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après le même protocole du 4-éme jour.
RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
Le résultat de l’examen microscopique de l’inoculum avant l’ultrasonification a relevé
l’existence des espèces suivantes: E. ovinoidalis (40%), E. crandallis (30%), E. parva (10%),
E. faurei (10%), E. bakuensis (6%), E. pallida et E. ahsata (2%). À la suite de
l’ultrasonification le matériel obtenu a été representé par des oocystes détruits, sporocysts et
sporozoïtes libres et une petite quantité d’oocystes évolués, non-modifiés.
Après le contrôle effectué le 4-ème jour après l’inoculation on a observé des
formations coccidiennes chez un seul embryon sur trois, qui a fait parti du groupe inoculé
dans la cavité corioalantoidienne. L’embryon a présenté une congestion de la membrane
chorioalantoidienne, son adhérence à la coquille et des dépôts de urates. Dans les cellules
épithéliales on a dépisté, par l’examen direct, des formations multinucléées, bien délimitées
avec l’aspect de schizontes, avec des diamètres variables, de 15-40 µm. Les embryons témoin
et aussi ceux qui ont été inoculés sur une autre voie, n’ont pas présenté des éléments
morphologiques semblables.
A l’occasion du contrôle du 8-ème jour après l’infection on a identifié des trophozoïtes
coccidiennes chez deux embryons inoculés dans la chambre alantoide et un trophozoïte chez
un embryon inoculé dans la cavité corioalantoidienne, tous les autres étant négatifs.
Prenant en considération tous les deux contrôles, on a constaté que des formations
morphologiques coccidiennes ont été présentes chez deux embryons inoculés dans la cavité
corialantoidienne (20%) et chez deux embryons inoculés dans la cavité alantoidienne (20%).
Les embryons témoins et aussi ceux inoculés dans la cavité amniotique et le sac vitelin ont été
negatifs (Tableau 1).
Dans tous les cas, dans les dépôts blancs-jaunâtres au niveau des deux membranes on a
observé, parmi les cristals de urates et restes cellulaires, d’une part, des formations rondes ou
ovales avec une membrane double, avec le diamètre de 20-40 µm et un contenu granulaire qui
suggèrent un début de schizogonie et d’autre part, des structures falciformes, avec une
membrane, une citoplasme et un nucléus, de 3-4 µm/2 µm en longueur, avec une morphologie
semblable aux sporozoïtes ou aux mérozoïtes coccidiens.
Dans les sections histopathologiques on a identifié des oocystes coccidiens résiduels,
sur les membranes alantoidienne et corioalantoidienne. Quelques-uns sunt viables, ayant les
sporozoïtes hypertrophiés, avec une structure précise, non-altérée, avec une membrane tendue;
entre le contenu et la membrane sporozoïdale il y a un espace bien précisé et le contenu est
granulaire, hyperchromatique. Auprès de ça, on peut observer des oocystes non-viables,
ratatinates, avec un contenu homogène, hialin.
Dans d’autres zones, la membrane de l’oocyste se détériore par l’usage et les
sporozoïtes commençent à se distancer l’un de l’autre et la structure de trophozoïtes se dessine
(Figure l).
On a remarqué des formations avec le diamètre de 20-40 µm et un aspect de schizont
jeune, à cause de la structure granulaire et avec une membrane mince (Figure 2).
On a constaté par l’électronomicroscopie, parmi les nucléus de type lympho-monocitaire, des
formations des trophozoïtes bien distinguées, avec une citoplasme, dont l’intérieur il y avait
un nucléus, avec des granules de chromatine, disposées dans toute la masse, rangées (Figure
3).
Sur la membrane corioalantoidienne, dans la masse de cellules épitheliales necrosées
et dans différentes phases de dégénérescence de type granulo-vacuolaire on peut observer des