Le sommeil - Anne-Sophie Labat Sophrologie

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Le sommeil
□Quelques chiffres
11% de la population française déclarent avoir consulté un spécialiste pour traiter de leurs
problèmes de sommeil et 9% prennent habituellement des médicaments pour dormir. (Source :
Institut national du sommeil et de la vigilance - INSV)
«Dormir et rêver, c’est préparer demain en ayant compris et accepté hier… »
Jacques Revel, neurophysiologiste.
Nous passons un tiers de notre vie à dormir. D’après ce que l’on observe après une
privation de sommeil, il est clair qu’il est indispensable au maintien des fonctions
d’apprentissage, de mémorisation et d’adaptation à des circonstances nouvelles.
Il permet une récupération physique, psychologique et intellectuelle, grâce à :
•La sécrétion de l’hormone de croissance qui facilite le renouvellement cellulaire.
•Un effet positif sur les activités intellectuelles : attention, mémoire, raisonnement et logique.
•La récupération des capacités de résistance à la douleur et au stress.
Il joue un rôle-clé pour l’état de bien-être dans la journée, le sommeil est un besoin vital du
corps.
Dormir est une activité en soi, tant que l’on dort bien, il nous plaît généralement de
considérer le sommeil comme une plage de temps silencieuse où tout s’arrête. Le corps et
l’esprit se mettent en repos et nous reprenons des forces en vue du jour suivant. Le sommeil
est reposant mais pas de tout repos !
Dormir est un état physiologique naturel et périodique caractérisé par une activité corporelle
très réduite et une perception amoindri de notre environnement (sans perte de la réception
sensitive). Un peu comme un ordinateur en état de « veille », il consomme moins d’énergie
mais continue de « tourner » en plaçant les fichiers dans sa mémoire. Dormir fait partie de
l’hygiène de vie.
□Le cycle du sommeil
Lorsqu’on parle de sommeil, on parle aussi de veille car les deux sont liés. La veille
correspond à notre état au cours de la journée, le sommeil à celui de la nuit pour la plupart des
gens.
L’Homme est donc programmé pour dormir la nuit et en début d’après-midi. C’est pourquoi il
y a naturellement une baisse de la vigilance et des performances si l’on est éveillé et en
activité pendant ces périodes.
Le sommeil est commandé par deux processus :
– la dette de sommeil : le sommeil survient d’autant plus facilement que nous sommes restés
éveillés longtemps.
– l’horloge interne : le sommeil est programmé par notre horloge interne à un moment donné
des 24 heures, correspondant en général à la nuit.
La durée du sommeil varie très fortement entre les individus. Si certains nécessitent 10 h de
sommeil, d’autres auront parfaitement récupéré après 4 h 30. Nous sommes réellement
inégaux face à cela.
□ Les causes d’un manque de sommeil :
•Sensation d’inconfort, probablement en raison d’une position qui n’est pas optimale.
•Distractions, votre animal, votre enfant ou votre conjoint bouge ou émet un bruit qui
interrompt votre sommeil.
•Alcool, cela peut vous aider à trouver le sommeil au début de la nuit, mais a tendance à vous
réveiller après quelques heures, perturbant alors votre cycle sommeil-éveil naturel.
•Effets de certains médicaments ou suppléments.
•Consommation de caféine à une heure avancée de la journée.
•Douleurs musculaires.
•Brûlures d’estomac / reflux acide.
•Anxiété et inquiétude.
□Les signes d’un manque de sommeil et leurs effets probables sur la santé.
• Gain de poids.
