Première séance :
– 1- Vidéoprojection du sujet. Les élèves s'installent et copient celui-ci.
– 2- C'est quoi une publicité ? Avant même d'expliquer la demande, première question :
« c'est quoi pour vous une publicité ?» ( réponse la plus entendue : « c'est pour vendre ») . Je
demande aux élèves de préciser, d'argumenter : « c'est destinée à qui, comment c'est fait etc. (
réponse la plus entendue : « Il y a des images... il faut que cela donne envie...moi je m'en fou, ça me
fait rien », très peu de réponses par rapport à la construction des images de publicités.
– Vidéoprojection : publicité de Saint Yorre, basique et simple à comprendre, aucune légende
n'est montrée, que l'image. On observe, question : « que comprenez vous et pourquoi ? Comment
est faite cette image ? ( QQOQCP) », le terme de slogan apparaît chez certains élèves et rapidement
d'autres termes suivent : logo,marque etc.
– Ancrage des notions : vidéoprojection de l'image légendée avec les termes trouvés
ensemble. Feuilles photocopiées. ( « la communication graphique »)
– 3- On observe d'autres publicités : on observe, on analyse et on se rend compte que « le
cœur de cible » n'est pas toujours le même ( la publicité Diesel est drôle pour eux mais ma grand
mère ne la comprend pas et ne rit pas du tout ! ) et que les images ont un message parfois plus
implicite qu'explicite, voire douteuse ( publicité coca cola ). Par glissement progressif et en prenant
appui sur la publicité de coca cola, je fais remarquer aux élèves ( et cela marche à tous les coups)
que c'est une actrice connue qui est le modèle principale de l'image ( Eva Longoria), personne ne
l'a remarqué à cause d'une retouche d'image importante.
– 4- Une question en découle : « Est ce que la publicité est à l'image de la réalité ? ». Je
prends un angle et je pointe sur l'image de la femme dans la publicité. Vidéoprojection : publicité
Dove : « Evolution » ou on comprend rapidement que par le jeu du maquillage/lumière/ photo/
retouche info-graphique, l'image produite est une création totale et n'a plus rien à voir avec le réel
et ne peut constituer en cela un référent dans la réalité mais par contre une véritable création.
– 5- Question : « Vous arrivent t ils parfois de vous comparer à des images ?, en
comprenez vous le danger ? » . C'est surtout les élèves filles qui réagissent et évoquent elle même
un mode comparatif ( entre elles et par rapport aux images) et rapidement des questions autour de
l’anorexie s'engagent ( elles sont trop maigres...ouais elles prennent de la drogue...).
Vidéoprojection : Texte de loi visant à faire mentionner les images retoucher pour lutter contre
l'anorexie.
– 6- Conclusion : « Que pensez vous maintenant des publicités, sont elles toutes bonnes,
ou toutes mauvaises et surtout quelle attitude a adopter face à elles ? ». Quelques réponses :
« faut faire gaffe / y en a qui sont belles mais c'est pas pour cela que je vais acheter / faut être
lucide etc. »
– 7- Relecture du sujet : « une publicité mais il n'y a rien à vendre... ». Les élèves sont dans le
doute, ils comprennent parfaitement comment fonctionne une publicité maintenant mais ne savent
pas du tout quel type de contenu ils peuvent placer... Ils partent de la séance (volontairement)
dans le doute...
Deuxième séance :
– 1- Relecture du sujet à partir du cahier. En même temps est projeté une œuvre de Barbara
Kruger : « I SHOP therefore I AM » ( j'achète donc je suis ).
– 2- Question : « Que dire de cette image, est ce une publicité ? Si oui / non pourquoi ?
Les élèves ne comprennent pas du tout sur le moment, ils analysent bien l'image, comprennent le
slogan mais n'en comprennent pas la finalité. J'insiste lourdement sur le sens de la phrase, leur
parle de la société de consommation et , lance des mots clefs. Le mot « critique » apparaît et de la
en découle le sens...