Couches minces optiques - Réseau Optique et Photonique

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ROP
Réseau Optique
et Photonique
« Couches minces optiques :
approche théorique et mise en
œuvre »
17-18 octobre 2006
Salle Pierre Cotton
« Couches minces optiques : approche théorique et mise en œuvre »
Mardi 17 octobre
Mercredi 18 Octobre
9h
10h
11h
Accueil des participants
Eléments de décision pour la conception d’un
composant optique multicouche
- Détermination d’indice (F. Lemarchand)
-Techniques de dépôt (M. Cathelinaud)
- Techniques de contrôle (F. Lemarchand)
12h
12h30-13h45
Repas
14h
15h
Analyse et synthèse d’empilements
de couches minces
(F. Lemarquis)
16h
17h30
18h30
19h30
Visite des activités de recherche de
l’équipe RCMO de L’IF
(M.Lequime)
Repas
Ateliers de fabrication/ caractérisation
-Fabrication empilement (B. Badoil/ M.
Cathelinaud)
-TP synthèse numérique /détermination d’indice
(F. Lemarchand)
-Caractérisation d’empilements (L. Abel/C.
Koc)
Table ronde et évaluation de la formation
“Couches minces”
Repas formation en ville
SYNTHESE D’EMPILEMENTS
MULTICOUCHES
INTERFERENTIELS
Frédéric LEMARQUIS
OBJECTIFS:
Donner quelques idées de base utiles pour le design
- d’un traitement multicouche
- voire d’un système optique
- Ce qui est faisable
- Ce qui est difficile à faire
- Ce qui est infaisable
Origine des limitations:
- Les matériaux
- Les techniques de dépôt
- Le design
INDICES DE
MATERIAUX
DESIGN
DEPOT
PLAN
1)
Bases théoriques
2)
Matériaux disponibles
3)
Design de fonctions optiques
BASES THEORIQUES:
Les empilements interférentiels:
Comment ça marche ?
Substrat
n0
n1 n2
e1 e2
np
…...
nS = np+1
ep
at,It
ar,Ir
a0,I0
r = ar / a0
R = r.r*= Ir / I0
t = at / a0
T = nS / n0 t.t* = It / I0
Les dioptres séparant les couches
permettent de diviser et recombiner
les faisceaux
ni
ni+1
ei
ei+1
Les épaisseurs permettent
de déphaser les différents
faisceaux
ri→i+1
n i − n i +1
=
n i + n i+1
t i→i +1
2n i
=
n i + n i+1
δ =
2πne
λ
Détail des amplitudes progressant dans l’empilement…
a0+, I0+
ai+
aS+, IS+
ai+1+
……..
a0-, I0-
……..
ai-
n0
ai+1-
ni, ei
r=
Hypothèse: IS- = 0
R
aS-, ISnS
ni+1, ei+1
a 0−
a 0+
I 0−
= +
I0
t=
= rr
*
a s+
a 0+
I s+
ns *
T= + =
tt
I0 n0
…à la traversée d’un dioptre…
a i++1 = t i →i +1.a i+ + ri +1→i .a i−+1
 −
a i = ri→i +1.a i+ + t i +1→i .a i−+1
ai+
ai+1+
aini
ai+1ni+1
ri +1→i −
1
 +
+
a
=
.
a
−
.a i +1
i +1
 i t
t i→i +1
i → i +1

a i− = ri→i +1 .a i++1 + t i +1→i .t i →i +1 − ri +1→i .ri→i +1 .a i−+1

t i→i +1
t i →i +1
 n i + n i +1
 a i−   2n
i
 =
 a +   n i − n i+1
 i  
 2n i
n i − n i +1 
 a− 
− 

a
2n i   i+1 
i +1 
.
= Di .
n i + n i +1   a + 
a+ 
 i+1 
 i+1 

2n i 
…à la traversée d’une couche…
a i+ ( x ) = a i+ .e j(ωt −2 πn x / λ )
xi
i
ai+
a i+ ( x i +1 ) = a i+ ( x i ).e − jϕ
⇒ 
a i− ( x i+1 ) = a i− ( x i ).e jϕ
i
ai-
i
avec ϕi =
ni, ei
2πn i ei
λ
 a i− 
 e − jϕ
  =
 0
a+ 
 i x 
i
xi+1 = xi + ei
i
−
 a i− 
0   a i 
 
.
C
.
=
i
a+ 
e − jϕ   a i+ 
 i x
x
i
i +1
i +1
…à la traversée de l’empilement…
 a 0−   M11 M12  a S− 
 a S− 
 =
  = M 
 a +   M 21 M 22  a + 
a+ 
 0
 S
 S
avec
avec
M = D0.C1.D1.C2......Cp.Dp
 ni + ni+1 ni − ni+1 


