectrique de Bumbuna (Sierra Leone), le redéveloppement de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee (Liberia) et les ressources hydroélectrique en Guinée, en plus de l’utilisation de l’électricité produite à partir du gaz provenant de Côte d’Ivoire L’Agence de protection de l’environnement (APE) Le but et l’objectif principal de l’APE dans l’approbation du Projet proposé est de protéger les zones écologiquement sensibles dans chaque pays et d’essayer de minimiser les impacts négatifs du Projet proposé sur les zones protégées, à travers l’examen de la conformité du Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) présent rapport d’EIES aux directives environnementales et socioéconomiques. Ministère de l’Agriculture, des forêts et de la sécurité alimentaire (MAFFS) Le but et la nécessité d’action du Ministère de l’agriculture et de la FDA est de donner suite à la demande de l’EEEOA et de la société d’électricité de chaque pays, d’une autorisation spéciale pour construire le projet sur des zones agricoles et forestières et de s’assurer que le Projet proposé est conforme au Plan de gestion foncière (Plan forestier). Les objectifs étant de minimiser les impacts négatifs sur les terres agricoles et forestières ainsi que les impacts négatifs sur les activités de gestion de forêts. 1.3. Processus d’approbation de l’EIES La présente EIES a été élaborée par KEPCO conformément aux exigences de l’EEEOA, des APE et des agences de financement. Etant donné que la ligne de transport d’énergie devrait passer près de plusieurs zones écologiquement sensibles gérées par la MAFFS et surveillées par les groupes écologiques internationaux, le Projet proposé nécessiterait également un permis environnemental de l’APE pour la portion du Projet proposé sur un droit de passage de 40m de large à travers les zones forestières et agricoles. Cette action touche certains cadres légaux et politiques tels que la politique nationale de l’environnement, la Loi relative à l’agence de protection de l’environnement, la procédure d’évaluation de l’impact environnemental, la Loi relative aux forêts et à la réglementation des forêts. En outre, le Projet proposé devrait comprendre une ou plusieurs utilisations temporaires de terre, pour toute activité de terrain qui s’avèrerait perturbatrice et qui surviendrait au cours des activités de construction à l’extérieur des 40m de l’emprise (Droit de passage) proposée. Par conséquent, l’EIES présente les impacts environnementaux et sociaux du Projet proposé et des alternatives, sous forme comparative, en définissant les problèmes et en fournissant une base claire pour le choix des décideurs et du public. L’EIES présente les impacts environnementaux qui devraient découler de la construction et de l’exploitation du Projet proposé par l’EEEOA/WAPP, ainsi que les mesures d’atténuation. L’adoption de l’EIES, par la NPA et d’autres agences compétentes, permettrait d’éviter ou de minimiser les effets considérables sur l’environnement. Conformément aux directives de la BM et d’autres agences de financement, l’EIES évalue aussi les alternatives au Projet proposé qui pourraient éviter ou Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) minimiser les effets considérables sur l’environnement. L’EIES fournit une comparaison des impacts environnementaux du Projet proposé et des alternatives, et identifie les alternatives environnementales en fonction des exigences des agences de financement. L’EIES vise à informer le public et les décideurs sur le cadre environnemental et les impacts du Projet proposé et des alternatives. L’EIES sera utilisé par les autorités compétentes dans la détermination du sort à réserver au projet soumis par l’EEEOA/WAPP. Elle permettra aussi à l’APE d’approuver ou de rejeter le Rapport d’évaluation des impacts environnementaux et sociaux. Cette Note de Présentation offre un aperçu général du Projet proposé et des alternatives considérées, ainsi que les questions environnementales et les mesures d’atténuation de l’EIES. 1.4. Récapitulatif des activités d’implication du public Il y a déjà eu des efforts extensifs de participation du public au Projet proposé. Ces activités sont récapitulées ci-dessous: Le processus de cadre du Projet proposé, conduit par l’APE, avec commencé par la livraison du Rapport de cadrage de l’EIES, par la NPA, le 13 novembre 2009. Au cours du levé du site, le consultant a tenu plusieurs réunions de consultation publique pour collecter et recevoir les opinions, et pour offrir au public l’opportunité de faire des propositions relatives aux alternatives du Projet proposé et aux mesures d’atténuation potentielles. Il s’agit, entre autres, du public, des agences étatiques et publiques, des organisations et des sociétés privées. 1.4.1. Méthodologie de la consultation publique Les communautés pressenties comme devant être affectées par le Projet proposé ont été identifiées avec l’aide des assemblées compétentes de comtés, des consultants chargés du levé et à partir du travail effectué sur le terrain aux fins d’identifier les communautés. Divers acteurs ont été consultés au cours de la préparation de l’EIES. Il s’agit des communautés locales, des autorités municipales, des spécialistes de l’environnement, des responsables des comtés et autres acteurs. Le Projet a reçu un niveau élevé d’acceptabilité du fait que la mise en œuvre de la ligne stimulera l’économie locale en raison de la disponibilité de l’électricité, ce qui induit une plus grande notoriété et l’accroissement des gains, vu qu’un plus Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) grand nombre de personne recevrait l’électricité à travers la ligne, et d’une certaine manière, il y aura un accroissement des opportunités économiques. Toutefois certaines préoccupations ont été soulevées, notamment que: Les entrepreneurs devront employer des personnes autour des villages dans leurs voisinages respectifs. Les entrepreneurs devront envisager le remplacement des arbres qui seront détruits au cours de la construction. L’électricité devra être fournie à un coût abordable. 1.5. Points de controverse et problèmes à résoudre. Cette section discute des points de controverse et de l’identification des problèmes devant être résolus. Il s’agit, entre autres, des problèmes posés par les agences et le public au cours du processus de consultation publique, et ceux constatés au cours du processus d’analyse environnementale. Divers points de préoccupation ont été exprimés au cours des réunions de consultation publique pour le Projet proposé. Certains points de controverse soulevés au cours du processus de consultation publique concernent: Les impacts potentiels sur la propriété privée, y compris l’esthétique générale et la valeur de propriété; Les impacts potentiels sur la santé dus à la production de nouveaux champs électriques et magnétiques (CEM); Les préoccupations liées à la construction telles que les impacts des perturbations foncières, de la nuisance sonore et de la qualité de l’air; Les ressources biologiques, y compris les corridors de passage de la faune et les espèces sensibles; La géologie et les conditions du sol telles que l’érosion et le compactage potentiels; et Diverses autres préoccupations liées aux questions environnementales, notamment le trafic, les services publics et les services d’utilité publique. Plusieurs points de controverses et problèmes identifiés ci-dessus devraient être résolus à Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) travers la mise en œuvre de mesures d’atténuation applicables, qui sont récapitulées puis discutées en détail dans la Section 5 de la présente EIES. 2. Description du Projet proposé et des alternatives Cette synthèse est une description physique du Projet proposé et des alternatives. Une description plus détaillée est fournie en la Section 1.6.2.3 du présent rapport d’EIES. 2.1. Le Projet proposé Le Projet proposé devrait impliquer la construction d’une nouvelle ligne de transport d’énergie à 225kV, longue de 1.411km, ainsi que les postes de transformation connexes, entre le poste de transformation de la SOPIE, à MAN, et le nouveau poste de LINSAN, en Guinée. La Section 1.1 de la Note de Présentation fournit des détails sur les principales composantes du Projet proposé (ainsi que les alternatives au Projet proposé). Emplacement/Tracé proposé. La ligne d’interconnexion Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée a une longueur totale d’environ 1.411km et la section sur le territoire Sierra Leone est de 530km. La ligne d’interconnexion traverse un relief montagneux dans l’ensemble, hormis la région littorale entre Buchanan et Mano, au Libéria. Plus précisément, la voie existante le long de la section entre Linsan, en Guinée, et Bikongor, en Sierra Leone est difficile d’accès. La Figure ES-2 présente les caractéristiques géographiques de l’ensemble de la zone du projet. La section Man (Côte d’Ivoire) –Yekepa (Liberia) - Zerekore (Guinée) est une zone montagneuse d’environ 500 m~1100 m d’altitude. La région entre Buchanan et Mano au Liberia est un plateau en dessous de 50m d’altitude, comprenant quelques marécages et champs d’hévéa. Le Fleuve Saint John, avec plus de 600 m de largeur, ainsi que plusieurs autres fleuves traversent la région. La région entre Kenema et Kamakwie en Sierra Leone est accidentée. Sur cette section, il est difficile d’avoir accès aux routes existantes avec le tracé de la ligne de transport. Cette section comprend 4 grand fleuves (fleuves Moa, Sewa etc.) de plus de 400~600 m de largeur. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Figure ES-2 Caractéristiques géographiques de la zone du projet. 2.2. Les alternatives du projet Initialement, neuf (9) alternatives de tracé de ligne, au niveau des zones sensibles d’un point de vue environnemental (zones écosensibles), ont été développées sur la section en Sierra Leone. Ces alternatives ont été identifiées par le Consultant, dans son Rapport d’étude du tracé de ligne ; suggérées par les Agences de financement, les sociétés d’électricité et les agences publiques et étatiques, au cours de l’Etude ; ou développées par l’Equipe de consultation sur l’EIES. Une analyse exhaustive et sélective a été utilisée afin de se focaliser sur les alternatives qui seraient à même de satisfaire la plupart des objectifs du Projet proposé ; les alternatives dont la faisabilité est avérée et qui devraient éviter, ou réduire considérablement, tout effet important du Projet proposé. Les paragraphes ci-après présentent une brève description de chacune de ces zones écosensibles (Forêt de Gola, Réserve forestière des chaînes montagneuses de Nimini et Parc national de Outamba-Kilimi) et une analyse des alternatives de tracé de ligne. La Forêt de Gola Les agences de financement ont recommandé la recherche d’une autre option au niveau de la forêt de Gola qui est à éviter, puisqu’il s’agit d’une des zones sensibles d’un point de vue Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) environnemental. De même le Directeur exécutif de la Conservation Society of Sierra Leone a indiqué que tous les segments de la forêt de Gola seraient reliés et que le parc transfrontalier entre la Sierra Leone et le Liberia serait créé. L’Option (alternative) 1 est proposée pour éviter tous les segments actuels de la Forêt de Gola ainsi que le futur parc transfrontalier qui sera créé entre la Sierra Leone et le Liberia. Elle assure aussi que l’île de Tiwai et la chaîne de Kambui soient évitées à des distances minimales respectives de 2,2km et 1,8km. Par conséquent, l’Option Option 1 est le tracé de ligne le plus avantageux parmi toutes les alternatives. La Réserve forestière de chaînes montagneuses de Nimini. Les agences de financement ont indiqué qu’il existe une zone que le tracé de la ligne évitera ou de laquelle il devra être davantage éloigné : la chaîne forestière de Nimini. L’Option (alternative) 1 visait à éviter les réserves forestières des chaînes montagneuses de Nimini vers le Nord parce qu’il s’agit d’aires écologiquement sensibles tel qu’indiqué par les agences de financement. L’Option 1 est le tracé de ligne le plus avantageux parmi toutes les alternatives, puisqu’il est possible d’éviter la réserve forestière de la chaîne montagneuse de Nimini. Le Parc national de Outamba-Kilimi Les agences de financement et le Coordinateur du programme STEWARD (Sustainable and Thriving Environments for West Africa Regional Development) ont indiqué que le Parc national Outamba-Kilimi est une zone sensible du point de vue environnemental et qu’il est possible que les deux territoires de forêt (Outamba et Kilimi) soit fusionnés L’Option (alternative) 1 vise à faire un détour vers le Sud au niveau du Parc national OutambaKilimi. Elle comprend la construction de 114km de ligne de transport d’énergie à la lisière du Parc national de Outamna-Kilimi. Cette option est plus longue que la ligne précédemment choisie sur cette section ; toutefois, il s’agit du tracé de ligne le plus avantageux, puisqu’il est possible d’éviter le Parc national de Outamba-Kilimi en maintenant une distance d’au moins 1,5km. