Stage_Nouveaux_programmes_TS

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LES NOUVEAUX
PROGRAMMES DE SVT (TS)
Stage PRF 2013-2014
Lycée La Bourdonnais – Maurice
14, 15 et 16 octobre 2013
Laurence Comte – EEMCP2
Préoccupations







Critères évaluation
Découvrir le programme et les pratiques associées
Se préparer à enseigner en lycée
Améliorer l’encadrement des élèves suivant le
programme par le CNED
Préparer les élèves aux épreuves écrites et à l’ECE
Confronter ses pratiques
Préparer les élèves avant la TS
Proposition d’organisation du
travail

J1 : programme de TS – contenus et mise en œuvre
 Structuration
des programmes et modalités didactiques
communes aux trois niveaux du lycée
 Lecture et analyse des programmes de TS
 Travail sur les progressions.

J2 : travail autour des activités pratiques
 Activités
pratiques versus ECE
 La modélisation
 Quelques activités pratiques avec logiciels
 Conception de séances intégrant des activités pratiques
Proposition d’organisation du
travail

J3 : première partie
Epreuves écrites de SVT au baccalauréat et
évaluation :
 Analyse
de sujets et barèmes officiels session 2013
 Correction de copies.

J3 : deuxième partie
Avant la Terminale?
 Cohérence
verticale.
 Conséquences sur la construction des séances
d’apprentissage
 Progressivité de l’évaluation.
Les nouveaux programmes de TS
Mettre en œuvre un nouveau programme :
- Qu’enseigne-t-on?
- Comment l‘enseigne-t-on?
Le programme de SVT en classe
de Terminale scientifique
6



Paru au BO spécial n°8 du 13 octobre 2011
Un préambule de 4 pages dont 3 pages communes
aux trois niveaux du lycée.
Une organisation en thèmes commune aux trois
niveaux du lycée.
Les SVT au lycée : trois objectifs
7
Aider à la construction d’une culture scientifique commune
 Qu’est ce que la science?
 Participer à la formation de l’esprit critique et à l’éducation
citoyenne
 Préparer les futures études supérieures
Comment ?
→ acquisition de connaissances considérées comme valides
(et non dogmatiques)
→acquisition des modes de raisonnement propres aux
sciences
→prise de conscience du rôle des sciences dans la
compréhension du monde
→ développement de qualités intellectuelles générales
→ acquis méthodologiques (spécifiques et généraux) et
techniques.

Les SVT au lycée : une unité,
trois thématiques
La Terre dans
l’Univers,
la vie
et l’évolution
du vivant
50%
Construction d’une
explication cohérente
de l’état du monde, de
son fonctionnement, de
son histoire
Enjeux
planétaires
Contemporains
17%
Participation à
l’appréhension des
grands problèmes
auxquels est confronté
l’humanité
Corps
humain
et santé
33%
Comprendre le
fonctionnement de son
organisme, ses
capacités et ses limites
Les SVT au lycée : une unité,
trois motivations des élèves
9
La Terre dans
l’Univers,
la vie
et l’évolution
du vivant
Perspective culturelle
Envie de comprendre
Enjeux
planétaires
contemporains
Préoccupation
citoyenne
Perspective de
développement
durable
Corps
humain
et santé
Comprendre son corps.
Se préparer à exercer ses
responsabilités en matière
de santé
10
Les SVT au lycée :
3 thématiques – 3 univers métiers
La Terre dans
l’Univers,
la vie
et l’évolution
du vivant
Univers métiers
de la science
fondamentale
Enjeux
planétaires
contemporains
Univers métiers de
l’aménagement ,de la
gestion , du DD, de
l’environnement
Corps
humain
et santé
Univers métiers des
professions
de la santé
Les conditions d’enseignement






Préambule quasi-identique à celui des programmes de 2nde et de
1ère → forte cohérence du parcours de l’élève au lycée
Liberté pédagogique réaffirmée → prise en compte de la diversité
des élèves
Mais selon des principes didactiques généraux incontournables
Logique scientifique plus marquée.
Ancrage plus affirmé dans la science fondamentale pour tous les
thèmes…tout en restant en phase avec des préoccupations
sociétales.
Contenus plus précis dans la perspective du bac :


Concepts à acquérir
Capacités à développer
Choix des exemples
Une large liberté pédagogique
12







