Action C4 Réouverture de certaines dépressions humides intradunales et arrière dunaires (travaux expérimentaux) en vue de réhabiliter ces milieux et de favoriser les espèces associées DEPRESSIONS HUMIDES DE PLOUHARNEL Dunes domaniales et communales DESCRIPTION DES SITES ET DES TRAVAUX PREVUS Février 2009 SMGSGQ – EE Juin 2008 1 - Généralités sur l’action C4 « zones humides » du Life Nature 1-1 Objectif premier de l’action C4 du Life Nature Le site Gâvres – Quiberon recèle une diversité de zones humides (naturelles ou artificielles) qui participent à la richesse écologique du secteur. On y trouve des dépressions humides intradunales le plus souvent d’origine artificielles (anciennes carrières d’extraction de sable, recolonisées par une végétation riche et variée), des zones humides arrières littorales, en limite de dunes grises/ parcelles agricoles, d’origine naturelle, alimentées par un bassin versant continental voire par des ruisseaux s’y déversant… Ces zones humides sont, en général, caractérisées par une mosaïque de milieux avec présence ou non d’espèces végétales patrimoniales (d’intérêt européen, protection nationale…) et d’espèces d’oiseaux également à très forte valeur patrimoniale. La présence de ces espèces végétales et animales remarquables témoignent d’un bon état de conservation des zones humides et donc d’une richesse écologique. C’est parce qu’il y a mosaïque de milieux (strate herbacée, arbustives, eau libre, îlots de végétation, interfaces eau libre/ milieux ouverts/roselières…) que l’on parle de grande richesse écologique. On constate cependant sur de nombreuses zones humides une menace principale de fermeture du milieu et donc de perte de la biodiversité. Cette fermeture du milieu se traduit le plus souvent par un fort développement de végétations denses (saulaies majoritairement) provoquant des phénomènes d’atterrissement par dépôt de matière organique entraînant une diminution de la surface en eau libre et de biotopes pionniers favorables au développement de certaines espèces végétales privilégiant les milieux ouverts. Une strate exclusivement arbustive a tendance a colonisé les zones humides, fermant le milieu et diminuant d’autant la diversité de biotopes. Cette fermeture du milieu conduit à une banalisation de la végétation et constitue donc une menace sérieuse en termes d’enjeux écologiques. L’objectif premier des travaux menés dans le cadre du programme d’actions Life Nature est donc de ré rouvrir les zones humides afin d’améliorer la circulation de l’eau, les surfaces en eau libre et les milieux ouverts donc pionniers. Il s’agit de lutter contre la dynamique naturelle sur certains secteurs bien identifiés de manière à conserver le patrimoine naturel. En effet, si d’ici quelques années, aucune action n’est entreprise pour ré ouvrir les zones humides, c’est toute la biodiversité qui disparaîtra. Les zones humides deviendront des sortes de « friches » banales. Pour précision, sur chacune des zones humides retenues dans le Life Nature, un secteur témoin sera laissé tel quel (sans intervention) de manière à suivre la dynamique naturelle et éventuellement à préciser le stade ultime d’évolution de la végétation. 1- 2 Choix des zones humides retenues dans le projet Life Nature Les zones humides retenues : − − − Erdeven : dépression humide intradunale de Kerminihy Plouharnel : dépressions humides intradunales sur les dunes communales (secteur de Ste Barbe/ le Bégo) et zone humide dite de la Batterie sur les dunes domaniales Plouhinec : dépressions humides intradunales du Sémaphore et de Kervégan, Len Vraz et étang du Gléric Les raisons du choix : Les zones humides ont été choisies en fonction des enjeux floristiques (mosaïque de milieux : roselières, cladiaies, saulaies marécageuses, prairies humides, présence de Liparis loeselii et de Spiranthes aestivalis, présence de Ranunculus lingua et Thelypteris palustris…Présence d’espèces d’oiseaux patrimoniales, présence d’insectes et d’amphibiens typiques de ces milieux) mais aussi des SMGSGQ – EE Juin 2008 différentes menaces qui pèsent sur ces zones humides (fermeture par la saulaie à Salix atrocinerea, colonisation