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) 3. Récapitulatif des impacts et des mesures d’atténuation. Bien que le tracé de la ligne ait une longueur de 530km, la zone effectivement affectée par le projet de ligne de transport d’énergie est relativement petite. Cinq (5) postes de transformation seront construits, chacun sur un espace réduit de 200m x 200m. Elles seront construites sur un terrain plat, bien asséché ; ainsi, aucun changement topographique majeur ne sera enregistré ; et la terre utilisée pourra invariablement servir à la culture. La terre au pied des pylônes ne sera pas utilisable ; toutefois, étant donné qu’il y a une certaine flexibilité dans l’emplacement des pylônes, aucun changement topographique majeur ne sera enregistré. Par conséquent, le projet de ligne de transport d’énergie proposé aura un impact minimal sur l’environnement dans la plupart des cas. Cette section récapitule les impacts environnementaux et les mesures d’atténuation pour le Projet proposé. Les impacts et les mesures d’atténuation discutés dans cette section sont décrits de façon plus détaillée en la Section 5 de la présente EIES. Conformément à la politique et aux directives des agences de financement, la méthodologie d’évaluation des impacts considère le cadre réglementaire existant, les effets directs et indirects du projet, tout impact potentiel porteur de croissance et les impacts cumulatifs. La section 3.2 présente un récapitulatif des impacts environnementaux et des mesures d’atténuation applicables ; la section 3.3 est un récapitulatif des impacts dans le corridor du tracé de ligne proposé ; la section 3.4 est un récapitulatif des effets indirects du Projet proposé et des alternatives ; alors que la section 3.5 est un récapitulatif des impacts cumulatifs du Projet proposé et des alternatives. 3.1. Méthodologie d’évaluation des impacts. Le projet de ligne de transport d’énergie proposé aura un impact minimal sur l’environnement dans la plupart des cas. La méthodologie d'étude d'impact utilisée pour ce projet repose sur cinq étapes principales: Etape 1 : Identification et description des activités du projet et de leur interaction avec le milieu environnemental ; Etape 2 : Identification préliminaire exhaustive des impacts potentiels ; Etape 3 : Examen ou étude comparative de l'importance de l'impact ; identification des Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) impacts qui auront des conséquences marquées (c'est-à-dire l'identification des domaines à approfondir lors d'une étude ultérieure) à l'aide d'un ensemble de critères de base d'importance de l'impact appliqué aux informations préliminaires disponibles pour chaque impact; Etape 4 : Etude détaillée des impacts ciblés à l'aide de modèles et d'autres techniques de quantification/caractérisation des impacts ; quantification des impacts dans la limite du possible et caractérisation qualitative rigoureuse des impacts qui ne peuvent pas être quantifiés; et Etape 5 : Evaluation finale de la gravité des impacts en appliquant les résultats de la caractérisation quantitative et qualitative rigoureuse des impacts obtenus à l'Etape 4 à un ensemble de critères de gravité objectifs ; identification des impacts impliquant des mesures d'atténuation. 3.2. Récapitulatif des impacts et des mesures d’atténuation. L’EIES décrit les mesures d’atténuation réalisables qui pourraient minimiser les impacts négatifs. En outre, pour chaque domaine d’intérêt décrit à la Section 4 de la présente EIES, des mesures d’atténuation sont recommandées lorsque les effets sur l’environnement pourraient être considérablement minimisés pour toutes les classes d’impacts (hormis les impacts bénéfiques). Les principales conclusions de l’analyse d’EIES sont récapitulées ci-dessous en fonction des domaines d’intérêt. Les impacts et les mesures d’atténuation résultant de la construction et de l’exploitation du Projet proposé, ainsi que toutes les alternatives sont récapitulés dans le Tableau ES-2. 3.3. Récapitulatif des impacts dans le corridor du tracé de ligne proposé. La mise en œuvre du Projet proposé ou une quelconque de ses alternatives devrait occasionner des perturbations temporaires et permanentes sur les terres dans le corridor du tracé de ligne proposé. L’occupation permanente de terres due à l’érection de pylônes (25m2 par pylône) et l’emplacement des postes de transformation (40.000m2 par poste) serait d’environ 0,2km2. Pour le reste de l’emprise, les voies d’accès et les voies de desserte, nouvellement construites ou améliorées, seront temporairement occupées au cours des phases de construction et d’exploitation. Les principaux impacts potentiels nécessitant des mesures d’atténuation ont été identifiés pour Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) le Projet proposé. Il s’agit de la perte de terres, la destruction d’immeubles, la destruction d’autres structures et de cultures, la pollution sonore, la gestion des déchets, la pollution de l’eau, les impacts sur la flore et la faune, la sécurité et la santé du public, les questions de sécurité et de santé au travail et les questions socioéconomiques/socioculturelles. 3.4. Récapitulatif des effets indirects Conformément aux directives de la Banque Mondiale (Evaluation Environnementale), les “effets indirects” pourraient inclure tout effet causé par l’action proposée mais qui se produit plus tard ou plus loin de l’action. L’analyse des effets directs et indirects du Projet proposé et des alternatives est présentée, pour chaque domaine d’intérêt, en la Section 1.4. Le Projet proposé devrait causer des effets indirects dans les domaines environnementaux suivants: • Hydrologie et Qualité de l’eau • Questions socioéconomiques • Utilisation des terres et espaces récréatifs publics • services publics Le Projet proposé et les alternatives devraient dans un premier temps résulter en des effets indirects sur les autres questions environnementales, notamment la qualité de l’air, les ressources biologiques, les ressources culturelles, la géologie, les sols, la nuisance sonore, la santé et la sécurité du public, les services publics, le trafic et le transport. En fonction du degré selon lequel le projet de transport d’énergie constitue une entrave à la lutte contre les incendies agressifs, de plus grands impacts pourraient résulter des feux de brousse à l’instar des incendies susceptibles de causer la destruction des ressources biologiques et culturelles, et aboutissant à une plus grande érosion du sol. Les effets indirects peuvent être représentés par une variété d’impacts, de projets ou d’actions potentiels, y compris les effets porteurs de croissance tels que le développement des espaces résidentiels et commerciaux, les projets d’infrastructure et de travaux publics etc. 3.5. Récapitulatif des impacts cumulatifs Les impacts cumulatifs ont trait à l’impact sur l’environnement qui résulte de l’impact différentiel du Projet, ajouté à ceux d’autres projets passés, présents et raisonnablement prévisibles dans le futur. Les projets pertinents en rapport avec le Droit de Passage proposés dans le Tableau ES-1. Tableau ES-1 Projet de développement d’infrastructures dans la zone du projet Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Type de projet Electrification Electrification Electrification Electrification Electrification Electrification Electrification Electrification Exploitation minière Construction de route Construction de route Nom du projet Global Trading Group (GTG) 15MW et Income Electrix Ltd (IEL) 12MW. G.T.G Usine thermique de 16 MW à installer dans la centrale électrique de Blackhall Road. Ligne de transport d’énergie à 33 kV et réhabilitation des réseaux sélectionnés de 11kV dans la région occidentale (Western area). Usines hydroélectriques de Makali (120 KW) dans le district de Tonkolili et Charlotte (2.0 MW) dans la région occidentale. Electrification rurale et renforcement des réseaux de moyenne et haute tension dans la région occidentale. Phase I et II du projet d’amélioration de la distribution. Réhabilitation d’urgence du transport et de la distribution d’énergie de la région occidentale. Grande mine de diamant exploitée par Koidu holings Ltd. à Koidu, Tankor, Yengema et Tongo dans le district de Kono. Petite mine de diamant exploitée par Milestone Sierra Leone Ltd à Tefeya, chefferie de Sandor, dans le district de Kono. Reconstruction de la route Kenema – Pendembu. Construction du chemin de fer Bumbuna - Pepel pour le transport du minerai de fer Les effets de la croissance régionale sur le Sierra Leone pourraient contribuer indirectement à des impacts cumulatifs dans la région du Projet proposé. L’accroissement de la population affecte directement les demandes d’emplois et de logement, qui pourraient accroître le nombre de projets de développement envisagés tels que l’expansion des infrastructures et du réseau de transport en Sierra Leone. L’accroissement substantiel des populations et des emplois près de Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) la zone du projet proposé accroit le nombre de personnes potentiellement exposées aux accidents et autres risques. 3.6. Récapitulatif des mesures d’atténuation Le Consultant a tenu des consultations publiques avec les communautés affectées par le Projet ainsi que parties prenantes afin de s’assurer de la mise en place de procédures nécessaires pour atténuer les impacts. Les mesures d’atténuation varient suivant les différentes phases du Projet. Au cours de la phase de pré-construction, une liste détaillée de toutes les personnes potentiellement affectées par le projet a été dressée aux fins du paiement d’indemnisations équitables, adéquates et rapides. Au cours de la phase de construction, l’entretien régulier et adéquat des machines et le fait d’éviter (autant que possible) que les activités de construction dans le voisinage des collectivités locales se déroulent de nuit, minimisera les impacts des nuisances sonores sur les communautés locales. Les niveaux de nuisance sonore en journée ne devraient pas constituer une nuisance. La gestion des déchets dans les campements des travailleurs et les sites de construction devraient exercer des effets néfastes minimums sur l’environnement. La société du projet se chargera du suivi de paramètres tels que la nuisance sonore, la qualité de l’eau, les questions socioéconomiques et les questions de sécurité et de santé au travail. Le promoteur reconnait que l’investissement dans le projet de ligne de transport d’énergie serait sans valeur si la sécurité, la santé et le bien-être des travailleurs n’étaient pas préservés. L’équipe dirigeante mettra par conséquent tout en œuvre pour assurer la sécurité, la santé et le bien-être. L’utilisation d’équipements de protection individuelle sera scrupuleusement respectée afin de protéger les travailleurs et de prévenir les accidents. La société du projet assurera également la fourniture, entre autres, des boites à pharmacie de premier secours, de l’eau potable et des installations sanitaires dans les sites de construction, ainsi que la santé et le bien-être des employés sur le projet, par la fourniture de cliniques, de médecins et d’ambulances sur les campement de travail, sous la responsabilité des entrepreneurs. Au cours de la phase d’exploitation, la maintenance régulière du tracé de la ligne sera nécessaire. Cela impliquera le dégagement des dangers potentiels de l’emprise, des mesures Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) et des réglementations relatives aux substances dangereuses (lubrifiants des transformateurs), la sécurité, les incendies, la nuisance sonore, les oiseaux et les conditions climatiques extrêmes. Les postes de transformation seront clôturés et dotés en personnel technique et de sécurité pour les besoins d’exploitation et de sécurité. Au cours de la phase de démantèlement, les pylônes, les câbles et les postes de transformation seront démontés et enlevés ; les matériaux seront réutilisés ou recyclés autant que possible ; et tous les déblais de béton et d’acier seront enlevés du site. Au cours de la phase de démantèlement, les impacts négatifs qui pourraient résulter des activités de démantèlement devront être atténués, de la même manière que dans la phase de construction. Les activités au cours de cette phase seront similaires aux activités de la construction du projet ; le calendrier et la charge de travail de la déconstruction devraient être similaires à ceux de la phase de construction. Après l’enlèvement des structures et de leurs fondations, la végétation sera restaurée dans la zone où les activités champêtre pourraient reprendre sans restriction. Consultations Des consultations ont été tenues avec certaines agences de régulation, les responsables des districts, les personnes affectées par le projet et les collectivités locales, avant l’élaboration de la présente EIES. Les