POUR RAPPEL : LE CADRE GÉNÉRAL
Alors que la mondialisation modifie de façon substantielle l’environnement économique et les
règles avec lesquelles les dirigeants sont habitués de travailler, on constate l’importance pour les
entreprises notamment les PME d’internationaliser leurs activités. Or, cette internationalisation est
souvent limitée aux seules activités commerciales (import-export) alors que l’internationalisation
«réussie» et dynamique voire dynamisante, touche aux aspects commerciaux, technologiques et
fonctionnels des PME. Cette internationalisation à triple modalité est pratiquée par les «meilleures
entreprises» ou encore par les PME que l’on peut qualifier de mondiales, alors qu’elle est encore
peu connue même par les organismes de soutien. Elle devient cependant un important facteur de
compétitivité qui, en plus de permettre aux entreprises d’assurer leur place sur un marché de plus
en plus anarchique, réduit également leur vulnérabilité et les risques qu’elles perdent leur position
concurrentielle.
L’objectif du programme est de mieux comprendre les déterminants et les contraintes de
l’internationalisation des PME, afin d’affiner notre connaissance pour appuyer leur démarche et
aussi pour assurer une formation adéquate aux différentes communautés intéressées.
POUR RAPPEL : Ce travail s’inscrit au sein de l’Axe II du CIAPHS, conformément à notre
programme rappelé ci-dessous.
Les chercheurs du CIAPHS ont une tradition de recherche sur les processus de transformation des
inégalités sociales en discriminations ; cette question de l’inclusion sociale nous semble devoir être
traitée au travers de l’impact des transformations sociales contemporaines et des questionnements
des discours contemporains autour du délitement du lien social et de la sociétisation.
Ce questionnement pourrait s'établir en plusieurs niveaux :
un débat théorique et interdisciplinaire sur Intégration, ségrégation et solidarité, avec
un colloque à échéance ;
un travail collectif, avec lecture critique, de l’Économie sociale et solidaire ;
une réflexion plus particulière sur la notion indéfinie d’entrepreneuriat, en explorant,
par exemple, les catégories et les protocoles narratifs ayant reconfiguré le salariat ;
une orientation des travaux dans la perspective de la stratégie nationale de recherche
et d’innovation (S.N.R.I.), dans le sens de l’éclairage de la mondialité.