Au titre des objectifs politico-techniques, il y a lieu de signaler que l’objectif ultime de
cette opération est la constitution d’un Répertoire Central des Entreprises et des
Etablissements. Un pré requis à ce répertoire est l’adoption d’un Identifiant
Commun des Entreprises et des Etablissements (ICEE). A ce niveau, il est important
de signaler que le fichier du RE constituera la base du futur Répertoire des
Entreprises et des Etablissements.
Aussi, toute évaluation de la première phase du RE se doit de se faire en considérant,
objectivement et sans parti-pris, les réalisations par rapport à ces objectifs, en
s’inscrivant dans un processus d’amélioration continue, en capitalisant l’expérience
vécue et en reconnaissant à toutes les parties prenantes le droit à l’erreur.
A l’issue de cette première phase et tenant compte des objectifs, des contraintes
objectives rencontrées et des réalisations, il peut être affirmé que cette opération
est, dans l’ensemble, un succès avéré. En effet, comme appréciation préliminaire,
nous pouvons relever un bon déroulement de l’opération dans l’ensemble, puisqu’il
n’a été enregistré aucun incident majeur durant toute cette première phase, la plus
délicate. Même les zones réputées répulsives vis-à-vis de l’administration (EL
Hamiz, El Eulma, Semmar, etc...) ont été recensées sans le moindre incident. Aussi,
le rejet massif, tant redouté, n’a fort heureusement, pas eu lieu, grâce notamment à
une campagne de sensibilisation très positive et « agressive » et la mobilisation des
collectivités locales sous la conduite du Président du Comité National du
Recensement Economique (CNRE) et Ministre de l’Intérieur et des Collectivités
Locales. Par ailleurs, la formation durant la phase de préparation a permis une
collaboration appréciable des enquêtés et enquêteurs qui, bien que faisant face à
une méfiance des opérateurs économiques vis-à-vis de l’administration, ont su établir
le dialogue avec ces derniers, ce qui leur a permis de renseigner convenablement
leurs questionnaires. A ce niveau, il peut être judicieux de signaler, encore une fois,
que cette première phase a confirmé le problème de différence entre la perception
et la mesure. La perception relevant du « préjugé » et la mesure de la réalité, alors