PDF : La tectonique des plaques et la - elements

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La
plaqueset
etla
lacinématique
cinématique
Latectonique
tectonique des
des plaques
Partie4
Partie
4
En 4 parties
Sommaire
V. LES DONNÉES DU FLUX DE CHALEUR
1. Décroissance du flux sur les flancs des dorsales
2. Correspondance Flux-Tomographie sismique (2 diapos)
VI. LA CINÉMATIQUE
1. Cinématique fondée sur les données océaniques :
modèles pour les mouvements relatifs, de NUVEL à MORVEL (2 diapos)
2. Vérification d’un postulat important
3. La cinématique : les mouvements absolus. Le Pacifique.
4. La cinématique : les mouvements absolus. l’Atlantique sud
5. La cinématique : les mouvements absolus, le modèle de Gripp et Gordon
6. La cinématique fondée sur les données géodésiques
7. Comparaison entre les données géologiques et les données géodésiques
VII. CONCLUSIONS (2 DIAPOS)
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Extrait du site elements-geologie.com, complémentaire du livre Éléments de géologie 15e éd. de Maurice Renard, Yves Lagabrielle, Erwan Martin et Marc de Rafélis, © Dunod Editeur, 2015.
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V. LES DONNÉES DU FLUX DE CHALEUR
1. Décroissance du flux sur les flancs des dorsales
Le flux de chaleur apporte des arguments très importants pour confirmer le renouvellement des fonds océaniques. Les mesures
sont faites dans les zones ensédimentées à l’aide de sondes thermiques (thermistances) montées sur de grands carottiers et
qui mesurent les températures à différentes profondeurs dans les sédiments océaniques. L’écart de température donne la
valeur du gradient géothermique, le flux est obtenu en multipliant cette valeur par la conductibilité thermique du milieu.
On a remarqué qu’entre 3 Ma et 100 Ma, le flux sur les flancs d’une dorsale passe de 6 HFU à 1,1 HFU par endroit. Cela prouve
que l’axe des dorsales est plus chaud et que la lithosphère se refroidit en vieillissant : ceci n’est possible que si du manteau
chaud remonte verticalement puis s’étale horizontalement. C’est bien le processus de l’expansion océanique.
S’il n’y avait pas d’accrétion océanique, le flux géothermique sous les océans ne montrerait JAMAIS une telle
décroissance symétrique à partir de l’axe de la dorsale.
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V. LES DONNÉES DU FLUX DE CHALEUR
2. Correspondance Flux-Tomographie sismique
La répartition des valeurs du flux nous enseigne donc que l’axe des dorsales est le siège de la remonté de matériel mantélique
chaud. De façon totalement indépendante, la tomographie sismique nous montre que les océans sont le siège d’anomalies
négatives de vitesse sismique, centrées sous les dorsales, qui s’expliquent par la présence d’un matériel mantélique
anormalement chaud sous l’axe.
Flux géothermique
D’après Shapiro et Ritzwoller, EPSL, 2004
Tomographie sismique en ondes S
Pour z = 100 km, la distribution des anomalies de température
est en total accord avec les processus de la tectonique des
plaques. Les dorsales se situent au-dessus des zones les
plus chaudes du manteau. Les anomalies sont larges pour les
dorsales rapides et plus réduites pour les dorsales lentes (voir
chapitre 21) en relation avec les vitesses d’ouverture.
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V. LES DONNÉES DU FLUX DE CHALEUR
2. Correspondance Flux-Tomographie (suite)
Les cartes simplifiées ci-dessous résument les coïncidences entre les données de flux et de tomographie. Rappelons que ces
données sont totalement indépendantes.
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VI. LA CINÉMATIQUE
1. Cinématique fondée sur les données océaniques : modèles pour les mouvements relatifs, de NUVEL à MORVEL
La cinématique classique décrit les mouvements des plaques lithosphériques essentiellement grâce aux données paléomagnétiques.
On peut définir la cinématique finie qui concerne le mouvement des plaques dans le passé et la cinématique instantanée qui
concerne le mouvement actuel des plaques (infinitésimal).
