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INTRODUCTION :
L’hypothèse que j’ai posée, à l’origine de ma question de recherche,
est que les relations communicationnelles entre ces acteurs, qui
existent même quand ils ne « communiquent » pas de manière
formelle, ne reposent que sur le modèle positiviste linéaire de transfert
d’informations induisant de facto des représentations sociales sources
de freins et de résistances à une communication constructive,
engendrent des interactions inhérentes au contexte construit (les
« cadres de l’expérience ») , tout en créant l’homéostasie complaisante
de l’organisation, en opposition à une communication bâtie sur un
modèle systémique, de type orchestral véhiculant des représentations
sociales moins sources de résistances (parce que les inter actants
peuvent se découvrir, mieux se connaître, d’où l’approche par
l’anthropologie de la communication)
Nous nous intéresserons plus particulièrement, dans le cadre de notre
présent travail, au phénomène de l’interaction qui nous offre un cadre
d’analyse épistémologique des modes de communication, le plus
approprié nous semble-t-il, pour leur décryptage, au plus près de leur
genèse.
Des cinq niveaux de problèmes dans la communication au sein de
l’organisation relevés par Ardoino (1966) -personnes, interrelations,
groupe, organisation et institution- je m’intéresserais aux trois
premiers puisqu’il nous dit que le dysfonctionnement au niveau de
chacun d’entre eux impactera le suivant. Les deux autres niveaux