Choix de l’ordre dans lequel sont étudiés les thèmes
Choix de l’ordre des notions à construire dans un thème
Choix des exemples …mais toujours localisés…et pour
certains pris dans un contexte proche.
Choix de l’ampleur de l’argumentation pour telle ou telle
notion
Choix des étapes de la démarche d’investigation
développées dans une séance…mais toutes sont pratiquées
sur l’année.
Temps consacré à chacun des thèmes…mais selon la
pondération indiquée par les pourcentages des horaires
proposés.
Diversification des activités …mais toutes les capacités
indiquées doivent être exercées dans le cadre de l’item
décrit.
Des objectifs de formation commun
13
rappelés par des principes didactiques
généraux.
Assurer aux élèves une maîtrise
des compétences

Qu’est ce qu’une compétence?
Ressources propres à
l’individu
(connaissances,
capacités, attitudes)
Situation
Ressources externes à
l’individu
(autres personnes,
documents, outils…)
Une compétence repose sur la mobilisation d’un certain nombre
de ressources, pour agir avec succès dans une situation donnée,
complexe et authentique.
Assurer aux élèves une maîtrise des
compétences
Maîtriser une compétence, c’est pouvoir mobiliser et réinvestir des
connaissances, des capacités et des attitudes afin d’agir avec succès dans
une situation donnée
CONNAISSANCES
Savoirs à acquérir dans le
cadre des enseignements
disciplinaires
CAPACITES
Savoir-faire à acquérir
dans le cadre des
enseignements
disciplinaires, certaines
sont transdisciplinaires
ATTITUDES
Ouverture aux autres,
goût de la recherche
de la vérité, respect
de soi et d’autrui,
curiosité, autonomie,
persévérance, esprit
critique…
 3 objectifs de formation de statut également respectables
Assurer aux élèves une maîtrise des
compétences
Être compétent suppose bien plus que la maîtrise de
connaissances et de savoir-faire de base (les skills) :
cela suppose de pouvoir les mobiliser de façon
pertinente dans des situations problèmes à résoudre
ou dans des tâches complexes à effectuer.
de Ketele J.M. « La notion émergente de compétence dans la construction des apprentissages » in Recherche sur l’évaluation en
éducation, G. Figari et Lucie Mottier Lopez (eds), Paris : L’Harmattan, 2006
COMPETENCE
=
articuler des ressources adaptées
≠
reproduire un mécanisme
Connaissances, capacités et
attitudes
17
Des connaissances précisées dans le chapeau de chaque
thème et la colonne gauche du programme
 Des capacités et attitudes attendues spécifiquement par
item précisées dans la colonne de droite du programme.
 Des capacités et des attitudes communes à la plupart des
items indiquées dans le préambule
 Ne pas les oublier
 Organiser leur développement sur l’ensemble de l’année

Capacités et attitudes développées tout
au long des programmes
18
 Pratiquer une démarche scientifique (observer, questionner, formuler une hypothèse,
expérimenter, raisonner avec rigueur, modéliser).
 Recenser, extraire et organiser des informations.
 Comprendre le lien entre les phénomènes naturels et le langage mathématique.
 Manipuler et expérimenter.
 Comprendre qu’un effet peut avoir plusieurs causes.
 Exprimer et exploiter des résultats, à l’écrit, à l’oral, en utilisant les technologies de
l’information et de
 Communiquer dans un langage scientifiquement approprié : oral, écrit, graphique, numérique.
 Percevoir le lien entre sciences et techniques.
 Manifester sens de l’observation, curiosité, esprit critique.
 Montrer de l’intérêt pour les progrès scientifiques et techniques.
 Être conscient de sa responsabilité face à l’environnement, la santé, le monde vivant.
 Avoir une bonne maîtrise de son corps.
 Être conscient de l’existence d’implications éthiques de la science.
 Respecter les règles de sécurité.
 Comprendre la nature provisoire, en devenir, du savoir scientifique.
 Être capable d’attitude critique face aux ressources documentaires.
 Manifester de l’intérêt pour la vie publique et les grands enjeux de la société.
 Savoir choisir un parcours de formation.
Les compétences dans le livret scolaire
Série S
1ère et Tale
TPE
Arrêté du 22 février 2012
Une démarche à privilégier…
20
→ La démarche d’investigation
…déjà pratiquée à l’école primaire et au collège
Cadre intellectuel approprié pour la mise en œuvre
des activités indispensables à la construction des
savoirs.
Une démarche non exclusive
21

Tous les objets d’étude ne se prêtent pas à sa mise en œuvre.

Il est nécessaire de diversifier les pratiques pédagogiques.

La couverture complète et équilibrée du programme ne permet pas de
traiter toutes les notions en l’appliquant.
Une démarche « outil de formation »

Ne pas caricaturer, ne pas figer le déroulement…

Ne pas généraliser de façon abusive.

