2) L`activité - Fiches de Cours et Ressources pédagogiques

Ergonomie
Découvrir, comment dans divers champs et sur des thématiques d'actualité, les concepts et
les méthodes en ergonomie sont mis en œuvre. Etre capable de mobiliser ces concepts et
méthodes pour décrire une situation précise.
Biblio :
Falzon, P. (2004) Ergonomie. Paris: PUF
Rabardel P. et al (1997). Ergonomie, concepts et méthodes. Octarès
Darses,F.& Montmollin,M. (2006). L'ergonomie.
Quelques revus :
Le travail humain
Santé et travail
Travailler
Rappel I
De l'intuition à la définition
L'ergonomie, l'homme tout entier qui agit dans son environnement.
A/ L'objet
1) l'Homme
2) l'activité
3) En interaction avec son environnement
B/ objectif
1) Comprendre
2) Agir (transformer)
Conclusion
A/ L'objet
1) L'Homme
Chaque Homme à sa spécificité (taille âge...) => la diversité
L'Homme n'est pas tous les jours le même => variabilité
L'ergonome à une vision holistique, sur la biologie, la cognition, psychique et sociale.
2) L'activité
La tâche: "ensemble de buts données dans des conditions déterminées"
L'activité: " ce qui est développé par le sujet pour réaliser la tâche", il y a le comportement,
ce qui est visible. Et la conduite, ce qui n'est pas visible, processus mentaux.
La personne en activité à tjs un objet, un but, un objectif.
3) L'environnement
Les artéfacts, tous ce qui a été fabriqué par l'Homme (objet, machine, organisation,
règles..) qui sont issus de la culture.
Artéfacts objets, ce que l'Homme est entrain de créer.
Artéfacts médiateurs, l'objet que l'Homme utilise pour créer l'artéfact objet
On s'intéresse aussi aux personnes qui entourent le sujet
B/ Objectifs
1) Comprendre
Comprendre l’activité humaine (théorie)
Améliorer les conditions de réalisation de cette activité, agir (pragmatique)
Comment ces 2 obj sont-ils articuler ensemble?
On tente d'abord de comprendre l'activité pour ensuite essayer de l'améliorer. Mais
parfois, l'activité est tellement complexe qu'il faut parfois agir pour comprendre.
Double objectif de la transformation
=> préserver la santé,
=> développer le bien être individuel et social
Double mode d'action
=> diminuer les effets négatifs
=> augmenter les effets positifs.
Agir sur quoi?
Pour le travail => sur les conditions de travail: ambiance (lumière, bruit..), organisation du
travail (horaires, cadences de production...), moyens et outils mis à la disposition
(prescriptions, consignes...)
Pour la vie quotidienne => sur les conditions d'utilisation de l'ensemble des objets qui
composent notre quotidien: outils internet; téléphone, appareil photo...
Il faut qu'il y ai une adéquation de l'objet par rapport à l'activité réalisée: présentation des
informations et lisibilité, modes d'emploi....
Pour la formation => sur les modalités et contenus des dispositifs de formation,
académique et professionnelle:
- Adéquation des contenus par rapports aux caractéristiques de l'activité réalisée?
- Quels contenus pour acquérir quelles compétences?
- Quels contenus pour le formateur?
Différents domaines de spécialisation selon IEA
=> Ergonomie physique (anatomie, postures, manipulation...
=> Ergo cognitive (décisions, mémoire, raisonnement, charge mentale...)
=> Ergo organisationnelle (travail en équipe, conception du travail, culture de sécurité,
horaires...)
Mais selon cette définition, ces trois spécialisations ne sont pas liées, elles sont séparées.
Cela est discutable car pour comprendre ou agir sur l'activité humaine, il faut bien souvent
faire appel à ces trois spécialisations.
Thème 1 sécurité et gestion des risques
I/ Définitions:
La sécurité:
=> "Zéro accident", absence de risques ou de dangers
Mais il est impossible d'éliminer les accidents, des défaillances vont se produire, malgré
tous les efforts déployés pour les éviter, aucune activité humaine ni aucune système créé
par l'homme n'est à l'abri ou d'erreurs.
Le but est donc de minimiser ou éviter les risques ou les dangers.
La sécurité est un " non-événement dynamique" (quelque chose qui ne se passe pas et qui
évolue de la durée)
Le danger :
=> La propriété ou capacité intrinsèque d'une substance, d'un équipement, d'une méthode
de travail... à causer un dommage.
Le risque :
=> Il se définit par l'exposition à un danger. La possibilité qu'un danger entraine des
conséquences non souhaitées dans les conditions données. La possibilité qu'un danger
s'actualise. C'est la rencontre entre un danger et une personne, Le risque varie donc selon
la personne, sa manière de réagir.
Cela peut entrainer un accident (de graves conséquences) ou un incident (conséquences
bénignes). Mais quel est le seuil pour passer d'un incident à un accident? (notion très
subjective)
La notion d'acceptabilité
Ces notions ne sont pas objectives car ce sont des contructions sociales.
L'acceptabilité peut être corrélée à la criticité du risque.
Elle s'affaiblie avec le temps.
