□Les signes d’un manque de sommeil et leurs effets probables sur la santé.
• Gain de poids.
Lorsque l’on n’obtient pas un sommeil de qualité, les hormones chargées de transmettre les
signaux internes de faim et de satiété se dérèglent. Chez bon nombre de personnes, cela
entraîne une forte envie d’aliments sucrés ou à teneur élevée en glucides et en calories,
lorsqu’elles ressentent de la fatigue. Cet apport de glucose à action rapide est en fait la façon
naturelle, pour l’organisme, d’être réapprovisionné en énergie. Toutefois, lorsqu’il y a
perturbation du mécanisme de régulation des hormones dont le rôle est de nous signaler que
l’on a vraiment besoin de plus de calories ou que l’on a assez mangé, beaucoup de gens sont
portés à manger plus que nécessaire ou à choisir des aliments moins sains, face à différents
choix.
Certaines études montrent aussi que le manque de sommeil peut rendre l’organisme moins
habile à gérer efficacement la glycémie (niveau de sucre dans le sang); donc, le rendre moins
sensible aux effets de l’insuline, laquelle joue un rôle important du fait qu’elle élimine le
sucre en excès dans le sang. On court alors un risque accru de développer le diabète.
• Manque de concentration et mémoire défaillante.
Lorsque nous ressentons de la fatigue, il est plus difficile d’apprendre, de retenir de
l’information, d’être attentif, de rester alerte et de résoudre des problèmes. Cela est dû aux
effets des hormones du sommeil sur la partie centrale du cerveau, responsable du traitement
cognitif. On en vient donc à être moins performant au travail, à égarer des objets importants
ou à se sentir distrait ou absent pas mal toute la journée – autant de facteurs qui peuvent
exacerber l’anxiété et rendre le sommeil encore plus difficile à trouver.
• Maladresse.
Les personnes en manque de sommeil sont plus susceptibles d’être impliquées dans des
accidents ou de se blesser. La privation de sommeil est donc dangereuse pour qui conduit un
véhicule ou exerce diverses activités telles que cuisiner ou faire du vélo.
• Propension à être souvent malade.
Notre système immunitaire est mis à mal lorsque nous sommes à court de sommeil. Nous
sommes alors plus susceptibles d’attraper le rhume, la grippe ou d’autres virus. Résultat :
probablement plus d’heures de travail ou de loisirs perdues, accentuant du même coup les
sentiments de tristesse, de stress et d’anxiété et, par ricochet, la qualité du sommeil.
• Instabilité émotive, émotivité exagérée ou sentiment de tristesse.
La privation de sommeil et les troubles de l’humeur (notamment la dépression et l’anxiété)
vont souvent de pair. En effet, on avance que les insomniaques seraient cinq fois plus
susceptibles de souffrir de dépression. Même si le manque de sommeil n’entraîne pas de
problèmes de santé mentale graves, on constate que nous sommes plus irritables et amené à
avoir des sautes d’humeurs.