Le nombre d’inflorescences recevant du pollen étant plus important, le nombre des
fécondations le sera aussi chez la variété « spring », ce qui explique la plus efficacité de
reproduction.
- une adaptation morphologique de l’inflorescence de la variété « spring ».
Cette plus grande efficacité s’explique par la particularité anatomique de la fleur de la variété
« spring » : elle présente en effet de larges taches sombres qui attirent essentiellement les
insectes mâles (doc 2b). Ces derniers sont leurrés par la tache qu’ils prennent pour une
femelle et au niveau de laquelle ils adoptent un comportement d’accouplement.
Le document 2a montre bien que les fleurs de la variété « spring » sont visitées par les mâles
surtout pour un comportement d’accouplement (0.7) et moins pour la prise de nourriture (0.2).
Alors que pour ces mêmes fleurs, les femelles réalisent une visite pour la prise de nourriture
essentiellement (0.9). Lors du comportement d’accouplement, le pollen est déposé sur la fleur
visitée.
Ce comportement n’est pas observé pour la variété « okiep » ( les visites sont essentiellement
liées à une prise de nourriture chez le mâle et la femelle de l’insecte).
Partie 2 Exercice 2 (5 points)
La formation de l’Himalaya.
La subduction correspond à l’enfoncement de la lithosphère dans l’asthénosphère au niveau
des fosses océaniques. On s’intéresse ici à la subduction qui a précédé la collision dans la
région de l’Himalaya. Dans cette région deux plaques s’affrontent : la plaque Inde-Australie et
Eurasie.
On cherche à retrouver les arguments qui valident la subduction de lithosphère océanique et
continentale.
1/ Indice tomographique
La technique de tomographie sismique (document 2) montre la présence d’une anomalie
positive dans les vitesses de propagation des ondes sous l’Himalaya. Cette anomalie
témoigne de la présence de matériaux froids à des profondeurs allant jusqu’à 600 km. Ces
matériaux froids correspondent à une plaque lithosphérique refroidie qui plonge dans
l’asthénosphère. C’est un premier argument en faveur d’une ancienne subduction dans cette
région.
Remarque : la nature de la lithosphère ne peut pas être connue par cette technique.
Plusieurs autres indices géologiques témoignent d’une subduction passée.
2/ Indices en faveur de la subduction d’une lithosphère océanique
On observe sur la carte géologique simplifiée de l’Himalaya (document1) :
- des lambeaux de lithosphère océanique appelés ophiolites situés à la suture des deux
plaques. Ce sont des vestiges d’un domaine océanique disparu
- la présence de sédiments marins. Ces sédiments se déposent sur la croûte océanique
à des profondeurs importantes. C’est un témoin en faveur de la présence d’une
lithosphère océanique disparue.
- la présence de chevauchements parallèles à la zone de suture entre les deux plaques.
Ils témoignent de fortes contraintes compressives et du rapprochement des deux
plaques l’une vers l’autre. Le sens d’un chevauchement indique un glissement la plaque
Inde-Australie vers et sous (antérieurement) la plaque Eurasie.
3/ Indices en faveur de la subduction d’une lithosphère continentale.
L’étude d’une lame mince de roche continentale (document 3) montre l’existence de coésite
parmi des minéraux de quartz.
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