
Papiers de position de la young european swiss | yes    Libre circulation des personnes 
Sans  la  libre  circulation des  personnes,  pas  de  prospérité  pour  la  Suisse
  :  cela,  les 
secteurs économiques qui bénéficient de la libre circulation des personnes le savent 
bien, eux qui recrutent une part non négligeable de leurs forces productives au sein de 
l'UE.  En  première  ligne,  nous  retrouvons  les  secteurs  de  l'agriculture,  de  la 
construction, tout comme également ceux de l'hôtellerie, de la recherche, de la santé 
ou  encore  de  l'éducation. De  plus,  on  ne  peut  pas  parler  d'une  exclusion  des 
travailleurs suisses de ces secteurs car le marché du travail suisse a remarquablement 
bien absorbé les flux migratoires depuis l'introduction graduelle de la libre circulation 
des personnes. Bien des branches d'activités requièrent d'ailleurs un besoin accru en 
main-d’œuvre, qui ne peut être couvert par le seul marché du travail suisse. 
 
Aucune vague de « cas sociaux » 
En effet, ont droit à la libre circulation des personnes uniquement des citoyen(ne)s de 
l'UE    actifs,  c’est-à-dire  au  bénéfice  d'un  contrat  de  travail  valable,  ou  capables  de 
prouver  leur  activité  indépendante.  Les  personnes  inactives  n'obtiennent  la 
permission de s'établir en Suisse qu'à la condition express d'être assurées en cas de 
maladie  ou  d'accident  et  de  disposer  de  suffisamment  de  moyens  financiers  pour 
subvenir eux-mêmes à leurs besoins. Ainsi, dès le début, a été donné un coup d'arrêt 
au pillage tant redouté de notre aide sociale.  Afin de contrer le dumping salarial,  la 
Suisse  a  introduit  en  2004,  parallèlement  à  la  libre  circulation  des  travailleurs,  des 
mesures  d'accompagnement.  Ainsi,  les  entreprises  de  l'UE  qui  envoient  des 
travailleuses et des travailleurs en Suisse doivent respecter les salaires minimaux et les 
conditions de travail en vigueur sur leur lieu d'implantation. En ce qui concerne leur 
mise  en  œuvre,  elle  est  à  charge  des  cantons  qui  prennent  les  mesures  les  plus 
efficaces et les appliquent. Les préjugés, tout comme les peurs que l'on oppose à la 
libre circulation des personnes, se révèlent être dès lors parfaitement infondés. Le 9 
février  2014  l’a  toutefois  démontré,  ceux-ci  sont  cependant  toujours  une  réalité  et 
doivent donc encore aujourd’hui être vivement combattus. 
 
Nous réclamons : 
Comme  la  young  european  swiss  |  yes,  quiconque  croit  au  modèle  à  succès  suisse 
soutient  par  conséquent  la  libre  circulation  des  personnes  avec  l'UE  !  Celle-ci  est 
cruciale  pour  notre  compétitivité  et  notre  bien-être  et  représente  une  avancée  en 
matière  de  mobilité  pour  les  Suissesses  et  les  Suisses  en  Europe.  Il  faut  dès  lors 
combattre toute initiative populiste qui cherche à la restreindre voire la supprimer et 
garantir un débat transparent permettant aux votants de cerner l’entier des enjeux. De 
plus, d'éventuelles extensions de la libre circulation des personnes à de nouveaux Etats-
membres, comme la Croatie, sont logiques et doivent absolument être acceptées. 
 
 Le laps de temps qui a précédé les « Bilatérales I » et la ratification de l'Accord sur la libre circulation des 
personnes a été caractérisé par une décennie de croissance de l'économie nationale suisse quasi nulle. Depuis 
l'entrée en vigueur des « Bilatérales I » et de l'ALCP, au cours de l'année 2002, l’économie suisse a toujours 
connu de la croissance, à l'exception d'une seule année. Cf. en annexe le rapport publié le 11 juin 2013 par le 
SECO à ce sujet : http://www.news.admin.ch/NSBSubscriber/message/attachments/30920.pdf  
L’économie 
suisse a 
besoin des 
travailleurs 
européens 
 
Pas 
d’exclusion 
des 
travailleurs 
suisses 
 
 
 
 
 
 
 
Limitations et 
protection 
face aux abus 
 
 
 
 
 
Mesures 
d'accompa-
gnement 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'ALCP est 
cruciale pour 
la Suisse