La cinématique instantanée, fondée sur les données océaniques, s’appuie en fait sur des données magnétiques qui remontent légèrement
dans le passé, jusqu’au chron 2A (voir la partie 3).
Les cinématiciens ont établi des modèles de déplacement des plaques à l’aide de formulations mathématiques prenant en compte des
contraintes d’ordre varié : les vitesses d’ouverture aux dorsales connues par les anomalies magnétiques, les orientations des zones de
fracture, les vecteurs glissement des séismes de subduction, etc… Les données ne sont donc pas homogènes : on mélange des
moyennes sur plusieurs Ma d’un côté, et de véritables instantanés de mouvements sismiques que sont les vecteurs glissement, de l’autre.
Le premier modèle de Le Pichon en 1968 avait 6 plaques, on a ensuite beaucoup utilisé le modèle à 11 plaques de Minster et Jordan,
publié en 1978, puis à partir de 1990, le modèle NUVEL 1 par DeMets et coll., avant que ne soit publié le modèle MORVEL à 25 plaques.
Le modèle NUVEL 1 modélise 12 plaques dont les mouvements sont
contraints de la façon suivante :
Frontières divergentes : vitesses d’expansion à partir de l’anomalie 2A sur
277 points répartis sur 16 frontières de type dorsale.
Frontières en coulissage : détermination du pôle relatif de rotation entre 2
plaques par l’intersection des grands cercles perpendiculaires aux traces
actives des failles transformantes.
Frontières convergentes : les vecteurs glissement de 724 séismes majeurs
ont été compilés.
Si l’on considère n plaques sur le globe, l’une étant supposée fixe, il y a 3x (n
– 1) composantes de vitesse de rotation à déterminer, 33 inconnues si le
système a 12 plaques. Chaque observation d’azimut ou de vitesse fait l’objet
d’une équation, soit 1122 équations dans le cas de NUVEL 1.
La figure ci-contre est le « géohèdre », c’est à dire l’ensemble des relations à
travers les frontières des plaques utilisées pour le modèle. Certaines
frontières n’ont pas été utilisées car il n’existe pas ou peu de données fiables.
D’après Ph. Huchon, dans La convergence Lithosphérique, Vuibert,
SGF, 2005.
Note : en 1994, les auteurs de NUVEL proposent une légère révision du
modèle 1, le modèle NUVEL 1A, en raison d’un recalage de l’anomalie 2A.
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VI. LA CINÉMATIQUE
1. Cinématique fondée sur les données océaniques : modèles pour les mouvements relatifs, de NUVEL à
MORVEL (suite)
MORVEL signifie Mid Oceanic Ridge Velocities, en raison du poids important alloué aux
dorsales
Charles DeMets, Richard G. Gordon, Donald F. Argus, "Geologically current plate motions",
Geophysical Journal International, April 2010, 181(1), 1 - 80
Le dernier né des modèles est le
modèle MORVEL, élaboré par les
auteurs des précédents modèles
(DeMets, Gordon, Argus…) et publié en
2010. Il prend en considération
beaucoup plus de plaques que NUVEL
et fonde les ¾ des contraintes sur les
anomalies magnétiques. L’Afrique est
découpée en 3 « nouvelles » plaques,
l’Amérique du sud également ; les
plaques comme Caroline, Sundaland,
etc. apparaissent. Les mouvements
ainsi calculés décrivent 97% de la
surface de la Terre. Les données
magnétiques pour les taux d’ouverture
et les azimuts des failles sont calculées
pour 16 plaques majeures. On se sert
des données GPS pour contraindre les
mouvements des 5 plaques restantes.
A la différence de NUVEL 1A, on utilise
les anomalies pour les plaques rapides
seulement jusqu’à 0.76 Ma.
Par la fiabilité des calculs et la très bonne
corrélation avec les données GPS, les
auteurs confirment que le postulat des
plaques rigides reste très adapté pour
décrire les mouvements de la surface
terrestre.
