Balle(s) perdue(s) ? de Philippe Gauthier Mise en scène de Audrey Bertrand Prix 2013 de la pièce Théâtre Contemporain pour le jeune public Par la Compagnie de l’Ombre Noire distribution Audrey Bertrand – Anna Maude Bouhenic – Sarah Adrien Bourdet– Tetard Alexandre Bustanoby – Radio Sylvain Lablee– Prof/Kevin Marine Maluenda – Chef Noé Pflieger – Lacarpe/Joe musique Daniel Ventura Maude Bouhenic decors et costumes Maude Bouhenic Son Florent Collignon Lumiere et Illustrations Enguerrand Michelin Contact pro / presse Audrey Bertrand 06.69.98.72.15 Marine Maluenda 06.23.38.43.86 [email protected] La Compagnie de l'Ombre Noire Dans un mélange des pratiques artistiques, la compagnie de l’Ombre Noire vous fait redécouvrir un théâtre humaniste. Fondée par deux jeunes comédiennes, la troupe souhaite partager son énergie, ses émotions et sa créativité à travers des œuvres contemporaines et personnelles engagées. Depuis septembre 2011, musiciens, techniciens, photographes, graphistes, artisans se joignent à l’ensemble des comédiens et du metteur en scène afin de travailler ensemble sur des projets artistiques. La Compagnie de l’Ombre Noire crée en janvier 2012 Morts sans sépulture de Jean-Paul Sartre. Un spectacle reconnu par la presse (France culture, La Marseillaise, les Trois Coups, Reg’arts, France Bleu, Vaucluse Matin ...), très apprécié du public, et présenté à Paris puis en tournée en France et en Suisse, ainsi qu’à deux reprises au Festival Off d’Avignon. Dans tous ses spectacles, la troupe centre son travail autour de l’homme et son passage dans le temps, de façon à retrouver de grandes thématiques similaires dans chacune de nos créations. À présent, la Compagnie commence deux nouvelles créations: Balle(s) Perdue(s) ? de Philippe Gauthier et Stabat Mater Furiosa de Jean Pierre Siméon. Parallèlement, la troupe s’engage auprès d’enfants de la maternelle au lycée pour leur faire partager sa passion du théâtre. En 2012 elle crée une classe théâtre au sein du Collège Gérard Philipe (Collège en zone ZEP Paris 18 ème). Chaque année la classe théâtre travaille sur la création d’un spectacle : Les parapluies mouillés de Martine Delerm et Frontière Nord de Suzanne Lebeau, joués en Juin 2012 et 2013 à l’Etoile du Nord à Paris (scène conventionnée théâtre et danse). Forte de son succès, l’aventure se prolonge avec les collèges et un partenariat se met en place avec L’Etoile du Nord et Le Grand Parquet. En 2014/2015, elle intervient chaque semaine tout au long de l’année dans deux classes de collèges différents : Gérard Philipe (18ème) et Paris Nord Est (Paris 19ème). Entre travail sur le corps, la voix, l’imagination et l’improvisation, cette année nous abordons deux créations : l’une autour du thème de West Side Story, et l’autre autour de La Promesse de Daniel Keene. Elles seront jouées en juin 2015 au Théâtre de L’Etoile du Nord et au Grand Parquet à Paris. Resume de Balle(s) Perdue(s) ? L'auteur Dans un futur plus ou moins proche, après une éco-catastrophe, une poignée de gamins essaient de survivre. Pas loin, derrière de hautes murailles, protégées par des miradors et leurs miradoriens, vivent Anna et Sarah, deux soeurs. Mais, pour rattraper un petit chat, les deux fillettes quittent la protection des hauts murs. Né en 1977 dans la région lyonnaise, Philippe Gauthier s’intéresse à la sylviculture puis abandonne tout pour faire du théâtre. Il s’inscrit dans une école privée pour devenir comédien et se passionne pour l’écriture. Il devient dramaturge et signe plusieurs belles pièces, dont Une jeune fille et un pendu, Chant de mines et Balle(s) perdue(s) ? Nous sommes en contact constant avec l’auteur, ce qui nous permet d’échanger autour de la pièce et de sa création. Que se passerait-il si une telle catastrophe se produisait. Ou plutôt que se passera-t-il quand elle se produira. Une vision plutôt sombre d’une