Nouvelles - Activités régulières de Beth B`nei Tsion

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the leaders of the Jewish
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• Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org
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hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc.
•
Shabbat - Devarim
NUMÉRO
592
MyîrDb√;d
2 août / 6 Ab
2014 / 5774
Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com
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Le CCAJAF (Centre Culturel
d’Amitié Judéo-Adventiste de
France) c’est :
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• Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org
- Des cours pour les
étudiants en théologie.
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du Septième Jour.
- L’aide à l’implantation de
nouvelles congrégations
• Site Internet Russe : http://www.boruh.info
Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque
semaine.
- Encourager le dialogue
Judéo-adventiste entre
rabbins et théologiens.
Journal d’information et de formation — Numéro 592 — 2 août 2 0 1 4 / 6 A b 5 7 7 4
CCAJAF
Paris
Journal d’information et de formation publié par le
Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France
Sous la responsabilité du Bureau de
la Mission adventiste de la Conférence générale
Richard Amram Elofer
8
Nouvelles
p. 1
Commentaires de la Parasha p. 2-4
Haftara p. 4-5
Écrits apostoliques
p. 5
Histoires
p. 6
Le coin de l’Inspiration p. 6-7
Coloriage pour enfants
p. 7
Journal
d’information
hebdomadaire
Judéo-adventiste
• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com
- Une formation professionnelle
Urbaine pour le Ministère en
faveur des Juifs
Hubert Paulleta
Sommaire
Publication anglaise :
Richard-Amram Elofer
Publication russe :
Alexandra Obrevko
Publication hollandaise :
Hubert Paulleta
Publication française :
Sabine Baris
Emails :
Anglais : [email protected]
Russe :
[email protected]
Hollandais :
[email protected]
Français :
[email protected]
site : www.jewishadventist.org
Crédit photos : Richard Elofer, Sabine Baris, Advent Digital Media
Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org
Alexandra Obrevko
Sabine Baris
Nous prions
chaque semaine
pour les dirigeants
du ministère
Judéo-adventiste,
selon la liste de
prière de 2014.
Je suggère que
nos collaborateurs
prient du 3 août au
9 août pour Oleg
Elkine, pasteur
des congrégations
russe et hébraïque
à Tel Aviv et dans
le sud d’Israël.
Nous avons prié
pour nos collègues
en Israël, prions
également pour la
paix à Jérusalem et
en Israël.
Nouvelles
Prochaine célébration
v Tisha Be’Av sera célébré le 5 août. Tisha Be’Av correspond au 9ème jour du mois
de Av dans le calendrier juif. C’est le jour le
plus triste de l’année pour les Juifs. On observe Tisha Be’Av pour vivre le deuil de la
perte des temples à Jérusalem. Que ressent
le peuple juif ce jour-là ? Quelle a été la
plus grande perte suite à la destruction des
temples ? Israël répondrait sûrement que c’est
la perte de la présence de D. (la Shekina) qui
représente le Ruach Hakodesh (l’Esprit de
D.). Le temple était un lieu de prière, de spiritualité, de sainteté et de miracles. C’était le
point central du culte biblique, le point central de la liturgie sacrificielle qui désigne le
Mashiach.
Voici les événements qui ont eu lieu à Tisha
Be’Av :
1) Les calomnies rapportées par les espions
au sujet de la terre d’Israël, qui ont amené
tout le peuple à errer 40 ans dans le désert.
2) La destruction du premier temple à Jérusalem en 586 av. JC par Nebudchadnezar, roi
de Babylone.
3) la destruction du deuxième temple à Jérusalem en 70 ap. JC par les Romains.
4) La chute de Betar et la fin de la révolte de
Bar Kochba contre les Romains 65 ans plus
tard, en 135 ap. JC.
5) L’organisation de la première croisade par
le pape Urbain II dans laquelle des dizaines
de milliers de Juifs sont morts et plusieurs
communautés juives détruites.
6) L’expulsion des Juifs d’Angleterre en
1290.
7) L’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492.
8) Le début de la première guerre mondiale en 1914 lorsque l’Allemagne déclare la
guerre à la Russie. Le ressentiment des Allemands, suite au Traité de Versailles, a préparé
le terrain à la deuxième guerre mondiale et à
l’Holocauste.
