Une séquence est un changement quantitatif (continu). C'est l'ajout d'éléments mesurables en
nombre à des éléments précédents (exemple: l’acquisition de connaissances en vocabulaire).
Changement, continuité au cours de la vie
La maturation: processus naturel de transformation par lequel l'organisme atteint son plein
développement. Tout processus de maturation est universel, séquentiel et relativement imperméable
à l'environnement. Les changements sont réglés par une horloge biologique: concept désignant un
mécanisme qui régule la séquence normale des événements biologiques de la vie d'un individu, de
la conception jusqu'à l'âge adulte le plus avancé.
Le concept de prédisposition innée: tendance innée qui porte l'individu à réagir de telle ou telle
manière aux stimuli environnementaux. Certaine sont universelle et implique donc un
développement commun.
L'influence de la culture: l'environnement et l'interprétation qu'on en donne
Changements communs associés aux sociétés humaines: effet cohorte
Changements individuels associés aux sociétés humaines: le moment de l'expérience: période
critique: période du développement durant laquelle l'organisme est réceptif à la présence ou
l'absence de tels ou tels types de stimulation qui n'auront peu ou pas d'effet à d'autre moments,
période sensible: période du développement de l'enfant durant laquelle certains type de stimulation
sont particulièrement importants ou efficaces.
Cohorte: terme sociologique qui désigne des groupes d'individus d'âge équivalent ayant connu les
mêmes expériences au même moment de la vie.
Il est indispensable de restituer les changements dans leur environnement socio-historique (question
d’examen). Exemple: l’adolescence aux USA dans les années 1970, libres et hippies, et
l’adolescence angoissée dans les années 1990 en Belgique, lors de l’affaire de Julie et Mélissa.
Innéité ou influence environnementale sur le développement? (question d’examen). Il n’y a pas soit
l’un, soit l’autre. Dans les années 1950, on essayait de dissocier les deux. Or, ils sont imbriqués: des
prédispositions génétiques prédisposent à l’action environnementale. Exemples: un processus
universel, la marche, nécessite (condition sine qua non) une action de l’environnement. Les
phonèmes sont un comportement génétique universel: les enfants sourds en émettent. Mais ils
disparaîtront s’ils ne sont pas renforcés par l’environnement. Ce n’est pas toujours le cas: le
sourire, un autre comportement universel, n’a pas besoin de l’environnement pour apparaître. Ce
qui se passe, c’est que les parents l’interprètent comme un signe de reconnaissance de leur bébé,
mais ce sont eux qui, par leurs renforcements, feront en sorte que le comportement deviendra social.
Il y a trois modèles pour montrer ce qui influence le développement de l'enfant. C'est-à-dire
l'interaction entre l'enfant et son milieu: le modèle de Bronfenbrenner, de Patterson et d'Horowitz.
La perceptive écologique: début des années 1980, il est devenu de plus en plus évident que, pour
expliquer le développement de l'enfant, l'observation portant sur celui-ci et sa famille ne suffit pas.
Il faut étudier l'ensemble des contextes dans lequel l'enfant grandit, c'est-à-dire son système
écologique.
Certains changements sont associés à la culture parce qu'ils résultent d'expérience communes. Il
apparait donc le concept d'horloge sociale: concept désignant un mécanisme qui régule la séquence
normale des événements et des rôles sociaux au cours de la vie de l'individu.
Modèle interne: système intériorisé d'interprétation et de significations que l'individu se construit à
partir de ses expériences. Ce concept éclaire la continuité du comportement et permet de mieux
comprendre qu'une même expérience puisse avoir des répercussions différentes selon les gens. Bien
qu'ils ne soient pas immuable, les modèles internes que nous nous créons dans l'enfance tendent à
nous accompagner et à façonner nos expériences d'adultes.
5