− jϕ


e
0
2
n
2
n
i
i
 ; Ci = 
Ci = 
 0 e+ jϕ
 ni − ni+1 ni + ni+1 


 2n

2ni 

i
i
i
n S = n p+1
2πn i ei
; ϕi =
λ
a0+, I0+
aS+, IS+
 M11 M12 


 M 21 M 22 
a0-, I0-
aS- = IS- = 0
n0
nS
a 0−
M12
r= + =
a 0 M 22
R = r .r * =
I 0−
I 0+
a S−
1
; t= + =
a S M 22
n S * I S+
; T=
t.t = +
n0
I0
ni, ei
ai+
Calcul en incidence oblique
2 πn i e i . cos θi
ϕi =
λ
θi
ai-
Décalage spectral des propriétés optiques
vers les courtes longueurs d’onde
ni
n i . cos θi Pol. S (TE )
Ni = 
n i / cos θi Pol. P (TM )
Renforcement (diminution) de l’effet interférentiel
pour l’état de polarisation S (P)
NH (nH= 2.2)
Pol.S
Pol.p
2.5
2.4
2.3
2.2
NH / N B
2.1
2.0
1.9
Pol.S
Pol.p
1.8
0
10 20 30 40 50 60 70 80 90
1.7
1.6
1.5
NB (nB= 1.5)
Pol.S
Pol.p
2.2
1.3
1.2
2.0
1.8
0
10 20 30 40 50 60 70 80 90
Angle d’incidence dans l’air (°)
1.6
1.4
1.2
1.0
1.4
0
10 20 30 40 50 60 70 80 90
1
0.9
transmittance
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
500
520
540
560
580
600
620
Incidence normale
640
Wavelength (nm)
45 ° , Pol. P
1
45 ° , Pol. S
0.9
Reflectance
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
300
400
500
600
Wavelength (nm)
700
800
900
Les propriétés optiques dépendent du rapport ni.ei / λ
L’effet du traitement diminue vers les
grandes longueurs d’onde
Sub. / traitement / Mil. Ext.
λ→∞
Sub. / Mil. Ext.
Les variations des propriétés optiques sont
de plus en plus abruptes vers les courtes
longueurs d’onde
1
0.9
Transmittance
0.8
0.7
0.6
Couche unique
0.5
0.4
Transmission du
Substrat non traité
0.3
0.2
0.1
0
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
Wavelength (nm)
1
0.9
Transmittance
0.8
0.7
Séparatrice 9 couches
500-1000 nm
0.6
0.5
0.4
0.3
Séparatrice
0.2
0.1
0
0
500
1000
1500
2000
2500
Wavelength (nm)
3000
3500
4000
Les propriétés optiques dépendent du rapport ni.ei / λ
Décentrage spectral en fonction de l’uniformité
d’épaisseur du dépôt
1
T
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
400
450
500
550
Wavelength (nm)
600
650
700
Local transmittance
Global transmittance
1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
Uniformité
= 0.999
0.2
0.1
0
1547
1548
1549
1550
1551
1552
1553
1548
1549
1550
1551
1552
1553
1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
1547
Wavelength (nm)
Principales limitations:
-
Choix des matériaux
(indice, domaine spectral …)
compatibilité
-
-
Technologie de dépôt
(qualité de la couche,
uniformité d’épaisseur
temps, coût…)
Design
Nombre de couches,
Stabilité du design,
Contrôle de dépôt
MATERIAUX DISPONIBLES
…
pour les substrats
Quels critères de choix
Critères optiques:
-
transparence
indice de réfraction
aptitude au polissage
pertes par absorption
pertes par réflexion
pertes par diffusion
Autres critères:
-
caractéristiques mécaniques et thermiques
dimension, coût
vieillissement...
UV
Verres, verres colorés
(1.5 < n <1.8)
Silice (n ≈ 1.45)
MgF2, CaF2, (n ≈ 1.45)
ZnS, ZnSe, (n ≈ 2.3)
Si, Ge, PbTe (n ≈ 4)
KBr, KCl (n ≈ 1.45)
Visible
IR
Silice fondue
Silice UV
(suprasil)
Silice IR
(infrasil)
MATERIAUX DISPONIBLES
…
pour les couches
Oxydes métalliques
SiO2
: n ≈ 1.45
TiO2
Ta2O5
HfO2
Al2O3
: n ≈ 2.25
: n ≈ 2.20
: n ≈ 2.00
: n ≈ 1.60
ZrO2 , Nb2O3 ,
MgO , Y2O3….
Domaine spectral:
Visible et proche infrarouge
Quelques uns dans l’UV > 200 nm)
Fluorures
PbF2 : n ≈ 1.70
CeF2 : n ≈ 1.55
LaF3 : n ≈ 1.55
ThF4 : n ≈ 1.55
YF3 : n ≈ 1.50
MgF2 : n ≈ 1.40
Na3AlF6 : n ≈ 1.35
CaF2
BaF2
...
Domaine spectral:
UV, visible, IR (→ 12 µm)
Semi conducteurs
ZnS
ZnSe
Si
Ge
PbTe
: n ≈ 2.25
: n ≈ 2.43
: n ≈ 3.5
:n≈4
: n ≈ 5.5
Domaine spectral:
Infrarouge
Métaux
Or, Argent, Aluminium,…., Chrome, Nickel
Autres...
ITO
DESIGN
DEFINITION DES SPECIFICATIONS
-
Quel est le besoin réel ?
-
Quelles sont les tolérances (min, max) ?
-
Quel est le plus important (compromis) ?
Exemple: séparer un faisceau incident
en plusieurs bandes spectrales
Quelle est la meilleure configuration?
Si possible, penser aux couches
minces lors du choix
Spécification des propriétés optiques
T
Tmax
∆λ
Tmin
λ
T (λ ).P(λ).D(λ )dλ
∫
rejection band
∫∆λ T(λ).P(λ).D(λ)dλ
≤
?
P(λ): Densité spectrale
de la source
D(λ): réponse spectrale
du détecteur
Traitement antireflet:
Rmin ou Tmax ?
1
0.9
Refl. and Trans.
0.8
0.7
0.6
R=0 →
7 couches
T=1 →
5 couches
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
400
450
500
550
600
650
700
750
Wavelength (nm)
nH = 2.2
;
nL = 1.45-0.05i
800
OUTILS DISPONIBLES
Méthodes analytiques
il y a quelque chose à comprendre
limitées aux fonction optiques classiques
miroirs, antireflets, passe-bande
dichroïques, polariseurs
Méthodes numériques
Beaucoup plus efficaces …
mais sans beaucoup d’explications
+
optimisation numérique
OPTIMISATION
Choisir une solution de départ
Traduire les spécifications dans une fonction de mérite
DF = ∑ P.O.design − P.O.cible
λi
Définir les paramètres libres
Choisir un algorithme d’optimisation
p
Solution de départ (5 couches quart d’onde)
Cible
Simplex non linéaire
Gradients conjugués
1
0.9
Reflectance
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
400
450
500
550
600
650
Wavelength (nm)
700
750
800
Le résultat est un minimum (le plus souvent local) dépendant:
-
de la solution de départ
de la définition de la fonction de mérite
de l’algorithme utilisé
Minimum
local
Minimum
global ?
Mauvaise solution
de départ
Problème principal:
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Bonne solution
de départ ...
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Utiliser un algorithme
de synthèse qui ne demande
pas de solution de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
Mauvaise solution
de départ
FLIP - FLOP
( W. Southwell )
Solution de départ: une couche unique épaisse
nH
nB
Epaisseur
- Pour chaque sous couche: quel est le meilleur indice, nH ou nB
- Itérer à la sous couche suivante jusqu’à stabilisation
METHODE DES AIGUILLES ( A. Tikonravov )
Solution de départ: une couche unique épaisse
nH
nB
- Quel est le meilleur endroit pour insérer une aiguille,
(une fine couche de l’autre matériau)
- Optimiser le nouvel empilement
- Réitérer le processus