9) La déportation des Juifs du ghetto de
Varsovie commença à Tisha Be’Av.
Bien que Tisha Be’Av soit le jour le plus
triste de l’année, le peuple juif affirme que
lorsque le Mashiach reviendra, Tisha Be’Av
deviendra un jour saint et un jour de joie.
Car alors nous aurons atteint un niveau spirituel plus élevé et nous serons ainsi capables
de comprendre que les événements qui sont
perçus comme négatifs aujourd’hui sont en
fait des bénédictions ; car si D. a permis la
destruction du deuxième temple c’est parce
que les sacrifices n’étaient plus nécessaires
après le sacrifice du Mashiach.
Parasha de la
semaine
Résumé de
la Parasha
Devarim
MyîrDb√;d
Devarim
L
a parasha débute le
cinquième et dernier
livre de la Torah,
sefer Devarim. Ce livre est
également appelé Mishneh
Torah, “Répétition de la
Torah” (d’où l’appellation
grecque Deutéronome).
Sefer Devarim rapporte ce
que Moïse a dit aux enfants
d’Israël durant les cinq
dernières semaines de sa vie,
alors qu’ils s’apprêtaient tous
à traverser le Jourdain pour
entrer en Eretz Israel.
Moïse reprend les mitzvot
en insistant sur le style de vie
qu’ils vont devoir adopter ;
car ils vont passer d’une
existence surnaturelle dans
le désert sous la conduite de
Moïse à une vie apparemment
naturelle à Canaan sous
la conduite de Yehoshua
(Josué). Le thème central
cette semaine est le péché des
espions, les meraglim.
La parasha commence
avec le rappel que fait Moïse
des péchés commis par la
génération précédente qui a
péri dans le désert. Il décrit
ce qu’il se serait passé s’ils
n’avaient pas commis le
péché d’envoyer des espions
en Eretz Israel. Hashem leur
aurait donné tout le pays, de
la Méditerranée à l’Euphrate,
“Voici les paroles que
Moïse adressa à tout
Israël, de l’autre côté du
Jourdain, dans le désert,
dans la plaine, vis-à-vis de
Suph, entre Paran, Tophel,
Laban, Hatséroth et DiZahab.”
(Deutéronome 1.1)
Deutéronome
1.1 - 3.22
Une nouvelle
nation est née
L
es principales œuvres
du peuple juif dans le
désert du Sinaï furent :
1) la réception de la Torah
2) la construction du mishkan
(sanctuaire), de son mobilier et
de ses ustensiles 3) la nomination
d’un Sanhedrin 4) la désignation
des responsables.
Le peuple juif est devenu une
nation dans le désert.
Les événements
du désert revus
par Moïse
D
ans
la
parasha
Devarim,
Moïse
rappelle au peuple juif
les nombreux événements qui
se sont déroulés pendant leur
quarante années dans le désert. Le
livre de Devarim, contrairement
aux autres livres de la Torah, a
été conté à la génération qui était
sur le point d’entrer sur la Terre
Sainte. Tous les hommes de vingt
ans et plus en sortant d’Égypte
sont morts dans le désert pendant
les quarante années qui ont suivi.
Les hommes qui sont restés étant
trop jeunes pour se souvenir
de ces événements, Moïse leur
rappelle les événements positifs
ainsi que les péchés que leurs
2
pères ont commis et les punitions
qu’ils ont reçues afin que cette
génération évite de faire les même
erreurs. Dans le Mishne Torah,
Moïse veut bien faire comprendre
à la jeune génération qui entrera
dans la terre promise l’importance
d’observer les commandements.
C’est à cette condition qu’ils
hériteront de la terre d’Israël
et qu’ils pourront s’y installer.
