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REVUE MÉDICALE SUISSE
Consultation pluridisciplinaire
« Souffrance au travail » :
une expérience romande
Drs CHRISTINE BESSE a,b, DENISE GROLIMUND BERSET c, REGINA STUDER c, STéPHANE QUARROZ c,
SOPHIE-MARIA PRAZ-CHRISTINAZ d, GAéTAN RIVIER e, CATHERINE BARLET-GHALEB c, Prs BRIGITTA DANUSER c et Charles BONSACK a
Rev Med Suisse 2016 ; 12 : 276-9
Les problèmes de santé mentale au travail constituent un défi à la
fois clinique, professionnel, économique et de santé publique. Les
coûts totaux qu’ils génèrent en Suisse équivalent à 3,2 % du produit intérieur brut (PIB) suisse et ils aboutissent très souvent à
un licenciement. La grande majorité des personnes sont soignées
par un médecin de premier recours. L’Institut de Santé au Travail
propose une consultation spécialisée dans les questions de souffrance au travail, offrant aux soignants de première ligne un avis ou
un soutien pluridisciplinaire, dans une perspective collaborative
des soins. Son action, adaptée aux besoins de chaque situation,
va d’un avis à une orientation vers des spécialistes pouvant étoffer
durablement le réseau (suivi psychiatrique, programme de soutien à l’emploi, avis juridique ou social).
Multidisciplinary consultation « Suffering at work » :
an experience in western Switzerland
Mental health problems at work constitute a challenge in the clinical
field, as well in the professional, the economic and the public health
perspective. The total costs they generate in Switzerland are equivalent to 3.2 % of the Swiss gross domestic product and they very often
lead to dismissal. The vast majority of people are treated by their
primary care physician. The Institute for Work and Health features
a specialized consultation on the topic of suffering at work, offering
the primary care physicians a pluridisciplinary advice or support, in
a collaborative care prospect. Its action, adapted to each situation’s
needs, goes from an advice to a referral to specialists that can
strengthen the network on a long-term basis (mental health followup, supported employment program, legal or social advice).
Souffrance au travail : son impact
Depuis des décennies, la santé mentale au travail préoccupe
les professionnels de santé. Elle est devenue un sujet d’intérêt
a Service de psychiatrie communautaire, Unité de réhabilitation, CHUV, site de
Cery, 1008 Prilly, b Douglas Institute of mental health, Division of social and
transcultural psychiatry, McGill University, Pavillon Perry, 6875 Boulevard Lasalle,
Montréal QC H4H1R3, Canada, c Institut universitaire romand de santé au travail,
Route de la Corniche 2, 1066 Epalinges-Lausanne, d Médecine du travail, Route
de Pra de Plan 3, 1618 Châtel-Saint-Denis, e Centre pédiatrique pluridisciplinaire
du Chablais valaisan, Rue du Pont 5, 1870 Monthey
[email protected] | [email protected]
[email protected] | [email protected]
[email protected] | [email protected]
[email protected] | [email protected]
[email protected]
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général, du fait de ses conséquences sociales et économiques.
Le rapport de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le
développement économique) à ce sujet souligne le poids que
constituent les problèmes de santé mentale et prédit qu’ils
devraient devenir un défi prioritaire pour le marché du travail.
Il rappelle aussi que la prévalence à vie des troubles mentaux,
estimée à 25 %, reste stable mais qu’ils sont perçus comme
plus invalidants face aux exigences du marché du travail.1 Le
volet suisse de ce rapport2 estime les coûts totaux générés par
les problèmes de santé mentale à 3,2 % du produit intérieur
brut (PIB) suisse (dans la fourchette inférieure des coûts dans
l’ensemble des pays de l’OCDE), avec 53 % de coûts indirects
(dépenses sociales associées à la perte d’emploi, perte de per­
formance au travail). Il souligne certains points forts, tels que
le système de protection sociale modulable et le système de
santé mentale accessible, mais aussi le poids des dépenses de
l’aide sociale et de l’assurance invalidité, imputables aux trou­
bles mentaux (40 % des nouvelles demandes AI concernent des
troubles mentaux). Parmi les recommandations figurent le ren­
forcement des mesures sur le lieu de travail (gestion des ris­
ques psychosociaux, suivi des arrêts maladie et du retour au
travail), l’intégration de l’aspect professionnel dans les prises
en charge médico-psychiatriques et une vision communautaire
des soins pour assurer une prise en charge adaptée et rentable.
