1 CAS CLINIQUE OPHTALMOLOGIE Professeur JD Grange 2ème

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CAS CLINIQUE OPHTALMOLOGIE Professeur JD Grange 2ème session DCEM 3‐ 23 Aout 2010 Année Universitaire 2009‐ 2010 ‐‐ Faculté de Médecine Lyon‐Sud Une patiente de 33 ans, porteuse de verres de lunettes épais depuis l’âge de 7 ans, vous téléphone en fin d’après‐midi, alors que vous êtes son médecin généraliste traitant depuis de nombreuses années. Elle est anxieuse car depuis trois semaines environ, elle présente un voile opaque devant son champ visuel nasal inférieur de l’œil droit. Ce voile est néanmoins très peu étendu et son acuité visuelle centrale est parfaitement conservée. Etant très active sur le plan professionnel, elle n’en a conçu qu’une inquiétude modérée. Elle souhaite aussi que vous l’introduisiez auprès d’un collègue ophtalmologiste dans les jours prochains. A noter l’existence d’antécédents de cancer du sein droit, 3 ans plus tôt, parfaitement stabilisés par une chirurgie limitée, associée à une chimiothérapie, sans radiothérapie complémentaire. * Question 1 Quel ou quels diagnostics d’anomalies de vision évoquent pour vous le fait que les verres de lunettes soient épais ? Réponse 1 Une myopie forte, mais une hypermétropie forte peut aussi entrainer une augmentation de l’épaisseur des verres de lunettes. * Question 2 Quel est le premier diagnostic que vous évoquez devant la séméiologie fonctionnelle subjective présentée par la patiente ? Quelle serait alors la conduite à tenir ? Réponse 2 Un décollement de la rétine de l’œil droit Une hospitalisation en urgence est nécessaire pour intervention chirurgicale avec indentation et cryothérapie des déchirures rétiniennes en milieu spécialisé ophtalmologique sous anesthésie. 1 * Question 3 Préciser la localisation du processus anatomo‐clinique pathologique sur le fond d’œil droit Réponse 3 Localisation temporale supérieure * Question 4 A votre avis, une fois cette première évocation diagnostique dans votre esprit, en existe‐t‐il d’autres possibles ? En effet, les symptômes sont en fait déjà anciens. Réponse 4 Oui, une tumeur choroïdienne primitive (mélanome temporal supérieur) * Question 5 Peut‐il y avoir une relation éventuelle entre les antécédents de néoplasme du sein et la symptomatologie ? Réponse 5 Oui, en cas de métastase choroïdienne temporale supérieure pouvant alors faire suspecter une récidive de la tumeur primitive * 2 
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