Au théâtre Sylvie Mandier a joué dans :
En Passant de Queneau, Tartufferies d’après Le Tartuffe de Molière, Les Rustres de
Goldoni, Les Fiancés de Loches de Feydeau, La Dispute de Marivaux, La Comédienne Est
Dans l’Escalier de Claude Bourgeyx, des adaptations de La Reine de Saba et Les Beaux Jours
de Jean Grosjean, Les Nonnes d’Eduardo Manet, On Ne Badine Pas Avec l’Amour de
Musset, Je danse sur vos cœurs et Toute-Seule-Show.
Au cinéma elle a joué dans :
une série de courts-métrages de Jean-Pierre Améris, dont Intérim,
grand prix au Festival international du Court-Métrage de Clermont -Ferrand.
Elle a mis en scène au théâtre:
Le Dindon de Feydeau, L’Intervention de Victor Hugo, La Tempête de W Shakespeare,
Le Béret De La Tortue de Jean Dell et Gérald Sibleyras, En Passant de Queneau, Le Roi Se
Meurt de Ionesco, Le Malentendu de Camus, Une Demande En Mariage, Un Jubilé et L’Ours
de Tchekhov, Tartufferies d’après Le Tartuffe de Molière, On Ne Badine Pas Avec l’Amour de
Musset et Les Rustres de Goldoni, La Comédienne Est Dans l’Escalier de Claude Bourgeyx.
Comment ? Comment ? Comment ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Improbable Duo Pour Un violon ?
Ma rencontre avec la violoniste Brigitte Angélis a ravivé mon envie d’écrire une
pièce dialoguée avec une musicienne. J’ai imaginé deux femmes vivant de
façon folle ou absolue pour leur art, dont l’une est confrontée à la nécessité
vitale, de réparer une rupture injuste de leur amitié, suite à un malentendu à
l’adolescence, et de se retrouver. Une jubilation naturelle m’est venue en
créant une stratégie de reconquête basée sur le travestissement.
Je souhaite traiter avec humour et fantaisie les moments intimes, puis les
rencontres , en intégrant la gravité des drames sous-jacents à l’histoire
d’Agathe, violoniste et Louise, comédienne. Donnons vie à ces personnages
cocasses, touchants, entre rêve, cauchemar et réalité, dans une mise en scène
sobre, suggestive et poétique. Sur le plateau, quelques éléments scéniques
réalisés par une artiste peintre, accompagneront l’imaginaire : un paravent
côté musique/côté théâtre, un buste costumé/témoin/souvenir, des violons
surprenants par leur taille, leur couleur ou leur comportement… La bande son
et la lumière nous feront voyager dans l’espace et le temps.
Défier le temps par le biais de l’Amitié («Et l’amitié ? Tu ne crois pas que ça
nous aide à vivre aussi ?! » demande Louise à l’une de ses confidentes
/personnages de la littérature théâtrale), transmettre l’Espoir de la Seconde
Chance, le soulagement de la Réparation et de la Réconciliation !...
Par les temps qui courent !...
J’aimerais que la pièce mette en exergue leur rapport au travail artistique, dans
un jeu parfois burlesque, en faisant ressentir tout à la fois le labeur de leurs
préparations et la passion qui les anime. La musicienne parle à son violon
comme à un amoureux, se dispute avec lui, se réconcilie, dans une relation
passionnelle. La comédienne s’en donne à cœur joie de se transformer en
sautant malicieusement d’un personnage à l’autre.
Oeuvrons pour que l’aboutissement de la stratégie de « reconquête »,
imaginée par Louise, soit vécu par les deux femmes, ainsi que par les
spectateurs, comme une victoire sur les petites et grandes fêlures de la vie.