par des roselières denses à Phragmites australis et Cladium mariscus, enrésinement, colonisation par des espèces végétales envahissantes…). Le choix des zones humides qui vont bénéficier de mesures de gestion dans le cadre du Life Nature, a été réalisé de manière à avoir un panel représentatif des zones humides du site. Les techniques de gestion qui vont être mises en œuvre seront aussi représentatives des diverses techniques existantes. Le but premier est de créer des expérimentations de gestion en fonction des milieux et des menaces qui pèsent sur la biodiversité (croisement de ces deux critères), de recueillir des résultats de ces expérimentations qui alimenteront un recueil qui servira d’outil d’aide à la décision dans le cadre de travaux ultérieurs de gestion (reproductibilité à plus grande échelle des travaux expérimentaux menés dans le Life Nature). Le suivi des résultats de ces expérimentations sera réalisé sur une période de 5 ans (toute la durée du Life Nature Gâvres – Quiberon). Les recueils d’expérimentations rédigés permettront d’orienter les futurs travaux de gestion menés à plus large échelle. Le retour d’expériences du life Nature permettra de préciser au mieux ces futurs travaux de gestion et donc d’agir et d’investir avec un recul suffisant et le plus judicieusement possible. Le référentiel d’expérimentations sera alors le plus complet et le plus pertinent possible. 2 – Les travaux réalisés sur les dépressions humides de Plouharnel : objectifs généraux 2-1 Les dépressions humides intradunales retenues Localisation Située au sein du massif dunaire de Plouharnel (divisée entre les dunes domaniales et les dunes communales), les dépressions humides occupent des surfaces allant de 2000 m² à presque 1 ha. SMGSGQ – EE Juin 2008 Historique du site Les dépressions humides intradunales de Plouharnel sont d’anciennes zones d’extraction de sable qui peu à peu se sont transformées en zones humides (après arrêt des prélèvements de sable). Ces prélèvements de sable ont servi à la construction du mur de l’atlantique principalement. La présence d’une ancienne voie ferrée (talus) tout proche des dépressions humides dites de Ste Barbe et qui permettaient d’alimenter les différents sites en sable témoignent de cette activité importante d’extraction de sable. Protections et inventaires Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique - ZNIEFF de type I et II Zone Spéciale de Conservation (Natura 2000) « Massif dunaire de Gâvres – Quiberon et zones humides associées » (FR 53 00027) Zonage NDs (protection au titre de la Loi Littoral) au POS SMGSGQ – EE Juin 2008 Usages Pas d’usages typiques liés à ces dépressions humides Des naturalistes viennent régulièrement réaliser des observations. Pour les dépressions humides dites de Ste Barbe, il faut noter la présence d’une piste à proximité immédiate. Le de véhicules, notamment en période estivale, peut y être important (stationnement également le long de cette piste lorsque le parking de Ste Barbe tout proche est plein). Ces passages et stationnements induisent des phénomènes indirects de pollution ainsi que des passages possibles au sein des dépressions humides. Description de l’état actuel du site Les dépressions humides de Plouharnel sont composées d’une mosaïque de milieux : saulaies sur les pourtours des cuvettes humides qui ont tendance à se densifier, à apporte rune grande quantité de matière organique dans la partie la plus humide et qui ont donc tendance à exhausser le milieu et à l’assécher (suite à ce phénomène d’atterrissement provoqué par l’accumulation de matière organique au sol : racines qui piègent les sédiments, feuilles qui se décomposent…), roselières, prairies humides, zones à saules rampants et choins (les quatre derniers milieux correspondent à un habitat d’intérêt européen « dépressions humides intradunales, code EUR 15 : 2190)… Cette mosaïque recèle une diversité écologique importante aussi bien floristique que faunistique. On peut y trouver notamment le Liparis de Loesel (Liparis loeselii) et la Spiranthe d’été (Spiranthes aestivalis), deux espèces végétales d’intérêt européen. Des investigations complémentaires