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[ les éco_fiches ]
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Analyse économique des cycles
Novembre
2008
Direction
des Affaires
économiques
Les clés de
Les clés de
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l'économie
l'économie
l'économie
avec la CGPME
avec la CGPME
avec la CGPME
Les cycles issus de chocs exogènes
Il s’agit de l’analyse néoclassique des cycles. Ceux-ci sont une conséquence des perturba-
tions exogènes au fonctionnement normal d’une économie de marché.
En fait la crise est impossible dans un système d'économie de marché en concurrence pu-
re et parfaite. Toute offre crée sa propre demande (loi de Say). La crise peut être due au non res-
pect des conditions de concurrence pure et parfaite et à l'intervention de l'Etat que cela soit pour
stabiliser la conjoncture (notamment à l’approche élections à fréquence régulière), pour la politi-
que de redistribution ou pour l'allocation des ressources. Ainsi, la multiplication des réglementa-
tions et des programmes étatiques de lutte contre la pauvreté et chômage produit-elle l'inverse du
but recherché.
La Nouvelle Ecole Classique, notamment Lucas, considère que les fluctuations de l’activité
constituent une réaction normale des agents à un choc monétaire, dès lors que l’information est
parfaite. Ainsi un choc monétaire aura pour conséquence d’accroître le niveau général des prix
(théorie quantitative de la monnaie) : les producteurs, agents rationnels disposant d’une informa-
tion parfaite, perçoivent une hausse des prix de vente. Ils décident donc de reporter les loisirs et
de produire plus. Les crises sont donc des périodes où les agents décides de partager leur en
faveur des loisirs.
Les cycles comme régulateur du système économique
Dans ce cas de figure les perturbations de l’activité économique sont endogènes.
Les mouvements courts
Selon la théorie keynésienne, la crise est le fait de la monnaie et des anticipations de la
demande. En effet, la monnaie peut être conservée pour elle-même et ainsi provoquer des fuites
dans le circuit économique.
Les producteurs vont chercher à anticiper la demande pour écouler leurs marchandises.
Ainsi, le niveau de production qui satisfait la demande peut ne pas correspondre au plein emploi.
Il n'existe pas de mécanisme autorégulateur. En outre, le chômage peut accentuer les comporte-
ments d'épargne de précaution et les mauvaises anticipations des entrepreneurs.
Seule l'intervention de l'Etat par une politique économique adéquate peut susciter une de-
mande supplémentaire.
Les mouvements longs
Selon la tradition marxiste, la baisse tendancielle du taux de profit obéit à des cycles longs.
La baisse tendancielle du taux de profit :
Les capitalistes sont tentés d'accroître leurs capacités de production par des innovations
technologiques pour obtenir un avantage temporaire sur leurs concurrents. Il s'ensuit qu'ils substi-
tuent des machines à la main d'œuvre : ils substituent du capital constant (c) à du capital variable
(v). Ainsi, l'intensité capitalistique de la composition organique du capital (proportion de c et v