Corrigé (plan détaillé) 1. Oui, les sciences humaines pensent l

Editions Hatier
© Hatier 1
Corrigé (plan détaillé)
Introduction1
1. Les titres en gras servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.
1. Oui, les sciences humaines pensent l’homme comme un être prévisible
A. Elles cherchent à déterminer les lois de son comportement
On peut prendre ici le cas de la sociologie qui définit l’homme comme étant le produit de ses rapports sociaux.
Par souci de méthode au moins, il convient en effet d’étudier les phénomènes sociaux “ du dehors, comme des
choses extérieures ” (Durkheim, Les Règles de la méthode sociologique). Traiter l’homme comme une chose en
vue de prévoir son comportement, tel est bien le projet des sciences humaines.
B. Elles prétendent expliquer ainsi la totalité de ses actes et de ses pensées
Par leur conjonction, les sciences humaines semblent proposer des visions complémentaires de l’homme, et pour
finir une explication totale de son comportement.
2. Non, les sciences humaines ne pensent pas l’homme comme un être prévisible
A. Elles n’expliquent que partiellement son comportement
L’ambition d’épuiser la réalité humaine par le moyen de la science, sur le modèle des sciences expérimentales,
est une ambition scientiste.
Issu du positivisme d’Auguste Comte, au XIXe siècle (cf. Cours de philosophie positive), le scientisme, qui en est
la version naïve, accorde à la science le pouvoir de résoudre la totalité des problèmes qui se posent aux hommes
y compris dans le domaine moral et politique.
B. L’homme est par essence libre, donc imprévisible
Parce que l’homme est conscient, donc libre, une partie au moins de ses pensées échappe à la science (on peut ici
faire référence à la liberté du jugement dont parle Descartes dans le Discours de la méthode, ou encore à la loi
morale telle qu’elle est définie par Kant dans les Fondements de la métaphysique des mœurs).
3. Les sciences humaines visent une compréhension de l’homme
A. La plus ou moins grande objectivité des sciences humaines varie selon leur objet et leur méthode
On peut ici distinguer pour le montrer la méthode rigoureuse de l’économiste de celle de l’association libre
préconisée par la psychanalyse.
B. Il reste que toute science humaine repose sur des postulats philosophiques, ce pour quoi elle s’exprime
à travers des théories concurrentes
Ne proposant pas, chacune, une vision unique de l’homme, mais plusieurs, elles ne sauraient prétendre fournir le
modèle de son comportement. Il conviendrait ici en particulier de distinguer la compréhension, comme saisie
intuitive des actes de l’homme, de l’explication des phénomènes physiques par les sciences de la nature (pour le
montrer, on peut ici développer le cas de l’anthropologie ou celui de l’histoire).
Ouvertures
LECTURES
– Durkheim, Les Règles de la méthode sociologique, PUF.
– Auguste Comte, Cours de philosophie positive, Hatier.
– Descartes, Discours de la méthode, Hatier, coll. “ Classiques ”.
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