Selon la tradition juive, Moïse
a repris tout le livre de Devarim
pendant les 37 derniers jours de
sa vie. C’est le message d’adieu de
Moïse au peuple juif. Bien que
Moïse espérait vivement entrer en
terre promise et qu’il avait prié de
nombreuses fois pour être autorisé
à y entrer, D. refusa d’accéder sa
requête. Pourquoi Moïse voulait-il
rappeler les événements du désert à
cette nouvelle génération ? Rabbi
Noson Weisz dit que “Moïse ne
voulait pas seulement reprendre
l’histoire du péché des espions mais
qu’il tenait à souligner ses
conséquences. Si nous acceptons
le point de vue de la Torah que le
péché du peuple juif est la cause
sous-jacente de tous les conflits
historiques, alors il semble logique
d’essayer de découvrir les causes
du péché lui-même. Apprendre
à connaître les causes du péché
nous évite de répéter les erreurs
commises dans l’histoire. Si l’on
détermine la cause d’un péché on
apprend à éviter ce péché et ses
conséquences dans l’avenir. C’est la
leçon que Moïse voulait enseigner
à la nouvelle génération : corriger
ce qui doit être corrigé pour ne pas
retomber dans le même piège.
Humilité et
responsabilité
L
a Torah déclare : “Voici les
paroles que Moïse adressa
à tout Israël, de l’autre côté
du Jourdain, dans le désert, dans
la plaine, vis- à-vis de Suph, entre
Paran, Tophel, Laban, Hatséroth
et Di- Zahab.” (Deutéronome 1.1)
Rabbi Chaim ben Attar (16961743) constate que le nom de
chacun de ces endroits pourrait
faire référence à un trait de
caractère que Moïse voulait
enseigner à Israël. Par exemple, le
désert évoque l’humilité, comme
le suggère ce conseil de nos Sages
“une personne devrait toujours
se comporter comme un désert”
(c’est à dire humblement, par
opposition à la majestueuse
montagne ou au puissant torrent).
Toutefois, Rabbi ben Attar
poursuit en disant que l’humilité
ne devrait pas être utilisée à
l’extrême. Par exemple, une
personne ne doit pas dire “Qui
suis-je pour faire un reproche aux
autres ?” mais doit agir comme
l’Arabah. La racine “ayin-reshbet” signifie agréable. On doit
agir de manière à être agréable à
la société. Cela fait aussi allusion
à areivut “la responsabilité”. On
doit donc se sentir responsable
pour et envers les autres.
Comment te
sens-tu ?
M
oïse fait le reproche
suivant à Israël dans
le livre de Devarim :
“Vous avez murmuré dans vos
tentes, et vous avez dit : C’est
parce que l’Éternel nous hait,
qu’il nous a fait sortir du pays
d’Égypte, afin de nous livrer
entre les mains des Amoréens et
de nous détruire.” (Deutéronome
1.27). Comment le peuple
d’Israël a-t-il pu penser que le
Tout-Puissant le haïssait ? Rashi
le grand commentateur nous
fait l’analyse de cette question
et affirme que le Tout-Puissant
aimait réellement les Israélites,
mais c’est parce que eux-même
ressentaient de la haine envers
Lui qu’ils ont cru, à tort, que Lui
les haïssait. Comme dit l’adage :
“On suppose qu’une personne
pense de nous ce que nous
pensons d’elle”. Nous avons une
grande tendance à projeter nos
propres sentiments sur les autres.
Si l’on ne fait jamais confiance
aux autres cela peut signifier que
les autres ne devraient pas nous
faire confiance. Si nous croyons
toujours que les autres nous
désapprouvent cela démontre que
nous désapprouvons les autres
- ou peut-être nous-mêmes. À
l’inverse, si nous ressentons de
l’amour et de la compassion pour
les autres nous supposons que les
autres ressentent la même chose
envers nous. Mais bien plus
encore, notre comportement et
nos sentiments envers certaines
personnes produiront le même
effet sur ces personnes. Essayons
de sourire à quelqu’un. Nous
nous sentirons mieux envers lui,
et lui nous répondra de manière
plus positive.
Une grande
bonté
L
a Torah déclare : “Je
donnai, dans le même
temps, cet ordre à vos
juges : Écoutez vos frères, et jugez
selon la justice les différends de
chacun avec son frère ou avec
l’étranger.” (Deutéronome 1.16).