FONCTIONS OPTIQUES CLASSIQUES
-
Miroirs
Antireflets
Fonctions de base
-
Passes bande
Dichroïques
Fonctions composées
La brique de base:
La couche quart d’onde
λ0
n.e =
4
ϕλ
0
λ0 :
2πn.e π
=
=
λ0
2
 e−jϕ 0   − j 0
 =
Cλ = 
+ jϕ 
 0 e   0 j
0
Longueur d’onde de centrage
Notation des couches à l’aide de lettres majuscules H, B, M, …
En phase,
Interférences constructives
0, (π)
π/2
π, (0)
< (>)
π/2
> (<)
En opposition de phase,
Interférences destructives
n1
n2
n3
< (>)
π/2
< (>)
0, (π)
π/2
0, (π)
Couche quart d’onde = maximum d’effet interférentiel
H B H B H B H B H B
en
phase
La couche demi onde 2H; 2B…:
2πn.e
ϕ =
=π
λ
λ0
0
n.e =
λ0
2
 e−jϕ 0   −1 0 
 =
Lλ = 
+ jϕ 
 0 e   0 −1
0
Pas de changement des propriétés optiques à la longueur d’onde
de centrage.
⇒ Couche demi onde = couche “ absente”
absente à λ0, mais présente ailleurs…
MIROIRS
Interférences
constructives
H L H L H L H L H L
M10
1
f(nbr couches)
0.9
Miroir λ/4 à 7 couches
nH = 2.2
nL = 1.45
nS = 1.52
λ0 = 1000 nm
Reflectance
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
f(nH/nB)
0.3
0.2
0.1
0
500
700
900
1100
Wavelength (nm)
1300
1500
Reflectance
1
0.9
M13 nH/nB
0.8
M7 nH/nB
0.7
0.6
M25 nH/nM
M5 nH/nB
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
500
700
900
1100
1300
1500
Wavelength (nm)
nH = 2.2 ; nM = 1.65 ; nB = 1.45 ; nS = 1.52 ; λ0 = 1000 nm
1
0.9
Wavelength (nm)
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
400
500
600
700
800
900
1000
Reflectance
Miroir λ/4 à 17 couches
;
Erreurs aléatoires: σ = 5%
grande stabilité des zones Rmax
grande instabilité des zones Tmax
λ0/5
λ0/3
Longueur d’onde de centrage
λ0
1
0.9
Reflectance
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0
500
1000
1500
2000
Wavelength (nm)
2500
3000
3500
λ2
Miroirs diélectriques
marge bande...
λ1
1
0.9
Reflectance
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
400
500
600
700
Wavelength (nm)
800
900
1000
Miroirs métalliques
1
0.9
Reflectance
0.8
Aluminum
0.7
0.6
Silver
0.5
Gold
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
Wavelength (nm)
3500
4000
4500
Filtres “notch”, filtres inverses...
Structure quart d’onde avec un faible écart d’indices
→ nombre de couches trop élevé…
Utilisation d’harmoniques
→ couches épaisses, intervalle spectral libre réduit…
Structures non quart d’onde
→ difficultés de fabrication…
De préférence opter pour la solution passe bande...
1
0.9
Higher interference
order
Reflectance
0.8
0.7
Non quarter
wave
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
500
700
900
1100
1300
1500
Wavelength (nm)
nS / 3H 3B 3H 3B 3H 3B 3H / air
nS / 1.4532H
0.3065B
0.1327H
1.0577B
0.1784B
2.7682H
1.0210B
0.2795H
1.6703H
0.6017B
0.1849H
0.0898B
0.1696B
0.0872H
0.0828B
2.1539H
1.5812H
0.4928B
2.3872H
0.3530B
0.4577B 0.2400H
2.5913H 0.1835B
0.1825B 0.1139H
0.1049H
/ air
FILTRES PASSE-BANDE FABRY-PEROT
Cavité
Miroirs quart d’onde
nS / H B H B H B H 2B H B H B H B H / air
nS / M7 2B M7 / air
1
T (filter) ; R (mirror)
0.9
0.8
Filter
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
Mirror
0.1
0
0.5
0.7
0.9
1.1
1.3
1.5
1.7
1.9
Longueur d'onde normalisée
air / H L H L H L H 2L H L H L H L H / air
Bandes de réjection limitées → Filtres de blocages
1
Filtres à cavités multiples:
0.9
nS / M10 2H M10
B M10 6H M10
B M10 6H M10
B M10 6H M10
B M10 6H M10
B M10 2H M10 / air
λ0 = 2024.8 nm
Transmittance
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
2018
2020
2022
2024
2026
2028
2030
2032
Wavelength (nm)
1
0.1
Permet d’ajuster séparément
la bande passante
le taux de réjection
la raideur des flancs
Transmittance
0.01
0.001
0.0001
0.00001
0.000001
0.0000001
2018
2020
2022
2024
2026
Wavelength (nm)
2028
2030
2032
Filtres à bandes passantes multiples (M7 M7 M7 B M7 M7 M7)
1
0.9
Transmittance
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
500
550
600
Wavelength (nm)
650
700
Difficultés de synthèse:
-
dépendance angulaire
design quart d’onde obligatoire
Difficultés de fabrication:
-
nombre de couches élevé
uniformité d’épaisseur
contrôle optique quart d’onde ∂T/∂e = 0
Contrôle indirect
Contrôle optique direct ∂T/∂e = 0
Filtre à 1
cavité
Filtre à 3
cavités
Filtres dichroïques: passe-bas ; passe haut
Solution de départ: miroir quart d’onde
Objectif: optimiser la bande transmise
1
0.9
Transmittance
0.8
0.7
0.6
0.5
SWP
LWP
0.4
0.3
0.2
0.1
0
500
1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500
Wavelength (nm)
1
0.9
Transmittance
0.8
0.7
Filtre passe-bas
19 couches
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
500
1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500
Wavelength (nm)
1
0.9
Transmittance
0.8
Filtre passe-haut
19 couches
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
500
1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500
Wavelength (nm)
1
0.9
Transmittance
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
500
1000
1500
2000
Wavelength (nm)
1
0.9
Transmittance
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
1500
2000
2500
3000
3500
4000
Wavelength (nm)
4500
5000
5500
Erreurs aléatoires
σ=5%
Avantages de la solution passe-haut:
-
traitement moins épais
moins sensible aux erreurs
bande transmise non limitée
Autant que possible, choisir la solution passe -haut
Ne pas oublier les verres colorés
1
Facteur de transmission
λ0 = 2024.8 nm
∆λ à T/2 = 6.35 nm
∆λ à T/104 = 9.5nm
Transmittance
0.9
0.8
1
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
57 layers
0.1
0
1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300 2400 2500 2600
1
Domaine spectral: 1300 ; 2600
Facteur de transmission
Transmittance
Taux de réjection intégré < 10-4
Longueur d'onde (nm)
0.9
0.8
2
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
55 layers
0.1
0
1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300 2400 2500 2600
1
Longueur d'onde (nm)
1
0.9
1
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
129 layers
Facteur de transmission
0.8
Transmittance
Transmittance
Facteur de transmission
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
2
56 layers
0