dans le cadre des suivis réalisés notamment par l’équipe de gardes/ouvriers côtiers du syndicat Mixte Gâvres Quiberon, permettront d’affiner ce diagnostic avant travaux. Ces suivis seront réalisés entre juin et août 2009. Les diverses stations observées seront pointées précisément sur cartes, quantifier (état initial avant travaux). Sur la dépression humide dite de la Batterie, de précédents travaux de réouverture du milieu ont été menés par l’ONF : coupe/arrachage de saules. Ces travaux ont permis de rouvrir ponctuellement la dépression humide en re créant des milieux pionniers. Il est nécessaire de poursuivre ces actions sur tout le périmètre de la dépression Dynamique naturelle et menaces Densification de la végétation La dynamique naturelle sur ces dépressions humides a tendance à conduire à la fermeture du milieu par une densification de la végétation et le développement d’espèces arbustives (Salix atrocinerea principalement, appelé saules dans le reste du document). Ceci est particulièrement le cas sur la dépression humide dite de la Batterie. Sur les autres dépressions humides, ce phénomène de fort développement des saules est plus marquant sur les pourtours des dépressions humides. Mais il reste en général des secteurs largement inondés en hiver voire des mares quasi permanentes (cf photos). La disparition de biotopes ouverts peut à terme provoquer une homogénéisation de la végétation et une disparition de la mosaïque de milieux. La diversité écologique s’en trouverait alors diminuée, le paysage se banaliserait. L’apport de matière organique au sol par les feuilles et le piégeage de sédiments par les racines provoquent un assèchement « naturel » de la dépression humide. SMGSGQ – EE Juin 2008 Cette densification de la végétation ainsi que l’assèchement progressif des dépressions humides peuvent être de réelles menaces pour les stations de Liparis de loesel et Spiranthe d’été qui affectionnent plutôt les biotopes pionniers humides. A noter que la zone humide dite de Sainte Barbe continuait autrefois jusqu’à la route qui mène au parking de Ste Barbe. Son extrémité Nord a été comblée il y a plusieurs années et ce secteur est désormais devenu un lieu de stationnement (parking). Plantes invasives On note la présence de nombreux pieds de Baccharis tout autour des dépressions humides dites de Ste Barbe. A noter également la présence de pieds de Pins sur le périmètre de la dépression humide dite de la Batterie. Ce n’est pas une plante invasive mais le développement du Pin est à surveiller. Il peut, en effet, acidifier le milieu. Fréquentation Pour les dépressions humides dites de Ste Barbe, circulations en véhicules, à vélos et à pied sur la piste à proximité immédiate. 2-2 Objectifs généraux des travaux L’objectif premier est de ré rouvrir partiellement les dépressions humides afin de lutter contre la fermeture, l’atterrissement et donc l’assèchement. Il s’agit de lutter contre la dynamique naturelle sur certains secteurs bien identifiés de manière à conserver le patrimoine naturel et ainsi améliorer la biodiversité (floristique et faunistique). Il s’agit donc de réaliser des travaux de ré ouverture du milieu : arrachage de saules pour les diamètres permettant une intervention non mécanique, coupe des plus gros sujets de saules et expérimentations de scarification et autres procédés à définir marquage des souches selon la technique utilisée, arrachage et/ou coupe des Baccharis + essais de scarification pour attaquer la souche et tenter de la fragiliser, coupe des pins. La mise en place de suivis sur un pas de temps d’au moins 3 ans (fin du financement Life Nature – 5 ans de suivi sont préférables) permettra de définir le type de technique la plus efficace selon la méthodologie utilisée. Les résultats obtenus permettront d’orienter de futures actions de gestion sur des dépressions humides aux caractéristiques similaires. Sur chaque zone humide bénéficiant de mesures de gestion, un secteur témoin sera conservé afin d’évaluer la dynamique naturelle de la végétation. Ce premier volet expérimental servira de base à la rédaction d’un d’expérimentations diffusé et diffusable auprès