Le plus petit laboratoire au monde
Les tests IDEXX SNAP® – rapides,
exacts et faciles à utiliser
Page Test Agent pathogène / paramètre Espèce Sensibilité*
%
Spécificité*
%
Maladies vectorielles
4 IDEXX Angio DetectAngiostrongylus vasorum Chien 89,2 – 98,1 99,4 – 100
5 SNAP® Leishmania Leishmania infantum Chien 89,2 – 96,3 99,2 – 100
6 SNAP® 4Dx Plus®Dirofilaria immitis Chien 98,9 – 99,2 100
7 SNAP® 4Dx Plus®Borrelia burgdorferi
sensu stricto
Chien
Cheval
96,7 – 98,8
95 – 100
95,7 – 100
95 – 100
8 SNAP® 4Dx Plus®
Anaplasma platys
(chien uniquement)
Anaplasma phagocytophilum
Chien
Chien
Cheval
82,9 – 89,2
93,2 – 99,1
89 – 100
94 – 99,2
99,2
100
9 SNAP® 4Dx Plus®Ehrlichia spp. Chien 96,2 – 97,8 92,3 – 100
Germes entéro-
pathogènes
10 SNAP® Parvo Parvovirus canin et félin Chien
Chat
77,2 – 100
94,7
100
97,5
11 SNAP® Giardia Giardia spp. Chien
Chat 92 – 96 99 – 100
Autres infections
12 SNAP® Combo Plus
FIV/FeLV
Virus de l’immunodéficience
féline (FIV) Chat 99,3 – 100 99,6 – 99,8
13 SNAP® Combo Plus
FIV/FeLV
Virus leucémogène félin
(FeLV) Chat 92,3 – 100 97,3 – 99,6
14 SNAP® Lepto Sérovars des espèces
Leptospira Chien 70,8 – 83,2 76,6 – 96
Maladies internes
15 SNAP® Feline proBNP NTproBNP Chat 88,6 81,3
16 SNAP® fPLLipase spécifique
du pancréas du chat Chat 87 – 100 90 – 100
17 SNAP® cPLLipase spécifique
du pancréas du chien Chien 95,8 – 100 95,8 – 97,4
Cheval
18 SNAP® IgG Poulain Immunoglobuline G
(IgG) Cheval 88 – 95 79 – 100
*Ces valeurs peuvent fluctuer selon le test comparatif et la population étudiée ; bibliographie disponible sur demande.
Vue d’ensemble de tous les tests réalisables
en cabinet
3
Les tests IDEXX SNAP® réalisables en cabinet sont
basés sur la technologie ELISA (enzyme-linked
immunosorbent assay). Cette technologie permet
d’obtenir des résultats comparables à ceux des laboratoires
d’analyses. La technologie ELISA est considérée comme la
méthode de référence en matière de diagnostic en cabinet.
Les tests SNAP® permettent de détecter les antigènes ou les
anticorps potentiellement présents dans les échantillons de
sang ou de selles de l’animal. Ces tests possèdent deux
caractéristiques uniques qui leur confèrent leur sensibilité et
leur spécificité extrêmement élevées : l’étape de lavage et
l’étape d’amplification.
Étape de lavage =
spécificité plus élevée
Amplification =
sensibilité plus élevée
2 La matrice est recouverte d’anticorps spécifiques
à l’antigène.
1 L’antigène est reconnu et lié, lorsque le réactif
contenant l’anticorps conjugué à une enzyme et
l’échantillon sanguin sont mélangés.
5 L’étape de lavage retire de la matrice de support les
conjugués et composants de l’échantillon sanguin
non spécifiques et non liés, préparant ainsi l’étape
finale
6 Le substrat migre alors à travers la matrice dé-
gagée. Il réagit avec le conjugué afin d’amplifier
la présence de l’antigène en vue d’améliorer la
sensibilité et d’obtenir une tache bleue, indiquant
un résultat clairement positif, sans risque de
confusion.
3 Le conjugué et l’antigène se lient à un anticorps
fixé à la matrice, formant ainsi un « sandwich ».
4 Le dispositif est alors activé.
Exemple d’un test SNAP®
de détection des antigènes.
GR
Thrombocytes
Anticorps
Antigène
Conjugué
Description de la technologie ELISA
à partir de l’exemple du test SNAP® de détection des antigènes
La référence absolue de la technologie ELISA = technologie des laboratoires de références IDEXX.
