Impacts sanitaires de l’exposition aux pesticides Une analyse critique des études toxicologiques, cliniques et épidémiologiques Gaétan Carrier et Marie-Josée Dumoulin Chaire en analyse des risques toxicologiques pour l’humain. Département de santé environnementale et santé au travail Faculté de Médicine, Université de Montréal L’exposition aux pesticides est-elle une menace pour notre santé ? Exposition professionnelle aux pesticides • • • • • • • • • • Agriculteur et sa famille Travailleur de l’industrie des pesticides Travailleurs forestiers Vétérinaires Entretien de golfs Horticulteurs Travailleurs fruits et légumes Maintenance des parcs, pelouses et arbres fruitiers Lutte contre insectes vecteurs de maladies etc. Exposition non professionnelle • • • • • Nourriture contaminée H2O contaminée Air contaminé (beaucoup moins important) Aires récréatives: parcs, golfs Intérieur des maisons et des édifices publiques • Traitement animaux contre parasites Pesticides et la santé du public Protection du public • Déjà dans les années 50, les toxicologues développèrent des approches pour définir des limites d’exposition visant à protéger la santé humaine • Ils étaient guidés par le principe que toute substance peut devenir nocive au-delà d’une certaine dose d’exposition et, les effets nocifs peuvent être évités si on s’assure de faire en sorte que cette dose ne soit pas dépassée • Les scientifiques de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis ont proposé une procédure pour établir des limites d’exposition quotidienne acceptables aux résidus de pesticides et additifs dans l’alimentation. Procédure proposée Détermination des seuils de référence • Dose Sans Effet Observé ou No Observed Effect Level « NOEL » des Anglo-saxons. • Dose Sans Effet [Nocif] Observé ou No Observed [Adverse] Effect Level « NOAEL ». • Dose Minimale entraînant un Effet Observé ou - le Lowest Observed Effect Level « LOEL » des Anglo-saxons des Anglo-saxons. • Dose Minimale entraînant un Effet Nocif Observé ou - le Lowest [Adverse] Observed Effect Level « LOAEL » des Anglo-saxons. Détermination du NOAEL et LOAEL Concentrations en mg/m3 0 25 50 100 83 45 45 40 3 4 7 10 Total d'animaux 86 49 52 50 % d'animaux atteints 3.61% 8.2% 13.5% 20% Nombre d’animaux sans tumeur Nombre d’animaux avec tumeur Détermination du NOAEL et LOAEL Concentrations en mg/m3 0 25 50 100 83 45 45 40 3 4 7 10 Total d'animaux 86 49 52 50 % d'animaux atteints 3.61% 8.2% 13.5% 20% p = 0.118 p = 0.035 p = 0.009 NOAEL LOAEL Nombre d’animaux sans tumeur Nombre d’animaux avec tumeur test de l’écart-réduit (z) Décision au seuil de confiance α = 5% Utilité de ces seuils critiques • Cette approche sert encore de base aujourd’hui pour la détermination des critères ou normes visant à protéger la santé et l’environnement pour plusieurs contaminants chimiques de notre environnement : air, eau, sol et aliments • L’approche s’est raffinée et intègre des données humaines Établissement d’une dose de référence RfD = NO(A)EL ou LO(A)EL FI × FM NO(A)EL : niveau d’exposition le plus élevé sans effet (néfaste) LO(A)EL : niveau le plus faible présentant un effet (néfaste FI : facteurs de correction FM : facteur de modification 1970 : Création de EPA-USA • Alarme sonnée par Rachel Carson pour les produits persistants au début des années 1960 • Détection de pesticides de type organochloré (OC) dans les aliments • Accroissement de pesticides OC et explosion de nouveaux pesticides de types organophosphorés (OP) et carbamates avec épisodes d’intoxication aiguës chez les travailleurs • Pression pour la protection de l’environnement : air, eau, sols et aliments. Mandat de l’EPA-USA en matière de pesticides • Hérite de la responsabilité du FDA avec mandat élargi • Organiser une approche à facettes multiples pour l’établissement de lois et règlements