1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300 2400 2500 2600
Longueur d'onde (nm)
Wavelength (nm)
1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300 2400 2500 2600
Longueur d'onde (nm)
Wavelength (nm)
1
Transmittance
Facteur de tansmission
0.9
0.8
0.7
0.6
≈ 300 couches
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300 2400 2500 2600
Longueur d'onde (nm)
Wavelength (nm)
1
Longueurs
d’onde
critiques
Transmittance
Facteur de tansmission
0.01
0.0001
1E-06
1E-08
1E-10
1E-12
1E-14
1E-16
1E-18
1E-20
1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300 2400 2500 2600
Longueur d'onde (nm)
Wavelength (nm)
Difficultés de synthèse:
-
dépendance angulaire
dépendance à l’état de polarisation
passe-bas avec bande transmise très étendue
Difficultés de fabrication:
-
uniformité d’épaisseur
contrôle de dépôt
TRAITEMENTS
ANTIREFLETS
R
T<1
nS
n0
Indice
T=1
nS
Profil à gradient d’indice
n0
Epaisseur
Indice
Profil d’indice en escalier
nS
n0
Profil d’indice équivalent
nS
n0
Epaisseur
2.4
Refrcatiove index
2.2
nS = 2.2
n0 = 1.45
2
1.8
1.6
1.4
1.2
1
-500
0
500
1000
1500
2000
2500
Mechanical thickness (nm)
Reflectance
0.003
0.002
Difficulté:
0.001
Comment s’adapter à l’air ?
0.000
1000
4000
7000
Wavelength (nm)
10000
Application principale: AR pour substrats de haut indice
(domaine spectral IR)
nS = nH
n0
nL
Thickness
0.07
AR 7 couches
0.06
nS = nH = 4
nB = 1.38
n0 = 1
Reflectance
0.05
0.04
0.03
0.02
0.01
0
2
3
4
5
6
7
Wavelength (µm)
8
9
10
Solution idéale pour les antireflets dans l’air:
Réseaux sub-longueur d’onde
Traitements AR pour substrats de bas indice:
n0 < nL ≤ nS < nH
Domaine spectral limité
pour un niveau de
réflexion donné
→
0.06
nS = 1.52
nB = 1.45
nH = 2.20
Reflectance
0.05
24- layer design
0.04
0.03
0.02
0.01
0
400
600
800
Wavelength (nm)
1000
1200
0.010
6-layer design
0.008
Reflectance
nS = 1.52
nB = 1.45
nH = 2.20
0.006
0.004
0.002
0.000
400
450
500
550
600
650
700
750
Wavelength (nm)
0.08
0.07
Reflectance
0.06
0.05
Erreurs aléatoires
σ=5%
0.04
0.03
0.02
0.01
0
400
450
500
550
600
650
Wavelength (nm)
700
750
800
800
Principales difficultés et limitations pour les AR
AR large bande sur substrat bas indice
AR pour forte incidence ( > 60°)
AR pour large plage d’incidence
AR pour l’IR > 15 µm (manque de matériaux transparents)
Design contest OIC 2004: Traitement antireflet large incidence
70 °
Objectif:
Longueur d’onde de départ: 500 nm
Erreurs sur épaisseurs: σ = 1nm
100 tirages aléatoires
Domaine spectral le plus étendu partant de 500 nm
tel que R(S+P)/2 < 3% pour la moitié des tirages
Meilleure solution: λmax ≈ 566 nm,
35 couches
Un traitement antireflet particulier: l’absorbeur de lumière
Réflexion résiduelle
Absorbed light
SUBSTRAT
T=0
R≈0
A≈1
Peinture noire
Diffusion ≈ 1 %
Absorbed light
10 - 100 µm
SUBSTRAT
Empilement Métal-Diélectrique
Réflexion spéculaire ≈ 0.1 %
< 1 µm
SUBSTRATE
1 E-0
0.020
Facteur réflexion
1 E-1
1 E-2
1 E-3
1 E-4
0.015
0.010
0.005
0.000
400
1 E-5
300 400 500 600 700 800 900
Longueur d’onde (nm)
500
600
700
800
Longueur d'onde (nm)
900
1000
Traitements pour domaines spectraux disjoints
visible
FIR
…………..
Peu d’effet
Beaucoup d’effet
Solution:
annuler l’effet des couches épaisses dans le domaine visible
en les séparant par des structures antireflets.
Couches épaisses FIR
Tvis = 1
…..
…..
AR visibles nH / nB
1.00
0.04
0.90
0.04
0.03
0.60
Reflectance
9 couches
0.70
0.50
0.40
0.30
0.02
0.02
0.01
0.10
0.00
500
6 couches
0.03
0.01
0.20
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
0.00
500
5000
1000
1500
2000
2500
nB / M9 / nB , λ0 = 3750 nm
0.90
0.80
0.70
0.60
69 couches
0.50
0.40
0.30
0.20
0.10
0.00
500
3500
4000
4500
nB / AR / nH , 500-1500 nm
1.00
Réduction des
couches épaisses
d’un facteur ≈3/5
3000
Wavelength (nm)
Wavelength (nm)
Reflectance
Reflectance
0.80
1000
1500
2000
2500
3000
3500
Wavelength (nm)
4000
4500
5000
5000
TRAITEMENTS
SEPARATEURS
- Ok pour l’incidence normale.
- Très difficile d’obtenir des traitements non polarisants.
1
0.9
Reflectance
0.8
37 couches
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
400
600
800
1000
1200
1400
Wavelength (nm)
1600
1800
2000
POLARISEURS:
Pour une application monochromatique, utiliser le flanc d’un miroir
quart d’onde sous incidence oblique
1
Normal incidence
0.9
Reflectance
0.8
S
0.7
0.6
S
P
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
600
700
800
900
1000
1100
Wavelength (nm)
1200
1300
1400
P
Pour une application large bande,
utiliser l’angle de Brewster entre
les matériaux nH et nB
nS = 1.65
nB = 1.38
nH = 2.20
1
0.9
Reflectance
0.8
0.7
0.6
S
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
400
500
600
700
800
900
Wavelength (nm)
1000
1100
1200
P
DETERMINATION D’INDICES
DE MATERIAUX
EN COUCHES MINCES
F. Lemarchand
1
Détermination d’indices: pourquoi faire ?
z
z
z
z
Connaître la gamme d’utilisation des matériaux
(absorption)
Déterminer précisément la dépendance de n et k
avec la longueur d’onde pour la synthèse non quart
d’onde
Tester différents paramètres de dépôt (pression de
gaz, vitesse de dépôt, température, technologie
comparée)
Cerner différents problèmes: couches
inhomogènes, variation d’indices en cours de
dépôt…
F. Lemarchand
2
Détermination d’indice: comment et
quand le faire ?
Sur monocouche de préférence épaisse
(plusieurs 100nm)
z Dès que l’on change un paramètre de dépôt
(température, vitesse, gaz, assistance)
z Après nettoyage de l’enceinte
z Avec un contraste d’indice le plus fort
possible vis-à-vis du substrat: silice n = 1.45
sur verre Hoya n = 1.8
z
F. Lemarchand
3
Par quelle méthode ?
z
Ellipsométrique
z
Mesure du déphasage entre rs et rp en
complexe ( 2 données) ρ = r p = r p ei (δ −δ ) = tan (ψ )e i∆
r
rs
z
z
z
p
r
s
rs
Nécessite d’utiliser un polariseur tournant et un
analyseur
Mesure sur un large spectre
Spectrophotométrique
z
Mesure de R et T a l’aide d’un
spectrophotomètre sur un large spectre
F. Lemarchand
4
Principe de l’ellipsométrie
F. Lemarchand
5
Principe de l’ellipsométrie
ωt
A
detection
source
sample
analyser
S
polarizer
P
 E p  cos A − sin A rp
 E  =  sin A cos A   0