collectivités qui devraient être affectées par le Projet proposé ont été identifiées et consultées pour déterminer les impacts potentiels que le Projet proposé pourrait avoir sur elles. Tableau ES-2 Récapitulatif des impacts, des mesures d’atténuation et du suivi. Activité du Impacts Emplacem projet potentiels ent Phase du levé du tracé de la ligne & de la conception Impact sur les Atténuation proposée Effets nets Suivi et identification Sélection adéquate de zones écologiques Ensemble potentiellement de l’emprise sensibles ou des zones écologiques l’emprise en évitant ces zones, avec un levé détaillé Négligeable du tracé de la ligne au cours potentiellement sensibles ou habitées situées le long de de la phase de conception. habitées Suivi l’emprise Presque Au cours de l’ensemble du projet Perte de cultures l’ensemble de l’emprise & les pistes d’accès Paiement rapide et équitable des indemnisations Au cours de la Négligeable construction et l’exploitation Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Activité du Impacts Emplacem projet potentiels ent Atténuation proposée Effets nets Suivi Suivi au cours de la Au cours de l’ensemble du projet Certaines Perte de parties du structures tracé de la ligne Déplacement Paiement rapide et équitable par rapport aux des indemnisations pour la racines réinstallation historiques/anc estrales construction et l’exploitation pour s’assurer que toutes les PAP sont convenablement et équitablement prises en compte. Suivi au cours de la Ensemble Au cours de l’ensemble Déplacement Perte de terre du projet de l’emprise Paiement rapide et équitable & pistes des indemnisations d’accès par rapport aux racines historiques/anc estrales construction et l’exploitation pour s’assurer que toutes les PAP sont convenablement et équitablement prises en compte. Les niveaux de Communaut Construction Impacts sonores és et établisseme nts près de nuisance sonore Eviter (autant que possible) de travailler de nuit Perturbation ambiante seront mineure en mesurés une fois par journée semaine dans les l’emprise communautés vivant près de l’emprise. Communaut Faire des pulvérisations sur és et Construction Qualité de l’air Erosion Construction potentielle du sol les surfaces de sol établisseme exposées dans le corridor nts près de des pylônes au fur et à l’emprise mesure des besoins. Ensemble Limiter le déblaiement de de l’emprise terrain à l’espace minimal & pistes requis et reverdissement d’accès dès que possible Négligeable Négligeable Suivi – aucun Suivi du déblaiement de terrain Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Activité du Impacts Emplacem projet potentiels ent Atténuation proposée Effets nets Suivi Les excavations à la base Construction Sécurité du des pylônes, au sein ou près public des établissements ou des 1. Excavations fermes, seront clairement ouvertes Ensemble 2. Risque de l’emprise inaccessibles au public. & exploitation d’électrocution. 3. Risque marquées et rendues & pistes Tous les pylônes seront d’accès clairement marqués en d’effondrement rouges avec l’inscription en de pylônes rouge sur fond noir - 4. Autres “DANGER – 225.000 Volts” Inspection de routine Négligeable des pylônes au cours de la phase d’exploitation. pour avertir les intrus etc. Suivi minutieux pour Ensemble Construction & exploitation Flore et Faune de l’emprise Limiter le déblaiement de la & pistes végétation. s’assurer que les Négligeable espaces minimums requis ne sont pas d’accès dépassés. Fourniture d’équipements de protection individuelle au cours de la construction. Tous les travaux seront exécutés dans le respect Construction & exploitation Sécurité et santé professionnelle Ensemble de l’emprise & pistes d’accès des règles et réglementations de la SPC Disponibilité et utilisation ainsi que les directives de la Négligeable Banque Mondiale en des équipements de protection. matière d’environnement, de santé et de sécurité, de 2007 (Transport et distribution de l’électricité), NPA règles de sécurité (électrique et mécanique) Impacts sur les sites/éléments Construction culturels et historiques/arch éologiques Découverte s fortuites culturelles/h istoriques/ar chéologique s Les zones de Les découvertes fortuites découvertes fortuites devront être rapportées aux autorités compétentes, en vertu du contrat de l’entrepreneur. Négligeable seront suivies et sécurisées afin d’être transmises à l’Autorité des musées et Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Activité du Impacts Emplacem projet potentiels ent Atténuation proposée Effets nets Suivi monuments. Education des travailleurs Construction Santé publiqueMST/VIH SIDA Notamment pour éviter les relations Mères les célibataires sexuelles occasionnelles. établisseme Fournir gratuitement aux potentielles, nts le long transmission travailleurs des préservatifs de l’emprise de bonne qualité et en des MST/SIDA quantité suffisante. Routes Construction Impacts sur le trafic importantes indiquées dans le rapport Maintenir un contrat étroit avec les communautés au cours de la construction pour détecter les incidences des MST/SIDA. Présence de vigiles à Utiliser des vigiles pour contrôler le trafic aux carrefours. Elaboration d’un tout moment au cours Négligeable plan de contrôle du trafic. de la construction. Examiner le plan de contrôle du trafic de l’entrepreneur. Chaque semaine, des prélèvements seront Minimiser l’érosion et gérer Construction Rivières les déblais, les eaux usées Pollution de indiquées provenant de l’excavation et l’eau dans le les déversements rapport. accidentels d’huile, de effectués dans les cours d’eau près des sites de Négligeable construction et seront analysés. Au cours de la phase de carburant et de peinture. maintenance, le suivi se fera deux fois par an. Distance entre chaque Construction Gestion du Sites de campement campement Créer les campements loin site de campement et le des cours d’eau et des cours d’eau ou établissements. établissement le plus Fourniture de toilettes Négligeable proche. mobiles, de clinique, de Disponibilité de toilettes médecins et d’ambulances mobiles, de clinique, de sur les sites de campement. médecins et d’ambulances. Les arbres, les souches Ensemble Construction Production de d’arbres et les contenants de l’emprise en bois ne doivent pas être & exploitation déchets solides & pistes d’accès offerts aux collectivités locales comme combustibles. La collecte et la Négligeable destruction des déchets solides seront suivies. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Activité du Impacts Emplacem projet potentiels ent Atténuation proposée Effets nets Suivi Les arbres et le bois utilisables provenant du déblaiement de l’emprise seront offerts aux collectivités locales. Les déchets métalliques seront collectés et détruits comme il se doit et/ou recyclés en consultation avec les agences compétentes de l’Etat. La peinture renversée sera rapidement épongée à l’aide Effets du Exploitation traitement Emplaceme de chiffons et/ou de sciure. antirouille et de nt des Les chiffons et la sciure la peinture des pylônes utilisés seront jetés dans pylônes. Négligeable Pas de suivi des sites de décharge publique appropriés. Exploitation Exploitation Choc minime dû Minimisé par la à une décharge Emprise multiplication des prises de d’étincelle. terre. Risques Education du public sur les d’incendie Création Construction d’empois et & exploitation génération de revenus Emprise risques de feux de brousse. Négligeable Négligeable pour dissuader les feux de brousse Amélioration nts le long du niveau de de l’emprise main-d’œuvre locale. prise de terre. Patrouilles de routine Etablisseme Encourager les entrepreneurs à recruter la Surveiller les câbles de Aucun vie. 4. Personnes affectées par le projet. Des consultations ont été tenues avec les agences de régulation, les comités de développement des comtés et les collectivités locales, avant l’élaboration du Rapport de cadrage et l’Evaluation des impacts environnementaux et sociaux. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Les terres qui seront affectées par la mise en œuvre du Projet proposé s’inscrivent sous les catégories d’utilisation de terre ci-après: Des terres agricoles de cultures pérennes. Des terres agricoles de cultures non-pérennes/ Des terres agricoles potentielles (ou des terres agricoles en friche) Des terrains résidentiels (affectant les immeubles/structures et les terres résidentielle) 4.1. Indemnisation La majeure partie du tracé de la ligne passe à travers des terres non résidentielles appartenant à l’Etat et qui servent de fermes. Aussi, à l’achèvement de la ligne en T, certaines activités champêtres seront-t-elles autorisées. Par conséquent, l’indemnisation sera nécessaire uniquement pour les cultures pérennes et les cultures annuelles, si la construction a lieu au cours de la saison de végétation. Le Tableau ES-3 et l’Annexe 4 présentent le nombre de personnes et les types de propriétés qui seront affectés par le Projet proposé. Au total, 414 chefs de ménage et 2.898 personnes à charge devraient subir un impact direct du Projet proposé. En somme, un total de 3.312 personnes sera affecté par le Projet proposé. Tableau ES-3: Récapitulatif des PAP. District (Région) Category Tracé de la ligne originale Tracé de la ligne alternatifs Pujehun 17 Kenema 51 Kono 49 Tonkolili 63 Koinadugu 36 Bombali 32 Pujehun/Kenema (Gola Forest) Kono (Nimini Hills) Bombali/Kambia (Outamba-Kilimi National Park) Total Propriétaire de propriété (Nombre de Householder) 80 32 54 414 Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Tableau ES-4 Coût de la gestion environnementale et sociale. ○ Coût du PGES ACTIVITY No 1 2 Activités pour les PGES 3 4 5 6 DESIGNATION Revue & Divulgation du Rapport de l’Evaluation de l’impact Environnemental Audit du PAR et du PGES Suivi environnemental Formation à l’interne de l’équipe de gestion environnementale. Santé & Sécurité du Public (y compris les programmes de HIV/SIDA) Dispositifs de mesure pour l'air / bruit / Sol pollusion et du véhicule, ordinateur portable, imprimante couleur, appareil photo, GPS portables Sous-total Coûts Coûts (SLL) (USD) 272.160.000 68.040 212.000.000 53.000 1.765.920.000 441.480 129.600.000 32.400 864.960.000 216.240 324.000.000 81.000 3.568.640.000 892.160 ○ Coût du PAR ACTIVITY Compensation No DESIGNATION (USD) Indemnisation des terres 4.670.100.000 1.167.525 2 Indemnisation des arbres 971.722.432 242.930 3 Indemnisation des cultures vivrières 335.340.802 83.835 4 Immeubles/Structures, Maisons 873.408.750 218.352 5 Demage de construction pour les usines à l'extérieur de l'emprise, à l'intérieur de routed'accès 130.706.323 32.676 6 Compensation pour perte de revenus 325.761.559 81.440 7 Montants additifs pour les personnes vulnérables affectées par le projet 342.528.599 85.632 8 Honoraires, remboursements au titre des permis etc. 685.057.198 171.264 9 Fonds de prévoyance afin de couvrir l’effet de la hausse probable des valeurs des propriétés. 685.057.198 171.264 9.019.682.861 2.254.918 230.636.000 57.659 218.592.000 54.648 12 Plan d’action social, appui communautaire programme de restauration des moyens de subsistance Programme d’infrastructure communautaire 339.557.223 84.889 13 Suivi et évaluation externe 106.000.000 26.500 14 Rites / cérémonies de purification 28.000.000 7.000 10 for RAP Coûts (SLL) 1 Sous-total Activities Coûts 11 Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) 15 Coût indirect 92.278.522 23.069 1.012.814.658 253.203 Coût total PAR 10.032.497.519 2.508.121 Total des PGES & PAR Coût 13.601.137.519 3.400.281 Subtotal 4.2. Cut-Off Date La consultation publique s’est tenue depuis novembre 2009 et le registre d’inventaire des PAP a été vérifié par le Consultant et la société nationale d’électricité en décembre 2011. Ainsi, le début du recensement (Cut-off date) est fixé à novembre 2009, conformément à la P.O 4.12 de la Banque Mondiale. Au cours de la consultation publique avec les PAP, le Consultant a clairement informé et expliqué aux PAP le concept de « date limite », en présence de la population du village. Le consultant a aussi clairement indiqué que personne ne sera enregistré comme PAP après la date limite. La modification du registre d’inventaire des PAP sera faite s’il y a des changements sur le droit de passage actuel. 