Conférence de presse de la Journée Mondiale du Rein

Secrétariat administratif : Agence Takayama - 15, rue de la Paix - 75002 Paris
Tél. : +33 1 55 04 77 55 - Fax : +33 1 55 04 77 57
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Sous le haut patronage de Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
De Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports,
et de l’Académie Nationale de Médecine
Conférence de presse de la Journée Mondiale du Rein
Dépister et traiter les maladies rénales diminue le risque d’accidents
cardiovasculaires
Mercredi 12 mars 2008
Lieu
Académie Nationale de Médecine
16 rue Bonaparte
75006 Paris
Salon Lhermite, rez-de-chaussée
Programme
10h30 : Ouverture de la conférence de presse par le Professeur Raymond Ardaillou
10h35 : Les maladies rénales, facteur de risque des accidents cardiovasculaires par le Professeur Eric
Rondeau
10h 50 : Le programme de dépistage des maladies rénales avec le concours des biologistes privés et
hospitaliers
en octobre 2008 par le Professeur Claude Dreux et Monsieur Régis Volle
11h00 : Réponses aux questions des journalistes
12h00 : Fin de la conférence de presse
Seront présents
Raymond Ardaillou, président de la Fondation du Rein
Claude Dreux, président du Cespharm
Brigitte Lantz, chargée de la communication à la Fondation du Rein
Pierre Ronco, président du conseil scientifique de la Fondation du Rein
Eric Rondeau, secrétaire général de la Fondation du Rein
Régis Volle, président de la FNAIR
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Prévenir l'insuffisance rénale et ses complications cardiovasculaires
Programme
Présidence :
Raymond Ardaillou, Président de la Fondation du Rein,
Secrétaire Adjoint de l’Académie Nationale de Médecine, Paris
Animation :
Michel Chevalet, Journaliste
Lieu :
Académie Nationale de Médecine – 16, rue Bonaparte – 75006 Paris
13h : Buffet
14h00 : Introduction : Raymond Ardaillou, Michel Chevalet
1ERE PARTIE : PROGRES RECENTS DANS LA PREVENTION ET LE TRAITEMENT DES MALADIES RENALES
MODERATEURS :
CORINNE ANTIGNAC, GENETICIENNE (PARIS) - YVES PIRSON, NEPHROLOGUE (BRUXELLES)
14h15 : Maladies rénales génétiques.
Pierre Cochat, Néphrologue Pédiatre, Lyon
14h30 : Maladies rénales acquises.
Pierre Ronco, Président de la Société de Néphrologie, Président du Conseil Scientifique de la Fondation du Rein, Paris
14h45 : Discussion
2EME PARTIE : PROTECTION CARDIOVASCULAIRE DU PATIENT EN INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
MODERATEURS :
CHRISTIAN COMBE, NEPHROLOGUE (BORDEAUX) - REGIS VOLLE, PRESIDENT DE LA FNAIR
15h00 : Comment diminuer le risque cardiovasculaire du patient en insuffisance rénale chronique et dialysé ?
Bernard Canaud
,
Président de la Société Francophone de Dialyse, Néphrologue, Montpellier
15h15 : Le greffé rénal : un patient à haut risque cardiovasculaire.
Maryvonne Hourmant, Néphrologue, Nantes
15h30 : Discussion
15H45 : PAUSE
3EME PARTIE : PROTEGER LES REINS ET LE COEUR, DES APPROCHES CONVERGENTES
MODERATEURS :
DIDIER BORNICHE, Président de l’AFIDTN - MICHEL BURNIER, NEPHROLOGUE (LAUSANNE)
16h15 : L’éducation thérapeutique : une composante essentielle du traitement des maladies chroniques.
André Grimaldi, Diabétologue, Paris
16h30 : Le tabac et la sédentarité, une association de malfaiteurs.
Jacques Beaune, Cardiologue, Lyon
16h45 : La prise en charge multidisciplinaire de l'insuffisance rénale chronique, modèles et résultats.
Maurice Laville, Néphrologue, Lyon
17h00 : Discussion
CONCLUSION
17h15 : Les collaborations des professionnels de santé pour la prise en charge des maladies chroniques : une nécessité
pour les patients.
Yvon Berland, Président de l’Observatoire National des Professions de Santé, Néphrologue, Marseille
17h30 : Discussion
17h40 : Bilan final :
Michel Chevalet
Sous le haut patronage de Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
De Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports,
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Comment est née la Journée mondiale du Rein ?