Rabbi Zalman Sorotzkin dit
que certains juges peuvent se
considérer comme sages et les
plaignants qui viennent à eux
comme mauvais. C’est pourquoi
la Torah précise “Écoutez vos
frères, et jugez selon la justice les
différends de chacun” car cela
équivaut à “considérer quiconque
vient à nous comme un frère et à
le traiter comme tel”. Ce principe
s’applique à toute personne en
position d’autorité. Il est facile
de considérer les gens comme
des objets. Mais notre attitude
envers les autres devrait nous
amener à nous poser la question
suivante “Comment agirais-je,
parlerais-je ou penserais-je si cette
personne était mon frère ou ma
sœur ?” Notamment dans le cas
où une personne en difficulté
financière ou émotionnelle se
présenterait à vous. La personne
à qui vous parlez, souffre et
se sent généralement génée
de demander de l’aide. Soyez
extrêmement attentifs à ses
sentiments. Si vous êtes capable
de lui faire sentir qu’il est comme
l’un de vos proches, vous faites
preuve d’une grande bonté.
Restons
ensemble et
unis
B
ien que cette parasha
parle d’événements qui
ont eu lieu des milliers
d’années auparavant, ils sont
toujours pertinents aujourd’hui
et plus particulièrement en cette
période où nous nous rappelons
les événements qui ont eu lieu
3
y compris les territoires
d’Ammon, de Moab et
d’Édom, sans même qu’ils
n’aient eu à livrer aucune
bataille.
Il détaille les péchés
subtils qui découlent
du péché des espions et
expose longuement au
peuple cet incident et ses
conséquences qui a amené
une génération entière à
mourir dans le désert ;
Moïse non plus n’entrera
pas en Eretz Israel.
Il leur rappelle que leur
première réaction face
au décret de Hashem fut
“d’aller se battre” pour
réparer leur faute. Il leur
rappelle qu’ils n’avaient pas
écouté ses conseils lorsqu’il
leur avait recommandé
de ne pas y aller car ils ne
méritaient plus que D.
leur accorde une victoire
miraculeuse sur leur
ennemi. Ils avaient ignoré
ses conseils et avaient
connu une grande défaite.
Il ne leur fut pas permis
de se battre contre les
royaumes d’Ésau, de Moab
ou d’Ammon car alors,
ces territoires ne devaient
pas faire partie d’Eretz
Israel. Lorsque débutera la
conquête de Canaan contre
les rois Sichon et Og ce sera
par le moyen d’une guerre
naturelle.
“Aux Rubénites et aux Gadites je
donnai une partie de Galaad jusqu’au
torrent de l’Arnon, dont le milieu sert
de limite, et jusqu’au torrent de Jabbok,
frontière des enfants d’Ammon ; je
leur donnai encore la plaine, limitée
par le Jourdain, depuis Kinnéreth
jusqu’à la mer de la plaine, la mer
Salée, au pied du Pisga vers l’orient”
(Deutéronome 3.16, 17)
Haftara
Ésaïe 1.1, 27
M
ardi
prochain
correspond au
jour de Tisha
Be’Av (9ème jour de Av),
la date d’anniversaire de la
destruction des temples de
Jérusalem. Les deux temples
furent détruits le même
jour, mais le second temple
fut détruit 650 ans après le
premier. la Haftara continue
à donner les raisons de la
destruction de Jérusalem.
“J’ai nourri et élevé des
enfants, mais ils se sont
révoltés contre moi. Le bœuf
connaît son possesseur, et
l’âne la crèche de son maître :
Israël ne connaît rien.”
(Ésaïe 1.3) Le Seigneur est si
déçu d’Israël qu’il va jusqu’à
la nommer Gomorrhe :
“Prête l’oreille à la loi de notre
Dieu, peuple de Gomorrhe !”
(10). Le Tout-Puissant dit
à Israël qu’Il n’aime pas
leurs sacrifices : “Qu’ai-je à
faire de la multitude de vos
sacrifices ? dit l’Éternel. Je
suis rassasié des holocaustes
de béliers et de la graisse des
veaux ; je ne prends point
plaisir au sang des taureaux,
des brebis et des boucs.”