L’OFAS (Office fédéral des assurances sociales) a publié un rap­
port spécifiant comment les personnes atteintes de trouble
mental se présentent sur leur place de travail ;3 il y est souligné
la détection tardive des problèmes psychiques et la chronicité
des « situations problématiques », qui aboutissent dans 90 %
des cas à un licenciement.
Du côté des travailleurs, l’étude effectuée par le SECO (Secré­
tariat d’Etat à l’économie) en 2010 a révélé que 86,8 % des
­salariés se disaient stressés ; parmi eux, 12 % présentaient des
problèmes de santé se répercutant sur leur travail et nécessi­
tant une prise en charge médicale.4 Les dernières statistiques
de santé dans la population suisse ont démontré une associa­
tion entre un stress chronique rapporté et des symptômes dé­
pressifs.5
réponses du système de soin
Les soignants (médecins de premier recours, psychiatres, mé­
decins du travail) soulignent l’importance du travail pluridis­
ciplinaire, dans le système de soins et avec les employeurs.6,7
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médecine
THÈME du
travail
Ils s’organisent selon les spécificités légales et culturelles lo­
cales : programme de retour en emploi spécifique au Québec8
ou réseau de consultations spécialisées en « souffrance au tra­
vail » en France,9 où les médecins du travail en entreprise (qui
sont légalement obligatoires en France) adressent les situa­
tions les plus graves.
En Suisse, seules les grandes entreprises ou les organismes
étatiques ont leur service de médecine du travail, rendant né­
cessaire la mise en place de structures spécialisées ; en 2010,
une seule structure existait pour prendre en charge les per­
sonnes en souffrance au travail, au Tessin.10
L’IST (Institut universitaire romand de santé au travail) a obser­
vé une augmentation des demandes de consultation pour des
motifs de souffrance au travail (passées de 2 à 18 % entre 2001
et 2010). Le sondage qu’il a mené en 2009 auprès des médecins
en Suisse romande sur leurs besoins en médecine du travail a
démontré la nécessité d’un interlocuteur dans ces situations.11
tique de la personne dans son réseau, existant ou à construire,
dans une vision communautaire des soins.14
Les objectifs de la consultation étaient les suivants :
• faire le bilan des conditions ayant induit la situation de
souffrance, des ressources et des difficultés de la personne
et de son réseau actuel (social, professionnel et de soins).
• Explorer les pistes de solutions, individuelles et dans le ré­
seau. Aider à les mettre en place et les coordonner. Les res­
sources supplémentaires peuvent être de nature sociale,
juridique, psychiatrique (soins ou programme de soutien à
l’emploi spécifique15), de médecine du travail (visite de poste,
avis d’aptitude) ou d’accompagnement individuel au niveau
professionnel (coaching, médiation).
Les consultations étaient ponctuelles, à la charge de l’assuran­
ce-maladie et complétées si nécessaire par des entretiens de
suivi ou une visite de poste.
Evolution de la consultation
Buts
Le but de cet article est de présenter la mise en place d’une
consultation visant à répondre aux problèmes de souffrance
au travail de manière pluridisciplinaire, dans une vision com­
munautaire (collaboration avec le réseau naturel de la person­
ne), les défis rencontrés et les résultats intermédiaires.
Développement de la consultation
pluridisciplinaire « souffrance au travail »
Forme et objectifs initiaux
Après nous être familiarisés avec les consultations existantes
(CHU Nanterre, Toulouse et Tessin), nous avons élaboré un
canevas. Dans cette clinique où la santé mentale côtoie une
organisation et une place de travail, nous avons opté pour une
consultation pluridisciplinaire d’emblée, afin d’apporter, pour
chaque situation, un éclairage diagnostique psychiatrique et
de médecine du travail. Ainsi, chaque consultation compre­
nait une évaluation psychiatrique, une référence à l’organisa­
tion du travail et aux Risques psychosociaux.
La phase pilote (mai 2011 à octobre 2013) a montré que la con­
sultation initiale pluridisciplinaire s’avérait trop longue et émo­
tionnellement astreignante pour les patients, tandis que son
accessibilité restait limitée (parfois, délai de plusieurs mois
entre la demande et la consultation).