Lorsque l’on n’obtient pas un sommeil de qualité, les hormones chargées de transmettre les
signaux internes de faim et de satiété se dérèglent. Chez bon nombre de personnes, cela
entraîne une forte envie d’aliments sucrés ou à teneur élevée en glucides et en calories,
lorsqu’elles ressentent de la fatigue. Cet apport de glucose à action rapide est en fait la façon
naturelle, pour l’organisme, d’être réapprovisionné en énergie. Toutefois, lorsqu’il y a
perturbation du mécanisme de régulation des hormones dont le rôle est de nous signaler que
l’on a vraiment besoin de plus de calories ou que l’on a assez mangé, beaucoup de gens sont
portés à manger plus que nécessaire ou à choisir des aliments moins sains, face à différents
choix.
Certaines études montrent aussi que le manque de sommeil peut rendre l’organisme moins
habile à gérer efficacement la glycémie (niveau de sucre dans le sang); donc, le rendre moins
sensible aux effets de l’insuline, laquelle joue un rôle important du fait qu’elle élimine le
sucre en excès dans le sang. On court alors un risque accru de développer le diabète.
• Manque de concentration et mémoire défaillante.
Lorsque nous ressentons de la fatigue, il est plus difficile d’apprendre, de retenir de
l’information, d’être attentif, de rester alerte et de résoudre des problèmes. Cela est dû aux
effets des hormones du sommeil sur la partie centrale du cerveau, responsable du traitement
cognitif. On en vient donc à être moins performant au travail, à égarer des objets importants
ou à se sentir distrait ou absent pas mal toute la journée – autant de facteurs qui peuvent
exacerber l’anxiété et rendre le sommeil encore plus difficile à trouver.
• Maladresse.
Les personnes en manque de sommeil sont plus susceptibles d’être impliquées dans des
accidents ou de se blesser. La privation de sommeil est donc dangereuse pour qui conduit un
véhicule ou exerce diverses activités telles que cuisiner ou faire du vélo.
• Propension à être souvent malade.
Notre système immunitaire est mis à mal lorsque nous sommes à court de sommeil. Nous
sommes alors plus susceptibles d’attraper le rhume, la grippe ou d’autres virus. Résultat :
probablement plus d’heures de travail ou de loisirs perdues, accentuant du même coup les
sentiments de tristesse, de stress et d’anxiété et, par ricochet, la qualité du sommeil.
• Instabilité émotive, émotivité exagérée ou sentiment de tristesse.
La privation de sommeil et les troubles de l’humeur (notamment la dépression et l’anxiété)
vont souvent de pair. En effet, on avance que les insomniaques seraient cinq fois plus
susceptibles de souffrir de dépression. Même si le manque de sommeil n’entraîne pas de
problèmes de santé mentale graves, on constate que nous sommes plus irritables et amené à
avoir des sautes d’humeurs.
« Le sommeil est la meilleure des méditations »
Dalaï-Lama
□La sophrologie et le sommeil
La pratique de la sophrologie peut s'avérer très utile pour accompagner les personnes ayant
des problèmes de sommeil.
Elle permet de :
- Evacuer les tensions : la sophrologie encourage l'écoute de soi. Une fois les tensions
psychiques ou corporelles repérées, il est possible de les évacuer par des mouvements
tension/distension, par des exercices respiratoires.
- Détendre les muscles : l'endormissement s'accompagne d'une baisse du tonus musculaire en
utilisant les techniques de relaxation dynamique
- Se relaxer entièrement : les techniques de respiration et de visualisation d'images positives
laissent place au bien-être et au calme.
Progressivement, avec une pratique régulière, la personne devient autonome et peut se
détendre en moins de 5 minutes.
N’oublions pas qu’une bonne nuit c’est avant tout une bonne journée.
La sophrologie accompagne la personne ayant des troubles du sommeil à revoir son planning,
il s’agit d’être à l’écoute de soi et de s’accorder des pauses, même courtes, durant la journée.
Le cerveau en activité et les muscles sous tensions sur la durée ne se « déconnectent » pas
facilement.
Bien dormir, c’est s’autoriser des moments pour lâcher-prise au cours de sa journée.
Anne-Sophie Labat
Sophrologue Caycédienne
www.sophrologue-labat.fr
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