(11) Si le Seigneur n’aime
plus les sacrifices d’Israël
ce n’est pas parce qu’il est
contre, mais parce que les
cérémoniels ont perdu de
leur signification pour Israël
et ne sont devenus que des
rituels. Le Seigneur n’aime
pas non plus les shabbats et
les fêtes “Cessez d’apporter
de vaines offrandes : J’ai
en horreur l’encens, les
nouvelles lunes, les shabbats
et les assemblées ; je ne puis
à Tisha Be’Av (le 9ème jour du
mois de Av). Dans la parasha
Moïse rappelle l’histoire des
espions. Après avoir exploré la
terre de Canaan pendant 40
jours, les espions en donnent un
rapport négatif. Les Israélites
étaient si affectés qu’ils refusèrent
d’entrer dans ce pays. D. les punit
en décrétant que cette génération
périrait dans le désert. Selon
la tradition juive, le retour des
espions se fit à Tisha Be’Av ainsi
que le refus des Israélites d’entrer
en Terre Sainte. Les premiers
mots de la parasha “Voici les
paroles que Moïse adressa à tout
Israël” (Deutéronome 1.1) relient
ces deux événements ensemble.
Les espions et le peuple d’Israël
étaient divisés, c’est la raison
pour laquelle la conquête de
Canaan fut ajournée. Afin
d’éviter de commettre le même
péché, nous devons faire preuve
d’un grand amour et être
unis, particulièrement en cette
période de l’année. Ce message
est implicite dans les premiers
mots de la parasha. Les mots “à
tout Israël” nous l’indiquent et
soulignent le fait que nous devons
tous rester ensemble et unis.
Communiquer
clairement
E
4
n rappelant l’histoire
des espions, la Torah
déclare : “Ils prirent
dans leurs mains des fruits du
pays, et nous les présentèrent ;
ils nous firent un rapport, et
dirent : C’est un bon pays, que
l’Éternel, notre Dieu, nous
donne.
(Deutéronome 1.25).
Rashi pense que ces paroles sont
celles de Josué et de Caleb, les
bons espions. Le Chacham Sofer
dit que ces paroles pourraient
aussi se rapporter aux espions qui
n’étaient pas pour la conquête du
pays. Ils auraient ainsi signifié
que le pays était si bon que ses
habitants se seraient battus pour
le garder. Lorsqu’une personne
fait votre éloge ne pensez pas
à mal ; et lorsque vous faîtes
éloge des autres, veillez à ce que
vos paroles ne soient pas mal
comprises. Il est essentiel de
communiquer clairement et sans
ambigüité.
La relation
avec D.
L
a vie du peuple d’Israël
a été très difficile durant
les 40 ans dans le désert.
Dans le livre de Devarim, Moïse
commence à leur rappeler leurs
péchés (le veau d’or, l’histoire
des espions, etc.). Ce rappel
était nécessaire pour les aider
à retenir quelques leçons du
passé. Selon une maxime
populaire “Un homme devrait
toujours apprendre du passé.
L’insensé, seul, répète les erreurs
qu’il a commises et souffre
ainsi inutilement”. Le peuple
d’Isaël devait comprendre que
les incidents de ces 40 années
exigeaient une vraie repentance.
Ce qui préoccupait D. n’était
pas la désobeissance en ellemême mais les raisons sousjacentes au péché. Moïse ne
voulait pas que le peuple juif
entre en Canaan sans avoir
totalement compris que l’objectif
de leur entrée dans ce pays était
de préserver cette profonde et
puissante intimité avec D. qu’ils
avaient expérimentée dans le
contexte de leur vie simple dans
le désert. À partir du moment
où D. avait déclaré “Je ne suis
plus parmi vous”, ils auraient dû
abandonner tout autre projet et
axer leurs efforts à restaurer une
bonne et authentique relation
avec D. Les lois de la Torah
nous ont été données pour nous
aider au quotidien à construire
cette relation avec D. Renoncer
aux commandements revient à
renoncer à notre communion
avec D. car le fait de rejeter les
commandements nous éloignera
de la volonté de D. Nous devons
consacrer nos vies à établir cette
relation intime entre l’homme et
D. et à enseigner comment vivre
une vie normale dans ce monde
en restant le peuple saint de D.
voir le crime s’associer
aux solennités. Mon
âme hait vos nouvelles
lunes et vos fêtes.” (1314). Le Seigneur ne perd
jamais espoir, son peuple
est toujours son peuple,
“Lavez-vous,
purifiezvous, ôtez de devant mes
yeux la méchanceté de vos
actions ; Cessez de faire le
mal ” (16).