concernant les pesticides: – Normes d’utilisation – Processus d’enregistrement des produits avec critères de qualité – Investigation de la contamination de l’environnement physique et de la faune – Investigation des problèmes de santé aigus et chroniques chez l’humain Avancement technologique • Les chimistes développent rapidement des techniques de détection de résidus de pesticides ou de leur métabolites à des niveaux extrêmement faibles (ppm, ppb, ptt) dans diverses matrices: – – – – – Eau de puits, lacs, rivières … Sol air Sang humain Lait humain Interprétation médicale • Difficulté de relier les données environnementales à l’exposition humaine • Difficulté pour les épidémiologistes d’établir la relation entre résidus dans le sanguin, le lait et les excréta et effets sur la santé. • Même pour les cliniciens, l’interprétation de l’activité des Aches plasmatique et érythrocytaire n’était pas facile pour des expositions aux OP et Carbamates : – variation de la normalité – variabilité inter-labo – détection non précoce de l’exposition interne. Interprétation médicale • Le raffinement des méthodes d’évaluation des risques devenait essentiel. • Pendant plusieurs années, accent mis sur des approches d’analyse des risques toxicologiques (Risk assessment approach) pour l’établissement des limites tolérables dans l’air, l’eau, le sol et la nourriture. • Études épidémiologiques sont venues plus tard • Développement de biomarqueurs de l’exposition • Prise en compte de la cinétique Pesticides et cancers L’épidémiologie • C ’est la discipline qui permet : – de quantifier l’apparition et la répartition de la maladie dans la population – de quantifier l’impact de plusieurs facteurs ou interventions sur la santé des individus Designs à la base des études épidémiologiques de type analytique • Études longitudinales Æ Études de cohortes ¾ Études prospectives ¾ Études prospectives dans le passé Æ Études cas-témoins (rétrospectives) • Études transversales: écologiques Design des études de cohorte Temps Direction de l'information Malades Exposées Population Non malades Personnes absence de maladie Malades Non exposées Non malades Design des études de type « Cas – Témoins » Temps Direction de l'information Exposées Non exposées Cas Personnes avec maladie Population Exposées Non exposées Témoins Personnes sans maladie Critères de de jugement d’une relation de cause à effet des maladies non infectieuses • Séquence temporelle : exposition au facteur→ effet • Force de l’association : (RR et précision) • Spécificité de l’association (exclusivité; fraction attribuable) • Existence d’un gradient dose-réponse • Constance de l’association et de la reproductibilité: les diverses méthodes et approches doivent conduire aux mêmes conclusions • Plausibilité biologique : mécanismes d’action; dose-effets • Cohérence avec les connaissances actuelles • Évidence expérimentale Analyse des études les plus citées Étude de cohorte #1 Étude de cohorte: Kerstin Wiklund, J Dich, LE Hold, G Eklung (1989) • 20 245 applicateurs de pesticides licenciés en Suède entre 1965 et 1976. • La cohorte a été suivie à partir des données de registres contenant de l’information de la date de la licence jusqu’à la mort des sujets ou au plus tard le 31 décembre 1982. Moyenne de suivi: 12.2 ans • Référence: population de suède • Le « Standard Incidence Ratio » (SIR = Iobservée/Iattendue ) a été calculé pour l’ensemble des cancers Évaluation de l’exposition: Kerstin et al. (1989) • L’exposition de la cohorte a été estimée à partir de données d’un échantillon de 268 applicateurs pris au hasard parmi les 20245. • Données recueillies – – – – – – – Utilisation de pesticides avec marque de commerce nombre d’applications jours/année et nombre d’années méthode d’application protection individuelle tabagisme histoire occupationnelle