LES DANGERS DE LA SUSPENSION PROLONGEE
Rappel: Une personne inconsciente et/ou qui saigne abondamment doit être ramenée au sol sans délai. Dans ce cas, ne pas appliquer les principes de l'allongement progressif (cf. plan d'intervention)
VICTIME EN HYPEREXTENSION
Accumulation de "toxines"
(effet garrot)
Manque d'O2 au cerveau
(hypoxie cérébrale)
Retour soudain et "massif" du
sang au cœur (arrêt
cardiaque)
Cette position provoque, à cause du maintien sous-fessier
(sangles cuissardes), une compression des cuisses. Cela perturbe
le "retour veineux" et favorise une accumulation de sang (sans
renouvellement) dans les membres inférieurs.
La perturbation du retour du sang favorise l'accumulation de
"toxines" dans les membres inférieurs. Ces toxines, une fois
"libérées" peuvent endommager de façon irrémédiable les
reins de la victime.
L'accumulation de sang dans les membres inférieurs diminue
la quantité de sang disponible pour l'oxygénation du cerveau.
Cela peut provoquer l'inconscience et à court terme, le décès.
Une libération soudaine des compressions peut entraîner un
retour de sang en trop grande quantité au niveau du cœur et
provoquer un arrêt cardiaque
Ce sont ces risques qui peuvent éventuellement amener le sauveteur à pratiquer une prise en charge
spécifique de la suspension prolongée (le protocole détaillé dans le référentiel).
Cette position ne permet pas la respiration normale (respiration
réflexe). La victime doit forcer le mouvement respiratoire. Si elle
est inconsciente ou en état d'épuisement, la victime risque de se
retrouver rapidement en arrêt respiratoire. Cette position altère
fortement la qualité du retour veineux et entraine la sycope.
La victime est réceptionnée par le sauveteur en position du
"trépied". Cela permet un bon maintien de la victime et
favorise un "déséquipement" rapide et efficace.
La verticalisation permet à la victime de retrouver une position qui lui
autorise de nouveau une respiration naturelle et sans effort.
Au sol, le SST, après examen de la victime, procède aux
actions nécessaires selon le protocole SST en vigueur.