Privilégier le qualitatif au quantitatif : argumenter bien et lentement!

La décliner sous forme de tâches complexes
Démarche d’investigation… le
canevas conceptuel
22








une situation motivante suscitant la curiosité,
la formulation d’un problème précis,
l’énoncé d’hypothèses explicatives,
la conception d’une stratégie pour éprouver ces
hypothèses,
la mise en œuvre du projet ainsi élaboré,
la confrontation des résultats obtenus et des
hypothèses,
l’élaboration d’un savoir mémorisable,
éventuellement...un nouveau problème
La motivation : d’où part-on?
23











Un bilan des connaissances acquises antérieurement
Ce qui reste à expliquer…
Un bilan des idées « reçues », « préconçues »,
« initiales »…les représentations des élèves
Une référence à l’actualité
La présentation « brutale » d’un fait
Un travail de bibliographie et/ou de documentation
Une situation concrète qui fait question
Une œuvre d’art
Un document ou une activité dont le résultat interroge
Un dessin humoristique
…
La problématisation : que chercheton?
24




L’énoncé d’un problème à résoudre
L’énoncé d’un phénomène dont on cherche à
comprendre le mécanisme
L’énoncé d’un inconnu que l’on veut explorer
L’énoncé d’une opinion dont on veut faire un savoir
De la curiosité à l’objet d’investigation rigoureuse
La conception de la stratégie de recherche :
comment va-t-on faire pour chercher?
25




L’énoncé d’une hypothèse et de ses conséquences
vérifiables (si le sujet s’y prête)
L’énoncé d’un projet d’observation (dans la nature,
en laboratoire, etc.)
L’énoncé d’un projet d’exploration de bases de
données ou de bibliographie
L’énoncé d’un projet d’expérimentation, de
modélisation…
De l’objet d’investigation au projet d’investigation
La mise en œuvre du projet :
cherchons!
26




Durée principale
Variété infinie
Une ou plusieurs activités …tâche complexe
Priorité au concret : les activités pratiques sont
mises en œuvre le plus souvent possible.
L’investigation sensu stricto
La confrontation :
a-t-on trouvé ce qu’on cherchait?
27
Echanges, débats →
 Faits recherchés / faits découverts
 Résultats prévus / résultats obtenus
 Idées initiales / épreuve des faits
 Divergence éventuelle des résultats, erreurs et
incomplétude

Construction de la correction
Le bilan de l’investigation
La terminaison
28
 L’énoncé
du savoir construit : le bilan
 Généralisation
 L’énoncé
et/ou compléments éventuels
de ce qui reste à comprendre
… un nouveau problème?!
Autres principes didactiques
29

Utilisation banalisée des TIC (technologie de l’information et de la
communication) :

Outils généralistes :



Technologies spécialisées




Internet, logiciels, caméras…
en utilisation conjointe avec des techniques de laboratoire classiques.
EXAO
Logiciels spécialisés
Jeux intelligents
Les activités pratiques : des méthodes et des outils diversifiés





Dissections
Observation (oeil nu, loupe binoculaire, microscope)
Expérimentation AO ou pas
Modélisation
Utilisation de logiciels de banque de données, de simulation
Autres principes didactiques
30
• Le travail de terrain :
o
o

Sortie géologique (contexte de formation des chaînes de
montagne, disparition des reliefs)
Visites de musées, laboratoires (la plante domestiquée),
exploitations (géothermie et propriétés géothermiques de la
Terre)…
Pratiques de démarches historiques : exemples possibles
La plante domestiquée
 Les débuts de la vaccination
 Les phases photochimique et chimique de la photosynthèse
 La fonction glycogénique du foie
 Le rôle du pancréas endocrine dans la régulation de la
glycémie

Autre principe didactique

Développer l’autonomie de pensée et
d’organisation des élèves :
 Laisser
l’élève disposer d’une certaine marge de
manoeuvre dans la construction de sa démarche
 Organiser le travail de la classe en ateliers en
différenciant les exemples
 Favoriser le travail collaboratif
Enseigner dans la perspective du
baccalauréat

Les textes définissant les épreuves de SVT au
baccalauréat :

