aikuchi ga ii, capacité d’un rikishi à l’emporter souvent sur un aite donné, comparer avec
aikuchi ga warui, voir nigate;
aikuchi ga warui, problème récurrent d’un rikishi à pouvoir l’emporter face à un aite donné,
comparer avec aikuchi ga ii, voir nigate;
aite, adversaire dans un torikumi; aite, en japonais, ne fait pas uniquement référence à la
notion d’ennemi/adversaire puisqu’il est employé également dans un contexte de partage ; par
exemple, hanashi-aite (celui avec qui l’on partage une conversation), kekkon-aite (celui/celle
à qui l’on est marié) ;
ai-yotsu, torikumi qui se tient entre deux rikishi qui favorisent une prise de mawashi
identique, en hidariyotsu ou migiyotsu, et la prise à quatre mains qui se met facilement en
place quand les deux rikishi recherchent et s’assurent leur prise favorite sur le mawashi de
l’adversaire, comparer avec kenka-yotsu, sashite-arasoi, voir yotsu-zumo;
Ajigawa, heya appartenant au Tatsunami-Isegahama rengo dirigée par moto-yokozuna
Asahifuji, et se trouvant à Koto-ku. Fusionnée 2007 au profit de l’Isegahama-beya par le
shisho, qui a cédé son myoseki à moto-Kobo;
aka-busa, pompon décoratif (fusa) rouge qui pend du côté sud-est du dohyo, symbolisant le
Phénix rouge Suzaku et l’été, voir ao-busa, shiro-busa, kuro-busa, Shujaku;
akabusa-shita, coin sud-est du dohyo;
akachan dohyo-iri, dohyo-iri au cours duquel l’instructeur tient un petit enfant sur ses
genoux;
akachan-zumo, voir naki-zumo;
aka-tai, perche osseuse délicieuse, de couleur rouge, donnée au vainqueur du (makuuchi
saiko) yusho au cours de son triomphe après le honbasho; elle est symbole de chance et est
donc considérée comme un mets de choix;
Akasaka, Palais Impérial de Tokyo, apparemment connu sous le terme de Chiyoda;
akeni, solide boîte de bambou aux couleurs rouge-noir-vert (dimensions 30-35 * 45-50 *
80-85 cm) consistant en deux parties s’emboîtant dont les angles sont renforcés de métal,
bordées de washi fait main et laquées à l’urushi; elle pèse environ dix kilos à vide et environ
trente quand elle est totalement chargée par les tsukebito; elle est employée par les sekitori et
les gyoji d’un rang minimal de juryo-kaku, dont les shikona sont peints en larges caractères
sur les côtés, pour contenir leurs équipements les plus importants (mawashi, kesho-mawashi,
affaires de rechange, serviettes, provisions, bouteilles, livres etc.) pendant les jungyo; le
premier akeni d’un shin-juryo lui est en général offert par les membres de son dokisei encore
en activité dans le sumo. De nos jours, les akeni sont fabriqués par un unique artisan de
Kyoto, voir shibugami, furoshiki;
Ake-Taka, ère du milieu des années 1990 dominée par les yokozuna Akebono et Takanohana
II, voir Rin-Ko, Tochi-Waka, Haku-Ho, Ki-Rin, Kita-Tama, jidai;