Écrits apostoliques — Jean 14.1-3
La parasha introduit les dernières
paroles de Moïse au peuple
d’Israël, prononcées à la frontière
de Canaan, juste avant sa mort et
sa résurrection. “Voici les paroles
que Moïse adressa à tout Israël,
de l’autre côté du Jourdain, dans
le désert” (Deutéronome 1.1).
Le peuple d’Israël a peur de ce
qu’il va trouver de l’autre côté
du Jourdain, alors Moïse a des
mots d’encouragement “Voyez,
j’ai mis le pays devant vous ; allez,
et prenez possession du pays
que l’Éternel a juré à vos pères,
Abraham, Isaac et Jacob, de
donner à eux et à leur postérité
après eux.” (Deutéronome 1.8). Le
même cas de figure se présente
dans la Besorat de Yochanan
(Évangile selon Jean). Yeshoua
tient un discours juste avant sa
mort et sa résurrection alors
qu’il passe sa dernière soirée
avec ses talmudim pendant le
Seder de Pesach (Yochanan
13 à 18 parle de l’arrestation de
Yeshoua et du début du procès).
Il est nécessaire de clarifier le
calendrier de Pesach. Tout juif
sait qu’il est impossible pour le
Sanhedrin d’arrêter quiconque et
d’organiser un procès la première
nuit et le premier jour de Pesach.
Pour cette raison, nous devons
considérer que Yeshoua a célébré
Pesach un jour avant le peuple juif.
Pesach débutait un vendredi soir
cette année-là et Yeshoua célébra
son Seder avec ses disciples le
jeudi soir. Les disciples étaient
conscients de ce moment solennel
avec leur rabbi car Yeshoua avait
annoncé à plusieurs reprises qu’il
se rendrait à Yerushalayim et y
serait condamné par les Romains
et les hommes de loi de son peuple
(Matthieu 16.21). C’est pourquoi
les talmudim craignaient pour
leur avenir. Yeshoua le savait et il
prononça ces paroles “Que votre
cœur ne se trouble point. Croyez
en Dieu, et croyez en moi.”
(Jean 14.1). En effet, ils étaient
inquiets et ne savaient que penser,
Yeshoua leur rappelle ce qui est
important dans cette situation
“Ne soyez pas découragés,
continuez à croire en D. vous savez
que je suis le Mashiach, continuez
à croire en moi.” et leur donne une
raison d’espérer “Il y a plusieurs
demeures dans la maison de mon
Père. Si cela n’était pas, je vous
l’aurais dit. Je vais vous préparer
une place” (Jean 14.2). Yeshoua les
quitterait bientôt et rejoindrait la
maison de son père dans les cieux
car son ministère n’était pas encore
fini, il avait une tâche à accomplir
dans les cieux, celle de préparer
une demeure à ses disciples et à
son peuple. Il complète ses paroles
d’espoir d’une promesse “Et,
lorsque je m’en serai allé, et que
je vous aurai préparé une place,
je reviendrai, et je vous prendrai
avec moi, afin que là où je suis
vous y soyez aussi.” (Jean 14.3, 4).
Quelle merveilleuse promesse,
le Mashiach n’abandonnera pas
ses disciples ni son peuple, il
poursuivra sa tâche dans le ciel et
quand tout sera prêt il reviendra
nous prendre dans le glorieux
royaume de son père. Il vint tout
d’abord comme le Mashiach
Ben Yosef et reviendra comme
Mashiach Ben David. C’est
la grande promesse que nous
avons reçue du Mashiach Ben
Yosef et que nous devons garder
en nos cœurs quoi qu’il arrive.
Aujourd’hui le peuple juif est
en guerre, la population civile
souffre des deux côtés, mais un
jour le Mashiach Ben David
viendra à nouveau établir la paix
éternelle et alors les paroles de
Jérémie se réaliseront “Voici, les
jours viennent, dit l’Éternel, où je
susciterai à David un germe juste ;
il régnera en roi et prospérera,
il pratiquera la justice et l’équité
dans le pays. En son temps, Juda
sera sauvé, Israël aura la sécurité
dans sa demeure ; et voici le nom
dont on l’appellera : L’Éternel
notre justice.” (Jérémie 23.5, 6)
5
C’est un appel à la
repentance.