d’autres gestionnaires d’espaces naturels référentiel Le programme de travaux est établi en collaboration avec l’Office National des Forêts pour la dépression humide dite de la Batterie (dunes domaniales). Pour les dépressions humides dites de Ste Barbe, un accord préalable de la commune de Plouharnel a déjà été obtenu lors de la définition générale du programme de travaux relatifs à l’action « zones humides » du Life Nature. SMGSGQ – EE Juin 2008 3 – Travaux à réaliser Les actions décrites dans le projet Life Nature Gâvres Quiberon sont reprises dans leurs grandes lignes mais affinées pour la réalisation des travaux suite au diagnostic précis réalisé. L’essence même des actions demeure la même. Le tableau ci dessous récapitule les secteurs concernés par les travaux, les objectifs et actions projetées. Secteur concerné Dépressions humides de Ste Barbe Description Objectifs Mosaïque de milieux avec présence de bosquets de saules parfois denses en bordure de cuvettes humides Conservation d’un caractère humide par la présence d’une mare permanente. Ré ouverture du milieu pour améliorer la biodiversité et favoriser des biotopes favorables notamment au Liparis de Loesel et à la Spiranthe d’été Lutte contre le Baccharis pour éviter l’invasion de toute la dépression humide. Présence importante localement du Baccharis Dépression humide de la Guérite Mosaïque de milieux avec présence de bosquets de saules parfois denses Conservation d’un caractère humide par la présence de milieux plus ouverts de type « prairiaux » Présence pins. ponctuelle de Ré ouverture du milieu pour améliorer la biodiversité et favoriser des biotopes favorables notamment au Liparis de Loesel et à la Spiranthe d’été Lutte contre le Baccharis pour éviter l’invasion de toute la dépression humide. Types de travaux Arrachage des saules de petit diamètre (la technique de type débardage équin sera privilégiée si cela est réalisable compte tenu du caractère pentu des marges des dépressions humides). Coupe de saules ne pouvant être arrachés et expérimentations de diverses techniques sur les souches : scarification, lait ribot… Arrachage manuel des Baccharis lorsque le diamètre le permet, sinon coupe et scarification de la souche pour l’affaiblir Pas d’utilisation d’engins mécaniques compte tenu de la forte sensibilité du milieu. Arrachage des saules de petit diamètre (la technique de type débardage équin sera privilégiée si cela est réalisable compte tenu du caractère parfois pentu du pourtour de la dépression humide). Coupe de saules ne pouvant être arrachés et expérimentations de diverses techniques sur les souches : scarification, lait ribot… Coupe des pins Pas d’utilisation d’engins mécaniques Au préalable, seront réalisées : - une cartographie des pieds de Baccharis dans les dépressions humides de Ste Barbe - une cartographie des pieds de pins dans la dépression humide de la Batterie Ces cartographies serviront d’états initiaux et donc de base pour les différents suivis réalisés. SMGSGQ – EE Juin 2008 SMGSGQ – EE Juin 2008 Zones humides de Ste Barbe Zones humides de la Batterie SMGSGQ – EE Juin 2008 4 – Planning prévisionnel février mars avril Rédaction protocole et validation + commission thématique mai juin juillet 2009 août septembre octobre novembre décembre Choix entreprise Réalisation travaux Demande versement subvention Commande signée Facturation La date d’intervention a été fixée de manière à limiter tout dérangement de l’avifaune (nidification d’avril à fin août) et à permettre une intervention optimale (faible hauteur d’eau dans les dépressions humides). Planning détaillé : - Envoi pour le 27 février 2009 : Objectifs généraux et protocole à l’ONF et CBNBrest pour validation des grandes orientations - 5 mars 2009 : RDV au CBNBrest (discussions autour du protocole) - Pour le 9 mars 2009 : retour ONF et CBN-Brest sur le protocole et validation - 25 mars 2009 : réunion pour calage commande des travaux (distinction dunes communales et dunes domaniales) - Pour le 15 avril 2009 : commande signée entre l’ONF et le SMGSGQ si nécessaire (les travaux prévus dans la dépression humide de la batterie pourraient être réalisés par