La « Journée mondiale du Rein », inaugurée en 2006 à linitiative de la Société Internationale de
Néphrologie (ISN) et de la Fédération Internationale des Fondations du Rein (IFKF) aura lieu cette
année le 13 mars dans plus de 40 pays. Elle a pour but d’attirer l’attention des populations, des
professionnels de santé et des décideurs politiques sur le fléau représenté par les maladies rénales,
sur les possibilités actuelles de dépistage, de diagnostic et de traitement, ainsi que sur les résultats et
les perspectives des recherches scientifiques dans ce domaine.
Elle a lieu chaque année le 2ème jeudi du mois de mars.
L’ISN, créée en 1960 par le Pr. Jean Hamburger, comprend 9 000 chercheurs, cliniciens et autres
professionnels de santé de 126 pays. Elle a des missions de formation continue et établit des
programmes de recherche afin de réduire l’incidence et l’impact des maladies rénales dans le monde.
L’ISN est la principale organisation internationale qui allie la science à la pratique de la néphrologie.
L’IFKF, créée en 1999, regroupe 52 fondations du rein de 37 pays. Cette fédération œuvre dans le
monde entier pour améliorer la santé, le bien-être et la qualité de la vie des personnes souffrant d’une
maladie rénale.
Plus de 500 millions de personnes dans le monde – soit près d’un adulte sur dix – souffrent d’une
affection rénale, et plusieurs millions meurent prématurément chaque année de complications
cardiovasculaires liées à l’insuffisance rénale chronique.
Objectif de la Journée Mondiale du Rein
Des actions d’information ont été organisées en 2006 et 2007 simultanément dans de nombreux pays,
sous la forme de campagnes d’affichage, de conférences publiques, d’émissions TV et radio, et l’édition
2008 de la Journée Mondiale du Rein promet d’être encore beaucoup plus fertile en évènements de
toutes sortes.
L’objectif de la « Journée mondiale du Rein » est de réduire l’incidence et l’impact de l’insuffisance
rénale chronique. « Il s’agit le plus souvent d’une maladie silencieuse, dont le diagnostic est tardif »
souligne le Dr. William Couser, président de la Société internationale de néphrologie. Or, nous pouvons
détecter les maladies rénales très précocement, et nous pouvons ralentir ou même stopper la
progression de l’insuffisance rénale et leurs complications cardiovasculaires.
Dans les pays développés, le nombre de personnes qui auront besoin d’une dialyse ou d’une greffe
rénale devrait doubler au cours de la prochaine décennie - en grande partie en raison de
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l’augmentation très importante de l’incidence du diabète et de l’hypertension artérielle, principales
causes de l’insuffisance rénale chronique.
La majorité des personnes vivant dans les pays en voie de développement ne peuvent bénéficier des
traitements par dialyse et transplantation pour des raisons financières. En Inde, seulement 10 % des
patients qui ont besoin d’un traitement de suppléance rénale peuvent être traités.
Que va-t-il se passer en France le 13 mars 2008 ?
Les maladies rénales touchent environ 3 millions de Françaises et de Français. De nombreux dentre
eux souffrent d’une insuffisance rénale chronique ; 35 000 personnes sont actuellement dialysées et
plus de 25 000 sont porteuses d’un greffon rénal. Parmi les 7 500 patients qui entrent en dialyse
chaque année, 35 % n’ont pas bénéficié à temps d’une prise en charge néphrologique, alors qu’un
dépistage précoce aurait pu éviter à la maladie d’arriver au stade terminal de l’insuffisance rénale,
puisqu’un traitement et un suivi adaptés, ainsi que le respect de règles hygiéno-diététiques peuvent
notablement en ralentir la progression.
C’est pourquoi l’INSERM a lancé en 2007, avec la Fondation du Rein et la Société de Néphrologie, un
programme national de recherche (PNR) sur les maladies des reins et des voies urinaires.
En France, la Journée Mondiale du Rein est organisée par la Fondation du Rein et placée cette année
sous le haut patronage de Valérie Pécresse, Ministre de lEnseignement supérieur et de la Recherche,
et de Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.
Ce jeudi 13 mars 2008, l’Académie Nationale de Médecine accueillera deux événements : une
« Rencontre-débat avec les associations de malades » organisée dans la matinée par l’Institut national
de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et la Fondation du Rein, dans le cadre du Programme
national de recherche néphrologie-urologie, ainsi qu’un colloque dans l’après-midi sur « La prévention
de l’insuffisance rénale chronique et de ses complications cardiovasculaires ». De nombreuses
personnalités médicales et scientifiques y participeront et des patients témoigneront de leur
expérience.