BO spécial n°7 du 6 octobre 2011
note de service n° 2011-145 du 3-10-2011
Les nouvelles modalités de l’épreuve écrite du baccalauréat
CE QUI N’A PAS CHANGE
CE QUI A CHANGE
Les coefficients
6 (commun) et 8 (SPE)
L’esprit de l’épreuve
La maîtrise des compétences acquises investies sur
les notions de Terminale S
La durée de l’épreuve
3h30
La structure de l’épreuve écrite
Partie 1 : évaluer la maîtrise des connaissances
écrites
Partie 2 : évaluer le raisonnement scientifique
Exercice 1 : commun à tous
Exercice 2 : un exercice sur le programme
d’enseignement commun pour les non spécialistes/
sur le programme de spécialité
Ensemble de documents
La répartition des points
Partie 1 : 8 points
Partie 2 : 8 points dont 3 points pour l’exercice 1 et
5 points pour l’exercice 2
ECE : 4 points
Les modalités de chaque partie
Partie 1 : Question de synthèse OU/ET QCM. Des
documents peuvent servir de points d’appuis.
Exercice 1 : Raisonner dans le cadre d’un problème
scientifique – nombre réduit de documents –
Consignes ouvertes ou QCM
Exercice 2 : Pratiquer une démarche scientifique :
choisir et exposer une démarche de résolution
personnelle + argumenter + conclure
Les modalités de l’évaluation
Des barèmes sous forme de curseurs évaluant des
compétences et non des connaissances seules.
L'ensemble de l'épreuve écrite s'appuie sur la totalité du programme
Des exemples de sujets de
l’épreuve écrite
Partie 1
Partie 2
Exercice 1
• Exemple 1 : un
QCM (sujet
zéro)
• Exemple 2 : une
question ouverte
(Liban session
2013)
• Exemple 3 :
Question et
QCM (Am. N.
session 2013)
• Exemple 1 : des
questions (Asie
session 2013)
• Exemple 2 : une
consigne
globale (O.I.
session 2013)
• Exemple 3 : Un
QCM (Am. N.
session 2013)
Partie 2
Exercice 2
• Exemple :
enseignement
commun et
enseignement
de spécialité
(Polynésie
session 2013)
L’ECE

Exemples de sujets (session 2013) :
 Histoire
de la croûte bretonne
 Les venins de vipère
Il est donc nécessaire de développer la réflexion
des élèves sur les modalités d’investigation à
mettre en place et d’augmenter leur autonomie.
Les nouvelles modalités de
l’épreuve de SVT au baccalauréat
L’esprit des épreuves du baccalauréat cherche à valoriser non pas la restitution
simple de connaissances mais la capacité à transférer des compétences pour
répondre à des consignes globales. Elles ne disqualifient pas la nécessité d’avoir
des connaissances solides mais elle ancrent ces connaissances dans un contexte
fonctionnel.
Ce qui change plus encore est l’esprit de l’évaluation qui avec la conception de
nouveaux barèmes obligent les correcteurs à valoriser les compétences des élèves
et non pas une série de connaissances juxtaposées.
POUR FORMER LES ELEVES :
- IL EST NECESSAIRE DE CONSTRUIRE LES ENSEIGNEMENTS DE MANIÈRE A
FACILITER LA MISE EN RELATION DES NOTIONS ENTRE ELLES AU SEIN DES
THEMES ET ENTRE CERTAINS THEMES.
- IL FAUT AUSSI METTRE LES ELEVES EN SITUATION DE REALISER DES TACHES
COMPLEXES A PARTIR DE CONSIGNES GLOBALES.
Programmation brute
Nouveau programme de SVT - Exemple de programmation (les durées et l’ordre choisis sont indicatifs et non prescriptifs)
La Terre dans l’univers, la vie et l’évolution du vivant
Enjeux planétaires
Thème I A : Génétique et évolution (9 semaines)
contemporains
Thème 1-A-1
Le brassage
génétique et sa
contribution à
la diversité
génétique
3 semaines
Thème 1-A-2
Diversification
génétique et
diversification
des êtres
vivants
1 semaine
Thème 1-A-3
De la
diversification
des êtres
vivants à
l’évolution de
la biodiversité
1 semaine
Thème 1-A-4
Un regard sur
l’évolution de
l’Homme
2 semaines
Thème 1-A-5
Les relations entre
organisation et
mode de vie, résultat
de l’évolution :
l’exemple de la vie
fixée chez les plantes
2 semaines
La Terre dans l’univers, la vie et l’évolution du vivant
Thème 2 B :
La plante
domestiquée
2 semaines
Enjeux planétaires
contemporains
Thème I b : Le domaine continental et sa dynamique (5 semaines)
Thème 1-B-1
Thème 1-B-2
Thème 1-B-3
Thème 1-B-4
La caractérisation
La convergence
Le magmatisme en
La disparition des
du domaine
lithosphérique:
zone de subduction : reliefs
continental:
contexte de la
une production de
lithosphère
formation des
nouveaux matériaux
continentale, reliefs chaînes de montagne continentaux
et épaisseur
crustale
2 semaines
1 semaine
1 semaine
1 semaine
Thème 2-A :
Géothermie et
propriétés
géothermiques de la
Terre
2 semaines
Corps humain et santé (9 semaines)
Thème 3-A :
Le maintien de l’intégrité de l’organisme : quelques aspects
de la réaction immunitaire
4 semaines
Thème 3-B :
Neurone et fibre musculaire : la communication nerveuse
5 semaines
Atelier : approcher l’esprit et les
contenus du programme de TS

