L’observatoire
16
Novembre 2013
FOCUS
novembre 2013
Chers partenaires,
L’Economie sociale et solidaire est un système moral qui repose sur un projet tant économique, que politique et social.
C’est par sa finalité sociale et solidaire, qu’elle participe à la construction d'une nouvelle façon de vivre et de penser
l'économie. Celle-ci va, tout simplement, replacer la personne humaine au cœur des priorités.
De nombreuses institutions ont lancé des travaux sur la thématique, plus que jamais sujet d’actualité, le département et
les ateliers de l’ESS, la région et son Contrat d’appui au développement de l’ESS mais aussi l’Etat qui, par
l’intermédiaire du ministre chargé de l'Economie sociale et solidaire et de la Consommation, a présenté dernièrement
un projet de loi concernant l’ESS en conseil des ministres durant l’été 2013.
Cet intérêt particulier, et dorénavant fort, doit permettre à l’ESS de se donner les moyens de se structurer et de se
développer. Car malgré sa notoriété nouvelle et sa taille - environ 10 % du produit intérieur brut et 10 % des
emplois-, l’Economie sociale et solidaire reste encore difficile à appréhender. Pour preuve notre connaissance
encore bien trop restrictive des multiples formes qu’elle peut prendre et de l’intérêt économique qu’elle
représente.
Nous vous proposons alors d’apporter un éclairage sur :
L’historique et les principes fondamentaux de l’ESS
Les chiffres de l’ESS sur le Calaisis
Des actions et des projets en Calaisis
Un nouvel appel à projets « Appui au développement de l’économie sociale et solidaire locale » sera lancé par
la région en 2014 dans le cadre du PLDE du Calaisis. Le Calaisis doit donc se mobiliser pour offrir une réponse
aboutie à celui-ci.
L’Economie sociale et solidaire est, et doit être de plus en plus, une composante du développement économique de
notre territoire.
Je vous en souhaite une agréable lecture.
La présidente de la MEF du Calaisis - Isabelle MUYS
L’Economie sociale et solidaire
Eclairage sur une composante de l’économie du Calaisis.
Les cinq grands principes
fondateurs de l’ESS
Une
gouvernance
démocratique
La libre
adhésion
Un
investissement
solidaire
L’homme au
coeur de
l’économie
L’utilité
collective
et/ou
sociale
novembre 2013
L’Economie sociale et solidaire : une volonté d’entreprendre autrement
De quoi s’agit-il ? quelles origines ?
L’Economie sociale et solidaire reste difficile à comprendre pour beaucoup d’entre nous.
S’agit-il d’un secteur d’activité ? D’un statut particulier d’entreprise ? D’activités sociales ?... faute de définition claire, chacun
en a sa propre représentation.
Pour mieux comprendre, il convient de se placer d’un point de vue historique. Les premières formes d’Economie sociale et
solidaire apparaissent au milieu du XIX siècle avec la création des coopératives. La révolution industrielle modifie profondé-
ment l’économie des Pays européens et de nouveaux enjeux sociaux émergent (naissance du patronat et du salariat ouvrier).
Relayés par de grands mouvements de pensée (syndicalismes ouvriers et agricoles, socialisme, catholicisme progressiste...),
les systèmes coopératifs vont progressivement s’étendre avec un réel succès, proposant une conciliation nouvelle entre
capital et travail. Ce courant humaniste qui considère que la création de richesse doit être profitable à tous va s’étoffer et se
diversifier tout au long des XIXème et XXème siècles avec la reconnaissance juridique des mutuelles en 1895, l’engagement
des associations dans les champs de l’économie après la seconde guerre mondiale, et à partir du milieu des années 1970,
le développement des Fondations.
Dans un contexte d’aggravation de la crise économique, de mondialisation et de délocalisations d’entreprises, le terme
Economie sociale et solidaire va émerger, il y a une quinzaine d’année, afin de regrouper et de mettre en valeur ces
différentes formes d’activités hétéroclites mais articulées autour de valeurs convergentes et potentiellement créatrices
d’activités et d’emplois.
