Nous avons donc maintenant un système qui à partir de deux signaux logique In1&In2 est capable
de commander un moteur dans les deux sens et de l'arrêter. On a en réalité plus que ça car, le fait de
court-circuiter le moteur (cas a et d) le freine. On a donc un système capable de faire tourner un
moteur quand on veut, dans le sens que l'on veut et de le stopper dès que l'on veut.
Il va maintenant falloir faire varier la vitesse de celui ci. Pour cela, nous allons utiliser la technique
du hachage. Qu’est ce que c’est ? Il s'agit d'une technique qui consiste à ne pas envoyer un signal
qui soit un « 1 » pur ou un « 0 » pur mais un mélange des deux. En effet, si l'on envoi un signal qui
bascule d'un état à un autre, à une fréquence suffisamment basse pour que les transistors puissent
suivre les changements d'états, alors, si cette fréquence est suffisamment haute, les moteurs n'ont
pas le temps de réagir à ce changement et ne voient qu'une tension moyenne. Ainsi pour un signal
de rapport cyclique = TH/T, les moteurs agiront comme si la tension a leurs bornes était de Vcc.∆ ∆
On a donc maintenant la théorie : Il nous faut deux signaux In1 et In2 par moteur dont le rapport
cyclique donne la vitesse de rotation du moteur ( VitesseMAX), ainsi que 4 transistors et 4∆ ∆
diodes par moteur. Ceci est un peu « lourd ». Heureusement pour nous, il existe des circuits
spécialisés, tel que le Lm298N. Ce circuit intègre deux ponts en H. Il nous faut donc envoyer sur les
broches adéquates, la tension d'alimentation commande (0/5V), la puissance moteur (12V), les
signaux de commande pour chaque moteur In1&In2 (deux pour le moteur gauche, et deux pour le
droit), des signaux de validation des ponts (au cas ou on utiliserai qu'un seul, par exemple) et
d'éventuels signaux de retour des moteurs.
Dans notre cas, on utilise les deux ponts en permanence, donc les entrées de validation seront
activées en permanence (reliées à 5V). Comme nous n'utilisons pas les fonctionnalités avancées du
Lm298N, les entrées « sense » seront reliées à la masse.
La partie commande devra donc fournir pour chaque moteur :
Un signal à « 0 » et un PWM (Pulse Width Modulator). Selon la voie sur laquelle se trouve le
PWM, le sens de rotation du moteur sera inversé ou non (cf. Datasheet du Lm298N).