CHEMINS DE TRAVERSE

CHEMINS
DE TRAVERSE
UNE INITIATIVE DE LA CELLULE CULTUREENSEIGNEMENT
DU MINISTÈRE DE LA FÉDÉRATION WALLONIEBRUXELLES
# 17

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INTRODUCTION
Frédéric Delcor, Secrétaire général du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles ..........5
INTRODUCTION PAR LA MINISTRE
Joëlle Milquet, Ministre de l’Education, de la Culture et de l’Enfance .........................7
ENTRÉE EN MATIÈRE ...........................................................................8
SUR LES CHEMINS DES PROJETS D’ÉCOLES ........................................... 11
Préfaces :
Jean-Pierre Hubin, Administrateur général de l’Enseignement ............................. 12
André-Marie Poncelet, Administrateur général de l’Administration
générale de la Culture ........................................................................ 13
Listes des projets ponctuels et durables 2014-2015 ........................................ 14
Les projets ........................................................................................ 23
1. « L’Ecole sur scène » ......................................................................... 24
2. « Sciences et musique » .................................................................... 30
3. « S’L’âme fait du bien – Les ‘Expairs’ s’expriment » ......................................... 34
4. « Saint Exupéry dans l’Atelier Amadéo » ................................................... 38
5. « Théâtre, mode d’emploi » ................................................................. 44
6. « Du cirque, en piste !» ...................................................................... 47
7. « Arts et Cultes : dialogues et créations » .................................................. 53
8. « Œuvres contées » ......................................................................... 57
9. « Tous en piste ! » ........................................................................... 60
10. « Du cinéma à la danse, il n’y a qu’un pas ! » .............................................. 63
11. « Orchestre de percussions brésiliennes » ................................................ 69
12. « Le Bouc de Fassbinder au Lycée Emile Max » ........................................... 72
13. « Danse avec Lucy : voyage dansé à la découverte de l’homme préhistorique » ........ 74
14. « Je publie mon magazine pour les 6-8 ans » ............................................. 77
15. « Le Grand Marché » ....................................................................... 80
SUR LES CHEMINS DES PARTENARIATS PRIVILÉGIÉS .............................100
Les Ateliers de la Colline .....................................................................101
Le CDWEJ ..................................................................................... 113
SOMMAIRE

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INTRODUCTION
Des artistes dans des écoles ? Pour quoi faire ?
Le Décret Culture-Ecole du 24 mars 2006 a prévu « l’entrée » des artistes dans les écoles de
l’enseignement obligatoire et ainsi, à travers le duo formé avec l’enseignant, le développement
d’un projet artistique tout au long d’un semestre ou d’une année scolaire. On parle de
collaboration «ponctuelle» ou de collaboration « durable ».
Mais l’école ne doit-elle pas avoir d’autres priorités ?
L’école doit évidemment permettre à un enfant de savoir lire, écrire et sans doute compter
mais l’appel à un artiste permet de faire autre chose, autrement ! Interrogé sur l’apport
de l’artiste à un élève, le peintre-sculpteur Gérard Garouste indique que « ce que l’artiste
apporte d’abord, c’est une nécessaire et salutaire déstabilisation. Déplacer la normativité est très
important. ».
L’artiste aurait donc les privilèges de la diagonale du fou alors que l’enseignant serait consigné
au pré-carré du Roi. L’artiste en classe témoigne de son art, initie à sa pratique artistique,
engage les enfants dans des jeux d’expression qui les obligent à travailler leur cadre de
socialisation en se sentant en conance avec autrui.
L’artiste-Fou fait tout cela et souvent davantage auprès des enfants qui se frottent au projet
artistique dès lors qu’une interaction s’est construite entre lui et l’enseignant-Roi.
L’école ne doit pas seulement sanctionner des savoirs ou des comportements, elle doit allumer
chez l’élève sa capacité au sensible, à l’émotion, à l’émerveillement, à la nouveauté, à la beauté !
Henri Roorda ne disait pas autre chose dans « Le pédagogue n’aime pas les enfants », en 1917
déjà, «C’est quand on est jeune qu’on s’émerveille le plus facilement devant la beauté des choses
nouvelles».
Puisse cette nouvelle édition des Chemins de Traverse ne pas vous laisser indiérents !
Frédéric DELCOR
Secrétaire général du Ministère de la fédération Wallonie-Bruxelles