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bronchospasmes, angio-œdème, érythrodermie bulleuse avec épidermolyse et syndrome de
Stevens-Johnson. Les patients qui ont des antécédents de réactions anaphylactoïdes à la codéine
ou à d’autres opioïdes peuvent courir un risque accru et ne doivent donc pas prendre les
comprimés ULTRAM (voir CONTRE-INDICATIONS).
Abus, toxicomanie et dépendance
ULTRAM comporte un risque de dépendance psychique et physique de type morphinique
(-opioïde). Ce produit a été associé à un état de manque, à des conduites toxicophiles et à
l’accoutumance. Des cas d’abus et de dépendance à ULTRAM ont été rapportés. Les
comprimés ULTRAM ne doivent pas être utilisés chez les patients opiodépendants. ULTRAM
peut faire réapparaître la dépendance physique chez une personne qui a déjà été dépendante ou
qui utilise régulièrement d’autres opioïdes. Le traitement par ULTRAM n’est pas recommandé
pour les patients qui sont toxicophiles, qui ont des antécédents de toxicomanie ou qui font un
usage chronique d’opioïdes.
Une évaluation correcte du patient, le respect des bonnes pratiques de prescription, la
réévaluation du traitement à intervalles réguliers, la délivrance conforme et l’entreposage correct
sont des mesures utiles pour limiter l’abus des opioïdes.
Une stratégie de gestion des risques a été établie afin de soutenir l’utilisation efficace et
sécuritaire d’ULTRAM. Les principales composantes de cette stratégie de gestion des risques
sont les suivantes :
a) Engagement à ne pas souligner ou mettre en valeur la classification d’ULTRAM (c.-à-d.
absence d’inscription dans une annexe de la Loi réglementant certaines drogues et autres
substances) dans le matériel publicitaire et promotionnel.
b) Ajout d’un énoncé approuvé par le CCPP suivant le principe du juste équilibre dans tout le
matériel publicitaire et promotionnel d’ULTRAM.
c) Assurance que les activités de formation professionnelle sur la prise en charge de la douleur
par ULTRAM comporteront une information équilibrée, basée sur les preuves et
d’actualité. Engagement à prendre des mesures raisonnables pour informer les professionnels
de la santé qu’il existe une information sur les avantages et les risques approuvée par Santé
Canada à l’intention des patients, et pour garantir que cette information est aisément
accessible auprès de sources électroniques etou sous forme imprimée.
ULTRAM ne doit pas être utilisé chez des patients opiodépendants car, même s’il s’agit d’un
agoniste opioïde, il ne peut pas supprimer les symptômes de sevrage de la morphine.
L’abus et la toxicomanie sont distincts et indépendants de la dépendance physique et de la
tolérance. De plus, l’abus d’opioïdes peut survenir en l’absence de toxicomanie vraie et se
caractérise par un mésusage à des fins non médicales, souvent en combinaison avec d’autres
substances psychoactives. La tolérance, ainsi que les dépendances psychique et psychologique,
peuvent quant à elles se développer à la suite de l’administration répétée d’opioïdes et ne
constituent pas en elles-mêmes la preuve d’un trouble addictif ou d’un abus.
Les préoccupations concernant l’abus, la toxicomanie et le détournement ne devraient pas
empêcher une prise en charge adéquate de la douleur. Le développement d’une toxicomanie aux