La supraconductivité est caractérisée par la
formation de paires de Cooper et l’établissement de
d’une cohérence de phase entre ces paires de
Cooper. En réduisant le volume d’une nanoparticule,
le nombre d’électrons participant à la formation du
condensat superfluide diminue. Pour des
nanoparticules de plomb d’une dimension environ 5
nm, on peut estimer qu’une seule paire de Cooper
devrait subsister dans la nanoparticule. De
nombreuses questions subsistent quant à la nature
de ce condensat superfluide formé d’un nombre
réduit de paires de Cooper. Nous avons pu mettre au
point au laboratoire une méthode de synthèse de
nanoparticules de plomb supraconductrice. Ces
nanoparticules sont désormais employées pour
l’étude des effets du confinement quantique sur la
supraconductivité.
“Synthesis of Monodisperse Superconducting Lead
Nanocrystals”
Irene Resa, Hélèna Moreira, Bruno Bresson, Benoit Mahler,
Benoit Dubertret and Hervé Aubin
J. Phys. Chem. C, 2009, 113 (17)
“Nernst effect as a probe of superconducting fluctuations
in disordered thin films”
A Pourret, P Spathis, H Aubin and K Behnia
New Journal of Physics 11, 055071(2009)
“Observation of the Nernst signal generated by fluctuating
Cooper pairs”
A. Pourret, H. Aubin, J. Lesueur, C.A. Marrache-Kikuchi, L.
Bergé, L. Dumoulin, K. Behnia
Nature Physics 2 (10) 683-686 (2006)