l`importance de l`influence du champ magnétique terrestre

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Le champ magnétique terrestre, un facteur fondamental
Nos lieux de vie sont en échange continuel avec les différents types de
rayonnements naturels qui nous sont indispensables, parmi lesquels le champ
magnétique terrestre est un facteur fondamental...
Cet environnement harmonieux pouvant être perturbé par différents types de
nuisances, et aussi, il a été particulièrement modifié depuis que nous avons
introduit des rayonnements artificiels... avec pour corollaires que ces
perturbations génèrent des fréquences qui ne sont plus en adéquation avec
l’énergie cellulaire.
L’origine du champ magnétique terrestre
L’étude du champ magnétique naturel de la terre pour la régulation des processus biologiques du vivant
remonte aux environs des années 1600, avec William Le Gilbert qui en commença l’étude scientifique, qu’il
décrivit dans son ouvrage : De Magnete...
Il est aujourd'hui communément admis que le champ magnétique terrestre trouve son origine
dans le noyau de la terre composé notamment de fer, qui apparaît donc comme la source du
géomagnétisme.
Comme tous les champs magnétiques, celui de la Terre est dû à des courants électriques
créés par les mouvements de la couche liquide qui se trouve dans le noyau externe située
entre 2.900 et 5.100 km de profondeur.
Dans les profondeurs de la Terre, la matière conductrice du noyau terrestre, essentiellement du fer et du
nickel en fusion, se déplace et les particules chargées qui se trouvent dans cette couche liquide à haute
température créeraient grâce à des mouvements de convection, un effet comparable à celui d'une dynamo.
Le mécanisme qui génère le champ magnétique terrestre semble donc bien être de type dynamo auto-
entretenue (en l'absence de phénomène d'entretien, le champ magnétique disparaîtrait en quelques milliers
d'années seulement).
Les interactions entre le Soleil et la Terre…
Certains phénomènes naturels, comme les orages, ou les variations d'activité solaire (les vents magnétiques
solaires), produisent des champs magnétiques variables dans la gamme des extrêmement basses fréquences
(ELF).
Un flux continu de neutrinos, particules de charge nulle, de masse nulle ou très faible, émis par les réactions
nucléaires qui se produisent au coeur du Soleil ; un flux continu d'électrons et de protons, éjectés à plus ou
moins grande vitesse et qui constituent le vent solaire, dont l'existence du vent solaire a été postulée en 1951,
qui au voisinage de l'orbite terrestre, son expansion étant dirigée par le champ magnétique du soleil, atteint
une vitesse 400 km/s.
Aux abords de la Terre, les particules chargées du vent solaire interagissent avec le champ magnétique
terrestre, qui se trouve ainsi déformé à l'image d'une queue de comète par le déplacement supersonique de la
Terre par rapport au vent solaire, on nomme cette zone dans laquelle il est confiné la magnétosphère.

La Terre baigne donc en permanence dans un flot de lumière et de particules en provenance du Soleil, un
mélange d'ondes électromagnétiques, depuis les rayons gamma de haute fréquence jusqu'aux ondes radio de
faible énergie.
Le géomagnétisme
De par sa constitution, la Terre se comporte
analogiquement exactement comme si elle possédait en
son centre une énorme barre magnétique, sa rotation
autour du noyau interne et externe engendrant un champ
magnétique dont les lignes de force émergent du pôle
Nord vers le pôle Sud.
Ainsi, le champ magnétique terrestre existant à la surface
de la terre qui oriente l’aiguille aimantée d’une boussole
dans le sens Nord-Sud est fonction de différents
paramètres :
- La rotation du noyau externe sur le noyau interne.
- Et l’influence du champ magnétique solaire à champs
variables.
Plus la rotation est rapide, plus son intensité est forte,
et plus la Terre tourne lentement, moins le champ
magnétique est intense, ce qui est le cas entre le 21
Décembre et le 10 Janvier suivant chaque année.
Petit rappel sur le magnétisme...
En prenant une barre de fer sur laquelle on enroule un fil électrique conducteur et en faisant circuler du
courant électrique dans ce fil, la barre devient un aimant et développe un champ magnétique, avec un pôle
Nord et un pôle Sud, si on inverse le courant, le champ initial disparaît et un second prend la place, le pôle
Nord devient le pôle Sud et vice versa, il y a alors inversion du champ magnétique...
Si on pouvait répandre de la limaille de fer autour de notre planète, on pourrait
observer le champ magnétique suivant ses lignes de forces, on pourrait ainsi voir
au-dessus de la Terre des arcs immenses sur le ciel des méridiens, comme une
cage sphérique qui l'enfermerait, et dont les barreaux rentreraient dans la Terre
tout autour des pôles magnétiques, cette cage étant la zone de barrage qui
intercepte le bombardement des projectiles solaires.
À noter que le champ magnétique terrestre est maximal dans les régions
polaires, et minimal dans les régions équatoriales.
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Le facteur électromagnétique naturel
Il ne faut donc pas confondre les champs magnétiques artificiels avec le champ géomagnétique naturel qui
oriente l’aiguille aimantée d’une boussole dans le sens Nord-Sud, et qui est notamment produit par le flux de
courants telluriques qui se propagent au sein de la planète, et que nos anciens connaissaient parfaitement et
les ont utilisés (pour l’emplacement des hauts lieux, mégalithes, églises, chapelles,…).
