DS 1 Procréation Attention ces exercices de type 2.1 ne sont pas notés sur 3 points, j’attends la mobilisation DE VOS CONNAISSANCES Exercice 1 Chez les Mammifères femelles, la concentration plasmatique d'une hormone hypophysaire, la LH, varie au cours d'un cycle. A partir de l'étude du document, montrez que les œstrogènes exercent un contrôle sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Vous préciserez la nature de ce contrôle. Document : mesures de concentrations hormonales Un lot de rattes ovariectomisées subit des injections continues d'œstrogènes en quantité importante. On mesure alors l'évolution de la concentration plasmatique en GnRH et en LH du lot de rattes. Le graphique montre le résultat obtenu. Soignez votre analyse et mobilisez vos connaissances pour argumenter votre réponse. d'après 2000. Journal of Endocrinology vol 141 n04 Exercice 2. Une jeune femme consulte le médecin pour une absence de cycle menstruel. À partir de l'exploitation de l'ensemble des documents, expliquez l'origine des signes cliniques observés (arrêt de la croissance des follicules ovariens avec absence d'ovulation) chez cette patiente et mettez les en relation avec l’absence de menstruations. Soignez votre analyse et mobilisez vos connaissances pour argumenter votre réponse. DS 1 Procréation correction Exercice 1. PB : Montrer que les oestrogènes contrôlent le complexe hypotalamo-hypophysaire et préciser la nature de ce contrôle Saisie Connaissances Déduction Le document représente l’évolution des taux de GnH et LH en fonction du temps, chez des rattes ovarietomisées chez qui on pratique des injections d’oestrogènes à forte dose. « rattes ovarietomisées » Pas de production d’hormones ovariennes (oestrogènes et progestérone) - Avant l’injection, La teneur moyenne en GnRh est de l’ordre de Je sais que la GnRH est une neurohormone 150 pg/mL, avec de grandes oscillations (8 produite par les neurones hypothalamiques de pics/200heures) façon pulsatile et elle stimule l’hypophyse. La teneur en LH est plus stable et de l’ordre de Que la LH est une hormone hypophysaire 0.5ng/mL. - Après l’injection« d’oestrogènes en quantité importante » Je sais que les oestrogènes sont produits par le follicule en croissance, une « grosse quantité » correspond à une taille importante du follicule, dont la croissance est elle-même stimulée par les hormones hypophysaires. Une augmentation de la sécrétion de GnRH J’en déduis que les oestrogènes en quantités dont la valeur moyenne s’établit à une importantes (=> taille du follicule , stimulée concentration d’environ 300 pg/mL, soit par les hormones hypophysaires) stimulent, en environ le double de la situation précédente. retour, la production de GnRH (augmentation (8 pics /200 heures) de la quantité de GnRH produite mais pas du SUIVI D’une augmentation considérable de la rythme de production). teneur en LH qui atteint, 200h après le début des injections des valeurs de l’ordre de 8 à 9 ng/mL. teneur en LH qui atteint, 200h après le début des injections des valeurs de l’ordre de 8 à 9 ng/mL. Qui stimule la production de LH. C’est un retrocontrôle positif sur l’axe hypothalamo hypophysaire. Les oestrogènes à hautes doses provoquent une stimulation de l’hypothalamus la production de GnRH qui stimule l’hypophyse de LH (peut-être les oestrogènes stimulent-ils directement les cellules hypophysaires). In vivo, ce contrôle est un rétrocontrôle positif qui intervient quelques heures avant l’ovulation, alors que la taille du follicule stimulé par la FSH permet la production d’oestrogènes à fortes doses. Il aboutit à un pic de LH qui déclenchera l’ovulation. Exercice 2 PB : Etablir le lien entre l’absence de menstruations et les signes cliniques (pas de folliculaire et absence d’ovulation ) observés chez une patiente. Saisie Connaissances Déduction Le document représente l’évolution des taux des hormones FSH, LH, et oestrogènes, en fonction des phases du cycle, chez une femme normale et notre patiente. Je vois que : Je sais que la variation des taux d’hormones assure la mise en place des cycles chez la femme : ovarien, utérin. - Les taux d’hormones ne varient pas au J’en déduis que chez cette patiente, il n’y a cours du cycle comme chez la femme pas de cycles. normale. Je sais que la FSH, hormone hypophysaire, stimule la des follicules. - La FSH est très < aux taux de la femme J’en déduis que son taux est insuffisant pour normale.(0,5UI/L) permettre la des follicules chez la patiente Je sais que les follicules en croissance produisent de plus en plus d’oestradiol - L’oestradiol est < aux taux de la femme J’en déduis que leur faible , est normale (25pg/ml) responsable des faibles taux d’oestrogènes Je sais qu’au-delà d’une valeur seuil le fort taux d’oestradiol stimule l’hypophyse qui secrète de fortes dose de FSH et LH, (pic) responsable de l’ovulation. - La LH correspond aux valeurs de fin de J’en déduis que les taux d’oestradiol sont phase préovulatoire et reste < aux taux trop faibles pour induire le rétrocontrôle du pic ovulatoire.(21UI/L) positif : les taux de LH restent trop faibles pour provoquer l’ovulation. Je sais par ailleurs que ce sont les hormones ovariennes qui stimulent le cycle utérin, les oestrogènes qui stimulent l’épaississement de l’endomètre et permettent le début du cycle utérin. J’en déduis que les taux d’Oestradiol sont trop faibles pour stimuler l’endomètre, en absence de cycle ovarien, il n’y a aps de cycle utérins et donc pas de menstruations qui trop faibles pour stimuler l’endomètre, en absence de cycle ovarien, il n’y a aps de cycle utérins et donc pas de menstruations qui correspondent à l’élimination de la muqueuse développée au cours du cycle utérin. Il semble que ce soit un dysfonctionnement de l’hypophyse qui est responsable des troubles observés, les hormones hypophysaires produites en trop faible quantité n’assurent pas la mise en place des cycles ovariens,( pas de folliculaire et pas d’ovulation) ce qui ne permet pas la mise en place des hormones ovariennes indispensables, à la mise en place du cycle utérin, donc absence de menstruations.