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www.lifecarbontool.com
Premier portail internet dédié à l’empreinte carbone des métiers de l’eau
1. Les émissions de gaz à effet de serre (GES), situation et enjeux
2. Application au secteur de l’eau : évaluer l’empreinte carbone des usines de traitement de
l’eau, première étape primordiale
3. Degrémont, les spécialistes du traitement de l’eau
4. Lyonnaise des Eaux
CONTACT PRESSE
Constance Covillard - +33 1 58 81 52 08
constance.covillard@degremont.com
DOSSIER
DE PRESSE
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LES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES), SITUATION ET ENJEUX
Afin de lutter contre le changement climatique, deux accords majeurs ont été
adoptés au niveau international. Il s’agit de la Convention-Cadre des Nations
Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), adoptée en 1992 à Rio, et du
protocole de Kyoto, adopté en 1997. La CCNUCC prévoit une conférence des
parties prenantes chaque année et a pour but de stabiliser la concentration des
gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère à un niveau empêchant toute
perturbation dangereuse du système climatique pour l'homme. Pour les pays
industrialisés, l'objectif était de stabiliser avant l'an 2000 les émissions de
GES à leur niveau de 1990. La 3ème conférence des parties à Kyoto a débouché
sur l'adoption du protocole dit "Protocole de Kyoto", ent en vigueur le
16 février 2005. Le protocole de Kyoto a été ratifié en 2002 par
l'Union Européenne. Cette dernière a un objectif collectif de réduction de
8% des GES.
En 2008, les émissions de gaz à effet de serre de la France s’établissent à
527 millions de tonnes équivalent CO2, en baisse de 0,6% par rapport à 2007 et
inférieures de 6,4% au plafond fixé par le protocole de Kyoto pour la période
2008-2012.
Émissions de gaz à effet de serre en France au titre du protocole de
Kyoto en millions de tonnes d'équivalent CO2
Émissions de gaz
2008
2008/2009
CO2
391
-1,1
CH4
54
-17,0
N2O
65
-29,0
HFC
15,3
313,0
PFC
0,6
-87,0
SF6
0,7
-65,0
Pouvoir de réchauffement global (PRG)
527
-6,4
Source Insee
Définition : Les Gaz à Effet de Serre (GES) sont des gaz qui absorbent
une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de
radiations au sein de l'atmosphère terrestre, phénomène appelé effet de
serre.
Les GES, habituellement inclus dans un Bilan Carbone®, sont ceux repris
par le protocole de Kyoto :
Le dioxyde de carbone (CO2)
Le méthane (CH4)
Le protoxyde d’azote (N2O)
L’hexafluorure de soufre (SF6)
Les hydrofluorocarbures (HFC)
Les perfluorocarbures (PFCs)
Ainsi que :
La vapeur d’eau émise dans la stratosphère (par les avions)
Les chlorofluorocarbures (CFC)
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Rapport spécial sur les événements extrêmes du GIEC (Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat)
Au terme d’une année riche en catastrophes naturelles , inondations dramatiques
en Thaïlande ou bien sécheresses intenses au Texas ou en Afrique, le GIEC sort
un rapport spécial sur les événements climatiques extrêmes dont le résumé a été
rendu public le vendredi 18 novembre. L’attribution des événements
météorologiques à un facteur unique est impossible, mais il est possible de savoir
si les événements sortent de la zone de « variabili naturelle du climat ».
Ainsi, le GIEC impute aux gaz à effet de serre l’aggravation extrême de certains
dérèglements météorologiques : vagues de chaleur, pluies torrentielles, etc.
L’intégralité du rapport ne sera divulguée qu’en février 2012.
1. APPLICATION AU SECTEUR DE L’EAU : ÉVALUER L’EMPREINTE CARBONE
DES USINES DE TRAITEMENT DE L’EAU, PREMIÈRE ÉTAPE PRIMORDIALE
Le changement climatique représente une des préoccupations environnementales
majeures du 21ème siècle, et force est de constater que la réduction des émissions
de GES réside au cœur des démarches des collectivités locales types Agendas 21,
Plans Climat-énergie territoriaux, ou bien des politiques RSE (responsabili
sociétale des entreprises).
La démarche nationale des « 3x20 » pour atteindre d’ici 2020, 20% de réduction
d’émissions de GES, 20% d’économies d’énergie et 20% de la production
énergétique issue d’énergies renouvelables (base référentielle 1990), est bel et
bien une réalité à laquelle de nombreuses collectivités adhèrent.
