d’entre elles dans le cas où le corps de base est algébriquement clos, telle qu’elle
est présentée dans [15, §4].
Remerciements. Ces notes ont constitué le support d’une série de cinq exposés
à la session SMF États de la Recherche « Variétés rationnellement connexes :
aspects géométriques et arithmétiques » tenue à Strasbourg en mai 2008, dont je
remercie les organisateurs. Je tiens d’autre part à remercier Antoine Chambert-
Loir, Jean-Louis Colliot-Thélène, Olivier Debarre, Hélène Esnault, Bruno Kahn et
János Kollár pour leurs réponses à mes questions, pour leurs remarques et pour de
nombreuses discussions éclairantes, et enfin le rapporteur pour sa lecture vigilante.
Conventions. Une variété est un schéma de type fini sur un corps. Soit X
une variété sur un corps k. Un point rationnel de X est un k-point de X.
L’ensemble des points rationnels est noté X(k). Soit K un corps algébriquement
clos non dénombrable contenant k. On dit que la variété X est rationnelle
(resp. unirationnelle) si X ⊗kK l’est, c’est-à-dire si X ⊗kK est birationnellement
équivalente à un espace projectif (resp. s’il existe une application rationnelle
dominante d’un espace projectif vers X ⊗kK). Si X est propre sur k, on dit
que X est rationnellement connexe (resp. rationnellement connexe par chaînes,
séparablement rationnellement connexe) si X ⊗kK l’est, c’est-à-dire si X ⊗kK
vérifie les définitions données dans [15] ou dans [68]. Nous convenons que les
qualificatifs rationnelle,unirationnelle,rationnellement connexe et séparablement
rationnellement connexe sous-entendent que X⊗kK est irréductible (en particulier
non vide). On dira que X est k-rationnelle (resp. k-unirationnelle) s’il existe
une application rationnelle Pn
k99K X qui soit birationnelle (resp. dominante).
Une conique (ou conique projective) est une courbe projective plane de degré 2 ;
rappelons que toute courbe rationnelle propre et lisse est isomorphe à une conique.
Table des matières
1 Un aperçu de quelques problèmes concernant l’arithmétique des
variétés rationnellement connexes 4
1.1 Corps (Ci)................................ 4
1.1.1 Définition, exemples et théorèmes de transition . . . . . . . 4
1.1.2 Le cas de Qp.......................... 6
1.1.3 Autres corps ; quelques questions ouvertes . . . . . . . . . . 7
1.1.4 Intersections d’hypersurfaces de bas degré dans l’espace
projectif ............................. 9
1.2 Interlude : surfaces rationnelles et corps (C1)............. 9
1.3 GroupedeBrauer............................ 12
1.4 Obstruction élémentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
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