réaction probable : celle de s’enfermer dans une forteresse tandis que dehors d’autres crèvent. La piece Créer Balle(s) Perdue(s) ? serait une première. Jamais montée sur scène donc peu connue du grand public, elle est la troisième pièce de théâtre de Philippe Gauthier. Publiée en 2011 par L’Ecole de Loisirs, elle a reçu en 2013 le Prix de la pièce de théâtre contemporain pour le jeune public dans la sélection « Troisième-Seconde ». L’action se déroule sur deux jours et deux nuits, qui forment les tableaux de la pièce. Note d'intention La compagnie a pour volonté de créer un fil conducteur entre ses créations. Morts sans sépulture de Jean Paul Sartre traite des mêmes questionnements et thématiques que Balle(s) Perdue(s) ? : la volonté de faire des spectacles engagés axés sur l’Homme, ses doutes, et ses réactions face à des situations incroyables devenues leur quotidien. Face à l’isolement, on découvre la volonté de ces jeunes, livrés à eux-mêmes, de rester ensemble, de vivre. L’arrivée de Sarah, une jeune fille du Village de l’autre côté du mur va perturber leur quotidien. Le questionnement sur autrui est au centre de Balle(s) perdue(s) ?. Le public est alors confronté aux mêmes interrogations. Comment accepter l’Autre ? Comment vivre en sachant que des hommes se font tirer dessus, se nourrissent de nos ordures, au nom de notre propre sécurité ? Tendre la main à l’Autre qui sollicite notre aide ou choisir de le chasser afin de ne pas perturber l’ordre fragile récemment établi ? Et si notre ville était détruite par un déluge, que choisirions-nous : le repli sur soi ou l’ouverture et l’entraide ? Mais Balle(s) Perdue(s) ? évoque aussi d’autres thèmes forts : l’Homme, l’absurdité et l’horreur de certaines situations, le choix arbitraire de protéger certaines personnes plus que d’autres, la construction de murs, la séparation entre un Homme et un autre Homme. Qu’est-ce qui distingue ces enfants d’apparence semblable mais au destin pourtant si différent ? On fait face aux conséquences de l’oppression de l’Homme sur l’Homme. Détachée de tout fait historique, sans volonté ici de définir quel Homme, quel peuple, quel Etat, Balle(s) Perdue(s) ? nous rappelle que cette oppression anormale, cette injustice, est intemporelle et universelle. La violence et la terrible actualité de la situation sont au cœur de cette pièce d’anticipation. Entre catastrophe écologique et catastrophe humaine, on oscille entre l’humour des propos innocents de ces enfants et la cruauté des hommes aux fusils « Nous souhaitons mettre en avant la résonnance, l’actualité de Balle(s) perdue(s) ?, son humanité, sa violence et ses sourires nécessaires pour survivre face à l’adversité. » « L’oppression de l’Homme sur l’Homme » « La violence et la terrible actualité de la situation est au cœur de cette pièce d’anticipation » « Comment accueillir l’autre, l’étranger, celui dont on se méfie ? » Note de mise en scene : les projets, les envies Nous définirons les espaces en fonction de la vision de ce groupe de gamins. D’une part, l’espace de vie en avantscène: l’intérieur d’un bistrot, un endroit protecteur où ils se sentent en sécurité, leur refuge. Nous créerons un décor intemporel avec des objets de récupération pour ne pas évoquer le passé ni le futur, réaliste, détruit mais re-décoré. Nous travaillerons essentiellement avec des palettes et des cagettes. Un baby-foot, une radio, un lieu chaleureux. D’autre part, l’extérieur, lieu de danger, d’hostilité : « le marché » et « le mur » où ils peuvent se nourrir mais où ils risquent aussi à tout moment de se faire tuer. Par opposition au bistrot, ici tout est froid, sale. Nous souhaitons recréer un extérieur hostile, vide. L’Extérieur serait symbolisé par le jeu des comédiens (en mime), mais aussi grâce à de simples costumes, tels que des manteaux ou des bonnets que revêtiraient les personnages. Nous