Présente une sensibilité élevée grâce à une étape de lavage et une étape d’amplification.
Deux tests SNAP®, le SNAP® 4Dx Plus et le SNAP® Combo Plus FIV/FeLV offrent une
mise en évidence multiple : une goutte de sang permet de détecter de manière exacte,
en une seule analyse, un nombre plus élevé de maladies.
En résumé :
4
IDEXX Angio DetectTM Angiostrongylose
Le test IDEXX Angio Detect™
Ce test permet de se prononcer, en
15 minutes seulement, sur la présence
d’une infestation par Angiostrongylus
vasorum. Comparé à la méthode de
Baermann, sa sensibilité et sa spécifici-
té sont très élevées. Il permet de mettre
le parasite en évidence, même en de-
hors de la période d’excrétion larvaire.
Ce test ne présente pas de réaction
croisée avec les autres nématodes.
Produit IDEXX Angio Detect
Paramètre mis
en évidence Antigènes d’Angiostrongylus
vasorum
Conditionnement 5 / 20 tests
Conservation 2 – 30 ˚C
Échantillon à tester Sérum, plasma
Durée de l’analyse 15 minutes Témoin positif Témoin
d‘ Angiostrongylus vasorum
Maladie recherchée
L’angiostrongylose pulmonaire du chien
Agent pathogène responsable
Angiostrongylus vasorum
Hôte intermédiaire
Escargots ; hôtes paraténiques : gre-
nouilles, poules (exceptionnellement) ;
la possibilité d’une infection directe par
les larves L3 infestantes libérées par les
escargots est à l’étude.
Cycle du parasite
Le chien est contaminé par ingestion d’un
hôte intermédiaire porteur de larves L3 in-
festantes qui traversent la paroi intestinale
et gagnent les ganglions lymphatiques
mésentériques. Là, les larves L3 se déve-
loppent en L4 puis, en 10 jours environ,
entrent dans la circulation sanguine. Elles
migrent alors jusqu’au ventricule droit et
aux artères pulmonaires où elles pour-
suivent leur développement. Environ 6 à
8 semaines plus tard, les vers adultes fe-
melles commencent à pondre. Les larves
L1 traversent la paroi alvéolaire, remontent
les voies respiratoires supérieures, sont
expectorées avant d’être dégluties et
éliminées dans les selles, puis ré-ingérées
par un hôte intermédiaire. L’élimination
des L1 étant intermittente, des périodes
de forte excrétion larvaire succèdent à
des périodes d’absence d’excrétion. Cela
explique que l’examen d’un seul prélève-
ment de selles puisse être négatif, malgré
la présence de vers adultes chez l’hôte.
Symptomatologie
Il est important d’inclure l’angiostrongylose
dans la liste des diagnostics différentiels
chez tous les chiens présentant des symp-
tômes respiratoires, hémorragiques, neuro-
logiques ou des syncopes d’étiologie incon-
nue (souvent associées à une hypertension
pulmonaire). Les symptômes cliniques
varient et restent peu spécifiques (perte de
poids, toux occasionnelle, boiteries intermit-
tentes, incoordination, manque d’entrain,
perte d’énergie, fatigabilité). D’autres mani-
festations, plus dramatiques, ont également
été décrites : dyspnée sévère, coagulopa-
thies, symptômes neurologiques, et même
insuffisance cardiaque aiguë.
L’échographie met parfois en évidence
une hypertrophie et une dilatation du
ventricule droit ainsi qu’une hypertension
pulmonaire. Un œdème pulmonaire peut
aussi se développer. Toutefois, cette
maladie peut aussi rester asymptomatique
pendant des mois, voire des années.
Résultats des examens de laboratoire
Neutrophilie (rarement éosinophilie) ;
anémie ; rarement, modifications d’autres
paramètres de l’hémostase.
Suspicion clinique ou dépistage préopératoire chez le chien
IDEXX Angio Detect
Positif Négatif
La détection de l’antigène indique la
présence d’une infestation parasitaire.
Aucun antigène n’a été détecté. La présence
d’une infestation est peu probable.
Mise en place du traitement.
Éviter toute intervention chirurgicale tant
que les parasites n’ont pas été éliminés.
Les ré-infestations sont possibles chez
les chiens friands d’escargots. Informer
les propriétaires sur les différentes me-
sures préventives possibles.