 s 
0   cos(ωt ) sin(ωt )   E0 
rs  − sin(ωt ) cos(ωt )   E0 
I( t ) = E p + Es = I 0 (1 + a cos(2ωt ) + b sin(2ωt ) )
2
tan ψ =
cos ∆ =
1+ a
tan A
1− a
b
1 − a2
2
r p r p i (δ r p −δ r s )
ρ= s = s e
= tan (ψ )e i∆
r
r
F. Lemarchand
6
Ellipsométrie
z La
précision sur tanΨ et cos∆ dépend
de la précision de la mesure de A et de
la détermination sur a et b. On se
placera proche de l’incidence de
Brewster pour augmenter la sensibilité
des mesures
z Utile pour mesurer de l’inhomogénéité
F. Lemarchand
7
Éllipsométrie en fonction de l’épaisseur pour
une couche haut et bas indice
z
Ψ/∆ trajectories for SiO2 (n=1.465) and TiO2 (n=2.4)
on Si for an incidence of 75° and λ=450nm
Si homogène et transparent: trajectoire périodique
F. Lemarchand
8
Influence de l’absorption
F. Lemarchand
9
Ellipsométrie et couches inhomogènes
F. Lemarchand
10
Détermination de n, k,e
z
On a trouvé ψ = f(λ) et ∆ = g(λ)
soit X = (paramètres sur n, k et épaisseur)
2
F( X ) =
1  Ψλ ( X ) − Ψλ ,exp 
1  ∆ λ ( X ) − ∆ λ ,exp 
+
∑
∑