De plus, l’obligation faite par le Grenelle II de l’environnement de réaliser des
Plans Climat-énergie territoriaux d’ici 2012 ouvre la voie aux démarches
vertueuses visant à réduire les émissions de GES des services publics dans leur
globalité. L’article 75 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 (dite Grenelle II) a
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institué l’obligation pour les entreprises françaises de plus de 500 salariés de
réaliser un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre (dit bilan GES), et
pour les collectivités locales de plus de 50 000 habitants, d’élaborer un
Plan Climat Énergie Territorial (PCET). Les premiers bilans GES et PCET devront
être transmis aux Préfets de Régions avant le 31 décembre 2012 et révisés tous
les 3 ans.
Les obligations réglementaires croissantes poussent les collectivités et les
entreprises à rendre compte sur des bases chiffrées de leurs progrès en matière
d’impact sur l’environnement et donnent au bilan carbone une importance
croissante.
À l’instar de nombreuses activités industrielles, le secteur de l’eau, que ce soit
pour la construction d’usines de traitement d’eau ou bien leur exploitation, est
potentiellement à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre (GES). À l’échelle
d’une collectivité, ces émissions sont non négligeables et représentent 10 à 15%
des émissions des services publics locaux. Ainsi, l’eau et l’assainissement arrivent
en 3ème position des secteurs du service public en termes d’émissions de GES,
après les transports et les déchets.
Dans le secteur du traitement de l’eau, l’enjeu porte sur les possibilités d’éviter
les émissions de GES, mais également de compenser ces émissions par les
valorisations possibles, comme par exemple la valorisation du biogaz en énergie
renouvelable. Le diagnostic constitue une étape primordiale aux démarches de
réductions d’émissions de GES et la nécesside doter les acteurs du marché de
l’eau d’un outil d’évaluation adapté s’est rapidement imposée. La multiplication
des outils et des méthodes d’évaluation dans le secteur de l’eau sont sources de
confusions et mènent à des imprécisions de taille.
C’est pour cette raison que Degrémont et Lyonnaise des Eaux ont décidé de
partager leur savoir-faire et de réaliser un site internet en libre accès entièrement
dédié à l’empreinte carbone des métiers de l’eau : www.lifecarbontool.com.
Destiné à tous les acteurs des métiers de l’eau et, plus particulièrement, aux
bureaux d’études, aux collectivités locales et aux maîtres d’œuvre, le site intègre
un calculateur carbone spécifique aux usines de traitement de l’eau, appelé
O2C, et offre des informations sur les émissions de GES et des fonctionnalités
conviviales pour piloter des plans de réductions d’émissions. Les acteurs du
secteur ont ainsi à leur disposition un protocole commun à tous et une plateforme
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de référence, au périmètre international, leur permettant de partager leurs
expériences et bonnes pratiques en termes de réduction d’émissions de GES.
S’ils le souhaitent, les internautes peuvent également être mis en relation avec
des experts du Groupe pour une analyse plus poussée. Par ailleurs, l’intégration
du réseau et des émissions de GES liées à l’utilisation de l’eau dans la maison est
à l’étude.
Pour mettre au point son calculateur, Degrémont a entrepris une approche
exhaustive des origines de ces émissions :
o La consommation d’énergie (fioul, électricité, gaz, etc…)
o Les procédés spécifiques aux métiers de l’eau et de l’assainissement
(traitement biologique, etc…)
o La fabrication des produits entrants (réactifs, consommables, matériaux
de construction, équipements, etc…)
o Les déplacements de personnes
o Le transport des marchandises, de boues, de déchets et de matériaux (fret
entrant, fret interne, fret sortant)
o Le traitement des déchets et la valorisation des boues
Cette évaluation constitue une étape primordiale et permet à l’entide disposer
d’une photographie de ses principaux postes émetteurs de GES. L’entité peut
ainsi identifier les secteurs prioritaires pour maximiser son impact dans le cadre
de la lutte contre le changement climatique.
Outre l’avantage immédiat du bilan carbone de l’usine de traitement d’eau, l’outil
O2C™ permet aux utilisateurs de :
o Mettre à jour périodiquement un bilan des émissions de GES en ligne
o Créer et enregistrer de manière confidentielle des scénarios de bilan
carbone pour différentes usines
o Comparer des scénarios
o Partager en ligne les résultats avec les utilisateurs de leur choix
La spécificité d’O2C™ est d’intégrer dans ses calculs les émissions liées aux
procédés de traitement des eaux usées :
Le méthane (CH4) qui provient de la décomposition de la matière
organique en conditions anaérobies
Le protoxyde d’azote (N2O) qui est lié au traitement des formes azotées
présentes dans l’eau (urée, ammonium, protéines). Le N2O est généré lors
des phases de nitrification et dénitrification de l’azote et aurait un pouvoir
de réchauffement global (PRG) 300 fois plus élevé que le CO2.
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