Prendre connaissance du programme
Pour chaque thème ou sous-thème, préciser l’idée
essentielle et identifier les éléments importants.

Répartition du travail :

 G1
: Thème 1A + Thème 2B
 G2 : Thème 1b + Thème 2A
 G3 : Thème 3
 G4 : Enseignement de spécialité (non traité)
Echanges autour du programme

BO spécial n°8 du 13 octobre 2011
Thème 1A1 – Le brassage génétique et sa
contribution à la diversité génétique
Diversification du vivant avec
modifications du génome
MECANISMES EVOLUTIFS
Mutations des gènes
Brassages :
méiose
Fécondation
Duplications
Diversification du vivant
Biodiversité
Thème 1-A-2 : Diversification génétique
et diversification des êtres vivants
MECANISMES EVOLUTIFS
Mutations des gènes
Brassages :
méiose
Fécondation
Duplications
Symbiose
Développement de
comportements
nouveaux chez les
vertébrés
Diversification du vivant
sans modifications du
génome
Diversification du vivant
Diversification du vivant avec
modifications du génome
Variations au niveau des gènes
du développement :
territoires, chronologie et
intensité d’expression
Hybridation
Polyploïdisation
Transfert horizontal de
gènes entre espèces
Biodiversité
Thème 1A3 : De la diversification des êtres vivants
à l’évolution de la biodiversité
MECANISMES EVOLUTIFS
Brassages :
méiose
Fécondation
Mutations des gènes
Duplications
Symbiose
Développement de
comportements
nouveaux chez les
vertébrés
Diversification du vivant
sans modifications du
génome
Population initiale :
Individus différents
Diversification du vivant
Diversification du vivant avec
modifications du génome
Variations au niveau des gènes
du développement :
territoires, chronologie et
intensité d’expression
Hybridation
Polyploïdisation
Transfert horizontal de
gènes entre espèces
Biodiversité
Sélection naturelle
Dérive génétique
Population
transformée :
Descendants
sélectionnés
Les limites à la définition typologique
Les espèces
jumelles
Mésange boréale
Poecile montanus
Mésange nonette
Poecile palustris
Le
polymorphisme
et le
dimorphisme
sexuel
Eider à tête grise mâle et femelle
Les limites à la définition typologique
Les espèces
jumelles
Les grenouilles léopard de l’est des Etats-Unis
forment un groupe d’espèces similaires, que l’on
a cru longtemps ne former qu’une seule espèce.
Cependant, des expériences d’hybridation
réalisées en laboratoire ont montré que malgré
leur ressemblance, les croisements de ces
différentes grenouilles étaient très rarement
féconds en raison de difficultés qui surviennent
au cours du développement de l’œuf fécondé.
Source : Biologie, Raven et al., éd. De Boeck, 2011
Les limites à la définition d’interfécondité
Les limites à la définition
d’interfécondité
Lactuca graminifolia Michx.
Lactuca canadensis L.
Lactuca graminifolia et Lactuca canadensis, deux espèces de laitues sauvages, poussent
ensemble le long des routes dans tout le sud-est des Etats-Unis. Expérimentalement, à partir
de ces deux espèces, on produit facilement des hybrides parfaitement fertiles, mais dans la
nature de tels hybrides sont rares parce que L. graminifolia fleurit tôt au printemps alors que
L. canadensis fleurit en été.
Images http://www.wildflower.org
Spéciation en anneau?
Ronds verts : interfécondité possible
Ronds rouge à croix blanche :
interfécondité impossible
Sources :
http://svt.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article129
http://evolution.berkeley.edu/evolibrary/article/0_0_0/devitt_03
Guide critique de l’évolution, G. Lecointre et al., éd. Belin 2009
Source : Guide critique de l’évolution, G. Lecointre et al., éd. Belin 2009
Thème 1A3 : De la diversification des êtres
vivants à l’évolution de la biodiversité
DIVERGENCE
DIVERGENCE
GENETIQUE
GENETIQUE
49
Facteurs favorisant
la reproduction
séparément dans
deux groupes de la
population
Espèce X
population
initiale
Espèce X
Population
1
Espèce X
Population
1
Dérive génétique avec ou sans sélection naturelle
+
Apparition de nouvelles différences génétiques
Espèce X
Population
2
Espèce X
Population
1
Nouvelle
espèce
Isolement
reproducteur
Nouvelle
espèce
Thème 1A3 : De la diversification des êtres
vivants à l’évolution de la biodiversité
Point de vigilance vocabulaire