∆
N λ 
dΨλ
N
d
λ
λ



2
Que l’on cherche à minimiser en fonction de X
F. Lemarchand
11
Exemple: fluorure de lanthane
F. Lemarchand
12
Un exemple d’ellipsomètre
Uvisel Spectrometric Ellipsometer
of Jobin Yvon SA
F. Lemarchand
13
Méthodes spectrophotométrique
z
z
z
z
1er cas: empilement complexe
Mesure de R et T en incidence quasi normale
(<7.5°) sur un spectre le plus large possible
Comparaison avec le calcul théorique
Fonction de mérite représentant l’erreur
quadratique:
2
 R j ( X ) − R j ,exp 
1
1
F(X ) = a
a
+
−
(
1
)

∑  ∆R
N j =1 
N

j
N
F. Lemarchand
 T j ( X ) − T j ,exp 


∑
∆
T
j =1 

j

N
2
14
Cas d’une couche unique homogène
n 0nS
− n ) 2 sin 2 δ
(n 0 − n S ) cos δ − (
n
R=
n 0nS
2
2
(n 0 + n S ) cos δ − (
+ n ) 2 sin 2 δ
n
2πne
avec
δ=
λ
2
nS n , e n0
2
2
 n 0 − nS 
ne = pλ / 2
 = R Substrat nu
pour 
: R λ / 2 = 
δ = pπ
 n 0 + nS 
2 2
 n 0nS − n 
ne = (2p + 1)λ / 4

: R λ / 4 = 
pour 
2
δ = (2p + 1)π / 2
 n 0nS + n 
F. Lemarchand
15
Localisation des extrema
Facteur de réflexion
ne = (2p + 1)λ 2 p +1 / 4
ne = (2p)λ 2 p / 4
0.35
0.3
n > nS
0.25
0.2
0.15
Substrat nu
0.1
0.05
0
400
600
800
1000
1200
Longueur d’onde (nm)
F. Lemarchand
16
Calcul de n (λ)
Rλ/4
 n 0nS − n 2 

= 
2
 n 0nS + n 
2
 1 − ε R λ / 4  avec

⇒ n = n 0 n S 
1 + ε R λ / 4 
ε = ±1
Deux solutions n1 et n2 qui vérifient n1.n2 = n0.nS
n’H < 1
n’B
n0 = 1
nB
n 0nS
F. Lemarchand
nH
nS
17
Couche unique absorbante (faiblement)
Deux inconnues à déterminer N = n-ik
⇒ Nécessite au moins deux mesures: R et T ; A = 1-R-T
A proportionnel à des termes de type exp(-ke)
⇒
Nécessité de déterminer e pour trouver k
ne = (2p + 1)λ 2 p +1 / 4
ne = (2p)λ 2 p / 4
2p + 1 λ 2 p
⇒ p ⇒ e
⇒ 2p = λ
2 p +1
si indice faiblement dispersif…
F. Lemarchand
18
Reflectance, Transmittance
Exemple: ZnS
1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
400
500
600
700
800
Wavelength (nm)
F. Lemarchand
19
Détermination de l’indice
Loi de dispersion ( Cauchy ):
Précision de mesure: 0.5%
2.6
B
λ2
+
C
λ4
A = 2.268
B = 1.419 10-2 µm2
C = 5.225 10-3 µm4
2.55
Refractive index
n =A+
2.5
2.45
2.4
2.35
2.3
2.25
2.2
Thickness = 378 nm
400
500
600
Wavelength
F. Lemarchand (nm)
700
800
20
Coefficient d’extinction
Extinction coefficient
0.0045
0.004
0.0035
0.003
0.0025
0.002
0.0015
0.001
0.0005
0
400
500
600
700
800
Wavelength (nm)
F. Lemarchand
21
Couche inhomogène
0.3
nmoyen = 2.22 ; nmin = 2.19 ; nmax = 2.25
n decroissant
n croissant
n constant
Reflectance
0.25
0.2
0.15
0.1
Substrat nu
0.05
0
500
700
900
Wavelength (nm)
F. Lemarchand
1100
22
influence de la densité
Reflectance, Transmittance
Fluorure d’yttrium déposé sur substrat ZnSe
(évaporation classique, T = 100 °C)
1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
Bandes d’absorption de l’eau liquide
adsorbée dans la couche
3
4
5
6
7
8
9
10 11 12 13 14 15 16
Wavelength (µm)
F. Lemarchand
23
Fluorure d’yttrium déposé sur substrat ZnSe
(évaporation classique, T = 100 °C)
1.6
1
Refractive index
1.2
0.1
1
k
0.8
0.01
0.6
0.4
0.001
Extinction coefficient
n
1.4
0.2
0
0.0001
3
4
5
6
7
8 9 10 11 12 13 14 15 16
Wavelength (µm)
F. Lemarchand
24
Films métalliques opaques
2 inconnues: n, k ⇒ 2 mesures indépendantes
0.8
0.7
Métal nu
Reflectance
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
Metal + Couche diélectrique
0
500
600
700
800
900
1000
Wavelength (nm)
F. Lemarchand
25
Méthode globale
z On
se donne un modèle pour n et k avec
p paramètres
z On minimise la fonction de mérite sur
p+1 paramètres (épaisseur incluse)
1
F(X ) = a
N
2
 R j ( X ) − R j ,exp 
1
(
1
)
a
+
−


