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LES PROGRAMMES MOST ET MOST-PLUS
ZOOM SUR...
Labellisés Fondation ARC
L’essai clinique MOST* a pour objectif
d’évaluer l’ef cacité d’un traitement
ciblant spéci quement une anomalie
moléculaire détectée dans les tumeurs,
indépendamment du site initial du
cancer. Il s’adresse ainsi à des femmes
atteintes d’un cancer du sein, mais
aussi à des patients atteints d’autres
tumeurs solides, tous en échec avec les
traitements standards.
Plus de 200 patients participent déjà
à cet essai qui inclura 400 personnes,
dans 9 centres en France, pour
évaluer si la thérapie ciblée permet de
mieux contrôler l’évolution du cancer
et ainsi augmenter l’espérance de vie
des patients.
Objectif : apporter aux patients de nouveaux traitements personnalisés
en fonction d’anomalies moléculaires tumorales spéci ques.
Les premiers résultats obtenus sont
encourageants ; toutefois ces thérapies
innovantes ne sont accessibles qu’aux
personnes dont la tumeur présente
une anomalie moléculaire pouvant
être ciblée. C’est pourquoi l’équipe
souhaite élargir cet essai avec le
projet MOST-Plus, qui proposera aux
patients ne pouvant béné cier d’une
thérapie ciblée un traitement par
immunothérapie, lequel s’est déjà
montré ef cace contre des mélanomes
et des cancers métastatiques du
poumon.
FINANCEMENT
DE LA FONDATION ARC
(MOST) SUR 3 ANS
400 000 €
(MOST-PLUS) SUR 3 ANS
270 000 €
* MOST : My Own Speci c Treatment
(Mon traitement spéci que et personnalisé)
Dirigés par le Professeur Jean-Yves Blay et les Docteurs Thomas
Bachelot et Olivier Trédan au Centre Léon Bérard à Lyon
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AIDONS LES CHERCHEURS
À DÉVELOPPER UNE MÉDECINE PERSONNALISÉE
POUR SAUVER LES FEMMES en
échec thérapeutique ou sans aucune
solution de traitement. Leurs chances
de guérison reposent sur de nouveaux
protocoles personnalisés, ciblant des
caractéristiques propres à leur tumeur.
12 000
FEMMES EMPORTÉES
CHAQUE ANNÉE PAR UN
CANCER DU SEIN
COMMENT ?
En soutenant l’essor de la médecine
de précision par le développement
de nouvelles thérapies ciblées ou
de molécules stimulant le système
immunitaire.
La Fondation ARC soutient tout
particulièrement une nouvelle
génération d’essais cliniques
reposant sur l’analyse du génome des
cellules cancéreuses, à l’image des
programmes MOST et MOST-Plus.
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PRÈS DE
1

AIDONS LES CHERCHEURS À VAINCRE
LES RÉSISTANCES AUX TRAITEMENTS ACTUELS
POUR SAUVER LES FEMMES atteintes
d’une tumeur dite « hormonosensible»,
dont la croissance est stimulée par
une hormone (œstrogènes et/ou
progestérone), et qui sont devenues
résistantes à l’hormonothérapie.
2 CANCERS DU SEIN SUR 3
SONT HORMONOSENSIBLES
COMMENT ?
En soutenant les meilleurs
projets de recherche et essais
cliniques destinés à :
✔ mettre au point des
molécules innovantes
capables de vaincre les
résistances aux traitements
actuels
✔ permettre aux patientes
d’y accéder rapidement.
L’ESSAI CLINIQUE « OLYMPE »
Cette molécule innovante, appelée
« ralimetinib », représente un nouvel
espoir pour les femmes ménopausées
dont la tumeur continue de progresser
malgré un premier traitement par
hormonothérapie.
Elle a en effet été développée pour
bloquer un mécanisme biologique
impliqué dans la résistance à l’hormono-
thérapie.
L’essai de phase II « Olympe » a pour
but d’évaluer l’ef cacité et la tolérance
d’une thérapie ciblée associant la
molécule « ralimetinib » à une seconde
hormonothérapie chez les femmes
atteintes de certains cancers hormo-
nosensibles à un stade local avancé ou
métastatique.
4 femmes participent déjà à cet essai
qui inclura en tout 114 patientes dans
14 centres en France.
Objectif : évaluer l’ef cacité d’une nouvelle molécule contre des
cancers du sein devenus résistants à l’hormonothérapie.
Dirigé par le Docteur Christelle Levy,
oncologue au Centre de lutte contre le cancer François Baclesse à Caen
FINANCEMENT
DE LA FONDATION ARC
SUR 4 ANS
260 000 €*
* En partenariat avec l’NCa.
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COMMENT ?
En soutenant les meilleurs projets
de recherche destinés à :
✔ identi er les mécanismes à
l’origine de la dissémination
des cellules cancéreuses dans
l’organisme et donc de la
formation des métastases ;
✔ développer des traitements
bloquant ces mécanismes.
UNE ÉTUDE PRÉCLINIQUE
AIDONS LES CHERCHEURS
À COMBATTRE LA FORMATION DES MÉTASTASES
POUR SAUVER LES FEMMES dont le cancer du
sein évolue jusqu’à former des métastases,
qui sont la principale cause de mortalité par
cancer du sein.
Sont particulièrement concernées les femmes
atteintes d’un cancer du sein dit « triple
négatif », la forme la plus agressive, qui
est insensible aujourd’hui aux nouvelles
thérapies disponibles.
Grâce au soutien de la Fondation
ARC, l’équipe d’Olivier Peyruchaud
a établi que lorsque les cellules
cancéreuses s’échappent de la tumeur
primaire, elles entrent en contact
avec les plaquettes sanguines, qui
libèrent alors de nombreux composés
favorisant la formation des métastases
dans le reste de l’organisme.
L’objectif de l’équipe est de bloquer
cette action des plaquettes sanguines
sans altérer leur fonction essentielle
dans la régulation du  ux sanguin.
Pour cela, ils se sont intéressés au rôle
joué par l’histamine, une molécule
naturelle produite par les plaquettes
et qui favoriserait la prolifération
des cellules cancéreuses. Des études
précliniques menées par l’équipe
ont permis d’identi er une série
de composés chimiques bloquant
l’interaction entre l’histamine et les
cellules cancéreuses, freinant ainsi la
prolifération de ces dernières.
Avec ce nouveau projet, les chercheurs
visent à terme le développement de
nouveaux traitements empêchant la
formation des métastases, notamment
osseuses, chez les femmes atteintes
d’un cancer du sein triple négatif.
Objectif : Tester de nouvelles molécules thérapeutiques pour empêcher
les plaquettes sanguines de former des métastases.
dirigée par Olivier Peyruchaud, INSERM U1033,
Faculté de Médecine Lyon-Est
FINANCEMENT
DE LA FONDATION ARC
SUR 2 ANS
50 000 €
15%
DES CANCERS DU SEIN SONT
DITS « TRIPLE NÉGATIF »
ET SONT INSENSIBLES AUX
NOUVELLES THÉRAPIES
CIBLÉES.
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