Pour la rendre plus ciblée et accessible, nous avons modifié sa
forme en nous inspirant du modèle de « soins collaboratifs » :16
le médecin du travail voit systématiquement les situations,
­tandis qu’un espace de discussion pluridisciplinaire hebdo­
madaire permet d’en élargir la lecture. Cette réflexion pluri­
disciplinaire et certains critères prédéfinis déterminent si le
volet psychiatrique de la consultation est nécessaire. Il est
alors agendé dans la semaine suivante.
fig 1
Mode de venue
Inspection du
travail (3 %)
Les Risques psychosociaux sont un concept de médecine du
travail : ils se réfèrent aux risques professionnels portant at­
teinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés
à travers des mécanismes sociaux et psychiques. Ils com­
prennent le stress, le mal-être et la violence au travail (harcè­
lement moral, physique ou sexuel, tant interne – entre em­
ployés –, qu’externe – du fait d’usagers ou des clients).12
Spontané (49 %)
Médecin
traitant (48 %)
Pour décrire la dynamique mobilisée par la rencontre entre la
personne et un travail réel, nous nous référions à la Psycho­
dynamique du travail,13 notamment le conflit généré par la
rencontre sujet-travail et les mécanismes de défense qui en
découlent. La prise en charge s’inspirait de la pratique en Psycho­
pathologie du travail,6 alliant mise en mots, soutien à la reprise
d’une élaboration psychique de ces personnes, souvent dans
un état de sidération, et reconnaissance de la composante pa­
thologique externe si elle existe (dans l’organisation du travail,
par exemple). Nous y avons adjoint un accompagnement pra­
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fig 2
Diagnostic primaire retenu (CIM-10)
fig 3
Situation de travail lors de la consultation /
lors de l’enquête téléphonique
70 %
Facteur
contextuel (Z)
26 %
61,7 %
60 %
Trouble de
l’humeur (F3)
46 %
51,1 %
50 %
42,6 %
Trouble de
l’adaptation (F43)
28 %
40 %
30 %
23,4 %
20 %
14,9 %
10 %
0 %
4,3 %
En fonction
0 %
En arrêt
partiel de
travail
En arrêt
total de
travail
2,1 %
Au chômage
Nous avons aussi simplifié le rapport de consultation, qui dé­
crit dès lors les Risques psychosociaux existants, le dévelop­
pement de l’état de souffrance au travail et le tableau psychia­
trique actuel, et expose les propositions. Nous ajoutons la dyna­
mique ayant induit cette situation lorsqu’elle est particulièrement
claire (éléments professionnels pathogènes, troubles psychi­
ques induisant des difficultés dans de multiples aspects de la
vie de la personne, et notamment au travail, ou conflit se re­
jouant sur le lieu de travail).
relevés sont le professionnalisme (compétences et niveau des
analyses), la qualité humaine (soutien, écoute, empathie et
disponibilité) et l’avis quant au retour au travail.
A l’issue de la phase pilote : chiffres et enquête
téléphonique (2013)
Perspectives actuelles
Consultation
Enquête téléphonique
Durant la phase pilote, 61 patients ont été vus en consulta­
tion, souvent plus d’une fois (94 rendez-vous). La plupart des
consultations étaient spontanées ou provenaient du médecin
traitant (figure 1). L’âge moyen était de 45,3 ans (± 10,6 ans),
69 % de femmes et 47,5 % avaient un niveau d’éducation supé­
rieure. Lors de la consultation, 95 % des personnes étaient
sous contrat de travail, dont 55 % en arrêt de travail à 100 % et
10 % partiellement. Un diagnostic psychiatrique a été retenu
dans les trois quarts des cas (trouble de l’humeur, trouble de
l’adaptation, figure 2), mais dans 20 % des cas seulement le
lien entre le travail et l’état de souffrance n’a pas pu être
­clairement établi. Les propositions ont été un étoffement du
réseau dans 66 % des cas : par un suivi psychiatrique (82,5 %),
du soutien à l’emploi spécifique (de type RESSORT,15 37,5 %),
un avis social (2,5 %) ou juridique (5 %), ou une visite de poste
par le médecin du travail (16 %).
La phase pilote a confirmé le besoin et la plus-value d’une
consultation ciblée sur la souffrance au travail, du côté des
travailleurs comme de celui du réseau de soins. Nous avons
adapté le cadre de la consultation pour mieux répondre aux
besoins d’une prise en charge réactive et individualisée.
