Exercice no12 : Disque de Rowland
L’expérience de Rowland visait à établir l’identité des électricités statique et
dynamique, en vérifiant que les courants de convection (charges électrostatiques
en mouvement) créaient un champ magnétique. Pour cela, on considère un
disque de centre O, de rayon Ret d’axe (Oz), portant des charges réparties
en surface avec la densité uniforme σ, et mis en rotation autour de (Oz)à la
vitesse angulaire constante ω. Ce dispositif électrostatique est alors équivalent
à une distribution de courants électriques. On note ~
Ble champ créé en un point
M(z)de l’axe (Oz).
1. Exprimer l’intensité dI qui traverse une spire élémentaire comprise
entre les rayons ret r+dr, en fonction de σ,ωet dr.
2. En déduire par intégration l’expression de ~
B.
Exercice no13 : Courants de convection
Une sphère de centre Oet de rayon Rporte une charge totale Quniformément
répartie sur sa surface. Elle est mise en rotation autour de l’axe (Oz)à la vitesse
angulaire constante ω, de telle sorte qu’on peut considérer avoir affaire, dans le ré-
férentiel du laboratoire, à une distribution de courants électriques. On note ~
BOle
champ magnétostatique créé au centre de la sphère. La position d’un point Psur la
sphère est repérée par ses coordonnées sphériques (R, θ, ϕ).
1. Exprimer l’intensité dI dans la "spire élémentaire" comprise entre les angles
θet θ+dθ, en fonction de Q,ω,Ret dθ.
2. En déduire par intégration l’expression du champ ~
BO.
Exercice no14 : Moment magnétique d’une sphère chargée en rotation
Exprimer le moment magnétique de la sphère de l’exercice précédent.
Exercice no15 : Mesure de la composante horizontale du champ magnétique terrestre
Un petit aimant, ou une petite aiguille aimantée, assimilable à un dipôle magnétique de moment ~
M
(rigidement lié à l’aimant) subit, lorsqu’il est plongé dans un champ magnétique ~
B, un couple de moment
~
Γ = ~
M×~
B(O)avec Ole point où est placé l’aimant.
On se propose de mesurer la norme de la composante horizontale ~
BHdu champ magnétique terrestre en
un lieu. À Paris BHest de l’ordre 2.10−5T. Pour cela on dispose d’une petite aiguille aimantée montée sur
pivot, donc mobile autour d’un axe vertical sans frottements. Ce petit aimant est placé au centre Od’une
bobine plate contenant Nspires circulaires de rayon Rchacune (on néglige la section des fils) contenue dans
un plan vertical et alimentée par un courant continu d’intensité Iréglable.
Les rotations éventuelles de l’aiguille sont mesurables sur un cercle gradué, la graduation 0correspondant
à la position de l’aiguille dans le plan de la bobine.
1. Méthode de la boussole des tangentes.
a) Sachant que l’on peut choisir le plan de la bobine, proposer un protocole de mesure de la composante ~
BH
du champ magnétique terrestre.
b) L’expérience a été réalisée avec ~
BHcontenue dans le plan de la bobine. Lorsque l’intensité passe d’une
valeur nulle à la valeur Il’aiguille tourne d’un angle α. En déduire ~
BH.
Données : N= 5,R= 12 cm,I= 0,381 Aet α= 20˚.
2. Méthode des oscillations. On utilise le même matériel que précédemment mais cette fois la position de
référence (ou d’équilibre) de l’aiguille est perpendiculaire à la bobine. On désigne par BCla norme du champ
magnétique créé par ce circuit. On suppose Itel que : BC< BH.
a) Montrer que la position d’équilibre de l’aiguille aimantée n’est pas modifiée par l’existence d’un tel courant
dans la bobine.
b) Montrer que la période des petites oscillations de l’aiguille, préalablement écartée de sa position d’équilibre,
dépend du sens du courant dans le circuit. En désignant par T0et par Tles périodes des oscillations quasi
sinusoïdales observées pour les deux sens (à préciser), établir que :
BH=T2+T02
T02−T2BC
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