La sécurité, le risque... et la prise de risque
Le risque est lié à la recherche d'un bénéfice, c'est aussi une condition de la performance.
La prise de risque peut être volontaire ou involontaire.
II/ Evaluer les risques
La criticité du risque = fréquence de l'événement X gravité des dommages
Les analyses statistiques permettent de cartographier les risques, de faire des suivis dans le
temps.
Les analyses permettent de rester critiques et prudents, et ainsi de définir et de catégoriser
les risques, de trouver les causes et leurs émergences.
III/ La résolution de problème
Quand qlque chose se passe mal, on cherche à savoir pourquoi, pour prévoir et améliorer le
futur. On étudie ce qui s'est déjà produit dans le passé.
3 grands types de facteurs:
- l'humain (la plus fréquente), erreur, violation
- les défaillances techniques, interruption de fonctionnement (panne)
- L'organisations, dysfonctionnement dans les processus
Dans les années 60, on expliquait principalement les défaillances par des causes
techniques. A partir de 1975, on a identifié le plus grande de défaillance comme fait par
l'humain. Aujourd'hui de plus en plus les défaillances d'organisations sont mises en avant.
La technologie a de plus en plus évolué et est devenu de plus en plus fiable, ce qui explique
la diminution des défaillances techniques. Et le fait de remplacer les humains par des
machines a pour effet de laissé à l'humain les tâches les plus compliqué qui ne sont pas
programables.
En même temps, notre vision des accidents changent, "on ne voit qque ce que l'on
cherche"
Le facteur humain: un "facteur" ultra complexe
Pourquoi l'homme est défaillat?
Il fait des erreur?
Qu'est ce qu'une erreur?
Que peut on faire?
Violation= écart volontaire de la norme,
- Existent dans tout système et à chaque niveau
- Source de risques et de bénéfice (performance)
Erreur = écart à la norme qui provient d'un décalage entre intention et action
- Tjs involontaire
- Longtemps ignorée par les psychologues
_ Modèle behaviorisme: intention = inaccessible
_ Modèle psychanalyse: l'action = la véritable intention
Trois niveaux d'activité cognitive (Rasmussen, 1986)
Activité de résolution de problème
Activité fondée sur les règles
Activité routinière
Ces niveaux s’acquièrent dans le temps. De la concentration à l'automatisme.
Erreur de routine = raté ou lapsus, l'attention est souvent distraite
Erreur de l'activité fondée sur les règles = erreurs fondées sur les règles, une
mauvaise activation des règles
Erreur de l'activité de résolution de problème = erreurs de connaissance manque de
connaissance
Les erreurs... et les récupérations
L'opérateur un facteur d'infaisabilité
- le maillon faible des systèmes: entre 65 et 90% des accidents sont liés à des erreurs
- Les erreurs sont fréquentes: 2 à 10 par heures
L'opérateur un facteur de fiabilité... faillible
- Détection, récupération défauts ou de situations dégradées
- Inventeur de solutions, optimisation
- Auto-détection très élevée: moyenne 70% à 80% dont 90% pour les seules erreurs de
routine
Les erreurs et les récupérations
Les erreurs sont impossibles à supprime
-> concevoir des systèmes tolérants aux erreurs
Les erreurs ont un rôle positif
-> Développer des approches non punitives de l'erreur
-> Ne pas chercher à supprimer les erreurs
Erreur =/= Faute
Culture de gestion des risques
Les stratégies collectives de défense (psychodynamique du travail, Molinier, 2006)
Stratégies de déni
Idéologies défensives de métier
Savoir-faire de prudence
L'intelligence pratique
Du facteur humain... au facteur organisationnel
L'erreur n'est pas la cause mais le symptôme. Cette erreur active est dut à une erreur
latente qui remonte au niveau de l'organisation. C'est à partir de l'erreur que l'on relève les
erreurs d'organisation. L'humain qui fait l'erreur est souvent montré comme le fautif alors
qu'il n'est que le dernier d'une chaine. Et l'erreur vient souvent d'une erreur en amont sur
cette chaine
TD Analyse d'accident : Méthode de l'arbre des causes
Institut notional de recherche et de sécurité (INRS), 1974
Cette méthode n'est pas une fin mais un moyen, il s'agit de l'une des techniques de
prévention. Ce n'est pas une théorie de l'accident, et elle nécessite un travail collectif.
1. Recueillir des faits
Faire l'enquête, le + tôt possible, sur les lieux, auprès de l'ensemble des concernées et par
un groupe de travail pluridisciplinaire.
Recueillir des faits et non pas les interprétations, jugements, opinions et connaissances.
Un fait est vérifiable, concret et concis.
Mais on ne voit que ce que l'on veut faire
On ne voit que ce que l'on peut voir
On ne voit que ce que l'on a appris à voir
Difficultés
Biais:
Biais de rétrospection (Hindsighr bias)
"le passé semble incroyable, le futur semble invraisemblable" (Woods, 2003)
Biais de mémorisation
Pour avancer:
Comprendre aussi les contributions à la sécurité
Identifier les motivations et les enjeux sous-jacents dans un second temps
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