“Venez
et plaidons.” (18). Le
Seigneur est un D. plein
de miséricorde et d’amour
pour son peuple “ “Si vos
péchés sont comme le
cramoisi, ils deviendront
blancs comme la neige ;
s’ils sont rouges comme la
pourpre, ils deviendront
comme la laine. Si vous
avez de la bonne volonté
et si vous êtes dociles, vous
mangerez les meilleures
productions du pays” (1920). Quoi que les enfants
d’Israël aient fait dans le
passé, D. veut pardonner.
S’ils refusent de se repentir
le Seigneur ne pourra les
bénir et ils tomberont
sous le joug d’autres
puissances telles que
Babylone et d’autres. Le
texte se termine avec une
note positive “Je rétablirai
tes juges tels qu’ils étaient
autrefois, et tes conseillers
tels qu’ils étaient au
commencement. Après
cela, on t’appellera ville de
la justice, cité fidèle. Sion
sera sauvée par la droiture,
et ceux qui s’y convertiront
seront sauvés par la justice.”
(26-27)
Histoires et Traditions
L’amour pour son
peuple
Le coin de
l’Inspiration
v Moïse se présenta
devant le peuple
pour lui adresser
ses derniers
avertissements
et ses suprêmes
recommandations.
Son visage encadré
des cheveux blancs
de la vieillesse était
rayonnant de douceur
et de sérénité. Sa taille
droite, son port noble
et plein de dignité,
son regard vif et
clair exprimaient la
vigueur d’une santé
inaltérée. La scène
était solennelle.
Très ému, l’homme
de D. se mit à
décrire l’amour et
la miséricorde du
puissant Protecteur
d’Israël.”
(PP. 463)
I
l y a de cela 150 ans, les rabbins et les membres du gouvernement russe se rencontrèrent afin d’annuler de sévères
décrets du Tsar russe contre les
Juifs, décrets qui les privaient de
gagner décemment leur vie. Lors
de cette rencontre, Rabbi Menachem Mendel (connu comme le
Tzemach Tzedek) dénonça fermement la manière insensible
dont le Tsar avait traité les Juifs
russes. L’un des rabbis se tourna
vers Rabbi Menachem Mendel
et dit “Vous savez très bien qu’en
parlant ainsi vous mettez votre
vie en danger et nos sages disent
bien que celui qui met volontairement sa vie en danger perdra
sa part dans le monde à venir !”
Rabbi Menachem Mendel, dont
l’amour pour son peuple était
sans limite, lui répondit : “Si
mes frères Juifs ne peuvent avoir
une part dans ce monde, à quoi
me sert-il d’avoir une part dans
le monde à venir ?!”
La sensibilité
U
n jour, le rabbi Shraga
Feivel
Mendlowitz
fut invité à dîner un
vendredi soir pour l’ouverture
du shabbat. En arrivant chez
ses hôtes, il semblait évident
que l’hôtesse s’était endormie,
éreintée de cette soirée de
shabbat et avait manqué de se
réveiller à temps pour apporter
les dernières touches à sa tablée.
Son mari, gêné, la réprimanda
pour n’avoir pas couvert les
challot. Rabbi Shraga Feivel
pensa combien il était incongru
que cet homme humilie son
épouse pour n’avoir pas couvert
les challot - une coutume visant,
en fait, à ne pas exposer les challot
6
à “l’embarras” durant le kiddush
et à nous rappeler combien nous
devons être sensibles à honorer
les autres. Apparemment, l’hôte
avait complètement oublié la
signification de cette coutume.
Risquer sa vie
U
u jeune rabbi Israélien
prit le métro de
Brooklyn en direction de
Manhattan pour se rendre à une
réunion. Tandis que le train filait
vers sa destination, il s’assit et se
mit à lire silencieusement un livre
sur la guerre sous-marine pendant
la deuxième guerre mondiale.
C’est alors que deux grands jeunes
hommes en blousons de cuir et
aux airs endurcis montèrent dans
le train, portant un poste radio
disproportionné avec le volume
au maximum. Près du rabbi se
tenait une vieille dame voûtée,
ne pesant pas plus de 40 kg et
mesurant à peine 1,50 m. La
vieille dame ne supportait pas
le rythme sourd et saccadé de la
musique et se mit à hurler “qui
donc va leur dire d’arrêter cette
musique ?” Tout le monde se mit
à lire encore plus attentivement,
y compris le rabbi. L’un des deux
voyous eut un sourire ironique et
dit à la dame “Madame, venez
l’éteindre vous-même si vous le
voulez.” Elle traversa la rame, le
bras levé, pointant l’index devant
elle et elle éteignit l’appareil !