durant les années 1950, 1960 et 1970. • Le taux de réponse : 85% 1914 1915-34 Lip multiple myeloma Étude de Cohorte #2 Blair et al. (1983): Cancer du poumon • Étude de mortalité par cancer du poumon d’une cohorte de 3827 hommes blancs : registre de licence d’application de pesticides en Floride en 1965-1966. La cohorte fut suivie jusqu’en 1976. • Opérateurs, gestionnaires et comptables • 34 décès observés pour 25.1 attendus parmi les hommes de la Floride • En stratifiant: – < 10 ans licence: SMR 101 (15 obs 14.8 att) – 10 – 19 ans : SMR 155 (11 obs 7.1 att) – > 20 ans : SMR 289 (8 obs 2.8 att) Cohorte: Blair et al. (1983) Cancer du poumon • Après classification par occupation – Exposés (Operators) SMR = 156 – Exposition possible (managers) SMR = 78 – Non exposés (bookkeppers) – SMR = 213 • Difficile de tirer une conclusion lorsque le SMR des non exposés est plus élevé que chez les exposés • Notez l’inconsistance avec l’étude suédoise où le SIR était inférieur à 100 (SIR 86 IC95% 79 –93) Étude de Cohorte #3 MacMahon et al. (1988): Cancer du poumon • 16124 applicateurs de pesticides, travaillant dans 3 compagnies aux États-Unis, emploi 3 mois et plus entre 1968 et 1976. 99 cancers du poumons • Cancers selon la durée de l’emploi 0 – 4 ans : 80 cas pour 59.3 attendus 5 – 9 ans : 11 cas pour 10 attendus: 10 ans et + : 8 cas pour 10.6 attendus: ¾ Relation dose-réponse inversée : signification ? Étude de Cohorte #4 Méthodologie • Données provenant de registres de décès de 23 états entre 1984 et 1988. • Information : occupation lors du décès et sélection des fermiers (Total 135527 fermiers et fermières) • 119 648 hommes de race blanche • 2400 femmes de race blanche • 11446 hommes autres races • 2066 femmes autres races • PMCR (Proportionate cancer mortality ratio) • Référence : personnes décédées dont l’occupation était autres que fermier et non reliées à l’agriculture Discussion Blair et al.1993 • Moins de décès pour toutes causes de décès, incluant les cancers, chez les fermiers • Moins de décès pour toutes causes de cancers • Mais > RR pour certains cancers : – leucémie et LNH, lèvre, cerveau et prostate, pancréas, reins et os. • < RR pour certains cancers: poumon; colon; sein • Résultats varient selon la région, le sexe et la race. Discussion Blair et al. 1993 Limitations • Aucune donnée concernant l’exposition aux pesticides des fermiers : applicateur? type de pesticides? type de culture? Selon les auteurs, l’utilisation de pesticides est différente selon le type de culture, la région, le sexe et l’occupation • Au décès, donnée sur l’occupation fermier mais absence de donnée sur la durée de la profession fermier. Études Cas-Témoins #1 Design • Cas : 228 Hommes avec Lymphome NonHodgkinien: Décès entre 1967-1982 (Utah) • Contrôles: 261 Hommes avec cancer du colon. Décès entre 1967-1982. Appariés pour âge et année du diagnostic • Information de l’occupation contenue au certificat de décès: obtenue chez 90% des cas et des témoins Information recherchée: fermiers (pour exposés) ou non fermiers (pour non exposés) Manque de puissance dans groupes 1952-1965 et 1966-1971 et 1978-1982. Manque de précision Manque de puissance: précision limitée Manque de puissance +++ Discussion • Manque de puissance dans l’étude: limite majeure #2 Cancer de l’ovaire et exposition à l’atrazine Adalberto Donna et al. (1989) • Étude Cas-Témoin chez des Italiennes vivant dans une région où l’on fait la culture de maïs. – 44 Cas : femmes avec cancers d’ovaire. Dx entre 1er Juillet 1980 et 30 juin 1985 – 99 Témoins: femmes sélectionnées au hasard dans la région via liste de recensement électoral • Enquête téléphonique pour estimer le potentiel d’exposition : 3 Classes: définitivement exposée ; possiblement exposées ; non exposées • Contrôle pour : nombre d’enfants ; âge de la ménarche ; âge de la ménopause > 10 years of exposure IC 90% sur l’estimé du risque Adalberto Donna et al. (1989) RR de cancer ovarien et Atrazine Statut exposition Cas Définitivement exposées 7 7 2.7 (1.0 – 6.9) Possiblement exposées 14 9 1.8 (0.9 – 3.5) Non exposées 44 99 1 Témoins RR ajusté (IC90%) Commentaires étude Cas-Témoins- Cancer de l’ovaire • • • Observation : tendance vers une augmentation de l’incidence en relation avec la probabilité de l’exposition et la durée Association statistiquement significative IC 90% Ne serait pas significative avec avec IC 95% Limitations 1. Manque de puissance donc peu de précision 2. Aucune mesure de l’exposition. 3. Atrazine non cumulative dans l’organisme • Doute persiste : effet estrogène Cancer et population générale • Enfants • Adultes Cancers chez l’enfant • Plusieurs études de type « Cas-Témoins » réalisées en vérifiant la proportion de cas et de témoins ayant un parent (mère et/ou père) ou des parents dont la profession est reliée à l’agriculture ou encore à l’utilisation de pesticides à la maison ou dans le jardin durant la grossesse. • Plusieurs association positives ont été observées : leucémie aiguës, cancer du cerveau, lymphome, sacome d’Ewing, tumeur de Wilm. • Dans tous les cas, la limite c’est l’incertitude reliée à l’évaluation de l’exposition réelle et le peu de puissance. Étude de cohorte en Suède (2003) 51 cas de cancers parmi les enfants nés entre 1958 et 1994 ** * * * Puissance acceptable : All types ; Nervous system ; Brain Cancers chez l’adulte « population générale » Cancer du sein • Plusieurs études (écologiques; cohortes et Cas-témoin) ont été réalisées pour vérifier le lien entre l’exposition à des organochlorés (mesure de OC dans lipides sanguins) et le cancer du sein. • Certaines études observent une association + et d’autres non. • Association avec OC restent controversées parce que plusieurs questions restent sans réponse relativement à des facteurs confondants possibles: – diète haute en gras – variation raciale – inconsistance de l’évaluation • • • • • du statut socioéconomique de la charge corporelle en OC de cancer du sein dans la famille rôle de la lactation effet possible de la maladie sur la perte de poids, etc. Étude Cas-Témoins (2001) au Canada Cancers NHL Objectif • Investiguer l’association entre NHL et différents types ou différentes classes de pesticides utilisés au Canada – – – – – – – Phenoxy Dicamba Carbamates Organophosphorés Phénols Fongicides amides Tétrachlorure de carbone Design : Étude Cas-Témoins • 217 cas de NHL : Hommes >19 ans recensés dans 6 provinces du Canada • 1506 contrôles : Hommes > 19 ans sélectionnés au hasard à partir de registre provinciaux de santé et de listes du recensement, appariés pour âge et province d’origine. • Enquête téléphonique pour établir l’exposition antérieure aux pesticides • Critère d’exposition : > 10 h /année à toute combinaison de pesticides: insecticides, herbicides, fongicides, expositions professionnelle et non professionnelle. • Contrôle pour des facteurs médicaux: rougeole, antécédents de cancer, allergie, histoire familiale de cancers Résultats • Observation d’une augmentation du risque de NHL avec exposition à plusieurs pesticides: 2,4-D, mecoprop, dicamba, malathion, DDT, carbaryl, lindane, aldrin, captan, composés sulfurés. Limites de l’étude • Biais de mémoire (Recall bias) pour l’établissement de l’exposition qui par ailleurs peut être très variée • Misclassification de l’exposition possible +++ – Exposés > 10 h/années versus non exposés < 10 h/ années – Pas de discrimination entre exposition professionnelle et non professionnelle • Taux de réponse faible Conclusion « Cancers et pesticides » • L’exposition à plusieurs pesticides rend l’interprétation difficile • Absence de mesure de l’exposition : misclassification possible • Force d’association : parfois diminution, parfois acroissement, puissance souvent faible • Inconsistance: Il est peu probable qu’elle soit due à la chance seulement: problèmes méthodologiques plus probables. • Les comparaisons multiples accroissent la probabilité de trouver des faux positifs • Les études de cohorte (prospectives dans le passé) offrent l’avantage de mettre le focus sur des groupes de travailleurs (applicateurs) qui ont certainement été hautement exposés. Conclusion : cancers et pesticides • Peu de contrôle des facteurs confondants dans plusieurs études • Il n’y pas d’argument solide qui permette de conclure en une relation entre l’exposition aux pesticides et une certaine forme de cancer. Ovaire? • Une association entre LNH, leucémie et l’exposition aux phenoxyherbicides avant 1970 ? Conclusion : Pesticides et cancers • De nos jours, chez les travailleurs l’exposition est beaucoup plus faible que celle des années 19601980. – – – – Réglementions plus sévères Molécules moins toxiques et non persistantes Protection utilisée par les travailleurs Moins d’applications par année sur les cultures • Dans la population générale, le risque est encore moindre que celui des travailleurs en agriculture, horticulture, foresterie... • Le risque aujourd’hui relié aux OC: DDT, DDE, BPC…??? Effets non cancérigènes Système nerveux Organophosphates et carbamates Organophosphates et carbamates • Inhibiteur d’Aches • Carbamates moins toxique que OP. OP → Aging OP-Aches ; Carbamates NON • Certains OP inhibent « Neuro Target Estérases » potentiel de démyelinisation d’axones, donc atteinte chronique du système nerveux Observée dans cas rares seulement si intoxication aiguë très sévère avec inhibition Aches > 80%. • Observation également vraie pour des effets sur le système nerveux central • Probabilité de survenue pratiquement nulle dans la population générale: altération de la mémoire; difficulté de concentration … Organophosphorés OP AP MW Organophosphorés OP AP MW OP Indice biologique de référence (IBR) * Références (nmoles/kg bw) 215 Carrier et Brunet, 1999 Azinphosmethyl DMDTP + DMTP + DMP p-nitrophenol 24 Gosselin et al., 2003 Parathion DEP + DETP 15 MCA 44 Bouchard et al., 2003 Malathion DCA 13 DMDTP + DMTP + DMP 62 3,5,6-TCP 26 Bouchard et al., 2003 Chlorpyrifos DEP + DETP 45 * Les valeurs de l’IBR pour les différents métabolites sont estimées pour une durée de 8 heures de travail et pour une excrétion urinaire de 24 heures. DEP = diethyl phosphate; DETP = diethyl thiophosphate; MCA = acides mono-carboxylique; DCA = acides dicarboxylique; DMDTP = dimethyl dithiophosphate ; DMTP = dimethyl thiophosphate ; DMP = dimethyl phosphate; 3,5,6-TCP = 3,5,6-trichloro-2-pyrinidol ; NOEL = No observe Effect Level ; LOEL ; Low Observe Effect Level ; AP = Alkyle phosphate Effet sur le système reproducteur • Cryptorchidie • Hypospadias Cryptorchidie: mauvaise position du testicule Cryptorchidie • 1 garçon sur 10 à la naissance • 1 garçon sur 50 à la puberté • 1 adulte sur 500 Hypospadias: Anomalie de l’urètre Conclusion • Effets sur SN dans la population dus à la contamination de la nourriture, probabilité pratiquement nulle. • Effets chronique? Cryptorchidie possible? Effet subtile relié à effet sur le système immunologique? Pas impossible mais difficile à démontrer chez l’humain. • Compte tenu des mesures de contrôle sur le mode d’emploi et de la sensibilisation du public, probabilité faible d’observer des symptômes sévères dans la population générale. Conclusion effets non cancérogènes • Potentiel toxique des pesticides existant. • OP > carbamates > Pyretroides Albert Einstein « Si j’ai appris une chose au cours de ma longue vie, c’est que toute notre science, confrontée à la réalité, apparaît enfantine - et pourtant, c’est ce que nous possédons de plus précieux - »