∑
R
N
∆
j =1 

j

N
F. Lemarchand
 T j ( X ) − T j ,exp 


∑
T
∆
j =1 

j

N
2
26
Exemple (1)
F. Lemarchand
27
Exemple (2)
F. Lemarchand
28
Silicium déposé à 650° evap classique
F. Lemarchand
29
Aspects pratiques R et T
z
z
z
z
z
Résolution spectro: peu important
Domaine spectral: le plus grand possible
Domaines disjoints: difficultés à « coller » sur
les 2 domaines
Mesure par rapport à un substrat de référence
(verre nu de même nature que le filtre de
préférence)
Précision absolue: 5 à 10 fois meilleure sur T,
lié à la méthode de mesure.
F. Lemarchand
30
Sensibilité comparée
Characteristic
T
R
ψ
∆
Bulk inhomogeneity
+
+
+
-
Small extinction
coefficient
+
-
-
-
Surface overlayer
-
-
- /+
+
Factors
F. Lemarchand
31
Les techniques de dépôt
Michel Cathelinaud
Théorie
Techniques de
dépôt
Matériaux
Caractérisations
Rappels et objectifs
1
Rs
1
Rc
Ts
Tc
1=Rs+Ts
1=Rc+Tc+Pc
Substrat
Substrat traité
Substrat
Domaine
spectral
Application
Matériaux
Techniques de
dépôt :
EBD, IBS, …
Problèmes de réalisation de traitements
- Couches solides
-Bonne adhérence
-Résistance à l’abrasion
-Resistance à l’humidité
-Stœchiométrie
La réalité…
1
R
D
T
=> Intérêt du choix des matériaux, du
substrat, de la technique de dépôt, …
1) Méthodes physiques (PVD)
o
o
Evaporation : Effet joule, canon à électrons
Evaporation +compactage :
•
•
o
Pulvérisation
•
ƒ
o
Par bombardement ionique (IAD)
Par ionisation (Ion plating)
Cathodique
Ionique (IBS, DIBS)
Ablation par laser (PLD)
2) Méthodes chimiques en phase vapeur
ƒ
ƒ
ƒ
CVD (Chemical Vapor deposition)
LPCVD (Low pressure Chemical Vapor Deposition)
PECVD (Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition)
Technologies en Optique et en Electronique
Pression(mbar)
1000
100
Techniques
Chemical
Vapor
Deposition
10
1
10
- 1
10
- 2
10
- 3
10
- 4
10
- 5
10
- 6
10
- 7
10
- 8
10
- 9
10
- 10
Pulvérisation
Pulvérisation
ionique
Evaporation
Epitaxie par jet
moléculaire
Applications
Si amorphe pour le solaire
Microélectronique (LPCVD) Si3N4
Stockage de données (CD, disque durs,..)
Métallisation semiconducteurs
Vitrage, écrans plats, MOEMS
Réflexion, protection, décoration,
Composants électroniques, capteurs
Miroirs de gyrolaser
Couches supraconductrices
Tous les traitements optiques
Optique ophtalmologique
Cristaux, couches de Si
Quels matériaux?
Métaux:
Ti, Cr, Al, Ag, Au…
Diélectriques:
Sulfures: ZnS,…
Fluorures: Na3AlF6, MgF2,…
Oxydes: TiO2, SiO2,…
Semi-conducteurs : Si, Ge,…
Poudres, granulés,
galettes,
Les méthodes physiques de
dépôt
L’évaporation
substrat
Un dépôt par évaporation met en
jeu 3 processus physiques:
-1) Evaporation (ou sublimation):
T°matériau => 10-6 < Pcreuset <10-3mbar
-2) Transport en phase vapeur:
-Matière évaporée atteigne le substrat
sans être déviée=> libre parcours
moyen>> distance source-substrat
-bon vide pour éviter « l’oxydation »
-3) Condensation:T°substrat, Vdépôt,
Creuset
natures matériau et substrat, natures et
pression du gaz ambiant
Sources d’évaporation
Le matériau à déposer peut être soit chauffé :
par effet Joule
par bombardement électronique
Faisceau
d’électrons
Tungstène
Matériau
en fusion
Filament
10 kV
matériau
Molybdène
0 ÷ 500V
Système de
déflexion
Comparaisons
Canon à électrons
Effet Joule
•
•
•
•
•
Avantages:
Simple d’utilisation
Peu coûteuse
Inconvénients:
Contamination du creuset
Impossibilité d’évaporer
des métaux à haut point de
fusion
Faible quantité de matière
•
•
•
•
•
Avantages:
Matériaux à haut point
de fusion
Vitesse de dépôt élevée
Inconvénients:
Projections si forte
puissance
Emission de rayons X =>
endommager le substrat
Coûteuse
=> Evaporation classique
Electron Beam Deposition
Vue d’ensemble
Enceinte à vide
Inconvénients de l’évaporation classique:
- Adhérence des couches
- Couches d’alliage de stoechiométrie définies:
(=> sources multiples, évaporation flash)
- Composés réfractaires (oxydes, nitrures,…)
- Stœchiométrie
Stoechiométrie
=> Régulation du taux d’O2
Premiers constats de l’ E.B.D
Indices in situ différents de ceux mesurés à l’air:
- microstructure lacunaire
- adsorption de l’humidité ambiante
=> modification d’indice
1
Sous
vide
A
l’air
T
0.5
0
1540
1550
λ(nm)1560
Applications spatiales: un vrai casse tête!!
Microstructure des couches évaporées
Movchan&Demchishin
(1969)
Zone 1: colonnes et vides
Tm= Température de fusion
du matériau
Zone 2: colonnes denses
T= Température du substrat
Zone 3: polycristallin
Structure colonnaire
Un progrès essentiel:
Pas de dérive de la valeur de
l’indice entre le vide et l’air
Problématique
• Verre optique Ts° max≈ 350°C
• Oxydes réfractaires TiO2, Ta2O5, HfO2
- T° fusion >1800°C
- perte d’ O2 en chauffant => apport d’O2
=> couche lacunaire Zone 1 (MD)
=> stœchiométrie
=> Physique des « plasmas »
Progrès spectaculaire: IAD
1982-1983: Netterfield et Macleod : ajout d’un canon à ions
+mélange Ar-O2
TiO2
Ta2O5
SiO2
…
Réglages des paramètres de dépôt pour que l’indice n’évolue plus à l’air!
Fondamental pour les télécommunications spatiales
Porteéchantillons
neutraliseur
Canon
à ions
Canons à
électrons
Ar
O2
Influence du canon à ions
Structure d’une couche
EBD
IAD
1985: Moll et Pulker
démontrent l’intérêt pour les oxydes de
l’Ion Plating (IP) développé en 1938 par
Berghaus puis amélioré par Mattox en
1963!
Ion plating (RLVIP)
Arc plasma
∼ 50A
Source
plasma
Substrat
Ar
Ar++M ÆAr +M+
e-
Ar++O2 ÆAr + O2+
- (50-70V)
eCanon à
électrons
-
50-60V
+
Principe de l’arc anodique
O2
Matériau
Ta, Si,
Hf, ...
BAK 800 Ion Plating
Substrat
O2
Ta,
e-
Hf,
Si.
Vue d’ensemble
Enceinte à vide
Extension selon K.H Guenther (1988)
Uniformité du dépôt
Substrat
ψ
ρ
R=140mm
h=540mm
1.00
U
0.90
θ
0.80
Axe du
substrat
ϕ
h
0.70
0.60
Source
R
0
100
200
Rayon R (mm)
300
Uniformité de couches uniques
Uniformités de couche uniques
Ta205 IAD
Ta205 IP
Optimisation des traitements
planétaires
Résumé et comparaisons
Advanced Plasma Source Ion Plating: APS
Technologie combinée de l’Ion Plating et de l’IAD
Plasma
Nouvelle technologie APS: 1995
La pulvérisation
Principe de la pulvérisation
Profondeur limite d’éjection
Profondeur moyenne des défauts
Profondeur moyenne d’implantation
Ions incidents Ar+
Ions rétrodiffusés
Atomes neutres
Atomes cibles éjectés
Electrons secondaires
eAr+
Particule légère
provenant d’une
réaction nucléaire
Particule lourde
provenant d’une
réaction nucléaire
réaction nucléaire
Atomes de la cible déplacés
Ion implanté
Dépôt de film
Physique
nucléaire
Chimie des
plasmas
Attaque ionique
implantation
eV
keV
Energie des particules (eV)
MeV
Pulvérisation cathodique
Alimentation DC ou RF
Magnétron pour accroître la
vitesse de dépôt (X 5 à 8)
(-)
Cathode/Cible
gaz
plasma
d’Ar
Ar+
Ar+
atome
pulvérisé
≈ cm
P≈ 100 mTorr en DC
substrat
P ≈ mTorr en RF
Anode
Matériaux:
-W, Ta, Mo,..
-Alliages
-Oxydes, diélectriques (RF 13.6MHz)
(+)
PTM
PP
Microstructure des couches
pulvérisées
Thornton
Zone 1: cristallites allongés,
structure mal densifiée, porosité
(1974)
Zone T: zone de transition
consistant en une structure
fibreuse densifiée
Zone 2: cristallites colonnaires
dont la section croît quand la
température croît.
Zone 3: recristallisation du dépôt
Kelly (1998)
Uniformité de la pulvérisation
sans magnétron
Avec magnétron
=> Bonne uniformité si la cible > substrat
Avantages/inconvénients
– Équipement plus couteux et
plus délicat à mettre en