L’enquête téléphonique, effectuée entre 1 et 24 mois après la
consultation, a révélé une diminution du nombre de travail­
leurs en arrêt de travail à 100 % (61,7 % de personnes actives à
100 % au moment de l’enquête contre 42,6 % lors de la consul­
tation, figure 3). Le nombre de personnes au chômage est par
contre passé de 2,1 % à 23,4 %, signe possible d’une consulta­
tion trop tardive pour permettre des adaptations organisation­
nelles. Ce point, souvent retrouvé lors des entretiens, rejoint
les résultats du rapport de l’OFAS.3 Les attentes vis-à-vis de la
consultation sont, pour plus d’un tiers des patients, une ex­
pertise externe et de l’aide concrète, et non une intervention
au sein de leur entreprise. Les points forts de la consultation
Ce concept de soins collaboratifs permet d’adapter le niveau
des soins spécialisés aux besoins des patients et des médecins
de premier recours, et, ce faisant, de fournir des soins spécia­
lisés plus efficients et flexibles.
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Ces adaptations tendent à renforcer la collaboration avec les
soignants de première ligne et à instituer la consultation Souf­
france au travail comme une ressource pour le réseau dans les
questions de santé au travail. Lorsque les prises en charge se
révèlent ardues, elle propose un soutien allant, selon les be­
soins de chacun, d’un avis pluridisciplinaire ponctuel (diag­
nostic psychiatrique, visite de poste, avis d’aptitude) à une
orientation vers des spécialistes pouvant étoffer durablement
le réseau (suivi psychiatrique, programme de soutien à l’em­
ploi, avis juridique ou social).
Même si la question de souffrance au travail dépasse de loin le
seul cadre médical (pour toucher aux sphères sociales, écono­
miques et politiques), il est nécessaire de maintenir une ré­
ponse et des outils médicaux spécialisés aux personnes tou­
chées par cette problématique, dans un but de santé publique.
La pérennisation de la consultation est assurée à court terme
par le Service de la santé publique du canton de Vaud.
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THÈME du
travail
Conclusion
Implications pratiques
La souffrance au travail soulève un enjeu sociétal majeur : ce­
lui de l’intégration (ou du maintien en intégration) profession­
nelle des personnes en souffrance psychique.
La consultation pluridisciplinaire « Souffrance au travail » est
une consultation spécialisée visant à répondre aux besoins des
médecins de premier recours prenant en charge des travailleurs
en souffrance (www.i-s-t.ch)
Sa prise en charge révèle, quant à elle, un enjeu de santé pu­
blique, vu le nombre de personnes touchées. La plupart des
situations sont prises en charge par les médecins de premier
recours ; la consultation Souffrance au travail se propose d’être
une ressource dans ce domaine, dans une perspective colla­
borative des soins. Seule une telle collaboration dans le sys­
tème de soins permettra, à terme, de répondre aux besoins
liés à la souffrance au travail en termes de santé publique.
Le positionnement de la consultation s’inscrit dans une perspective collaborative des soins, allant de l’avis pluridisciplinaire
ponctuel (diagnostic psychiatrique, visite de poste, avis d’aptitude)
à une orientation vers des spécialistes pouvant étoffer durablement
le réseau (suivi psychiatrique, programme de soutien à l’emploi,
avis juridique ou social)
Conflit d’intérêts : Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêts en relation
avec cet article.
Ce concept de soins collaboratifs permet d’adapter le niveau de
soins spécialisés aux besoins des patients et des médecins de premier
recours et, ce faisant, de fournir des soins spécialisés plus efficients
et flexibles
L’évolution à distance de la consultation démontre une diminution du nombre de personnes en arrêt de travail à 100 %, mais
également une nette augmentation de chômeurs, résultat possible
d’une longue évolution avant la consultation et des mesures trop
tardives
1 ** OCDE. Mal-être au travail ? Mythes
et réalités sur la santé mentale et l’emploi.
Santé mentale et emploi, Editions OCDE,
2012. http://dx.doi.org/10.1787/
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2 ** OCDE. Santé mentale et emploi :
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Rahmen des Forschungsprogramms zu
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2011 ; No du rapport 1 / 11. www.bsv.­
admin.ch/praxis/forschung/publikationen/
?lang=fr&lnr=01%2F11
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8 St Arnaud L, Briand C, Corbière M, et
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Conception, implantation et évaluation
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(Institut de recherche Robert Sauvé en
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9www.souffrance-et-travail.com
10www4.ti.ch/dss/dsp/osc/chi-siamo/
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11Chiarini B. Projet de sensibilisation des
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* à lire
**à lire absolument
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