souhaitons travailler sur un décor en mouvement chorégraphié constant, des panneaux de tulles aux cagettes .Ces panneaux amovibles permettraient de faire exister les différents lieux et ainsi de délimiter plusieurs espaces de jeu. Les personnages et les lieux apparaitraient alors grâce à des jeux de transparence. Des dessins réalisés en direct avec l’aide d’un illustrateur seraient projetés sur ces toiles, ce qui renforcerait l’aspect vivant et spontané des personnages enfermés de l’autre côté du mur. Ces projections pourraient représenter les souvenirs de nos protagonistes, leurs sentiments, mais aussi les éléments naturels qui se déchaînent, ou même un changement de décors. Mise en lumière Une lumière omniprésente. Un travail important pour faire exister les lieux. Une lumière chaude pour le bistrot qui basculerait sur une lumière froide pour représenter les scènes extérieures. Une autre ambiance, blanche, effet « clinique », permettrait de construire l’espace du mirador, derrière l’un des tissus. La lumière, reflet des éléments naturels, représenterait subtilement la pluie, les bourrasques de vents, le retour au beau temps. Il est essentiel de construire ce lien étroit entre la lumière et les éléments naturels, véritables personnages secondaires de la pièce. L'equipe Audrey BERTRAND maude bouhenic Audrey débute dans les ateliers du SEL dirigé par Karine Catala, elle y grandit en jouant, des créations personnelles, des pièces d’auteur, tel que Musée Haut, Musée Bas de Jean Michel Ribbes ou encore Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare. Très vite elle prend goût pour la mise en scène. A 17 ans elle entre dans la formation pour acteurs Artefact avec qui elle joue à la comédie de paris et au palais des glaces dans La Cantatrice chauve et également en Avignon 2011 dans une création collective Liquidation Totale tout doit disparaître. La même année, elle crée la compagnie de l’Ombre Noire avec Maude Bouhenic et signe sa première mise en scène Morts sans Sépulture de J.P Sartre, puis Les parapluies mouillés de Martine Delerm, Frontière Nord de Suzanne Lebeau. Elle ouvre La classe Théâtre avec Marine Maluenda et Maude Bouhenic dans les collèges en difficulté de Paris, et intervient en assistant metteur en scène avec le Théâtre du chaos. Actuellement, elle travaille sur Balle(s) Perdue(s) ? de Philippe Gauthier et Stabat Mater Furiosa de Jean Pierre Siméon. Maude découvre le théâtre au cours de ses années lycée au sein de l’association Lisa Dora à BoulogneBillancourt, sous la direction de Michèle Ulrich. Elle débute avec l’Offre d’emploi d’Harold Pinter et Emballage Perdu de Vera Feyder. Au cours d’un séjour en Europe elle travaille avec des comédiens et musiciens d’une troupe de théâtre de rue à Berlin et Barcelone. En 2008, de retour à Paris, elle se forme trois ans aux Cours Artefact. Elle joue dans Grand Peur et Misère du IIIème Reich de Brecht au Palais des Glaces en 2010, Liquidation Totale Tout va Disparaître, une création de la Cie Out of Artefact en Avignon et La fille bien gardée de Labiche au Théâtre du Nord Ouest en 2011. Elle crée ensuite la Compagnie de l’Ombre Noire avec Audrey Bertrand et interprète Lucie dans Morts sans sépulture de Sartre. La pièce se jouera pendant trois ans, entre Paris, le Festival d’Avignon OFF 2012 & 2013, et en tournée dans toute la France. Elle est également engagée dans une troupe de théâtre parisienne et joue du théâtre Forum partout en France, théâtre de prévention pour les jeunes. adrien bourdet alexandre bustanoby Après avoir suivi les Cours Florent, il intègre le cours d’art dramatique dirigé par Niels Arestrup et complète sa formation à l’école Auvray Noroy. Au théâtre, il joue dans divers pièces dont Morts sans sépulture de Jean-Paul Sartre, mis en scène par Audrey Bertrand avec la Cie de L’Ombre noire, à Paris, en Suisse, et aux festivals