œuvre que dans le cas
l’évaporation
– Tous les matériaux:
• métaux réfractaires (W,
Ta, Mo,…)
• Alliages
• Oxydes, diélectriques
– Bonne adhérence
– Bonne uniformité
d’épaisseur si diamètre cible
>> diamètre substrat
– De l’argon est incorporé dans
les couches
– Des défauts sont crées dans
les couches par les particules
énergétiques et par les
photons UV du plasma
• Le développement des applications:
=> exigences sévères
Par ex: les miroirs de gyrolaser
• EBD inadapté => pulvérisation ionique (IBS)
Pulvérisation ionique
IBS
Ar
Canon à faisceau
d’ions focalisé
Ar+02
substrat
Canon à faisceau
d’ions d’assistance
DIBS
Cible
Paramètres DIBS SIO2
Cible: Si
Cible: SiO2
DIBS « Spector »
Planetary
Fixture
Avantages/inconvénients
-Faible vitesse dépôt
-Meilleur vide que la pulvérisation cathodique ou RF
-Ions argons rétrodiffusés ou implantés dans la cible
puis pulvérisés => contamination des couches
-Des défauts peuvent être crées par les ions
énergétiques issus de la source et rétrodiffusés par la
cible
-Très bonne adhérence
Comparaison
λ@ 550 nm
SiO2
Al2O3
ZrO2
Ta2O5
TiO2
EBD
Ts=300°C
1.46
1.61
1.96
2.10
2.34-2.44
DC sputtering
Ts<100°C
1.49
1.68
2.15
2.20
2.55
IBS
Ts=25°C
1.47
2.10
2.50
APS
Ts=50°C
1.47
1.63
2.10
2.12
2.36
IP
Ts=50-80°C
1.485
1.66
2.18
2.24
2.48-2.55
1.75-1.77
(corindon)
2.17-2.20
(baddeleyite)
Matériau massif
1.458
(silice fondue)
1.544
(quartz)
Ts: température du substrat
-
2.605-2.901
(rutile)
2.488-2.561
(anatase)
Comparatif des microstructures
Dépôt par Laser pulsé (PLD)
Plasma pulsé
15
5
cm
Avantages:
Inconvénients:
-Mise en œuvre simple
-Protection du hublot
-Matériaux
-Stoechiométrie
-Vitesse élevée
-Ejection de particules solides
-Faible surface traitée
Matériau
Laser
Fluence
λ
(nm) (J/cm2)
τ
(ns)
Nd- YAG 1064
KrF
248
1
3
10
30
C
Nd-YAG
XeCl
1064
308
30
14
20
20
Au
XeCl
308
14
20
Ge
Nd-YAG
KrF
1064
248
30
0.75
20
15
SiO2
Tiré de « Pulsed laser deposition of thin film » D.B Chrisey and G. K. Hubler
Laser femto-seconde => Fluence
Méthodes chimiques
Dépôt chimique en phase vapeur (CVD)
Principe: un composé gazeux du matériau à déposer est
pyrolysé à la surface du substrat porté à haute température.
L’élément solide du composé se dépose sur le substrat où il
peut éventuellement réagir avec d’autres composés gazeux.
Exemples:
SiH4 ÆSi↓+2 H2↑
dépôt de Si
SiH4 +O2 ÆSio2↓+ 2 H2↑
dépôt de silice
Difficulté: température ≈800°C pour des vitesses de dépôt
raisonnable.
Variantes de la CVD
LPCVD:Low Pressure Chemical Deposition
HVCVD:High Vacuum Chemical Vapor Deposition
PECVD:Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition
ECR:Electron Cyclotronic Resonance
=> PECVD
PECVD
Entrée des gaz (Ar,
N2, SiH4, NH3)
Alimentation RF
Distributeur des gaz
plasma
Aminosilane
Si(NH2)3
SiN
P≈ 100 mTorr
substrat
Porte substrat
chauffant (300-400°C)
NH3
Réactions complexes:
-réactions dans le plasma
-réactions sur les parois
- stœchiométrie et contraintes
roots
PP
En général pour la PECVD
– Stoechiométrie de la couche
– Présence de quantité d’hydrogène =>
paramètres d’excitation du plasma
– Contraintes des couches:
• En tension à haute fréquence et haute température
• En compression à basses fréquence et température
Quelle technologie choisir?
Besoins annuels :
•centaines d’hectares d’antireflets
•dizaines de m2 de miroirs pour les lasers
• de plusieurs mm2 de filtres très spéciaux
Coûts exhorbitants: IP, IAD, IBS, DIBS,
Pour l’industrie: critère essentiel qualité/prix
Conséquences du coût
Surfaces traitées:
82% en EBD
9% en Sputtering
3% en IAD
2% en IBS
2% en PECVD
1% en PLD
0.2% en DIBS
0.01% en IP
Alors quel avenir?
Les différentes techniques
de dépôt restent en compétition!
Conclusion
• Nécessité d’une prédiction des
performances effectives des couches.
• Moyens de caractérisation bien adaptés.
• Confrontation permanente pour vérifier la
validité du modèle de couches.
=> On pourra répondre à des exigences de plus en
plus sévères.
Tout dépendra du contrôle des dépôts…
CONTROLES DE DEPOT
F. Lemarchand
1
Les étapes …
Gabarit
Formule
???
Réalisation
F. Lemarchand
2
Un bâti et les moyens de contrôle
f
Ech.
µ balance
e-
F. Lemarchand
T
3
Microbalance à quartz
•Sensible à l’épaisseur mécanique
⇒
Connaissance de l’indice des matériaux
•Sensibilité indépendante de la couche déposée
Contrôle indirect
⇒
Connaissance de l ’uniformité du bati
Précision espérée: 2 à 3 nm ou 3 à 5%
F. Lemarchand
4
Contrôle optique
Possible en réflexion, transmission, ellipsométrie,…
Sensible à l’épaisseur optique des couches
Sensibilité différente selon la couche déposée
Contrôle optique direct :
La mesure est faite sur la pièce à traiter
Contrôle optique indirect:
La mesure est faite sur des témoins de contrôle
⇒
connaissance de l’uniformité
F. Lemarchand
5
Contrôle optique mono longueur d ’onde
Extremum en fin de dépôt:
∂T
λ tel que
=0
∂e
Ep.
Couches demi-ondes
λ tel que n.e = kλ / 2
F. Lemarchand
Ep.
6
Empilement ¼ d’onde
Verre / H B H B H
4B
H B H B H / Air
Chaque fin de couche coïncide avec un extremum
F. Lemarchand
7
De la difficulté de s’arrêter sur un
extremum…
Extremum
Extremum existence
recognized here
Signal
Termination
Noise
Prescribed
signal
change
F. Lemarchand
Overshoot
8
Distribution des erreurs
T
eDTE
eth
ε
eth
e
eDTE
F. Lemarchand
9
Compensation des erreurs
R, ϕr
Substrat
∂T
= 0 ⇒ Y ∈ R ⇒ ϕ r = 0 (π )
∂e
⇒
Contrôle du centrage d’un filtre passe bande
R, ϕr
R, ϕr
4πne
ϕ=
+ 2.ϕ r = 2 kπ
λ
n,e
F. Lemarchand
10
Signaux attendus pour un filtre multicavités
100
95
90
85
80
75
70
65
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
Contrôle Quartz
F. Lemarchand
11
Contrôle optique large bande
PDA Spectrometer
M
L
L
M
T
Mesure simultanée de R et T
Analyse en direct de
l’épaisseur déposée
M
Substrate
holder
Information concernant
l’indice de la couche
Vacuum
deposition
chamber
Critère d’arrêt à partir de
l’analyse spectrale
Photodiode
L
bs
L
Pas de contrainte sur le
type de couche ni sur les
épaisseurs
M
M:
mirror
L
L : lens
bs : beamsplitter
Halogen light source
(HL 2000
OceanOptics)
R
F. Lemarchand
12
Simulations ….
z Comparaison
Quartz / DTE / large bande
z Bruit de mesure: correspond aux valeurs
expérimentales…
F. Lemarchand
13
M5-4B-M5 quartz/optique
1
1
0.9
0.9
0.8
0.8
0.7
0.7
0.6
0.6
0.5
0.5
0.4
0.4
0.3
0.3
0.2
0.2
0.1
0.1
0
650
660
670
680
690
700
710
720
730
740
750
0
650
F. Lemarchand
660
670
680
690
700
710
720
730
740
750
14
(M5-4B-M5)2 quartz/optique
1
1
0.9
0.9
0.8
0.8
0.7
0.7
0.6
0.6
0.5
0.5
0.4
0.4
0.3
0.3
0.2
0.2
0.1
0.1
0
680
685
690
695
700
705
710
715
720
0
680
F. Lemarchand
685
690
695
700
705
710
715
720
15
(M5-4B-M5)3 quartz/optique
1
1
0.9
0.9
0.8
0.8
0.7
0.7
0.6
0.6
0.5
0.5
0.4
0.4
0.3
0.3
0.2
0.2
0.1
0.1
0
680
685
690
695
700
705
710
715
720
0
680
F. Lemarchand
685
690
695
700
705
710
715
720
16
AR 6 couches
F. Lemarchand
17
Quartz
F. Lemarchand
18
DTE
F. Lemarchand
19
BOM
TRANSMITTANCE
1
0.99
0.98
0.97
0.96
400
500
600
700
800
900
1000
WAVELENGTH (nm)
F. Lemarchand
20
Passe bande 35 couches
F. Lemarchand
21
Quartz
F. Lemarchand
22
DTE
F. Lemarchand
23
BOM
1
TRANSMITTANCE
0.8
0.6
0.4
0.2
0
580
590
600
610
620
WAVELENGTH (nm)
F. Lemarchand
24
Séparatrice 15 couches
F. Lemarchand
25
Quartz
F. Lemarchand
26
DTE
F. Lemarchand
27
BOM
F. Lemarchand
28
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