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VI. LA CINÉMATIQUE
2. Vérification d’un postulat important
Nous avons vu que la vitesse linéaire d’une plaque varie avec la position du point de mesure
sur la plaque : elle est nulle au pôle eulérien et maximum à l’équateur eulérien.
Si la tectonique des plaques s’applique, ce postulat doit être vérifié. La connaissance de l’âge
des anomalies qui autorise le calcul des taux d’ouverture nous permet de le confirmer.
Les vitesses d’ouverture de l’Atlantique doivent diminuer lorsque l’on se déplace vers
le Nord et vers le Sud, c’est à dire lorsqu’on se rapproche des pôles de rotation
Amérique du Nord/Eurasie (au nord) et Afrique/Amérique du sud (au sud).
La même relation se vérifie si l’on considère la dorsale sud-est indienne qui s’ouvre
entre les plaques Australie et Antarctique.
Atlantique
D. SE indienne
D’après Ph. Huchon, dans La convergence Lithosphérique, Vuibert, SGF, 2005.
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VI. LA CINÉMATIQUE
3. La cinématique : les mouvements absolus. Le Pacifique.
Les modèles NUVEL 1A et MORVEL sont des modèles de mouvements relatifs. Pour obtenir des mouvements absolus, il faut
« ancrer » une des plaques du modèle par rapport à un référentiel fixe sur la Terre, puis reprendre toutes les vitesses relatives pour
les recalculer en vitesses absolues.
On peut utiliser le meilleur référentiel possible, celui des points chauds qui sont stables en première approximation.
Note. Il existe un référentiel non lié au globe, mais
lié aux plaques, pour définir une sorte de
mouvement absolu. C’est le référentiel NNR (no net
rotation : sans rotation du réseau). On calcule les
mouvements relatifs à partir d’une plaque dont le
mouvement est rapide (par exemple la plaque
Pacifique), car les contraintes sur les autres plaques
sont plus fortes. Puis, on minimise le mouvement de
tout le système jusqu’à atteindre l’énergie minimale
de l’ensemble. On définit alors le repère pour ce
réseau, c’est le repère NNR.
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VI. LA CINÉMATIQUE
4. La cinématique : les mouvements absolus, l’Atlantique sud.
Le point chaud Tristan da Cuhna a laissé des traces bien visibles : les rides de Rio Grande et de Walvis. Très tôt les datations des
laves des guyots sur ces rides ont permis de montrer la progression des âges qui sont de plus en plus jeunes lorsque l’on va vers l’axe.
Attention, la cinématique correspondant
au dispositif en V des rides Rio Grande
et Walvis n’est plus d’actualité. La
dorsale s’est déplacée vers l’ouest par
rapport au point chaud, il y a environ 30
Ma et le mouvement des plaques
Afrique et Amérique du sud a changé.
Depuis ce « saut » de la dorsale, le
point chaud ne se trouve donc plus
sous l’axe, et il a par ailleurs perdu en
vigueur.
Cet exemple est emblématique. La
trace en V pointant vers le sud est due
au fait que les deux plaques Amérique
du sud et Afrique se sont d’une part
bien écartées l’une de l’autre et , d’autre
part, qu’elles ont migré ensemble vers
le nord.
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VI. LA CINÉMATIQUE
5. La cinématique : les mouvements absolus, le modèle de Gripp et Gordon
Le modèle le plus récent à ce jour pour les mouvements absolus est le modèle de Gripp et Gordon. C’est un modèle NUVEL 1A
placé dans le repère des points chauds du Pacifique.
Le modèle des mouvements absolus des plaques de
Grip et Gordon. La vitesse est proportionnelle à la longueur
des flèches (11 cm/an pour la plus longue). Les vues
polaires aident à mieux comprendre la géométrie et la
cinématique des hautes latitudes.
Exercice
Bien observer toutes ces flèches… Et répondre aux
questions suivantes :
Les vecteurs sont-ils constants en module sur une plaque ?
Pourquoi ?
Où se trouve le pôle de rotation de la plaque Afrique ? De la
plaque Europe ?