4.3. Mécanisme et comité de règlement des plaintes. Il existe trois voies de règlement des plaintes, notamment: Le comité de règlement des plaintes L’arbitrage. Les tribunaux. Au cours des enquêtes sur les PAP, le Consultant a eu plusieurs entretiens avec des autorités locales. Il a été constaté que les chefs supérieurs ont recueilli des plaintes de médiation au cours des enquêtes sur les PAP. Par conséquent, le Consultant a indiqué qu’un comité chargé du règlement des plaintes entre les communautés locales devrait être constitué et être fonctionnel pour la mise en œuvre harmonieuse du projet Tel que les agences de financement l’ont demandé, KEPCO a rencontré les autorités locales des chefferies affectées et leur a demandé d’accepter par écrit le poste de membre du CRP. Pour ce faire, deux équipes d’enquête composées des consultants environnementaux, des représentants de la société nationale d’énergie et des membres de la société civile ont été Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) constituées et ont eu d’importantes réunions de consultation avec les autorités locales. L’approche utilisée pour la création des GRP implique la consultation avec les autorités locales (y compris les leaders locaux) le long de la ligne de transport d’énergie envisagée. Au cours des réunions, les détails du projet, les impacts environnementaux et sociaux, le processus d’indemnisation ont été communiqués, et il a été convenu que les chefs suprêmes, les chefs des administrations locales en Sierra Leone, des chefferies affectées président les CRP, afin de garantir un comité pratique et accessible à tous les membres de la communauté. Les chefs suprêmes ont désigné les autres membres du CRP tels que le Secrétaire, le Chargé des relations publiques, l’Auditeur et le Conseiller. En cas d’absence du chef suprême, d’autres représentants tels que le président de la chefferie ou le sage de la communauté ont pris par à la réunion et les résultats de la réunion ont été transmis au chef suprême. Deux équipes d’enquête ont pris part à 21 réunions de consultation avec les représentants des communautés locales, du 27 novembre au 3 décembre 2011. Les noms et les postes de chacun des membres sont présentés dans le Tableau à la Section 9.5 du PAR 4.4. Programme de rétablissement des moyens de subsistance En plus de l’indemnisation pour la perte de terre ou autre moyen de production, les Politiques Opérationnelles OP 4.12 “Réinstallation involontaire” exigent que les personnes déplacées bénéficient d’une aide pour leur déplacement et pendant une période transitoire sur le site de réinstallation, ainsi que dans leur effort d’amélioration ou de rétablissement de leurs moyens de subsistance. La fourniture de services d’expansion agricole: les fermiers durement affectées bénéficieront d’une aide pour améliorer la productivité de la terre agricole restante, en établissant un lien avec les programmes nationaux tels que le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest, financé par la Banque Mondiale. Le Consultant recommande que le lien soit facilité par la société du projet (société ad hoc du projet), le Ministère de l’agriculture, des forêts et de la sécurité alimentaire (MAFFS) pour l’agriculture locale et le développement rural, lorsque une enquête détaillée sur les PAP aura été effectuée. - Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (WAAPP-1C): a approuvé le 24 Mars 2011, un coût de projet total de $83,8millions pour mettre en place et accélérer l’adoption de technologies appropriées dans les domaines agricoles prioritaires des pays participants qui sont alignés sur les domaines Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) agricoles prioritaires de la sous-région. Formations professionnelles: les PAP déplacées bénéficieront de formations professionnelles telles que la production de savons et de paniers, dans les centres de formation professionnelle et les organisations sociales au sein ou en dehors du district, ce qui devrait les aider à maintenir et/améliorer leur potentiel de génération de revenus. Les programmes de formation professionnelle seront conçus au cours de la mise en œuvre du projet. Les opportunités d’emplois liés au projet: La priorité sera accordée aux PAP pour les emplois dans les travaux liés au projet, y compris la courte formation préalable au recrutement. Le coordinateur environnemental de la Société du projet mettra toutes les informations relatives aux opportunités d’emploi à la disposition des communautés locales. . 5. Structure de la gestion environnemental et sociale La société du projet (société ad hoc du projet) sera créée pour mettre en œuvre et exploiter le projet. La structure proposée de la société du projet qui sera chargée de traiter les questions environnementales et sociales se présent comme suit : L’Unité de mise en œuvre du projet (UMP) Bien que l’étude relative à la création de la société du projet ait commencée, il est certain que la création effective de ladite société prendre un certain temps. Il est par conséquent proposé de créer une Unité de mise en œuvre du projet (UMP) chargée essentiellement de préparer la mise en œuvre et l’exploitation du projet, jusqu’à la création effective de la société du projet. La mission fondamentale de l’UMP, dans cette configuration, est de surveiller la construction du projet et assurer la conformité aux termes du contrat de construction. L’Unité chargée des questions environnementales et des relations communautaires (UERC) Il est nécessaire de créer une Unité chargée des questions environnementales et des relations communautaires (UERC) comme sous-structure de l’UMP, pour traiter des aspects environnementaux et sociaux du Projet. L’UERC sera chargée d’assurer la conformité du Projet Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) avec toutes les réglementations environnementales, sociales, sanitaires et sécuritaires et de collaborer avec les organes et les organisations réglementaires compétentes. L’entrepreneur chargé de la construction Avant le début des travaux de construction, il faudra demander à tous les entrepreneurs (contractants) d’élaborer leurs propres PGES (PGE/E) qui seront mis en œuvre comme il se doit. Le plan devra spécifier les cibles et les objectifs environnementaux tels que définis dans l’EIES/PGES et comment ils pourraient être réalisés. Le PGES de l’entrepreneur (PGE/E) devra inclure, autant que possible, toutes les mesures que l’entrepreneur prendra pour protéger l’environnement conformément aux dispositions en vigueur des réglementations nationales en matière d’environnement, aux directives générales en matière d’environnement, de santé et de sécurité et aux directives en matière d’environnement, de santé et de sécurité pour le transport et la distribution d’énergie électrique du Groupe de la Banque Mondiale (2007), ainsi qu’à l’EIES/PGES du projet. De même, pour les aspects plus complexes de gestion environnementale, l’entrepreneur devra élaborer et mettre en œuvre la Méthode de Déclaration qui devra être approuvée par l’ingénieur superviseur et la société du projet, sur demande. L’ingénieur du maître d’ouvrage L’ingénieur du maître d’ouvrage aura l’entière responsabilité technique des tâches préalables à l’adjudication, c.-à-d. la préparation, l’émission et la clarification du dossier d’appel d’offres ; et il servira également d’expert technique pour l’évaluation des offres, la négociation et l’adjudication des contrats de construction. Toutefois, le rôle de l’ingénieur du maître d’œuvre changera après l’adjudication des contrats. Son rôle sera alors de fournir un appui technique à l’UMP pour la phase de construction. Il importe que la responsabilité de supervision de la mise en œuvre adéquate du PGES/E (Plan de gestion environnementale et sociale de l’entrepreneur) et de la Méthode de Déclaration élaborée par l’entrepreneur chargé de la construction, soit conférée aux ingénieurs du maître d’ouvrage à travers un arrangement contractuel. Au cours de la phase de construction, les sites culturels/découvertes archéologiques fortuites d’importance culturelle tels que les bois ou arbres sacrés ou les affleurements rocheux ainsi que le patrimoine/objets ou des sites historiques ou archéologiques que les autochtones n’auraient pas mentionné au cours de la phase du levé seront suivis de près afin de s’assurer Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) que ces sites ou objets sont convenablement gérés à la satisfaction des collectivités locales, de l’ingénieur du maître d’ouvrage, de l’APE et/ou des autres autorités compétentes. 6. Conclusion La présente Evaluation des impacts environnementaux et sociaux a identifié les impacts potentiels sur les environnements physique, biologique, socioéconomique/culturel, la sécurité professionnelle, la santé et le bien-être des travailleurs. Les mesures d’atténuation et les mesures correctives potentielles ont été déterminées. Ces mesures seront activement poursuivies afin de minimiser ou, si possible, de supprimer les impacts négatifs qui ont été identifiés. Le projet de ligne de transport d’énergie ne saurait être exécuté sans le moindre impact sur l’environnement. Bien évidemment, certains impacts sont inévitables. Toutefois, les mesures d’atténuation proposées devraient, autant que possible, être en mesure de minimiser les impacts de sorte qu’ils ne constituent pas de menaces à la viabilité durable de l’environnement. L’examen des impacts identifiés montre qu’il y aura certains impacts négatifs irréversibles et considérables (ex. : la propriété foncière et les caractéristiques de l’utilisation des terres). D’autres impacts seront minimes et temporaires. Les avantages à tirer de la mise en œuvre du Projet proposé sont immenses, compte tenu notamment des problèmes d’approvisionnement en énergie dont le Sierra Leone a fait l’expérience dans un passé récent. La mise en œuvre du Projet proposé assurera la réalisation de l’objectif de la CEDEAO de créer un marché régional de l’électricité en Afrique de l’Ouest à travers le développement et la réalisation judicieux d'infrastructures absolument prioritaires qui devraient permettre l'accessibilité de tous les Etats membres de la CEDEAO à des ressources énergétiques économiques. La ligne de transport d’énergie proposée est par conséquent destinée à atteindre l’objectif de fourniture d’un réseau de transport d’énergie plus fiable et sécurité pour satisfaire l’accroissement prévu de la demande en énergie électrique au sein de la CEDEAO. L’accroissement du PIB par habitant, l’accroissement de la population, l’urbanisation, le développement des industries de base, l’augmentation des opportunités d’éducation, le Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) renforcement des droits de la femme, l’électrification rurale en vue de la réduction de la pauvreté et l’atteindre des Objectifs du millénaire pour le développement sont les principaux vecteurs de la hausse de la consommation d’électricité. La National Power Authority (NPA) estime que la présente EIES a suffisamment abordé les questions importantes sur le terrain et, par conséquent, elle répondra aux attentes de l’APE et garantira la délivrance d’un permis environnemental ; ceci lui permettra de poursuivre. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) II. 1. Note de Présentation – PGES Description du projet En janvier 2006, les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont signé la Convention portant organisation et fonctionnement de l’EEEOA (Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain), avec pour objectif de créer un marché régional de l’électricité en Afrique de l’Ouest à travers le développement et la réalisation d’infrastructures prioritaires clés qui devraient permettre l’accessibilité aux ressources énergétiques économiques à tous les Etats membres de la CEDEAO. Afin de faire avancer la mise en œuvre des projets prioritaires, le Secrétariat de l’EEEOA (provisoirement basé à Cotonou) et les Etats membres de l’EEEOA ont commencé les travaux préparatoires en vue de la mise en œuvre des projets prioritaires d’interconnexion suivants: Le projet d’interconnexion Volta (Ghana)-Mome Hagou (Togo)-Sakete (Bénin) à 330 kV; Le projet de transport d’énergie Aboadze (Ghana)-Volta (Ghana) à 330 kV; Le projet d’interconnexion de l’OMVG à 225 kV (Guinée, Gambie, Guinée Bissau et Sénégal) y compris l’aménagement des sites hydroélectriques à Kaleta (Guinée) et Sambangalou (Sénégal); Le projet d’interconnexion Man (Côte d’Ivoire - Yekepa (Liberia) - Nzerekore (Guinée) Buchanan (Liberia) - Monrovia (Liberia) - Bumbuna (Sierra Leone) - Linsan (Guinée). Par conséquent, l’EEEOA aidera l’économie libérienne à fournir l’énergie tant recherchée, à un moment crique où les principaux utilisateurs de l’énergie électrique sont en train d’investir dans l’économie libérienne. Le projet comprend la construction de cinq (5) postes de transformation et 530km de lignes de transport d’énergie à 225kV en Sierra Leone. L’emplacement des postes est le suivant : un poste à Kenema, un poste à Bikongor et trois postes respectivement à Bumbuna, Yiben et Kamakwie. La construction des postes de transformation et des lignes de haute tension de la frontière libérienne à la frontière guinéenne traverse l’ensemble de la Sierra Leone de long en large. En Sierra Leone, la ligne traverse sept divisions administratives importantes. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) 2. Aperçu du PGES Le Projet proposé devra satisfaire les exigences environnementales des règles et réglementations régissant la protection de l’environnement en Sierra Leone. Le présent PGSE (Plan de Gestion Environnementale et Sociale) définit la manière dont ces règles et réglementations seront respectées. Il fournit la base de coordination et de mise en œuvre des activités du Projet proposé au Sierra Leone. Les questions de gestion sanitaire, sécuritaire et environnementale sont discutées dans les détails pour assurer une mise en œuvre harmonieuse du projet. Les activités spécifiques au projet qui ont été identifiées en raison des impacts sur les trois phases de mise en œuvre du projet et des mesures spécifiques d’atténuation nécessaires sont les suivantes: L’acquisition du droit de passage; Le stockage et le transport des équipements et matériaux; Le déblaiement du droit de passage; L’implantation des pylônes, La construction des pistes d’accès et du corridor des pylônes, Le déblaiement et l’excavation des bases et des fondations des pylônes, Le montage des pylônes et des conducteurs, La construction des postes, La maintenance, réparation des lignes et l’exploitation du poste. Le PGES comprend un Plan de gestion de la végétation, un Plan de gestion du patrimoine archéologique et culture et un Programme de suivi pour déterminer les impactes sur les environnements physique, biologique et humain et détecter prématurément les impacts imprévus. Cela permettra la mise en œuvre de mesures correctives avant que d’importants dommages ne surviennent. Les domaines couverts sont: La destruction de la végétation et des cultures vivrières et de rente. La perte de la possession ou de l’utilisation des terres. La qualité de l’air et de l’eau. L’utilisation de l’eau et l’évaporation accrue des étendues d’eau. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Le bruit, la poussière et l’érosion/compactage du sol sous le poids des installations et des machines lourdes. La perte de forêt secondaire et la diminution d’un nombre d’espèces d’arbres. Les activités illégales telles que l’abattage d’arbres et l’exploitation minière artisanale. La gestion des déchets. Les déchets d’hydrocarbures provenant des postes de transformation. Les risques et accidents professionnels. Les accidents affectant la sécurité publique. Les impacts sur la santé publique. La propagation des MST. Le manque d’emploi pendant et après la construction en raison des activités du projet. Les migrations à partir des zones rurales et urbaines. Les femmes, les enfants et l’éducation. Les différents groupes tribaux et pratiques traditionnelles. Les sites sacrés et les artefacts. 3. Structure de la gestion environnemental et sociale La société du projet (société ad hoc du projet) sera créée pour mettre en œuvre et exploiter le projet. La structure proposée de la société du projet qui sera chargée de traiter les questions environnementales et sociales se présent comme suit : L’Unité de mise en œuvre du projet (UMP) Bien que l’étude relative à la création de la société du projet ait commencée, il est certain que la création effective de ladite société prendre un certain temps. Il est par conséquent proposé de créer une Unité de mise en œuvre du projet (UMP) chargée essentiellement de préparer la mise en œuvre et l’exploitation du projet, jusqu’à la création effective de la société du projet. La mission fondamentale de l’UMP, dans cette configuration, est de surveiller la construction du projet et assurer la conformité aux termes du contrat de construction. L’Unité chargée des questions environnementales et des relations communautaires (UERC) Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Il est nécessaire de créer une Unité chargée des questions environnementales et des relations communautaires (UERC) comme sous-structure de l’UMP, pour traiter des aspects environnementaux et sociaux du Projet. L’UERC sera chargée d’assurer la conformité du Projet avec toutes les réglementations environnementales, sociales, sanitaires et sécuritaires et de collaborer avec les organes et les organisations réglementaires compétentes. L’entrepreneur chargé de la construction Avant le début des travaux de construction, il faudra demander à tous les entrepreneurs (contractants) d’élaborer leurs propres PGES (PGE/E) qui seront mis en œuvre comme il se doit. Le plan devra spécifier les cibles et les objectifs environnementaux tels que définis dans l’EIES/PGES et comment ils pourraient être réalisés. Le PGES de l’entrepreneur (PGE/E) devra inclure, autant que possible, toutes les mesures que l’entrepreneur prendra pour protéger l’environnement conformément aux dispositions en vigueur des réglementations nationales en matière d’environnement, aux directives générales en matière d’environnement, de santé et de sécurité et aux directives en matière d’environnement, de santé et de sécurité pour le transport et la distribution d’énergie électrique du Groupe de la Banque Mondiale (2007), ainsi qu’à l’EIES/PGES du projet. De même, pour les aspects plus complexes de gestion environnementale, l’entrepreneur devra élaborer et mettre en œuvre la Méthode de Déclaration qui devra être approuvée par l’ingénieur superviseur et la société du projet, sur demande. L’ingénieur du maître d’ouvrage L’ingénieur du maître d’ouvrage aura l’entière responsabilité technique des tâches préalables à l’adjudication, c.-à-d. la préparation, l’émission et la clarification du dossier d’appel d’offres ; et il servira également d’expert technique pour l’évaluation des offres, la négociation et l’adjudication des contrats de construction. Toutefois, le rôle de l’ingénieur du maître d’œuvre changera après l’adjudication des contrats. Son rôle sera alors de fournir un appui technique à l’UMP pour la phase de construction. Il importe que la responsabilité de supervision de la mise en œuvre adéquate du PGES/E (Plan de gestion environnementale et sociale de l’entrepreneur) et de la Méthode de Déclaration élaborée par l’entrepreneur chargé de la construction, soit conférée aux ingénieurs du maître d’ouvrage à travers un arrangement contractuel. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Au cours de la phase de construction, les sites culturels/découvertes archéologiques fortuites d’importance culturelle tels que les bois ou arbres sacrés ou les affleurements rocheux ainsi que le patrimoine/objets ou des sites historiques ou archéologiques que les autochtones n’auraient pas mentionné au cours de la phase du levé seront suivis de près afin de s’assurer que ces sites ou objets sont convenablement gérés à la satisfaction des collectivités locales, de l’ingénieur du maître d’ouvrage, de l’APE et/ou des autres autorités compétentes EEEOA/ NPA APE (Suivi) Société du projet - Lois - PGES UMP - UERC - OSHEM (Coordinateur environnemental du Projet) Entrepreneur Le PGES fournit des programmes intégrés, planifiés et, dans certains cas, des programmes d’urgence que la société du projet devra entreprendre au cours des phases de pré-construction, de construction, d’exploitation et de maintenance des lignes de transport d’énergie existantes. Des procédures strictes existent pour les diverses opérations techniques impliquant la construction, la maintenance et l’exploitation de la ligne, l’exploitation du poste et les questions socioéconomiques, y compris les procédures de plainte, les questions de gestion environnementale se rapportant à la perturbation de la flore et la faune le long de la ligne de transport proposée, la gestion de la végétation et la gestion des découvertes archéologiques Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) fortuites. Les procédures techniques incluent les mesures de protection en matière environnementale, de santé et de sécurité. Les activités s’inscrivant dans le cadre du projet de ligne de transport d’énergie ont été regroupées sous les phases de pré-construction, de construction, d’exploitation et de maintenance. Les activités de pré-construction du projet incluent le levé du tracé de la ligne, le processus d’EIES et l’acquisition du Droit de Passage nécessaire. Les activités de construction impliquent divers niveaux de déblaiement de la végétation suivant les normes prescrites par la société nationale d’électricité. Les autres activités incluent l’implantation des pylônes, l’excavation des fondations des pylônes, le montage des pylônes, le câblage des lignes et les travaux de construction des postes. Les principales activités d’exploitation sont notamment celles relatives à la maintenance des lignes, des pylônes, des accessoires et du droit de passage, ainsi que l’exploitation du poste. Un plan de préparation et d’intervention face aux urgences est fourni pour s’assurer que les accidents imprévus, tels que les déversements importants de toute matière dangereuse au cours des opérations de routine, sont traités en toute sécurité et avec promptitude sans dommage à l’environnement. Un programme de formation visant à assurer le renforcement des capacités dans la mise en œuvre de diverses mesures environnementales est également fourni dans le PGES. Le rôle des institutions externes telles que l’Agence de Protection de l’Environnement, le Conseil d’Evaluation Foncière et le Conseil des Musées et Monuments sont clairement définis. Les Rapports sur les diverses questions/mesures environnementales devront être élaborés annuellement sous la forme de Rapports Environnementaux Annuels du Projet. 4. Cut-Off Date La consultation publique s’est tenue depuis novembre 2009 et le registre d’inventaire des PAP a été vérifié par le Consultant et la société nationale d’électricité en décembre 2011. Ainsi, le début du recensement (Cut-off date) est fixé à novembre 2009, conformément à la P.O 4.12 de la Banque Mondiale. Au cours de la consultation publique avec les PAP, le Consultant a clairement informé et expliqué aux PAP le concept de « date limite », en présence de la population du village. Le consultant a aussi clairement indiqué que personne ne sera enregistré comme PAP après la date limite. La modification du registre d’inventaire des PAP sera faite s’il y a des changements sur le droit de passage actuel. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) 5. Mécanisme et comité de règlement des plaintes. Il existe trois voies de règlement des plaintes, notamment: Le comité de règlement des plaintes L’arbitrage. Les tribunaux. Au cours des enquêtes sur les PAP, le Consultant a eu plusieurs entretiens avec des autorités locales. Il a été constaté que les chefs supérieurs ont recueilli des plaintes de médiation au cours des enquêtes sur les PAP. Par conséquent, le Consultant a indiqué qu’un comité chargé du règlement des plaintes entre les communautés locales devrait être constitué et être fonctionnel pour la mise en œuvre harmonieuse du projet Tel que les agences de financement l’ont demandé, KEPCO a rencontré les autorités locales des chefferies affectées et leur a demandé d’accepter par écrit le poste de membre du CRP. Pour ce faire, deux équipes d’enquête composées des consultants environnementaux, des représentants de la société nationale d’énergie et des membres de la société civile ont été constituées et ont eu d’importantes réunions de consultation avec les autorités locales. L’approche utilisée pour la création des GRP implique la consultation avec les autorités locales (y compris les leaders locaux) le long de la ligne de transport d’énergie envisagée. Au cours des réunions, les détails du projet, les impacts environnementaux et sociaux, le processus d’indemnisation ont été communiqués, et il a été convenu que les chefs suprêmes, les chefs des administrations locales en Sierra Leone, des chefferies affectées président les CRP, afin de garantir un comité pratique et accessible à tous les membres de la communauté. Les chefs suprêmes ont désigné les autres membres du CRP tels que le Secrétaire, le Chargé des relations publiques, l’Auditeur et le Conseiller. En cas d’absence du chef suprême, d’autres représentants tels que le président de la chefferie ou le sage de la communauté ont pris par à la réunion et les résultats de la réunion ont été transmis au chef suprême. Deux équipes d’enquête ont pris part à 21 réunions de consultation avec les représentants des communautés locales, du 27 novembre au 3 décembre 2011. Les noms et les postes de chacun des membres sont présentés dans le Tableau à la Section 9.5 du PAR 6. Programme de rétablissement des moyens de subsistance Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) En plus de l’indemnisation pour la perte de terre ou autre moyen de production, les Politiques Opérationnelles OP 4.12 “Réinstallation involontaire” exigent que les personnes déplacées bénéficient d’une aide pour leur déplacement et pendant une période transitoire sur le site de réinstallation, ainsi que dans leur effort d’amélioration ou de rétablissement de leurs moyens de subsistance. La fourniture de services d’expansion agricole: les fermiers durement affectées bénéficieront d’une aide pour améliorer la productivité de la terre agricole restante, en établissant un lien avec les programmes nationaux tels que le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest, financé par la Banque Mondiale. Le Consultant recommande que le lien soit facilité par la société du projet (société ad hoc du projet), le Ministère de l’agriculture, des forêts et de la sécurité alimentaire (MAFFS) pour l’agriculture locale et le développement rural, lorsque une enquête détaillée sur les PAP aura été effectuée. - Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (WAAPP-1C): a approuvé le 24 Mars 2011, un coût de projet total de $83,8millions pour mettre en place et accélérer l’adoption de technologies appropriées dans les domaines agricoles prioritaires des pays participants qui sont alignés sur les domaines agricoles prioritaires de la sous-région. Formations professionnelles: les PAP déplacées bénéficieront de formations professionnelles telles que la production de savons et de paniers, dans les centres de formation professionnelle et les organisations sociales au sein ou en dehors du district, ce qui devrait les aider à maintenir et/améliorer leur potentiel de génération de revenus. Les programmes de formation professionnelle seront conçus au cours de la mise en œuvre du projet. Les opportunités d’emplois liés au projet: La priorité sera accordée aux PAP pour les emplois dans les travaux liés au projet, y compris la courte formation préalable au recrutement. Le coordinateur environnemental de la Société du projet mettra toutes les informations relatives aux opportunités d’emploi à la disposition des communautés locales. 