Deux pôles complémentaires constituent l’ESS, bien que, la différence soit cependant souvent ténue entre ceux-ci :
l’Economie sociale qui s’inscrit dans les mécanismes de l’économie marchande classique mais cherche à en modifier les
valeurs et le fonctionnement (gestion démocratique, répartition équitable de la richesse créée...),
et l’Economie solidaire qui a pour ambition la transformation sociale et tend à inventer de nouvelles pratiques écono-
miques.
Mais le mouvement amorcé il y a plus de 150 ans continue aujourd’hui encore à se développer et à se diversifier du fait de la
montée du chômage de masse et du besoin de chacun de redonner du sens à l’économie et plus globalement à nos modes
de vie :
Les associations, à but social et/ou employeur, ne cessent d’accroitre leur présence dans l’économie (ex : activités à la
personne, coopération internationale…)
Les structures d’insertion par l’activité économique mobilisent les champs économiques à des fins de lutte contre
l’exclusion (ACI, AI, EI, ETTI). Ces structures sont mobilisées par les collectivités locales qui s’engagent dans des initiatives
économiques et répondent à des enjeux sociaux (ex : clauses d’insertion, chantiers école…).
Et un nombre croissant d’entreprises, conscientes des dérives actuelles de l’économie, tendent à imaginer de nouveaux
modes de gestion proches des valeurs de l’ESS (circuits courts, solidarités interentreprises, nouvelle approche de la GRH…)
L’Economie sociale et solidaire est un moteur à énergie durable et renouvelable fondé sur des valeurs de solidarité, de
démocratie et d’équité. Elle vise à articuler l’économie et le social. Son initiative appartient à tous (élus, responsables
d’entreprises, acteurs associatifs, techniciens de collectivités, habitants...). Sa richesse, sa diversité, sa capacité à investir
de nouveaux champs d’activités dépendent de notre imagination individuelle et collective. L’Economie sociale et solidaire,
c’est un monde qui s’invente !
Précaution méthodologique
La notion d’Economie sociale et solidaire couvre différents statuts mais aussi des activités et des emplois variés. Les périmètres
statistiques sont, de ce fait, très complexes à isoler pour dresser un panorama détaillé. Pour mesurer l’impact économique de l’ESS, il
est privilégié une approche « emplois » et « établissements ».
Le périmètre des données présentées est celui de l’INSEE et des CRESS (Chambre régionale de l'Economie sociale et solidaire) :
Le champ de l’Economie sociale est construit à partir d’une liste de catégories juridiques, puis de l’exclusion de certaines activités
réputées hors-champ. Les structures de l’Economie Sociale ainsi définies sont ensuite réparties en 4 familles : coopératives, mutuelles,
associations, fondations. Ce périmètre a été validé conjointement par le DIIESES (Délégation interministrérielle à l’innovation, à
l’expérimentation sociale et à l’économie sociale) et le CNCRES (Conseil national des chambres régionales de l’économie sociale).
Cette approche chiffrée sera alors confortée par des interviews et des présentations d’actions réalisées sur le Calaisis.
Données au zonage : Pays replacées dans un contexte
littoral
Données au zonage :
Zone d’emploi
Pays du Calaisis
Boulonnais
Dunkerquois
Audomarois
Littoral
novembre 2013
L’Economie sociale et solidaire en quelques chiffres
Répartition des établissements par statut
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS
280 59 14 0 353
Pays du Calaisis Associations
Nb d’établissements
79,3% 16,7% 4% 0%
%
85,4% 11,8% 3,1% 0,5%
Coopératives Mutuelles Fondations Total
Nord - Pas-de-Calais
On observe une prépondérance du tissu associatif au sein du Calaisis avec presque 80% du total
des établissements. C’est une remarque généralisable à l’ensemble des territoires. Pour autant, ce
statut est moins représenté qu’en région où il représente 85,4%.
Le secteur coopératif est, quant à lui, plus présent sur le Calaisis qu’en région (16,7% contre 11,8%).
Il n’y a pas de fondation domiciliée sur le Calaisis.
Le Calaisis présente plus de 4 750 emplois dans l’ESS qui correspondent à 3 820 équivalents temps
plein. C’est, à nouveau, proportionnellement moins que sur le reste du littoral.
