Facteurs Comment procéder ? Améliorations Résultats
Alimentation -Etablir un plan
alimentaire adapté
Surveillance de l’ état
corporel
Former des lots pour
l’affouragement
Eviter les changements
brusques
Garantir un bon fourrage
et l’abreuvement
Amélioration de la
production
Moins de maladies, de
mammites et de troubles
de fécondité
Conditions d’élevage Garantir des conditions
adaptées aux bêtes
Surveiller les blessures
Réaliser une stabulation
froide et garantir un
confort
Agir calmement
Observer les animaux
Meilleure santé, moins de
stress, bêtes calmes
Identification précoce des
troubles
Sélection Définir les buts d’élevage
Choisir un potentiel de
productivité en lien avec
l’affouragement
Utiliser des vaches saines
Choisir des taureaux avec
des caractères de santé
Sélection avec des vaches
saines et des rendements
stables
Troupeau uniforme
Vaches avec une meilleure
longévité et peu de
maladies
Hygiène de traite S’assurer de la propreté et
du bon fonctionnement de
la machine à traire
Propreté des bêtes et de
la mamelle
Optimiser les réglages et
traire soigneusement
Vaches plus faciles à traire
Plus de lait
Moins d’infections
Santé
Etablir une liste des
vaches problématiques
Eliminer les vaches
résistantes
Elimination des sources
infectieuses
4. Les mesures individuelles d’assainissement : Des analyses individuelles de lait peuvent être faite au niveau de
chaque quartier ; ces données permettent de répartir des groupes de vaches saines ou « atteintes » et de
prévoir les bêtes à traiter et celles à éliminer. L’élimination des vaches à problèmes réduit également la
contamination des autres bêtes. Bien sûr, on tiendra compte de critères en cas d’élimination comme le
nombre de traitements (plus de 2 par lactation), du nombre de cellules de trois échantillons laitiers, de l’échec
du tarissement, du nombre de quartiers atteints, du type de pathogène responsable et d’autres troubles de
santé (fertilité, métabolisme).
Un tarissement correct est très important pour la santé mammaire. Il faut tenir compte de l’alimentation de la
vache durant cette période : si la production est haute (plus de 20l.), une augmentation de la proportion des
fourrages grossiers en fin de lactation permet de la diminuer. Une suralimentation à cette période provoque
une surcharge du métabolisme et la faiblesse du système immunitaire.
Le tarissement devrait être fait au minimum 6 à 8 semaines avant le vêlage. Pour le faire sans utilisation
d’antibiotiques, il faut que la vache ait une mamelle saine, sans présence de pathogènes, que les trayons
soient sains et les sphincters fermés et que l’alimentation soit adaptée à la période du tarissement. Des
alternatives existent : le trempage de trayons provoquant une fermeture du sphincter doit être répétée
plusieurs fois. En homéopathie, le processus de régénération des tissus mammaires est favorisé par des
médicaments « organo-centrés » comme
Silicea, Phytolacca, Conium
ou des « constitutionnels » comme
Calcium carbonicum
ou
Pulsatilla
.
5. Le suivi de troupeau : pour maintenir un troupeau sain, une phase de suivi doit se poursuivre en partenariat
avec le vétérinaire. Les erreurs (affouragement, traite) doivent être corrigées avant de causer des dommages.
Les traitements de routine effectués par l’éleveur lui-même et les rencontres avec le vétérinaire permettent
de mettre en place un concept de suivi dans la mesure où les personnes impliquées sont ouvertes à la
discussion, à la critique et la remise en question
6. Les thérapies sans antibiotiques :
Thérapies Action Possibilités, limites Administré par :
Traite
toxines
Amélioration de l’état,
et des douleurs
L’éleveur
Compresses froides Atténuent l’inflammation
de douleur
L’éleveur
Compresses et frictions
chaudes
Réactivation
d’inflammation chronique
Favorise l’irrigat
inflammatoires
L’éleveur