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3 - Méthodes d'administration par voie péridurale
- 3 méthodes d'administration : injection en bolus, perfusion
continue et analgésie contrôlée par le patient (PCEA)
-perfusion continue moins contraignante pour IDE, réduit les
effets secondaires en évitant les pics de concentration des
agents injectés en bolus. Utilisation d'une pompe limite
mobilisation patient, mais analgésie plus stable, risque
d'accumulation des drogues > surveillance régulière des effets
secondaires
-PCEA →adaptation des doses , diminution risque de
surdosage et effets secondaires. Scores de douleur très bas,
id.perfusion continue. Pompes portables : vol. de mélange
couvrent durée du traitement →moins de manipulations sur
la ligne de perfusion, risques d'erreur diminués, surveillance
+++
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4 - Analgésie par voie intrathécale
- Analgésie I T morphine : facile, échecs exceptionnels,
puissance fonction dose de morphine, à petites doses,
dépressions respiratoires rares et durée de l'analgésie ≥
20aine d'heures ; si injection unique durée fonction durée
d'action du médicament utilisé.
- Morphine →analgésie de 12 à 24 h et +, délai d'installation
de 1 à 3 heures
- Sufentanil →délai d'action de qq minutes et durée d'effet 4 à
6 h
- Posologies morphine : 0,1 à 0,2 mg pour interventions sous-
ombilicales, 0,3 mg pour interventions sus-ombilicales et 0,4 à
0,5 mg pour les interventions thoraciques +/- adrénaline ou
clonidine →puissance analgésique en évitant effets
indésirables.
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5 - Complications de l'analgésie périmédullaire
Complications dues à la ponction ou au cathéter
Céphalées postopératoires précoces : brèche
méningée, volontaire lors des injections
intrathécales, ou involontaire lors des injections
péridurales
Complications neurologiques à type de
paresthésies ou de lésions neurologiques, rares.
Paraplégie exceptionnelle et grave
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-Complications dues aux anesthésiques locaux
* Retentissement hémodynamique dépend étendue bloc Σ,
volémie du patient et utilisation de solution adrénalinée d’AL
* Injection I V ou I T d’AL -> troubles du rythme, collapsus ou
une rachianesthésie
* Solutions à faible concentration de bupivacaïne (¾ 0,125) ↓
risque bloc moteur et sympathique et évitent hypoPA,
rétention urinaire, impossibilité de marcher et survenue
d'escarres.
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- Complications dues aux morphiniques
- dépression respiratoire +/- retardée, risque faible et dépend
de la dose, du produit, de l'âge et de l'état hémodynamique
du patient
- voie péridurale, incidence faible (<1 %) et risque
reconnaissable par surveillance clinique régulière ds
services de chirurgie
- voie intrathécale , risque de dépression respiratoire
dépend dose →surveillance en SSPI ou soins intensifs si
dose > 200 µg ou patients âgés ou tarés, après une
césarienne (0,1 mg de morphine) pas de surveillance en
SSPI
- autres complications : prurit, nausées, rétention vésicale
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6 - Surveillance de l'analgésie postopératoire par
voie périmédullaire
selon protocoles écrits avec tableaux de surveillance,
algorithmes décisionnels et schémas thérapeutiques très
précis
malades sans risque particulier et ayant une telle analgésie
par voie péridurale surveillés dans services chirurgicaux
voie intrathécale, la surveillance en SSPI ou soins intensifs
sauf pour patients jeunes et ayant reçu une dose ≤200 µg de
morphine
L'exécution et la surveillance du traitement sont effectuées par
l'infirmier sous la responsabilité du médecin prescripteur.
L'ablation du dispositif implantable relève de la compétence
exclusive du médecin en raison des risques particuliers que
présente la réalisation de ce dispositif ( circulaire DGS/PS n° 97/412 du
30 mai 1997, relative à l'application du décret n° 93-345 du 15 mars 1993 relatif aux
actes professionnelles et à l'exercice de la profession d'infirmier)