Bien observer le triplet Europe, Mer des Philippines,
Pacifique…Toutes ces plaques vont dans le même sens…
Peuvent-elles aussi converger ? Même question pour
Amérique du sud et Antarctique. Un élément de réponse cidessous.
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VI. LA CINÉMATIQUE
6. La cinématique fondée sur les données géodésiques
Le positionnement par satellite (géodésie GPS) a eu le mérite, dès son utilisation en géoscience,s de montrer la mobilité importante
des zones de frontières des plaques. Ces zones sont des secteurs dans lesquels la tectonique des plaques ne s’applique pas. Avant
le GPS, on utilisait les données d’interférométrie à longue base (VLBI) et les systèmes de suivi de satellites (SLR, Doris) pour calculer
des déplacements instantanés de plaque. Depuis plus de 10 ans, on voit fleurir des modèles qui intègrent les données de GPS.
Utilisation du GPS pour contraindre des mouvements
actuels aux limites des plaques majeures (Document P.
Vernant, Montpellier).
Modèle REVEL. Cinématique instantanée sur la base de
données de GPS. Les sites indiqués par un losange blanc
sont situés sur les plaques, loin des frontières.
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VI. LA CINÉMATIQUE
7. Comparaison entre les données géologiques et les données géodésiques
Cette figure est capitale. Elle nous
montre que les données GPS et les
données « classiques » (géologiques)
s’accordent remarquablement bien
pour tous les sites situés au sein des
grandes plaques majeures, loin des
frontières.
Le même graphe peut être obtenu avec
le système Doris.
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VII. CONCLUSION
Au cours de ces 4 reportages sur la tectonique des plaques et la cinématique, nous avons montré que notre postulat de
départ concernant la rigidité des plaques était correct pour décrire les mouvements des enveloppes externes du globe. Il
est même tout à fait remarquable que par deux chemins totalement étrangers l’un à l’autre, l’approche géologique et
l’approche géodésique spatiale, nous arrivions presque exactement aux mêmes résultats, comme le montre le
diagramme de la figure précédente.
La tectonique des plaques n’explique pas les LIPs!
Les zones de déformation intraplaque
La théorie a des limites !
N’oublions pas que la tectonique des plaques ne s’applique pas partout sur la Terre. Elle a deux limites :
1. Dans les zones de frontières, les plaques n’ont plus un comportement rigide. Elles sont subdivisées en sous unités
déformables limitées par des failles et dont les mouvements sont différents de ceux des grandes plaques
principales. Ce sont les zones de déformation de la lithosphère, en jaune sur la carte ci-dessus, et
correspondant, essentiellement sur les continents, aux chaînes de montagne.
2. D’immenses structures, les LIPs (large igneous provinces) le plus souvent océanique,s sont des constructions
volcaniques issues de l’activité de points chauds. Ces reliefs majeurs à la surface de la Terre dérivent d’une
dynamique très interne, souvent du manteau inférieur, dont les modalités sont totalement indépendantes de la
tectonique de la lithosphère.
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VII. CONCLUSION
Finalement, ceci doit nous inciter à réfléchir sur les causes du mouvement des plaques. Le problème est vaste,
complexe, et nous ne pouvons ici que donner quelques pistes pour seulement l’effleurer.
Le diagramme ci-dessous est un schéma des 2 forces motrices qui s’exercent sur les plaques : P, la poussée à la ride (ridge push), en
fait la force gravitaire qui fait glisser la plaque sur l’asthénosphère en raison de la pente de la couche limite et T, la traction exercée par
le panneau plongeant à la fosse. On a reporté les forces de résistance.
Les diagrammes A et B montrent deux belles corrélations. La première indique qu’une force majeure est la traction dans la subduction
(les plaques les plus rapides ont un taux élevé de frontières en subduction) et la deuxième tend à faire penser que les «racines
continentales» freinent les plaques. Le diagramme C, quant à lui, ne présente rien de convaincant... Il reste donc encore beaucoup de
paramètres à tester.
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