7. Budget du PGES Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Une allocation budgétaire par la CPS budget annuel pour les activités de gestion environnementale et sociale pour le projet a été fourni. Le budget total estimé pour la gestion environnementale et la compensation est des États-Unis $ 3.400.281 Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) III. Note de Présentation - PAR En janvier 2006, les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont signé la Convention portant organisation et fonctionnement de l’EEEOA (Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain), avec pour objectif de créer un marché régional de l’électricité en Afrique de l’Ouest à travers le développement et la réalisation d’infrastructures prioritaires clés qui devraient permettre l’accessibilité aux ressources énergétiques économiques à tous les Etats membres de la CEDEAO. Afin de faire avancer la mise en œuvre des projets prioritaires, le Secrétariat de l’EEEOA (provisoirement basé à Cotonou) et les Etats membres de l’EEEOA ont commencé les travaux préparatoires en vue de la mise en œuvre des projets prioritaires d’interconnexion suivants: Le projet d’interconnexion Volta (Ghana)-Mome Hagou (Togo)-Sakete (Bénin) à 330 kV; Le projet de transport d’énergie Aboadze (Ghana)-Volta (Ghana) à 330 kV; Le projet d’interconnexion de l’OMVG à 225 kV (Guinée, Gambie, Guinée Bissau et Sénégal) y compris l’aménagement des sites hydroélectriques à Kaleta (Guinée) et Sambangalou (Sénégal); Le projet d’interconnexion Man (Côte d’Ivoire - Yekepa (Liberia) - Nzerekore (Guinée) Buchanan (Liberia) - Monrovia (Liberia) - Bumbuna (Sierra Leone) - Linsan (Guinée). Avec la mise en œuvre du Système d’Echanges d’Energie Électrique Ouest Africain, (EEEOA) qui devrait renforcer les échanges d’énergie électrique entre les pays de la sous région ouest africaine, la nécessité d’acquérir une interconnexion de transport à haut débit à partir de la Côte d’Ivoire vers la Guinée à travers la Sierra Leone et le Liberia se fera sentir, ce qui sera d’ailleurs conforme au Plan Directeur adopté par l’EEEOA. La mise en exécution du projet d’Interconnexion Man – Sannequille – Nzérékoré – Buchanan – Monrovia – Bumbuna – Linsan permettra de réaliser l’interconnexion des « Zone A » et « Zone B » de l’EEEOA à travers la Côte d’Ivoire, augmentant ainsi les opportunités d’échanges et facilitant l’établissement d’un marché d’énergie électrique régional. La section du projet sur le territoire sierra-léonais comprend la construction de cinq (5) postes de transformation et 530km de ligne de transport d’énergie à 225kV. Le projet sera exécuté sur Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) une emprise (droit de passage) de 40m qui traversera sept districts : Pujehun, Kenema, Kono, Tonkolili, Koinadugu, bombili et Kambia sur une distance d’environ 530km. La ligne de transport d’énergie pénétrera le territoire sierra-léonais en traversant les fleuves Mano et Moa, via Bombohun (après Mano à la frontière libérienne avec la Sierra Leone) dans la chefferie de Soro Gbema, le District de Pujehun dans le Sud, puis le réseau routier existant à partir de Potoru, chefferie de Barri, pour entrer dans la ville de Kenema, le chef-lieu provincial à l’Est du pays. Sur cette section, le tracé de ligne proposé évite la forêt de Gola et les autres zones sensibles. Un poste de transformation (le poste de Kenema) sera construit à Gofor, à 2 km de Kenema sur l’autoroute Potoru – Kenema. Partant du poste de Kenema, la ligne de transport d’énergie continue vers le Nord pour entrer dans le poste de Bikongor, dans la chefferie de Nimiyama, district de Kono. A partir de la chefferie de Nimiyama, la ligne passe à travers Jaiama Nimikoro et suit alors la route reliant Bumbuna, chefferie de Kalansogoia. Un des postes (poste de Bikongor) sera construit à Ndoyorgbo, à 2 km de Jiaima Nimikoro le long de la route reliant Bumbuna. Un autre poste (poste de Bumbuna) sera construit dans la ville dénommée Kabaray, à 2 km de la ville de Bumbuna. A partir de la ville de Bumbuna (ville abritant la centrale hydroélectrique de Bumbuna), la ligne entrera dans Fadugu, chefferie de Kasunko. Un autre poste (le poste de Yiben) sera construit sur la route de Kathadougbu, à 1km à l’Est de Fadugu. A partir de Fadugu, la ligne poursuivra son tracé pour entrer dans Kamakwei, chefferie de Sella Limba. Dans la chefferie de Sella Limba, un autre poste (poste de Kamakwei) sera construit à 4km de Kamakwei dans une ville dénommée Kathirie, et la ligne fera un détour vers le Sud, au niveau du Park National Outamba-Kilimni, et traversera le fleuve Great Scarcies pour pénétrer le territoire guinéen. La ligne de transport proposée et les postes de transformation connexes sont présentés sur la carte ci-dessous : Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Figure ES-1 Caractéristiques géographiques de la zone du projet. Le Projet proposé sera exécuté dans un corridor étroit de 40m qui traversera les comtés cités plus haut (et certaines de leurs communautés) sur une distance d’environ 530 km. Il pourrait donc être qualifié de « linéaire ». Le Projet proposé devra satisfaire les exigences environnementales des règles et réglementations régissant la protection de l’environnement au Sierra Leone L’idée est de déblayer l’ensemble du corridor de manière minutieuse, pacifique et dans la recherche de compromis. Le projet implique quelques empiétements légers sur des fermes, des jardins peu entretenus et quelques propriétés privés ; et il est nécessaire de trouver une solution à ces empiétements. Une réparation réussie et sensible réduira les retards, les litiges et créera des relations communautaires positives dans la zone du projet pour un très faible coût global du projet. L’ignorance des besoins communautaires et l’inaction face aux impacts négatifs sur les communautés et les ménages pourraient déstabiliser davantage les relations fragiles et conduire à des problèmes de sécurité. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) La recherche de voies de promotion de la stabilité au sein des communautés dans le corridor de la ligne et la contribution aux besoins et aspirations des communautés sera bénéfique au projet et réduira les retards et les perturbations. 1. LES IMPACTS QUI SUSCITENT LA REINSTALLATION La sélection du droit de passage Le tracé spécifique de la ligne a été choisi à partir d’un levé de ligne détaillé réalisé de décembre 2008 à janvier 2011. Le tracé a été conçu pour être direct autant que possible bien qu’assez près des établissements existants pour rendre possible toute future électrification. La ligne suit aussi l’infrastructure routière existante et facilite ainsi les activités de construction et de maintenance. Afin de sélectionner le tracé de ligne préliminaire optimal, les données et les obstacles environnementaux existants ont été évalués en utilisant les informations tirées des missions de terrain, des cartes topographiques et des activités de collecte de données. Le tracé proposé en Sierra Leone couvrira une distance d’environ 530km en partant de la chefferie de Soro Gbema dans le district de Pujehun, via les districts de Kenema, Kono, Tonkolili, Koinadugu, Bombali et Kambia, jusqu’à Linsan en Guinée. Indemnisation et réinstallation Le Consultant, avec l’appui de la société nationale d’électricité, a entrepris une enquête couvrant toutes les zones sous l’influence environnementale du projet, y compris une estimation de la valeur des immeubles et des cultures situés sur le droit de passage et qui devraient faire l’objet d’indemnisation. Toutes les personnes affectées par les projet ont été identifiées et les questions d’indemnisation et réinstallation involontaire ont été traitées comme il se doit. Déblaiement du droit de passage La construction et l’exploitation de la ligne proposée nécessiteront un droit de passage d’environ 20m de part et d’autre de la médiane de la ligne de transport d’énergie. Le corridor d’une largeur de 40m devra être défriché de la végétation à une hauteur d’environ 1,25m au dessus du niveau du sol. Toutefois, certains jardins potagers et fermes provisoires pourraient être autorisés jusqu’à une hauteur de 1,25m, hormis dans les zones occupées par des pistes de maintenance et des fondations de pylône de 3,0m de large. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Déblaiements et excavations pour les postes de transformation Une surface totale d’environ 200m x 200m sera requise pour la construction et l’exploitation de chacun des cinq postes proposés. Le premier poste sera construit à Gofor, à 2km de Kenema sur l’autoroute Potoru – Zimmi - Kenema. Le deuxième poste sera construit à Ndoyorgbo, à 2km de Jaiama Nimikoro le long de la route de Bumbuna. Le troisième poste sera construit dans une ville dénommée Kabaray, à 2km de Bumbuna. Partant de Bumbuna la ligne rentrera dans Fadugu, chefferie de Kasunko. Le quatrième poste sera construit sur la route de Kathadougbu, à 1km à l’Est de Fadugu. A partir de Fadugu, la ligne contourne le Parc national de Outamba Kilimi, pour entrer dans Kamakwei, chefferie de Sella Limba. Le cinquième poste sera construit à Kathirie, chefferie de Sella Limba, à 4km de Kamakwei sur la route qui relie Fintonia. Bien que la priorité ait été accordée à ces sites dans la sélection des sites probables de postes de transformation en Sierra Leone, les études d’identification d’autres sites possibles ont été bouclées pour l’acquisition permanente. Les sites des postes se situeront loin des zones résidentielles, ainsi l’impact sur la communauté et les individus sera minime. Montage des pylônes et câblage des lignes de transport d’énergie. Le montage des pylônes se fera après le transport des structures en acier et leurs composantes du chantier vers le site. De manière générale, pour la société nationale d’électricité, l’espace moyen entre deux pylônes est de 400m environ, ce qui correspond à un maximum de 1.325 pylônes pour ce projet. Une fois les pylônes montés, les conducteurs et les câbles de protection seront suspendus et étirés comme il se doit pour offrir le maximum d’espace libre entre le niveau du sol et câbles. 2. OBJECTIFS DU PLAN D’ACTION DE REINSTALLATION La société nationale d’électricité adhère aux objectifs d’indemnisation suivants, comme politique et pratique : Considérer la réinstallation involontaire comme faisant partie intégrante de la conception du projet et aborder les questions de réinstallation dès les premiers stades de la préparation du projet; Consulter les Personnes affectées par le projet (PAP) avec pertinence et assurer leur Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) participation dans la planification et l’exécution des programmes de réinstallation; Aider les PAP à hauteur de l’impact, en reconnaissant les préoccupations spécifiques des populations vulnérables; Indemniser les PAP intégralement et équitablement pour tous les biens perdus de façon permanente ou temporaire ; cela signifie le paiement à temps de la valeur totale de remplacement avant la construction; S’assurer que des alternatives acceptables d’habitat soient fournies, avant la construction, à toutes les PAP ayant perdu leur résidence ou activité; S’assurer que les PAP ayant perdu des activités génératrices de revenus sont assistés dans leurs efforts en vue d’améliorer leurs moyens de subsistances et leurs niveaux de vie ou, tout au moins, de les ramener, en termes réels, à leurs niveaux avant le projet; Les personnes affectées devraient être assistées dans leurs efforts en vue d’améliorer leur ancien niveau de production, leur capacité de gain et leur niveau de vie ou, tout au moins, de les ramener au niveau où ils auraient été si le projet n’avait pas existé. La réalisation du projet devrait améliorer les trois principaux indicateurs de performance des systèmes de fourniture d’énergie. En outre, la réalisation du projet ira dans le sens des priorités de la politique nationale, notamment la réduction de la pauvreté, l’efficacité énergétique, la promotion de la croissance économique et l’accroissement de l’électrification rurale. Des services de vulgarisation agricole et d’éducation à la santé devraient être offerts aux PAS et aux chefferies affectées. 