Population = ensemble d’individus qui se reproduisent
davantage entre eux qu’avec d’autres. Une population
se caractérise donc par son pool d’allèles et les
fréquences de ses allèles.
Espèce = population d’individus suffisamment isolés
génétiquement des autres populations.
Evolution = transformation des populations qui résulte
de la survie et de la reproduction différentielle des
individus (génétiquement différents) sous l’action de la
sélection naturelle et de la dérive génétique
Canis lycaon
Canis lupus?
Canis lycaon ?
Extinction d’espèce
« Soupe » d’ADN de Canis…
Canis lupus – Loup
Canis latrans
Coyote
Schéma-bilan : Les mécanismes de l’évolution de la biodiversité
Source : SVT TS spécifique, éd. Belin, 2012
géographique / génétique / écologique/ comportemental…
Thème 1A4 : un regard sur
l’évolution de l’homme
Inscription dans
l’histoire des
Primates
Primates
Grands primates
Notion de DAC
Pas d’étude de la
lignée humaine
Genre Homo
Pas d’exhaustivité
pour les fossiles
Homo sapiens
Contreverse sur la
phylogénie du genre
Homo
Traiter le phénotype
au niveau
Homme/Chimpanzé
Interaction
environnemental et
social
Application de la
sélection naturelle
Thème 1A5
Les relations entre organisation et mode de vie,
résultat de l’évolution : l’exemple de la vie fixée
chez les plantes
Thème 2B : La
plante domestiquée
Culture des plantes = enjeu majeur pour
l’humanité
 Montrer que l’Homme agit sur le
génome des plantes cultivées et qu’il a
donc une action sur la biodiversité.
 Montrer que cette action est très
ancienne, de l’empirisme au génie
génétique actuel.
Comparaison
plante cultivée
ancêtre naturel
Thème 2B : La
plante domestiquée

Les différentes techniques
La domestication depuis environ 10000 ans.
Sélection de plantes domestiquées génétiquement
mal adaptées à la vie sauvage
La sélection paysanne.
Sélection empirique basée sur des critères
directement perceptibles au niveau du
phénotype (sélection variétale)
Création d’une grande diversité variétale.
Hybride F1 Pyros
La sélection scientifique dès le début du XXème siècle
Sélection variétale (obtention de souches pures) ,
croisements dirigés (hybrides F1, rétrocroisements)
sélection des souches par marqueurs, obtention
d’hybrides par fusion de protoplastes, transgénèse et
OGM.
Thème 1B : le domaine continental et sa dynamique
Équilibre de la lithosphère sur
l’asthénosphère : isostasie
Caractéristiques de la croûte continentale
Première S
Epaississement et raccourcissement =
Formation des chaînes de montagnes
(métamorphisme)
Contexte : convergence des marges,
succession océan/continent, subduction
continent
Production de matériaux
continentaux dans les
zones de subduction
(cycle interne)
Altération
Érosion
Recyclage des reliefs
(cycle externe)
58
Point de vigilance vocabulaire


Érosion = ensemble des phénomènes qui altèrent,
enlèvent les débris et particules issus de l’altération
et modifient ainsi le relief
Altération = modification chimique et physique
d’une roche sous l’action d’un agent naturel de
surface comme l’eau.
climat
Roches
volcaniques
Roche-mère
Mise à l’affleurement
(réajustements
isostatiques et
contraintes
tectoniques)
atmosphère
lithosphère
altération
érosion
transport
sédimentation
consolidation
Roche
sédimentaire
Roches
plutoniques
Enfouissement (orogénèse)
Enfouissement
(orogénèse)
Roche
métamorphique
Enfouissement (orogénèse)
Fusion partielle
Magmatisme
mantellique
(Zone de subduction)
Subduction
Recyclage de la croûte continentale
Thème 2A : Géothermie et propriétés thermiques
de la Terre
Compréhension
du fonctionnement
global de la
planète
Ressource
énergétique
possible
bassins
sédimentaires
rift
subduction
point
chaud
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre
http://www.emse.fr
Point vigilance vocabulaire