L’économie sociale et solidaire est un secteur tout de même dynamique qui occupe une place plus
importante dans l’ensemble de l’emploi du Pays du Calaisis. Il concentre, au final, 11,1% des postes
de travail du territoire du Calaisis. Cette part est très légérement inférieure à celle observée sur le
NPdC avec 11,4%. Sur le littoral, Audomarois et Boulonnais sont alors légèrement décrochés ; leurs
emplois de l’ESS pèsent moins dans l’emploi total.
Sur le Calaisis, un peu moins de 86% des salariés de l’ESS sont employés par des associations. Les
autres salariés sont répartis pour 12% dans les coopératives, 3 % dans les mutuelles.
Le Calaisis est le territoire littoral le moins doté en emplois dans les associations, ce qui est compensé
par une présence accrue des emplois dans les coopératives et les mutuelles. On note, au passage,
que seul le Dunkerquois dispose de la présence d’établissements inscrits sous le statut de fondation.
Répartition des emplois par statut
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS (données à la Zone d’emploi)
ss : secret statistique
Pays du Calaisis
Associations Coopératives Mutuelles Fondations
85,7% 11,6% 2,7% 0%
% de postes
88,8% 10,8% 0,4% 0%
% de postes
88,5% 9,6% ss% ss%1
1: secret statistique annoncé par la CRESS
% de postes
91,7% 6,1% 1,8% 0,4%
% de postes
Boulonnais
Dunkerquois
Audomarois
Part de l’emploi total concerné par l’ESS
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS
11,4%
11,1%
10,4%
12,0%
10,2%
Nord - Pas-de-Calais
Pays du Calaisis
Part
Boulonnais
Dunkerquois
Audomarois
Total du nombre d’emplois
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS
4 754
5 013
10 412
3 951
Pays du Calaisis
Nb
Boulonnais
Dunkerquois
Audomarois
Equivalents temps plein
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS
3 819
4 242
8 727
3 262
Pays du Calaisis
Nb
Boulonnais
Dunkerquois
Audomarois
Les établissements employeurs de l’ESS
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS . RP2009 - calculs MEF Calaisis
Nb d’étab. % du total
des étab.
Rappel de
population
10 757
353
9,7%
8,5%
431 8,7%
684 9,7%
290 8,7%
4 033 197
163 153
162 595
254 699
115 928
Nord - Pas-de-Calais
Pays du Calaisis
Boulonnais
Dunkerquois
Audomarois
L’Economie sociale et solidaire regroupe
dans sa définition la plus large 353
établissements sur le Calaisis. Au regard
de la population des 4 territoires du littoral
et de la région, le Pays du Calaisis est le
moins doté en établissements de l’ESS.
La part de l’ESS dans le tissu économique
local au Calaisis est légèrement inférieure
à celle de la région. Sur le littoral, seul le
Dunkerquois atteint la valeur régionale.
Littoral
novembre 2013
Répartition des établissements et des emplois par secteur d’activité
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS
23,8 3,9
Pays du Calaisis
Arts, spectacle, sport et loisirs
Action sociale
Activités financières
Services divers*
* Services divers : Transports et entreposage ; réparation d'automo-
biles et de motocycles ; activités immobilières ; information et
communication ; activités scientifiques et techniques ; services
administratifs et de soutien ; autres activités de services
Autre non-classé : ne maitrisant pas la donnée brute, nous
ne sommes pas en mesure de vous en détailler le contenu.
Enseignement
Agriculture, industrie, construction
Santé humaine
22,1
13,0
12,5
9,9
2,0
2,0
5,5
7,2
17,3
4,6
4,4
52,5
Autre non-classé 14,7 4,6
%
Etablissements
%
Emplois
Emplois par sexe
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS
32,7 67,3
Pays du Calaisis
dans l’ESS
60,7 39,3
hors ESS
%
hommes
%
femmes
Emplois par âge
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS
8,9 39,7
Pays du Calaisis
dans l’ESS
10,7 31,5
hors ESS
%
-25ans
%
45 à 59 ans
Emplois par catégorie socio-professionnelle dans l’ESS
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS
12 51 27 10
28 33 24 9
Pays du Calaisis % Ouvriers % Employés % Prof. intermédiaires
% Cadres, Prof. Intel. Sup
et Chefs d’entreprises
On retrouve sur le Calaisis de nombreuses associations dans le domaine des arts, spectacle, sport et
loisirs (23,8%). Ce sont des structures de moindres tailles qui n’offrent que peu d’emplois.