3. INFORMATIONS SOCIOECONOMIQUES SUR LES PERSONNES AFFECTEES Caractéristiques du projet Les activités de construction proposées (Côté sierra-Léonais) du projet d’interconnexion Man (Côte d’Ivoire) – Yekepa – (Liberia) – Nzérékore (Guinée) – Buchanan (Liberia) – Monrovia (Liberia) – Bumbuna (Sierra Leone) – Linsan (Guinée) devraient être exécutées dans sept divisions administratives : les district de Pujehun, Kenema, Kono, Tonkolili, Koinadugu, Bombali et Kambia. Caractéristiques des établissements humains Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) La répartition spatiale des établissements révèle une répartition de type dense. De petits établissements (villages) sont à proximité les uns des autres, à une distance moyenne de 5km. Le tracé de la ligne évite les villages et les villes, mais passe parfois très près, à moins de 0,3km. Le tracé traverse sept des douze districts ruraux de la Sierra Leone. Le tracé pourrait passer près des jardins et fermes broussailleuses environnants et, dans certains cas, près des terres minières. Groupes d’âges des personnes affectées par le projet Au total, 3.312 personnes seront affectées par le projet. Les âges des PAP qui ont été sondées varient entre 15 et 64 ans. La majorité des personnes affectées sont en âge productif (économique, social et biologique) entre 15 et 64 ans. Répartition par sexe des personnes affectées par le projet La majorité de la population affectée est composée d’hommes qui constituent 51% contre 49% pour les femmes. Taille des ménages/personnes à la charge des personnes affectées Au total, 3.312 personnes affectées ont fourni des informations sur la taille de leur ménage et les personnes à leur charge. La taille des ménages varie de 2 à 19 personnes. Culture religieuse de certaines personnes affectées La zone du projet regroupe quatre (4) principaux groupes ethniques indigènes ; il s’agit notamment des Mendes, des Temnes, des Limbas, et des Konos. Il existe cependant des poches d’autres groupes tels que les Fulani et les Madingos, et des segments d’autres tribus venant d’autres parties de la Sierra Léone. Les principales religions sont : la chrétienté (environ 40%) et l’Islam (60%). Occupation des personnes affectées La principale occupation de 75% des personnes affectées est l’agriculture de subsistance caractérisée notamment par les cultures mixtes et l’élevage de bétail. Un très faible pourcentage des personnes est engagé dans les activités minières illicites. Utilisation générale des terres Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) La principale catégorie d’utilisation des terres le long du droit de passage et à l’intérieur de la zone tampon de 20km est l’agriculture. La terre est couverte d’une broussaille agricole prédominante et, par endroits, il y a des terres de savane herbacée. La terre est principalement utilisée pour cultiver des cultures annuelles. Les principales cultures sont ; le riz, le manioc, la patate douce, le maïs, l’arachide, le gingembre, l’huile de pale, le cacao, le café. 4. CADRE JURIDIQUE, REGLEMENTAIRE ET POLITIQUE Les principales législations et lois de la Sierra Leone applicables à la zone du projet sont les suivantes: La Constitution de la République de Sierra Léone, 1991 La loi sur l’autorité nationale de l’énergie (The National Power Authority Act) 1982 La politique foncière nationale (The National Lands Policy) 2005 La loi sur les forêts (The Forestry Act) 1988 et la Réglementation des forêts (Forestry Regulations) 1989 La loi sur la faune (The Wildlife Act) 1972 La loi sur la protection de l’environnement (The Environment Protection Act) 2008 La loi sur les usines (The Factories Act) 1974 Banque européenne d'investissement social directives sur la réinstallation involontaire La Politique opérationnelle de la Banque Mondiale (4.01) Evaluation Environnementale La Politique opérationnelle de la Banque Mondiale (4.04) Habitats Naturels La Politique opérationnelle de la Banque Mondiale (4.11) Ressources culturelles physiques La Politique opérationnelle de la Banque Mondiale (4.12) Réinstallations Involontaires La Politique opérationnelle de la Banque Mondiale (4.36) Foresterie Les Directives générales environnementales, sanitaires et sécuritaires (Banque Mondiale, avril 2007) Les Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires pour le transport et la distribution d’énergie électrique (Banque Mondiale, avril 2007) La Politique sur l’environnement (Banque Africaine de Développement, février 2004) La Politique de réinstallation involontaire (Banque Africaine de Développement, novembre 2003) Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Les Procédures d’évaluation environnementale et sociale (Banque Africaine de Développement, juin 2001) Les Directives sur l’évaluation de la durabilité (KfW). Les Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires pour le transport et la distribution d’énergie électrique (Société financière internationale). La Convention sur la diversité biologique – (CDB) La Convention sur le commerce international des espèces en danger (CITES) Les directives intégrées en matière d’évaluation de l’impact environnemental et social (Octobre 2003) La Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone. Le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. La Convention de Rotterdam Sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international. Les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et de leur élimination. La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et de leur élimination. 5. La Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POPS) CADRE INSTITUTIONNEL Diverses institutions ont été créées en Sierra Leone pour avoir des responsabilités directes ou indirectes en matière d’expropriation, conformément à la Constitution de 1991. Il s’agit de s’assurer que les personnes affectées par le projet perçoivent des indemnisations rapides, équitables et suffisantes et qu’elles ne soient pas moins bien loties suite à la mise en œuvre d’un projet. 6. ELIGIBILITE Les personnes éligibles à l’indemnisation sont les personnes déplacées qui, en conséquence directe du projet, devraient (a) s’installer ailleurs ou perdre des cultures, des terres ou des habitats ; (b) perdre leurs biens ou l’accès à leurs biens ; ou (c) perdre une source de revenu ou un moyen de subsistance, qu’ils aient ou non à s’installer ailleurs. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) 7. ESTIMATION DES PERTES ET INDEMNISATION Le Ministère de l’Energie et des ressources en eau/Société nationale d’électricité (MEWR/NPA) recommande l’utilisation de la méthode du coût de remplacement de la valeur des biens. Le MEWR/NPA utilise la nomenclature des prix du Comité d’expertise foncière (LVC) comme guide pour déterminer l’indemnisation des cultures agricoles et des propriétés résidentielles. Afin de s’assurer que les personnes affectées perçoivent des indemnisations équitables, les taux du LVC sont ajustés afin de correspondre aux valeurs réelles de remplacement et du marché des cultures ou des autres biens à perdre et afin de respecter les normes et les exigences des agences de financement. Cut-Off Date La consultation publique s’est tenue depuis novembre 2009 et le registre d’inventaire des PAP a été vérifié par le Consultant et la société nationale d’électricité en décembre 2011. Ainsi, le début du recensement (Cut-off date) est fixé à novembre 2009, conformément à la P.O 4.12 de la Banque Mondiale. Au cours de la consultation publique avec les PAP, le Consultant a clairement informé et expliqué aux PAP le concept de « date limite », en présence de la population du village. Le consultant a aussi clairement indiqué que personne ne sera enregistré comme PAP après la date limite. La modification du registre d’inventaire des PAP sera faite s’il y a des changements sur le droit de passage actuel. 8. LES MESURES DE REINSTALLATION Le consultant, avec l’appui du Ministère de l’Energie et des ressources en eau/Société nationale d’électricité, a achevé l’inventaire de toutes les propriétés affectées et un recensement de la plupart des personnes dont les propriétés devront être affectées. Le recensement inclut les informations de base ainsi que l’indemnisation détaillée pour chaque PAP. Etant donné que les dimensions et les emplacements des bases des pylônes n’ont pas encore été déterminés, il est donc difficile d’identifier les zones qui seront affectées. Par conséquent, la matrice des droits a été élaborée pour les maisons et les structures situés dans les limites de l’emprise (droit de passage). Le consultant a adopté une stratégie communautaire pour traiter les cas des personnes vulnérables. Pour chaque cas, le Consultant et la Société nationale d’électricité consultent le ménage et, si nécessaire, le comité de sélection du droit de passage, les autorités Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) traditionnelles, les voisins et les anciens de la famille élargie, afin d’élaborer une proposition de résolution. Plusieurs de ces personnes pourraient être peu enclines à prendre des risques et pourraient manquer de dynamisme et d’initiative pour se déplacer et s’installer dans un nouvel emplacement, et embrasser une nouvelle vocation. Mécanisme de règlement des griefs Il existe trois voies de règlement des plaintes, notamment: Le comité de règlement des plaintes L’arbitrage. Les tribunaux. Comité de redressement de grief Au cours des enquêtes sur les PAP, le Consultant a eu plusieurs entretiens avec des autorités locales. Il a été constaté que les chefs supérieurs ont recueilli des plaintes de médiation au cours des enquêtes sur les PAP. Par conséquent, le Consultant a indiqué qu’un comité chargé du règlement des plaintes entre les communautés locales devrait être constitué et être fonctionnel pour la mise en œuvre harmonieuse du projet Tel que les agences de financement l’ont demandé, KEPCO a rencontré les autorités locales des chefferies affectées et leur a demandé d’accepter par écrit le poste de membre du CRP. Pour ce faire, deux équipes d’enquête composées des consultants environnementaux, des représentants de la société nationale d’énergie et des membres de la société civile ont été constituées et ont eu d’importantes réunions de consultation avec les autorités locales. L’approche utilisée pour la création des GRP implique la consultation avec les autorités locales (y compris les leaders locaux) le long de la ligne de transport d’énergie envisagée. Au cours des réunions, les détails du projet, les impacts environnementaux et sociaux, le processus d’indemnisation ont été communiqués, et il a été convenu que les chefs suprêmes, les chefs des administrations locales en Sierra Leone, des chefferies affectées président les CRP, afin de garantir un comité pratique et accessible à tous les membres de la communauté. Les chefs suprêmes ont désigné les autres membres du CRP tels que le Secrétaire, le Chargé des relations publiques, l’Auditeur et le Conseiller. En cas d’absence du chef suprême, d’autres représentants tels que le président de la chefferie ou le sage de la communauté ont pris par à la réunion et les résultats de la réunion ont été transmis au chef suprême. Deux équipes Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) d’enquête ont pris part à 21 réunions de consultation avec les représentants des communautés locales, du 27 novembre au 3 décembre 2011. Les noms et les postes de chacun des membres sont présentés dans le Tableau à la Section 9.5 du PAR Programme de rétablissement des moyens de subsistance En plus de l’indemnisation pour la perte de terre ou autre moyen de production, les Politiques Opérationnelles OP 4.12 “Réinstallation involontaire” exigent que les personnes déplacées bénéficient d’une aide pour leur déplacement et pendant une période transitoire sur le site de réinstallation, ainsi que dans leur effort d’amélioration ou de rétablissement de leurs moyens de subsistance. La fourniture de services d’expansion agricole: les fermiers durement affectées bénéficieront d’une aide pour améliorer la productivité de la terre agricole restante, en établissant un lien avec les programmes nationaux tels que le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest, financé par la Banque Mondiale. Le Consultant recommande que le lien soit facilité par la société du projet (société ad hoc du projet), le Ministère de l’agriculture, des forêts et de la sécurité alimentaire (MAFFS) pour l’agriculture locale et le développement rural, lorsque une enquête détaillée sur les PAP aura été effectuée. - Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (WAAPP-1C): a approuvé le 24 Mars 2011, un coût de projet total de $83,8millions pour mettre en place et accélérer l’adoption de technologies appropriées dans les domaines agricoles prioritaires des pays participants qui sont alignés sur les domaines agricoles prioritaires de la sous-région. Formations professionnelles: les PAP déplacées bénéficieront de formations professionnelles telles que la production de savons et de paniers, dans les centres de formation professionnelle et les organisations sociales au sein ou en dehors du district, ce qui devrait les aider à maintenir et/améliorer leur potentiel de génération de revenus. Les programmes de formation professionnelle seront conçus au cours de la mise en œuvre du projet. Les opportunités d’emplois liés au projet: La priorité sera accordée aux PAP pour les emplois dans les travaux liés au projet, y compris la courte formation préalable au recrutement. Le coordinateur environnemental de la Société du projet mettra toutes les Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) informations relatives aux opportunités d’emploi à la disposition des communautés locales. 