d’Avignon 2012 et 2013, ou dans Woyzeck de Georg Büchner, qu’il participe également à mettre en scène aux cotés de Pierre Yves Bon avec le collectif La Cantine, au Théâtre de Belleville à Paris. Au cinéma, il joue dans Les garçons et Guillaume à table réalisé par Guillaume Gallienne, ainsi que dans Amour sur place ou à emporter, réalisé par Amelle Chabi. D’un père photographe et cinéaste, il prend vite goût au jeu. Adolescent, il tourne dans plusieurs courtmétrages dont Le joueur d’échecs de Timothée Spitzer. Il entre au cours Simon puis chez Jean Périmony où il travaille avec Eric Demarestz et Anne-Marie Philipe. Depuis 2011, il est membre de la Compagnie de l’Ombre Noire et joue Henri dans Morts sans sépulture de Jean Paul Sartre. sylvain lablee marine maluenda C’est en suivant l’option théâtre au lycée Lamartine que Sylvain Lablée s’intéresse au métier d’acteur. Formé au conservatoire municipal du 18ème arrondissement sous l’œil de Jean-Luc Galmiche, il foule les planches du Théâtre du Nord-Ouest (L’Ombre d’Oscar Wilde de L. Ferreira) et du Théâtre 14 (14-18 Refus d’Obéissance de F. Rousso-Lenoir) et apparaît en parallèle dans plusieurs courts métrages (The Cream de J.-M. Villeneuve, Vous Autres de W. Montembault) ainsi que dans une websérie (L’Emissaire des Etoiles de R. Gleizes). Passionnée par le théâtre depuis l’enfance, Marine suit une formation professionnelle aux cours Artefact et complète son enseignement au conservatoire du XVIIIeme arrondissement, sous la direction de Jean-Luc Galmiche. Elle en sort trois ans plus tard avec la mention Très Bien. Parallèlement à sa formation, elle joue dans plusieurs pièces de théâtre telles que Grand peur et misère du IIIeme Reich de Brecht mise en scène par Renaud Prévautel ou encore L’homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi mise en scène par Maxime Bizet. En 2011 elle participe au festival OFF d’Avignon avec la création collective Liquidation totale, tout va disparaître. Dernièrement elle joue dans la nouvelle pièce de Yann Reuzeau : De l’ambition. Actuellement, elle est en création sur une pièce pour adolescents Balle(s) perdue(s)? de Philippe Gauthier sous la direction d’Audrey Bertrand. Enfin depuis trois ans, elle transmet sa passion pour le théâtre auprès d’adolescents en difficulté des collèges de Paris. Elle a notamment mis en scène, avec Audrey Bertrand, la pièce Frontière nord de Suzanne Lebeau au Théâtre de l’Etoile du Nord. Noe pflieger Noé découvre le théâtre à 7 ans en Franche-Comté. Il travaille majoritairement en troupe, avec celle du Théâtre du Pilier à Belfort puis celle du Théâtre Bacchus à Besançon. En 2008-2009 à Montréal il devient membre de la troupe d’improvisation universitaire, et participe à la finale des Ligues Québecoises. A partir de 2010, Noé suit à Paris les cours Jean Périmony. Il y travaille avec Jean Périmony, Isabelle Rattier, Christian Bujeau, Bernard Murat et Arlette Téphany notamment. Il intègre la Compagnie de l’Ombre Noire en 2011 pour créer Morts sans sépulture de Jean-Paul Sartre, mise en scène Audrey Bertrand. Depuis, il a interprété Sartre, Durringer, Barker, Cocteau, Molière, Mozart (Correspondances mise en scène Maria Sartova), etc. entre Paris, la FrancheComté, les tournées et le Festival OFF d’Avignon 2012 et 2013. Actuellement il joue dans Jackie and the Giant, spectacle pour enfants en anglais, mise en scène Jonathan Perrein, et dans Les Fourberies de Scapin, adaptée par le metteur en scène et chef d’orchestre Alexandre Stajic, assisté de Daniel Leduc. A l’écran on peut le voir dans de nombreux courts et longs métrage, tels que Nettoyage à Sec d’Anne Fontaine, ou Point de Vue de Gaëtan Selle. Actuellement il se lance dans l’écriture et la mise en scène avec La Société des Echecs. Compagnie de l'Ombre Noire Audrey Bertrand 06.69.98.72.15 Marine Maluenda 06.23.38.43.86 [email protected]