En cas de léthargie et de manque d’en-
train, envisager une étiologie cardiaque ou
d’autres affections respiratoires.
En cas d’hémorragie prolongée ou massive,
éliminer une intoxication par les rodenti-
cides, une thrombopathie, une anomalie de
la numération plaquettaire, une coagulopa-
thie congénitale ou toute cause semblable.
En cas de toux et en l’absence de cause
évidente de tendance hémorragique :
Effectuer un examen de flottation et une
analyse de Baermann-Trichter sur les
selles prélevées sur 3 jours.
5
SNAP® Leishmania Leishmaniose
Témoin positif Témoin
Leishmania
Produit SNAP® Leishmania
Paramètre mis
en évidence Anticorps anti-Leishmania
Conditionnement 10 tests
Conservation 2 – 8 ˚C
Échantillon à tester Sang (avec anticoagulant) / sérum / plasma
Durée de l’analyse 6 minutes
Maladie recherchée
La leishmaniose est endémique en Europe
autour du bassin méditerranéen. Son
diagnostic est difficile à établir puisque
les symptômes sont polymorphes et non
spécifiques. Beaucoup de chiens infestés
sont asymptomatiques ou ne présentent
que de discrets signes cliniques (lympha-
dénopathie périphérique, dermatite) avec
un titre en anticorps faible, voire inexistant.
De ce fait, des examens complémentaires
sont nécessaires.
Agent pathogène responsable
Leishmania infantum
Vecteur
Phlebotomus spp.
Symptomatologie
Dans 50 à 90 % des cas, des lésions
cutanées sont visibles, avec une alopécie
symétrique non prurigineuse typique, une
hyperkératose, une dermatite exfoliative
et une inflammation du lit unguéal s’ac-
compagnant d’une poussée unguéale.
Une lymphadénopathie généralisée s’ob-
serve chez de très nombreux chiens. Les
lésions directes causées par le parasite
occasionnent chez l’animal des réactions
tissulaires inflammatoires granuloma-
teuses non purulentes.
Le dépôt de complexes immuns peut
entraîner une polyarthrite, une vascularite,
une glomérulonéphrite et une uvéite. Par la
suite, le chien peut présenter une atrophie
musculaire, une perte de poids, de la fièvre,
une léthargie, une anorexie, une hépa-
to-splénomégalie et, plus rarement, une
épistaxis.
Une diarrhée, des vomissements et un
méléna font partie des symptômes diges-
tifs typiquement observés.
Résultats des examens de laboratoire
Augmentation des protéines totales avec
hyperglobulinémie ; anémie ; élévation
des enzymes hépatiques (PAL, ALAT) ;
thrombocytopénie ; urémie ; leucocytose
ou leucopénie.
Quels animaux faut-il tester ?
Les chiens ayant séjourné en zone
endémique, 3 à 6 mois après une éven-
tuelle exposition ou s’ils présentent des
symptômes cliniques compatibles afin
de confirmer le diagnostic.
Bien souvent, les chiens qui vivent dans
les régions endémiques ne présentent
que des symptômes discrets non
spécifiques et peuvent même rester
asymptomatiques pendant des mois,
voire des années. Comme leur titre en
anticorps est souvent faible, différentes
méthodes d’examen doivent être utili-
sées pour établir le diagnostic.
Chiens asymptomatiques / dépistage
SNAP® Leishmania
Test SNAP positif Test SNAP positif
Refaire le test tous les 6 à 12 mois chez
les animaux infestés asymptomatiques
(détectés par examen direct) présentant
une sérologie quantitative négative.
Si la sérologie quantitative est élevée ou que le parasite est mis directement en évidence
(par microscopie ou PCR) : hémogramme, biochimie clinique, électrophorèse des protéines,
rapport protéine/créatinine avec écarts typiques
Chiens présentant des symptômes cliniques
Test SNAP négatif Test SNAP négatif
Confirmation du diagnostic de suspicion
Oui
Traitement Animaux asymptoma-
tiques dont l’infestation
est confirmée par une
sérologie positive mais
faible : Surveiller tous
les 3 à 6 mois (examens
clinique / biologique /
sérologique).
Suivi de l’évolution
par le renouvellement
des examens de
laboratoire 1, 3 et
6 mois après.
Lorsque la sérolo-
gie quantitative est
négative, considérer
les autres diagnostics
différentiels.
Non
Cliniquement, la
suspicion de leishma-
niose reste forte.
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