Les activités de l’action sociale sont bien représentées (22,1%), et notamment, parmi les plus grands
établissements du Calaisis (100 à 200 salariés). On peut citer pour exemples : l’Association des paralysés
de France (APF), Aide à domicile aux retraités (ADAR), l’Association famille aide protection enfants
inadaptés (APEI) ou encore Travail services.
En effet, 6 des 9 plus grands établissements sont consacrés à ces activités ; tous sous le statut associatif.
Concernant 3 autres plus grands établissements, on retrouve une coopérative dans le secteur du Bois
(Scierie et palettes du littoral), une coopérative dans le secteur du Transport maritime (ancienne Scop
SeaFrance) et une Association gestionnaire d’enseignement privé (Pensionnnat St Pierre).
Le secteur financier est conforté par la présence de grandes entités de banques coopératives et de mutuelles.
Un peu moins de la moitié des
établissements de l’ESS opérent dans 2
secteurs d’activité : les arts, spectacle
sport et loisirs et l’action sociale.
Concernant les emplois, plus de la moitié
des salariés de l’ESS exercent dans
l’action sociale (52,5%).
L’ESS est marquée par la prépondérance des emplois féminins puisque plus des 2/3 des salariés de
l’ESS sont des femmes (contre moins de 40% dans le reste de l’économie).
On y dénombre moins de jeunes que dans l’économie privée (presque 2 points de moins) et à
l’inverse davantage de +45ans (plus de 8 points d’écart).
Les ouvriers sont très peu nombreux dans l’ESS en comparaison de l’ensemble de la population
active occupée (16,6% de moins). On compte, par contre, davantage d’employés (18,2% de plus),
de professions intermédiaires (3,0% de plus) et de Cadres et chefs d’entreprises (1,4% de plus).
Fort logiquement Cap Calaisis concentre plus de 2/3 des établissements de l’ESS pour presque 2/3
des emplois de l’ESS. Arrivent ensuite, par ordre d’importance, la CCRA et la CCRAVH, la CCSOC
et enfin la CCTP. Le poids de l’emploi est quasi proportionnel au nombre d’établissements exception
faite de la CCSOC. On remarque que, certes, elle dispose de moins d’établissements de l’ESS (7%
du total du Calaisis) mais que le nombre d’emplois est élevé (11% du total du Calaisis). Les
établissements sont très certainement de plus grandes tailles.
Détail des établissements et des emplois par EPCI
Source : Insee, CLAP2010 - calculs CRESS
Cap Calaisis
Pays du Calaisis
CCRA
CCSOC
CCTP
CCRAVH
Etablissements Emplois
NbRatio
239
42
23
14
35
68%
12%
7%
4%
10%
Nb Ratio
64%
10%
11%
3%
12%
3 001
450
508
149
545
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
dans l’ESS
ensemble de la population active
novembre 2013
Le secteur associatif : une place singulière dans l’ESS
Le secteur associatif revêt des domaines particulièrement variés, de l’éducation au sport, en passant par la santé et le social sans
oublier la culture. Il n’est pas toujours évident de le considérer comme activité économique. Pourtant, en contribuant au « vivre
ensemble » et en luttant contre l’isolement, il contribue à l’attractivité d’un territoire. Dans le même temps, il est indéniable que les
associations créent des emplois : près de 4 000 sont dénombrés dans le Pays du Calaisis.
Toutefois, à contrario des entreprises, la finalité d’une association n’est pas le profit, mais bien l’utilité sociale. L’activité économique
devient donc un moyen d’obtenir cette fin.
Une Economie sociale et solidaire en mouvement sur le Calaisis...
Alimentation : Une filière d’excellence dans le Calaisis
Activités :
Jardinage - maraîchage ;
Collecte - commercialisation
Zone d’intervention :
CCRA - Côte d’Opale
Depuis deux ans, 20 emplois ont été créés.