A l’occasion de cette journée et avec l’aide généreuse des Laboratoires Roche et Gambro, la Fondation
du Rein lancera un appel à candidature pour lattribution du « Prix de la Journée Mondiale du Rein » qui
encouragera, pour la deuxième année consécutive, le travail d’un jeune chercheur dans le domaine des
maladies rénales. Ce prix sera remis au lauréat lors de la réunion commune de la Société de
Néphrologie et de la Société Francophone de Dialyse à l’automne prochain.
En région, la Fédération nationale d’aide aux Insuffisants rénaux (FNAIR), partenaire de la Fondation du
Rein, organise la « Traversée à pied de la baie du Mont Saint-Michel », le 13 mars 2008, afin de
sensibiliser le grand public.
La France se joint aussi à la communauté internationale en organisant, sous l’égide de la Fondation du
Rein, des conférences publiques dans différentes villes, des interventions télévisuelles et
radiophoniques et des publications dans différents quotidiens, avec le concours des sociétés savantes,
des réseaux et équipes de néphrologie, ainsi que des associations de patients et de familles.
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Maladies rénales et accidents cardiovasculaires
La constatation d’une surmortalité cardiovasculaire des patients insuffisants rénaux remonte aux
premières années des traitements par dialyse chronique (1). Les maladies cardiovasculaires
représentent plus de la moitié des causes de décès chez ces patients, qui sont exposés à un risque
jusqu’à 20 fois plus élevé que la population générale (2). Sont en cause les facteurs de risque
cardiovasculaire classiques, auxquels s’ajoutent des facteurs propres à la maladie rénale chronique.
Tous les patients atteints de maladie rénale chronique sont exposés à ces facteurs de risque, à des
degrés divers selon le stade de l’insuffisance rénale, mais en fait dès que la fonction rénale est réduite
de 50% ce qui correspond souvent à un taux sanguin de créatinine encore dans les limites de la
normale. L’importance de la maladie rénale chronique comme facteur indépendant de risque
cardiovasculaire a été prouvée par différentes études réalisées en France (3), en Europe (4), et aux USA
(5). De fait, les patients atteints de maladie rénale chronique à un stade précoce sont plus exposés au
risque d’évènement cardiovasculaire qu’au risque d’arriver en dialyse. Par exemple, dans un article
récent (4) rapportant le suivi pendant 8 ans d’une cohorte de 3069 malades norvégiens ayant une
insuffisance rénale chronique (débit de filtration glomérulaire < 60 ml / min), les auteurs ont observé
que 38 malades (1,2%) seulement sont arrivés au stade d’insuffisance rénale terminale. Au contraire,
ils ont constaté une mortalité élevée par accidents cardiovasculaires s’accroissant en même temps que
la fonction rénale diminuait : 3,5 – 7,4 et 10,1% des sujets ayant des débits de filtration glomérulaire
de 45-59, 30-44 et < 30 ml / min, respectivement.
Cette incidence accrue des accidents cardiovasculaires chez les malades en insuffisance rénale est
unanimement admise (6, 7). Plusieurs points méritent d’être soulignés :
1- L’existence d’une maladie rénale se traduisant par une simple protéinurie, même sans
insuffisance fonctionnelle, est également un facteur de risque (6).
2- Le risque est accru chez les malades dialysés et est présent après une transplantation rénale,
même réussie (8)
3- La notion de maladie rénale est un facteur de risque indépendant des autres facteurs connus et
pouvant s’ajouter à eux (5, 6).
4- Une maladie rénale est également un facteur de risque au long cours dans les suites d’un
accident cardiaque (9)
Quel est le mécanisme de cet effet délétère ? Les maladies rénales sont associées à divers processus
pathologiques dont chacun peut intervenir dans la genèse des accidents cardiovasculaires :
concentration accrue de facteurs proinflammatoires (cytokines, chimiokines), d’apoliprotéines et de
facteurs procoagulants, anémie, calcifications et rigidité artérielles, dysfonction endothéliale. Les
altérations de la paroi vasculaire sont au centre des processus pathologiques (10). Une place
particulière a été faite à l’hyperhomocystéinémie dont les concentrations sont élevées au cours de
l’insuffisance rénale et qui a été impliquée dans l’athérosclérose et les thromboses vasculaires (11,12).
Quelles conséquences doit-on en tirer ? La première est de rechercher systématiquement une maladie
rénale chez tous les patients porteurs d’une affection cardiovasculaire (13) ou susceptible d’en
développer une (sujets âgés, malades hypertendus ou diabétiques). La deuxième est de traiter la
maladie rénale et de tenter de diminuer la protéinurie. Les inhibiteurs du système rénine angiotensine
occupent une place de choix à cet égard.
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