Gradient géothermique : rapport entre la variation
de température entre deux points et la distance
entre ceux-ci.
Flux géothermique : quantité de chaleur qui
traversant une unité de surface terrestre par unité
de temps(en W.m-2 ou J.s-1.m-2) . Il résulte du
transfert de l’énergie géothermique des
profondeurs vers la surface de la Terre.
Chaleur = transfert thermique
Thème 3A : le maintien de l’intégrité
de l’organisme
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Objectif : la réflexion sur la santé ne peut être conduite sans des connaissances
scientifiques solides
 Privilégier une approche concrète, varier les situations : blessure, cancer, grippe, VIH,
rubéole…
Le système immunitaire est constitué de deux grands mécanismes : immunité innée et
immunité adaptative, qui coopèrent et permettent au maintien en bonne santé d’un
individu.
Perspective évolutive : Tous les Métazoaires ont l’immunité innée, seuls les vertébrés
possèdent l’immunité adaptative. Immunité innée : mécanismes conservés au cours de
l’évolution.
L'immunité innée est présente, dès la naissance, sans apprentissage et intervient
rapidement. Elle prépare l’immunité adaptative.
Vigilance : on ne parle plus d’immunité spécifique et non spécifique depuis la découverte
des récepteurs de l’immunité innée (PRR) et de leurs spécificités vis-à-vis des molécules
des pathogènes (motifs pathogéniques PAMP) Le terme d’adaptatif prend en compte
l’adaptation de notre système immunitaire à notre environnement infectieux.
Education citoyenne et vaccinations: protection individuelle et collective, éradication
du pathogène, problèmes de santé publique.
Différents types de vaccins (sans description exhaustive) et rôle des adjuvants qui
fournissent les signaux de danger nécessaires à l’activation de la réaction innée.
Schéma général du thème
Immunité innée
Individu dans son
environnement
bonne santé
vaccination
Immunité adaptative
Antigènes
mémoire immunitaire de
l’individu
phénotype immunitaire
au cours de la vie
protection de
la population
La réaction inflammatoire, un
exemple de réponse innée
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Ag contamination  cellules sentinelles ou dendritiques
(mastocytes, macrophages) ont des récepteurs de l’immunité
innée (PRR) reconnaissance des Ag (motifs PAMP) 
libération de médiateurs chimiques de l’inflammation ( TNF,
histamine, prostaglandines)  migration granulocytes et
monocytes (macrophages) , afflux de sang (rougeur,
chaleur, gonflement) et douleur  phagocytose
Les anti inflammatoires (non stéroïdiens) comme l’aspirine ou
l’ibuprofène, bloquent la sécrétion ou l’action de certains
médiateurs de l’inflammation (utilisés quand la réaction
inflammatoire se prolonge de façon anormale ou peut léser
les tissus…inflammation chronique)
Si l’infection persiste : déclenchement de l’immunité
adaptative.
L’immunité adaptative,
prolongement de l’immunité innée
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Coopération entre 3 populations cellulaires
Les cellules présentatrices d’antigènes : reconnaissent le pathogène, l’internalisent et en
expriment des fragments associés au CMH (pas de description exhaustive).
Les lymphocytes B : reconnaissent les antigènes sous leur forme native, grâce à leurs récepteurs
Les lymphocytes T : reconnaissent les antigènes associés au CMH, grâce à leurs récepteurs (pas
de détails sur la présentation de l’antigène aux LT)
Maturation du système immunitaire
Présentée de façon globale
organes
lymphoïdes
Production des cellules B et T
(Mécanismes génétiques complexes à l’origine de la
diversité des récepteurs)
éducation des cellules B et T
primaires
Répression ou
élimination des cellules
autoréactives
organes
lymphoïdes
secondaires
cellules conservées :
« naïves »
Rencontre aléatoire des cellules naïves avec des antigènes
Mise en mémoire des rencontres
Thème 3B : neurone et fibres musculaires
: la communication nerveuse
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Le réflexe myotatique sert d'outil diagnostique pour apprécier l'intégrité du système
neuromusculaire
ANCRAGE CONCRET MEDICAL
Le réflexe myotatique n'est pas suffisant car
certaines anomalies peuvent résulter
d'anomalies touchant le système nerveux central
et se traduire aussi par des dysfonctionnements
musculaires.
Le système nerveux central peut récupérer ses
fonctions après une lésion limitée. La plasticité des
zones motrices explique cette propriété.
Cellules nerveuses = capital à préserver et
entretenir.
http://www.neuro-club.info
70
Le programme de spécialité
Un enseignement
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• Délibérément concret.
• Objectifs :