Actuellement, deux associations Terre d’Opale et Anges Gardins y sont implantées.
- Terre d’Opale se veut une plateforme de produits terreux bio en organisant une collecte auprès de 15 producteurs sur la Côte
d’Opale et en les commercialisant sous forme de paniers à 180 consommateurs abonnés. Des paniers solidaires sont également en
cours d’expérimentation auprès de foyers ou étudiants en difficulté. Terre d’Opale permet également une commercialisation auprès
de la restauration collective notamment les cantines scolaires.
- La seconde association se nomme Ange Gardins. Elle anime un chantier d’insertion autour du jardinage-maraîchage en s’appuyant
sur 16 postes en insertion et l’exploitation de 5 ha sur la ferme. Anges Gardins mène par ailleurs des actions sur la consommation
responsable, sur la pratique du jardinage et de la cuisine pour les personnes aux faibles ressources. Combattre la fracture alimen-
taire, pour davantage de cohésion sociale.
Contacts : Fréderic Huchette-CCRA & Dominique Hays- Anges Gardins
Depuis plus de trois ans, le Pays du Calaisis s’attache à mettre en place des actions en faveur de l’alimentation locale. Il s’agit de
développer les circuits de proximité sous toutes ses formes dans un objectif avant tout économique, mais sans négliger les dimen-
sions sociale et environnementale. Cette dynamique territoriale s’est lancée sous l’impulsion d’acteurs de l’alimentation bien ancrés
dans une démarche et un esprit ESS.
Objectifs :
- Développer et organiser divers modes de commercialisation de produits locaux notamment Bio
- Accompagner les porteurs de projets agricoles soucieux de tester leur activité et d’être une porte
d’entrée touristique des savoir-faire alimentaires locaux
L’Eco-pôle alimentaire : un site pilote qui s’appuie sur le couple Collectivités-Associations
La Communauté de Communes de la Région d’Audruicq a fait de l’alimentation un axe central de son projet territorial qui se décline
sous toutes ses dimensions : économique, sociale, environnementale, touristique, culturelle… Cette ambition s’est traduite par le
rachat d’une exploitation agricole (bâtiments et surface agricole de 15 Ha) le long de l’A16 à Vieille-Eglise.
Paroles de bénévole
Francine, habitante de Nortkerque et engagée depuis 1986, témoigne du bénévolat et de son évolution dans le Calaisis.
« [..] Dès que je suis sollicitée par des organismes associatifs, je rends service, car d’une part tout m’intéresse, d’autre part je
veux être actrice de la vie locale ». Au travers des projets portés par les associations, « on voit toute la capacité d’innovation
des associations Calaisiennes, elles sont de véritables actrices du développement local ».
Quant aux difficultés de renouvellement du bénévolat tant décrié de nos jours, Francine estime que « [...] les temps ont
changé et le quotidien des jeunes couples, qui doivent concilier vie professionnelle et vie familiale, leur donne moins de temps
pour s’impliquer. Les jeunes ont diversifié leurs centres d’intérêt et leurs temps de loisirs avec le développement de la société
de communication ».
Objectifs :
- Initier des actions pour faire découvrir les biens faits du manger frais, équilibré et local
Activités :
Education alimentaire ;
commercialisation
Zone d’intervention :
CCTP - Côte d’Opale
Une épicerie solidaire est fréquentée par 250 familles annuellement. Elle est le support
d’initiatives citoyennes et pédagogiques sur la consommation.
- Pour exemple, en 2012, une action intergénérationnelle a été menée autour de la consommation
Le CIAS des Trois-Pays : fer de lance d’actions en faveur de l’alimentation et de la santé
Les inégalités sociales de santé en lien avec les problèmes d’alimentation des publics précaires sont plus que jamais d’actualité.
de fruits et légumes auprès de séniors résidant dans un EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes).
- En mai dernier, c’est un forum santé qui a été organisé à Guînes, associant les producteurs locaux et les associations œuvrant dans
l’alimentaire (800 personnes ont fréquenté cette manifestation).
Contact : Laurence Lopez-CIAS des Trois-Pays
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