Le jeune voyou posa son poste
et se retourna pour la frapper.
Le rabbi surgit alors et para le
coup du jeune voyou de son
avant-bras. Surpris, le jeune dit
au rabbi “qu’est-ce-que tu veux,
mec ?” Le rabbi répondit avec
un grand sourire “Que vous ne
fassiez pas de mal à la dame.” et
il retourna à sa lecture. La vieille
dame revint également sur ses
pas. Le voyou ralluma le poste,
poussant le volume au maximum
avec les basses et les aigus à fond.
La vieille dame hurla “Qui va lui
dire d’éteindre ce poste ?” Tout
le monde se remit à lire avec
beaucoup plus de concentration.
Le jeune voyou sourit et lui fit
signe de revenir. À nouveau,
la vieille dame traversa la rame
le doigt pointé prêt à appuyer
sur l’interrupteur. Le jeune se
tourna pour la frapper mais le
rabbi surgit pour le stopper. Le
jeune, décontenancé, lui dit “Tu
commences à m’énerver”. Le
rabbi sourit et dit “Désolé. Ne
frappez pas la dame” et il retourna
à sa place. La vieille dame revint
vers le rabbi et se tint le dos tourné
devant lui. Heureusement, les
deux jeunes voyous descendirent
à la station suivante ! Tandis que
le rabbi se remit à lire, il jeta un
oeil au dos de la vieille dame
debout devant lui et pensa “eh
bien, je viens de risquer ma vie
deux fois pour la protéger et elle
ne me remercie même pas.” Et
après avoir fait deux minutes de
sa propre éloge, le rabbi mit fin à
ses pensées en réalisant une chose
incroyable : “Le Tout-Puissant
n’a pas réalisé un mais deux
miracles pour me sauver et je ne
me suis même pas arrêté pour le
remercier ?” Il y a certainement
plusieurs leçons à retirer de cette
histoire : ne pas prendre le métro
à New York, se méfier des petites
vieilles qui vous font risquer
votre vie, apprendre à écouter la
musique très fort, le pouvoir d’un
sourire incongru... Mais, à mon
avis, la leçon la plus puissante
à retenir c’est que lorsque vous
pointez un doigt sur quelqu’un,
trois autres doigts se pointent
sur vous... et s’assurer aussi de
remercier le Tout-Puissant.
Parasha des enfants
Devarim
Le coin de
l’Inspiration
MyîrDb√;d
Deutéronome 1.20, 25
“Je vous dis : Vous êtes arrivés à la montagne des Amoréens, que l’Éternel, notre Dieu,
nous donne. Vois, l’Éternel, ton Dieu, met le pays devant toi ; monte, prends-en possession,
comme te l’a dit l’Éternel, le Dieu de tes pères ; ne crains point, et ne t’effraie point. Vous
vous êtes tous approchés de moi, et vous dites : Envoyons des hommes devant nous, pour
explorer le pays, et pour nous faire un rapport sur le chemin par lequel nous y monterons
et sur les villes où nous arriverons. Cet avis me parut bon ; et je pris douze hommes parmi
vous, un homme par tribu. Ils partirent, traversèrent la montagne, et arrivèrent jusqu’ à la
vallée d’Eschcol, qu’ils explorèrent. Ils prirent dans leurs mains des fruits du pays, et nous
les présentèrent ; ils nous firent un rapport, et dirent : C’est un bon pays, que l’Éternel, notre
Dieu, nous donne.”
(Deutéronome 1.20, 25)
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7
v La conquête de
Basan terminée, Israël
revint sur les bords
du Jourdain pour se
préparer à celle de
Canaan. Le camp
s’installa sur les rives
du fleuve, non loin de
l’endroit où il se perd
dans la mer Morte, en
face même de Jéricho.
C’était dans le proche
voisinage du royaume
des Moabites, lesquels
étaient terrifiés de la
proximité de ces nouveaux conquérants.
(PP 438)
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