• acquisition de connaissances
• acquisition de démarches spécifiques
• Des objectifs de connaissance modestes, mais
acquis grâce à la mise en œuvre de démarches
d'investigation qui offrent une place
prépondérante à l'initiative de l'élève, au
développement de son autonomie et de ses
compétences.
Une évaluation terminale en cohérence
avec le projet
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Des compétences évalués…
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Tout au long de l’année (figurant sur le livret scolaire) :
 « mettre en œuvre la démarche de résolution de problème »
 « analyser, exploiter et synthétiser des informations »
 « présenter un travail personnel »
Ponctuellement, lors des épreuves du baccalauréat :
 « pratiquer une démarche scientifique à partir de
l’exploitation d’un ensemble de documents et en mobilisant
ses connaissances
 « utiliser des techniques et gérer son poste de travail »
 « à choisir et exposer sa démarche personnelle, à élaborer son
argumentation et à proposer une conclusion »
La mise en œuvre…
73
La liberté pédagogique de l'enseignant s'exerce dans le
respect des programmes et des instructions du ministre chargé
de l'éducation nationale et dans le cadre du projet d'école ou
d'établissement avec le conseil et sous le contrôle des membres
des corps d'inspection.
Réaliste sous conditions de :
 Reconnaître le peu des contenus notionnels des thèmes traités
A chaque thème une idée générale
 Repérer les limites
 Effectuer des choix pédagogiques pertinents
Connaître tous les possibles envisageables
Trier parmi ces possibles en fonction de critères adaptés
(conditions matérielles, temps, compétences à faire acquérir aux
élèves…)
 Articuler problématique, idée globale et notions abordées
Thème 1 - Énergie et cellule vivante
Idée générale : Tout système vivant est le siège de couplages énergétiques.
L’unité fonctionnelle de ces couplages est la cellule. L’ATP y joue un rôle
majeur.
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Photosynthèse centrée sur la cellule chlorophyllienne des végétaux verts.
Seuls les bilans sont à mémoriser!
Mécanismes moléculaires de la chaîne photosynthétique et conversion chimioosmotique hors programme!
Respiration des cellules eucaryotes
Certaines cellules eucaryotes réalisent une fermentation. (alcoolique et lactique)
Mêmes limites que dans les anciens programmes
La fibre musculaire utilise l'ATP fourni, selon les circonstances, par la
fermentation lactique ou la respiration.
Autres aspects énergétiques exclus!
Rôle majeur de l'ATP dans les couplages énergétiques nécessaires au
fonctionnement des cellules.
Thème 2 : Atmosphère, hydrosphère, climats
: du passé à l’avenir.
Idée générale : Le climat est le résultat d’une dynamique (liée à l’énergie
solaire) entre les enveloppes fluides en interaction avec la bio et géosphère
Compréhension de la dynamique des enveloppes fluides, de leur interaction avec la
biosphère et la géosphère et de leur relation avec le climat nécessaire pour envisager
une gestion raisonnée de l’influence de l’Homme.
Objectif : Aborder quelques aspects de la relation entre histoire des enveloppes fluides de
la Terre et histoire du climat.
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Passage de l’atmosphère primitive à l’atmosphère oxydante à partir d’un petit nombre
d'arguments pétrographiques.
Composition de l'air depuis 800 000 ans, y compris les polluants, établie à partir des bulles
d’air contenues dans les glaces.
Composition isotopique des glaces, autre indices (palynologie mais autres possibles par
exemple dendroclimatologie…) et détermination des évolutions climatiques
Effet de serre, modélisation de son effet, hypothèses d’évolution possible du climat de la
planète
Enregistrement des variations climatiques dans les roches sédimentaires sur les grandes durées.
Thème 3 : glycémie et diabète
Idée générale : Le maintien de la glycémie est un indicateur et une condition
de bonne santé.
• Transformation des grosses molécules de glucides grâce à l'action
d'enzymes digestives.
Pas d’étude de la digestion !
• Les enzymes sont des protéines qui catalysent des transformations
chimiques spécifiques
• La régulation de la glycémie : hormones pancréatiques
Pas d’autres mécanismes !
• Origines des diabètes de type 1 et de type 2
Aucune étude des tissus adipeux ou du métabolisme lipidique !
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Mise en oeuvre
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Un exemple de préparation pédagogique
Des ressources officielles:
-Thème 1
-Thème 2
-Thème 3
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