9. SELECTION DU SITE, PREPARATION ET EMPLACEMENT DU SITE Le tracé de la ligne évite les villes et les villages ; et les postes de transformation seront dans des emplacements éloignés. Seulement quelques parties de certaines structures qui se retrouvent sur l’emprise seront affectées et devront être démolies puis reconstruites. Par conséquent, une nouvelle sélection et préparation de site ne sera pas nécessaire pour des questions de réinstallation liées au projet. De même, il n’y aura pas d’intégration avec les communautés hôtes eu égard à ce projet. 10. HABITAT, INFRASTRUCTURE ET SERVICES SOCIAUX Immeubles Une maison familiale typique a entre 2 et 4 chambres pour une surface totale de 50 à 60 m2. En fonction des revenus du ménage, le sol pourrait être pavé ou recouvert de terre. Généralement, les maisons n’ont pas l’eau courante, l’électricité et les sanitaires. La technique de construction d’une maison-type en terre inclut la construction de l’ossature du bâtiment avec des poteaux en bois dur, la pose de la couverture, le montage des murs avec de petits poteaux verticaux et horizontaux rangés sous forme de grille, et le remplissage de ces grilles avec un mélange de boue et de paille. Dans certains cas, les murs pourraient être finalement crépis avec un mélange différent de boue et de ciment. Tous les matériaux sont disponibles localement, sans coût monétaire, hormis les feuilles de tôles ondulées. Les magasins, les toilettes et les fosses d’aisance font partie des structures plus petites que l’on retrouve à l’intérieur ou près des cours familiales. Services publics et communautaires On retrouve diverses églises et mosquées au sein des communautés. Ces organisations confessionnelles sont toutefois situées en dehors des limites de l’acquisition de terre. Certaines terres utilisées pour des activités récréatives se situent dans la zone d’influence du projet proposé. Il n’existe pas de transports publics dans les zones rurales. Eau et électricité Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) L’utilisation de forages et de puits manuels est extensive et constitue la principale source d’approvisionnement en eau dans la zone. La plupart des villes et des villages ne sont pas connectés au réseau électrique, à l’exception des chefs-lieux de districts. Santé, éducation et autres services publics Les réseaux des opérateurs de téléphonie mobile couvrent la zone du projet. On retrouve des postes de police dans chacun des chefs-lieux de district. Des villes telles que Pujehun, Kenema, Kono, Magburaka, Kabala et Makeni disposent toutes des infrastructures de santé ou des cliniques. Les cas critiques enregistrés dans les provinces/régions sont référés vers les hôpitaux voisins à Bo et Freetown. Diverses garderies, écoles primaires et écoles secondaires de premier cycle existent dans les zones affectées, notamment dans les grandes agglomérations : Pujehun, Kenema, Kono, Magburaka, Kabala et Makeni. Des écoles secondaires de second cycle existent à Pujehun, Kenema, Kono, Magburaka, Kabala et Makeni. Il existe également des écoles d’enseignement technique dans ces grandes agglomérations. Transports Les services de transport public connus sous le nom de "Poda- Podas" (minibus) et quelques taxis exploitent les principales routes de Pujehun, Kenema, Kono, Magburaka, et Makeni à Kabala. Les motos appelées “Okadas” constituent les autres moyens de transport. 11. PROTECTION ET GESTION ENVIRONNEMENTALE Un rapport détaillé de l’Evaluation de l’impact environnemental et social a été élaboré pour le projet et ce rapport fournit des informations sur les impacts environnementaux potentiels des questions de réinstallation connexes. Le projet devrait avoir divers impacts socioéconomiques puisqu’il traverse plusieurs fermes et quelques établissements. Etant donné que le projet touche le Sud, en passant par l’Est pour atteindre le Nord, il importe de souligner que des communautés entières ne seront pas affectées, ce qui n’occasionnera pas une réinstallation en groupe. Pour s’assurer que les impacts sur les individus sont minimisés, le consultant et la société nationale d’électricité ont envisagé plusieurs mesures pour s’attaquer à l’ampleur de l’effet du projet sur les communautés. Dans le cadre des arrangements contractuels, il est demandé aux entrepreneurs de soumettre des Plans de gestion environnementale (PGE) pour la construction. Le PGE de l’entrepreneur Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) inclut, autant que possible, toutes les mesures que l’entrepreneur prendra pour protéger l’environnement conformément aux dispositions applicables des réglementations environnementales nationales, la réglementation des forêts et/ou l’EIE/PGE, les directives internationales ainsi que la politique des agences de financement pour le projet proposé. 12. PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE ET PORTEE DE LA CONSULTATION Afin d’assurer une circulation adéquate des informations sur le projet ayant la réinstallation involontaire comme l’un de ses impacts inévitables, une consultation continue du public a été conduite comme partie intégrante du PAR. Au nombre des acteurs consultés il y a les chefs et les sages des chefferies affectées dans les sept districts, les conseils de district et les principales agences publiques telles que le Département de la foresterie et de la faune, les comités d’expertise foncière, l’agence de protection de l’environnement, le département du cadastre et le département de l’aménagement du territoire. 13. RESPONSABILITES ORGANISATIONNELLES L’organisation générale du plan d’action de réinstallation sera fondée sur les apports des institutions suivantes: La société du projet (société ad hoc du projet), en tant qu’agence d’exécution, sera entièrement responsable du plan et le mettra en œuvre avec sa propre équipe et ses propres moyens; Les comités d’expertise foncière participeront à l’évaluation finale des propriétés pour le compte de l’Etat sierra-léonais; Le sept conseils de district affectés et vingt quatre chefferies affectées seront chargées de la constitution du comité de sélection du droit de passage pour l’acquisition du droit de passage; Les experts (évaluateurs) externes évalueront le processus suivant les aspects techniques, socioéconomiques et financiers, à la demande de l’une des PAP ou à la demande de la société du projet. 14. AGENCE D'EXECUTION Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) EEEOA-SFS (WAPP-SPC) sera mis en place pour mettre en œuvre et exploiter le projet. La structure proposée dans le RCP en charge de traiter avec le Plan d'action de réinstallation et les questions sociales est montré comme ci-dessous L’Unité de mise en œuvre du projet (UMP) Bien que l’étude relative à la création de la société du projet ait commencée, il est certain que la création effective de ladite société prendre un certain temps. Il est par conséquent proposé de créer une Unité de mise en œuvre du projet (UMP) chargée essentiellement de préparer la mise en œuvre et l’exploitation du projet, jusqu’à la création effective de la société du projet. La mission fondamentale de l’UMP, dans cette configuration, est de surveiller la construction du projet et assurer la conformité aux termes du contrat de construction. L’Unité chargée des questions environnementales et des relations communautaires (UERC) Il est nécessaire de créer une Unité chargée des questions environnementales et des relations communautaires (UERC) comme sous-structure de l’UMP, pour traiter des aspects environnementaux et sociaux du Projet. L’UERC sera chargée d’assurer la conformité du Projet avec toutes les réglementations environnementales, sociales, sanitaires et sécuritaires et de collaborer avec les organes et les organisations réglementaires compétentes. L’entrepreneur chargé de la construction Avant le début des travaux de construction, il faudra demander à tous les entrepreneurs (contractants) d’élaborer leurs propres PGES (PGE/E) qui seront mis en œuvre comme il se doit. Le plan devra spécifier les cibles et les objectifs environnementaux tels que définis dans l’EIES/PGES et comment ils pourraient être réalisés. Le PGES de l’entrepreneur (PGE/E) devra inclure, autant que possible, toutes les mesures que l’entrepreneur prendra pour protéger l’environnement conformément aux dispositions en vigueur des réglementations nationales en matière d’environnement, aux directives générales en matière d’environnement, de santé et de sécurité et aux directives en matière d’environnement, de santé et de sécurité pour le transport et la distribution d’énergie électrique du Groupe de la Banque Mondiale (2007), ainsi qu’à l’EIES/PGES du projet. De même, pour les aspects plus complexes de gestion environnementale, l’entrepreneur devra élaborer et mettre en œuvre la Méthode de Déclaration qui devra être approuvée par l’ingénieur superviseur et la société du projet, sur demande. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) L’ingénieur du maître d’ouvrage L’ingénieur du maître d’ouvrage aura l’entière responsabilité technique des tâches préalables à l’adjudication, c.-à-d. la préparation, l’émission et la clarification du dossier d’appel d’offres ; et il servira également d’expert technique pour l’évaluation des offres, la négociation et l’adjudication des contrats de construction. Toutefois, le rôle de l’ingénieur du maître d’œuvre changera après l’adjudication des contrats. Son rôle sera alors de fournir un appui technique à l’UMP pour la phase de construction. Il importe que la responsabilité de supervision de la mise en œuvre adéquate du PGES/E (Plan de gestion environnementale et sociale de l’entrepreneur) et de la Méthode de Déclaration élaborée par l’entrepreneur chargé de la construction, soit conférée aux ingénieurs du maître d’ouvrage à travers un arrangement contractuel. Au cours de la phase de construction, les sites culturels/découvertes archéologiques fortuites d’importance culturelle tels que les bois ou arbres sacrés ou les affleurements rocheux ainsi que le patrimoine/objets ou des sites historiques ou archéologiques que les autochtones n’auraient pas mentionné au cours de la phase du levé seront suivis de près afin de s’assurer que ces sites ou objets sont convenablement gérés à la satisfaction des collectivités locales, de l’ingénieur du maître d’ouvrage, de l’APE et/ou des autres autorités compétentes. 15. CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE La mise en œuvre du PAR commencera après le bouclage financier du projet avec les agences de financement. Il est prévu que les paiements d’indemnisation soient achevés avant le début de la construction effective. La mise en œuvre de la phase de construction est prévue sur une période d’un an. Le programme prévoit que les propriétaires d’immeubles aient assez de temps pour construire leur maison avant les démolitions. Le suivi et l’assistance se poursuivront et ceci devrait permettre à la société du projet de suivre les impacts au cours de la construction et d’y remédier. Les impacts de la réinstallation et de l’indemnisation devraient être ressentis par 414 chefs de ménages et 2.898 personnes à charge, soit un total de 3.312 personnes, le long du corridor du tracé de la ligne, y compris les aires des postes de transformation, où des portions de champs et autres propriétés privées devraient être couvertes. Côte d’Ivoire - Liberia - Sierra Leone - Guinea Interconnection Project (Sierra Leone) Le budget estimatif du Plan d’action de réinstallation est de US$2.508.121.