les ouvriers ONF, une simple facturation au syndicat Mixte serait sonc nécessaire et intégrable dans la comptabilité du Life Nature) - A compter du 20 avril 2009 : lancement des consultations pour le choix des entreprises réalisant les travaux A prévoir également, en avril par exemple, une commission thématique Life (à coupler avec les travaux prévues sur la dune grise de Plouharnel) pour présentation des travaux devant être réalisés. SMGSGQ – EE Juin 2008 5 – Prescriptions pour la réalisation des travaux 5-1 Distinction travaux dunes communales et dunes domaniales Sur les dunes domaniales : maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre par l’ONF Commande à signer entre le Syndicat Mixte Grand Site Gâvres Quiberon et l’ONF pour la réalisation des travaux décrits dans ce document. Sur les dunes communales : maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre par le Syndicat Mixte Grand site Gâvres Quiberon 5-2 Montant total budgétisé dans le projet Life Nature Le montant total des travaux sur les zones humides de Plouharnel budgétisés dans le Life est de 4000 € HT 5-3 Demande des autorisations administratives Les différentes éventuelles d’autorisations administratives ont été demandées (Etude d’évaluation des incidences en site Natura 2000, Autorisation au titre de la Loi sur L’eau). 5-4 Prescriptions de chantier Accès Compte tenu de la fragilité du milieu et de l’accessibilité aux dépression humides (par la dune grise…) aucune circulation en engins lourds marquant et dégradant le sol ne sera permise. Période des travaux : a réaliser au cours de mois de septembre 2009. Date impérative de fin de travaux fixée au 30 septembre 2009 (pénalités passées ce délai) Elle a été fixée de manière à limiter tout dérangement de l’avifaune pendant la période de nidification et à favoriser une intervention dans de bonnes conditions (faible hauteur d’eau) 6 – Suivis à réaliser Différents types de suivis seront instaurés (et réalisés par le personnel du Syndicat Mixte Grand Site Gâvres – Quiberon) : ⇒ Un suivi photographique qui permettra d’évaluer l’occupation de l’espace et la dynamique spatiale des espèces végétales par comparaison diachronique des clichés photographiques (Quéré, 2005). Durée de suivi : 4 ans Période de suivi : chaque année, prises de vue au moment des relevés phytosociologiques Périodicité de suivi : 2 à 3 « missions » photographiques par an SMGSGQ – EE Juin 2008 ⇒ Relevés phytosociologiques afin de suivre les impacts des mesures de gestion sur les populations d’espèces. Le principe des relevés phytosociologiques repose sur le fait que les espèces végétales se regroupent selon les conditions écologiques. Ils forment ainsi des « groupements végétaux » caractéristiques d’un milieu particulier. La réalisation de relevés phytosociologiques au sein de ces zones homogènes constituera une valeur indicatrice des changements de la composition floristique (Quéré, 2005). Durée de suivi : 4 ans Période de suivi : printemps Périodicité de suivi : annuelle. ⇒ Suivis du Liparis de loesel et de la Spiranthe d’été : localisation des stations, quantifications et comparaison avec l’état initial réalisé. ⇒ Suivi des repousses de plantes invasives : les opérations d’arrachage réalisées dans le cadre des travaux seront cartographiées, le nombre de pieds arrachés sera également quantifié. Lors de passages pour couper les repousses, le même dispositif sera mis en place de manière à assurer un suivi et un comparatif d’une année sur l’autre ⇒ Suivi des pieds de Pins maritimes : si repousses de pins, localisation sur carte et comparaison avec l’état initial réalisé ⇒ Suivis amphibiens sur les dépressions humides de Ste Barbe : site témoin dans le cadre du contrat Nature porté par Bretagne Vivante/SEPNB et Vivarmor). Ces suivis sont donc calés sur un protocole commun à tous les sites témoins. 7 – Valorisation pédagogique Les travaux réalisés pourront également être le support d’animations nature grand public et scolaires (réalisation par l’animateur nature recruté par le Syndicat Mixte Grand Site Gâvres Quiberon). Ce sera une forme de valorisation des travaux réalisés. SMGSGQ – EE Juin 2008