Sémiologie médicale GB-DCEM1
Pr NINET PITANCE-FOURNIER
25/02/08
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Ronéo SM n° 5
DIABÈTE
I GÉNÉRALITÉS
II ETHIOLOGIES DU DIABÈTE
III SÉMIOLOGIE DU DIABÈTE DE TYPE I
IV SÉMIOLOGIE DU DIABÈTE DE TYPE II
V COMPLICATIONS DU DIABÈTE
VI CONCLUSION
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DIABETE
I GENERALITES
Définition du diabète sucré :
Le diabète sucré est une affection chronique, caractérisée par une insuffisance absolue
(destruction des îlots de Langerhans dans le type 1) ou relative (résistance à l’insuline) de la
sécrétion en insuline, dont l’une des conséquences est l’hyperglycémie (permanente dans le
nycthémère ou seulement post-prandiale) qui peut s’accompagner ou non de glycosurie.
Comment diagnostiquer un diabète ?
Si la glycémie à jeun est supérieure à 1,26 g/l ou 7 mmol/L vérifiée au moins sur 2
prélèvements par une prise de sang le matin avant le petit déjeuner.
Dans les cas intermédiaires : on utilise l’épreuve de l’hyperglycémie provoquée :
On mesure l’HGPO (hyperglycémie post prandiale) avec une absorption de 75 g de glucose
à jeun.
HPGO pathologique si glycémie supérieure à 2g/L.
Détermination de l’hémoglobine glycosilée HBA1C :
C’est le reflet des glycémies des 3 derniers mois. Cela permet de déterminer un état de pré-
diabète ou de diabète latent (la glycémie à jeun reste normale et l’HGPO pathologique).
Il faut toujours rechercher une glycosurie et une cétonurie (seuil rénal=2 g/L)
Il y a 2 000 000 diabétiques en France
La prévalence est de 3,6 %, variable en fonction des conditions socio-économiques.
1 600 000 diabétiques sont connus et 400 000 diabétiques s'ignorent.
15 % sont diabétiques insulino-dépendants, 85 % non insulino-dépendants.
Il y a 150 millions de diabétiques dans le monde.
Le nombre de diabétiques va doubler d’ici 2025.
Le terme de diabète recouvre en fait deux maladies différentes :
- Le diabète insulino-dépendant (type 1), qui survient le plus souvent avant l'âge
de 20 ans et représente 10 à 15 % des diabètes.
- Le diabète non insulino-dépendant (type 2), qui survient le plus souvent après
l'âge de 50 ans et représente 85 à 90 % des diabètes.
C'est le diabète non insulino-dépendant qui pose un problème de santé publique.
La prévalence du diabète de type II augmente parallèlement au vieillissement, à l'urbanisation,
à la sédentarisation et au développement de l'obésité dans les populations des pays
industrialisés.
Elle augmente dans notre pays de 5 à 6 % par an.
- Environ 60% des diabétiques de type II présentent une obésité.
- Environ 50% d'entre eux souffrent d'une hypertension artérielle.
- 30% bénéficient d'un traitement pour une dyslipidémie.
- La moyenne d'âge des patients diabétiques de type II est d'environ 65 ans.
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Rappel physiopathologique :
Les effets pléïotropes de l’insuline :
-transport du glucose (muscles et tissu adipeux)
-lipogénèse (foie et un peu tissu adipeux)
-glycogénogénèse (muscle et foie)
-synthèse protéique (toutes les cellules)
-expression des gènes (toutes les cellules)
-synthèse ADN (toutes les cellules)
- inhibe l’apoptose (toutes les cellules)
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II ETIOLOGIES DU DIABETE
2 types de diabète
Diabète de type 1 Diabète de type 2
Début brutal Découverte fortuite
Syndrome cardinal Asymptomatique
Sujet mince Sujet avec surpoids
Avant 20 ans Après 40 ans
Pas d'hérédité familiale Hérédité familiale
Cétonurie HTA, hypertriglycéridémie
Les diabètes iatrogènes
Ils correspondent aux hyperglycémies provoquées par :
- Corticoïdes (sous toutes les formes)
- ß bloquants non cardio-sélectifs
- Diurétiques hypokaliémiants thiazidiques
- Progestatifs de synthèse
- Sympathicomimétiques (Salbutamol)
- Antiprotéases (traitement du SIDA)
Les causes pancréatiques
- Pancréatite chronique calcifiante
Diabète chez un homme de plus de 40 ans, dénutri, aux antécédents d'alcoolisme.
La pancréatite chronique calcifiante associe au déficit endocrine une insuffisance
pancréatique externe avec stéatorrhée (malabsorption).
Il y a un risque majeur d'hypoglycémies lors des insulinothérapies.
Les calcifications pancréatiques sont mises en évidence sur le scanner voire sur le cliché
d'ASP.
Il existente de formes familiales de PCC.
- Pancréatectomies totales ou non
- Cancer du pancréas :
L'échographie et le scanner du pancréas ne doivent pas être systématiques lors de la
découverte d'un diabète non insulino-dépendant. Cela se fait si le tableau clinique est
évocateur (amaigrissement, vitesse de sédimentation accélérée, fièvre, ictère...) chez un sujet
de plus de 40 ans sans antécédent familial de diabète.
On pourra demander des examens d'imagerie pancréatique ou des marqueurs biologiques à la
recherche d'un cancer du pancréas.
Hémochromatose et autres maladies génétiques
-Surcharge en fer s’accompagnant parfois d’une atteinte pancréatique.
Diagnostic : -coefficient de saturation de la transferine
-dosage du fer sérique
-confirmation par l‘étude du gène HFE
-Mucoviscidose
Fréquence importante de l’insuffisance pancréatique dans cette pathologie.
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