Planisphère représentant les anomalies
de champ magnétique terrestre à l'échelle mondiale.
Ainsi, la terre semble donc bien se comporter comme une immense dynamo...
elle possède un champ électrique dont le gradient qui est de 100 à 150 Volts
par mètre par beau temps et selon les saisons s’exprime entre la terre et la
ionosphère.
Ce gradient étant fondamental pour notre équilibre biologique (par action sur
l’équilibre bioélectrique des lignes de moindre résistance tissulaires du corps,
les méridiens d’acupuncture, sur le métabolisme hormonal, via notamment les
glandes endocrines, principalement l’épiphyse)...
Il suffit d’observer le comportement qui change au fur et à mesure qu’un
orage s’approche des animaux, en même temps que ce gradient électrique
augmente.
La Terre, un résonateur
La surface de la Terre forme avec l'ionosphère un gigantesque résonateur
dont les fréquences de résonance varient en fonction du temps au cours du jour et de la nuit.
Schumann, par exemple, a montré que dans l'environnement naturel de la biosphère existent des champs
pulsés particuliers, pouvant fluctuer en fonction de l'activité solaire (orages magnétiques), ou d'orages
atmosphériques, le rythme du résonateur terre / ionosphère les réactivant et les régularisant continuellement.
Il a été démontré que de faibles modifications cycliques du champ magnétique terrestre servent d'étalon à
notre "horloge interne", et lui fournissent ses points de repère dans les rythmes journaliers échelonnés sur
24 heures (nycthéméraux, et peut-être saisonniers), cette horloge interne, la glande pinéale ou épiphyse,
secrétant la mélatonine, une hormone dont l'importance est capitale, en raison de son pouvoir régulateur sur
différents cycles biologiques.
Lorsque la glande pinéale reçoit des informations électromagnétiques et magnétiques de l'environnement non
conformes au schéma naturel, elle ne sécrète plus le flux normal d'hormones, parmi lesquelles figure la
mélatonine et un stress apparaît avec sa cascade de conséquences.
Des recherches en chronobiologie mettent en évidence l’importance de ces fréquences naturelles qui s’avèrent
fondamentales pour notre équilibre biologique, et lorsque nous sommes soumis notamment à des champs
électromagnétiques artificiels, qui selon leur intensité vont nous couper de ces fréquences naturelles
terrestres, ceux-ci pourront s’avérer particulièrement déstabilisants.
Interaction Terre / Ionosphère
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Quelles sont les valeurs "normales" non perturbées du champ magnétique terrestre
Le champ magnétique d'un lieu se définit par son intensité, sa déclinaison par rapport au Nord géographique
et son inclinaison…
La qualité du champ magnétique se mesure en nanoteslas
(nT), l'intensité du champ géomagnétique varie de 60
microTeslas (mT) soit 0,6 gauss près des pôles, à 30
microTeslas à l'équateur.
Globalement à notre latitude, les valeurs naturelles se
situent entre 35.000 et 45.000 nT.
- Une valeur élevée signifie que le champ magnétique est
très peu perturbé, donc favorable au vivant, certains lieux
pouvant atteindre 65 ou 70.000 nanoteslas, ce qui est en
général le cas des hauts lieux cosmotelluriques.
- À l'inverse, un lieu ou un habitat avec des zones à
4.000 nT, sera particulièrement néfaste.
Quand en surface le champ magnétique est réduit, pour un organisme vivant, de l'énergie va "manquer"…
lorsque ce champ est perturbé, suivant notre métabolisme, nous pourrons en être plus ou moins affectés sur
un plan physiologique, une faible valeur du champ magnétique amoindrissant le fonctionnement de nos
cellules et des ennuis de santé pourront apparaître.
Quelles sont les sources de variations d’intensité du champ magnétique terrestre
On trouve tout d’abord les variations temporaires avec deux types de variations, les unes s'effectuant
lentement à long terme et ont leur origine à l'intérieur de la terre :
Ce sont les variations séculaires...
- À la surface de la terre, l'intensité et la direction du champ magnétique varient au cours des ans.
Depuis plus d'un siècle, l'intensité du champ magnétique terrestre diminue régulièrement, cet affaiblissement
pourrait n'être qu'une variation passagère mais présagerait également un phénomène qui s'est produit
plusieurs fois, l'inversion du champ magnétique (?).
La position du pôle Nord se déplace lentement à travers l'Arctique dans une direction Nord-Ouest.
Depuis 1831, date de sa première localisation, et jusqu'en 1984, le pôle Nord a bougé d'environ
1.000 km, au XXème siècle, le pôle a connu un déplacement moyen de 10 km par an.
La situation du pôle magnétique présente actuellement un grand intérêt comme outil de cartographie pour
la navigation mais aussi pour les géomètres, les spéléologues, aussi, les cartes de déclinaison magnétique
sont révisées et publiées chaque cinq ans, à la fin de 1991, le nord magnétique correspondait au Nord
géographique dans l'Est de la Suisse, ce qui n'était pas arrivé depuis 1650 !...
Les autres, des fluctuations transitoires... dont les causes sont extérieures à la terre, une traduction des
interactions entre le soleil et la terre.
- Les variations journalières sont faibles, de quelques dizaines de gammas (le gamma équivalant à un
nanotesla), il existe également des variations saisonnières, lors des saisons equinoxiales (Mars-Avril et
Septembre-Octobre), les variations journalières sont plus amples tandis qu'en hiver, elles sont très réduites.
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