
Plus la glycémie est élevée, plus elle entraine une sécrétion d’insuline 
(hormone faisant baisser le taux de sucre dans le sang). Deux principales 
conséquences :
 - si un aliment a un index glycémique élevé, il va provoquer une forte 
sécrétion  d’insuline  qui l’utilise  rapidement  an d’abaisser  le taux  de 
sucre.  Cette baisse  de sucre fait alors augmenter la faim (l’organisme          
«  n’apprécie  pas  »  de  manquer  de  sucre  !)  :  d’où  naissent  fringales, 
grignotages sucrés et prise de poids.
- l’insuline ayant une incidence directe sur le stockage des graisses dans 
l’organisme, notamment celles viscérales (plus sensible à l’inuence de 
l’insuline que les graisses sous-cutanées). Il a donc été mis en évidence 
que la qualité des glucides d’un aliment, donc son IG, avait une incidence 
sur  l’élévation  du  tour  de  taille  :  c'est-à-dire  sur  la  graisse  viscérale 
augmentant les risques de diabète, de maladies cardiovasculaires et de 
cancers. D’où l’intérêt de s’intéresser de plus près à l’IG de nos aliments…
L’IG des aliments va varier en fonction : 
des protéines et lipides : Ils n’ont aucune  action sur la 
glycémie,  les  aliments  qui  en  contiennent  non  plus.  C’est  pourquoi 
associer  un  aliment  glucidique  à  des  protéines  ou  des  lipides,  va 
diminuer l’IG du repas global et être bénéque. Les aliments glucidiques 
qui  contiennent  naturellement  des  protéines  auront  donc  un  index 
glycémique bas.
des  bres  :  Elles  diminuent  l’absorption  des  glucides  et 
diminuent ainsi l’IG du repas. 
Les aliments les plus riches en bres : les fruits et légumes (notamment 
avec la peau), les céréales complètes ou semi-complètes et les légumes.
le mûrissement et la longue conservation :    
Au  cours  du  mûrissement,  l’amidon  se  transforme  en  sucre.  Or  le 
sucre a un IG maximum (le plus élevé) contrairement à l’amidon.
EXEMPLES : 
1- consommer une portion de viande dans un repas, abaisse l’IG 
du repas et est donc bénéque.
2-  pour  une  collation,  on  préfère  un  laitage  (qui  contient  des 
protéines) plutôt qu’un aliment sucré : il y aura peu d’inuence 
sur la glycémie.
EXEMPLES : 
1- le kiwi contenant plus de bres que la pastèque, il aura donc 
moins d’incidence sur la glycémie.
2- des pâtes complètes auront moins d’incidence sur la glycémie 
que des pâtes blanches 
EXEMPLES : 
le  pain  intégral  aura  moins  de  conséquence  sur  la  glycémie 
que la baguette de pain blanc.
Index glycémique (IG) et tour de taille
LE 1er
DOSSIER
1er RÉSEAU PARAMÉDICAL des professionnels de l’amincissement 
www.nutri5.fr
Les professionnels de l’amincissement
le ranage des aliments : C’est un procédé industriel 
visant à améliorer la conservation des aliments et standardiser leur 
goût. Il a un impact négatif  sur l’IG  des  aliments  en l’augmentant, 
ainsi que sur leur qualité nutritionnelle puisqu’il retire l’enveloppe des 
végétaux (céréales, sucre...) : or c’est la partie qui contient principale-
ment vitamines, minéraux et FIBRES !
la cuisson : Plus on cuit un aliment, plus on brise les bres 
qu’il  contient  et  elles  ne  pourront  pas  limiter  l’absorption  des 
glucides (sucres) présents dans le repas. La cuisson va aussi venir 
dégrader l’amidon en sucres.
la texture : Idem que la cuisson car plus on mixe un aliment, 
moins il a de bres. Il y a donc une augmentation de l’IG. 
Mais  s’il  a  été  prouvé  qu’une  alimentation  à  index  glycémique 
élevée  est  liée  à  une  augmentation  du  tour  de  taille  chez  les 
hommes  comme  chez  les  femmes,  il  en  est  de  même  pour  une 
alimentation à densité calorique élevée (forte teneur en calories).
La densité calorique des aliments et la qualité des sucres ingérés 
sont donc deux facteurs indissociables pour contrôler son tour de 
taille et son poids.
Le piège : les graisses cachées
Attention,  certains  aliments  ne  contenant  que  peu  ou  pas  de 
sucres  mais  des  lipides  (viandes  grasses,  charcuteries,  fromages, 
huiles  et  diverses  matières  grasses,  fruits  oléagineux…)  peuvent 
eux aussi avoir un eet sur le poids (et donc sur le tour de taille) 
malgré un IG bas !
« La glycémie est la mesure du taux de sucre (glucose) dans le sang. L'index glycémique permet de classer les 
aliments en fonction de l’élévation de la glycémie qu’ils produisent quand on les consomme. Plus leur index est 
élevé, plus les aliments entraînent une hausse rapide du taux de sucre ». 
Chaque aliment a donc son propre index glycémique (IG). 
EXEMPLES : 
1- les pommes de terre nouvelles auront un IG plus bas que celle 
que l’on peut conserver durant plusieurs mois,
2- la banane, contenant de l’amidon,
répond aussi à ce modèle.
EXEMPLES : 
1- les sucres d’un fruit frais passeront moins vite dans le sang 
que ceux d’un jus de fruits,
2- le blé d’origine a un IG plus bas que la farine de blé ou les 
dérivés.
EXEMPLES : 
1-  l’IG  d’une pomme  crue  avec  la  peau sera plus bas  que  l’IG 
d’une compote de pomme ou même d’une pomme cuite,
2- idem avec les légumes cuits : ils contiennent moins de bres 
que les légumes crus,
3-  des  pâtes  al-dente  conserveront  mieux  un  IG  plus  bas, 
contrairement à des pâtes à cuisson plus prolongée.