MORIN Nicolas
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Cours de Gestion
1er Semestre
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Morin Nicolas
GESTION
Mercredi 14 Octobre 2009
THEORIES STANDARD DU PROFIT
B. FRANCK KNIGHT
Knight, économiste américain de l’école de Chicago.
1921, Risk Uncertaintly Profit
Knight va dire qu’il existe deux types de risques : le risque assurable (incendie, grèves…) mais ce n’est pas un
vrai risque d’entreprise. Les vrais risques sont les risques non-assurables (risque de produire tel produit et de le
vendre sur tel marché à une telle quantité à un tel coût.) Risques à cause de l’incertitude, pas surs de prendre
la bonne décision. Aucune assurance ne nous remboursera sur les conséquences de nos erreurs. Il faut donc
qu’en cas de réussite, les profits soient considérables.
C. THEORIE DE LA QUASI-RENTE
Elle est due à un économiste anglais : Alfred Marshall. Fondateur de la théorie marginaliste.
C’est le courant néo-classique. Il a privilégié l’équilibre partiel dans son ouvrage les principes d’économie
politique. L’équilibre de branches. Entrepreneur = Hommes d’affaire.
Marshall est l’inventeur de l’opposition entre courte période et longue période.
Définition : court terme (short run) : Considérer un temps suffisamment court pour que l’équipement des
machines n’ait pas le temps de varier. Seul le facteur travail varie.
Longue période (long run): période de temps suffisamment longue pour que le capital ait le temps de varier,
tous les coûts sont variables.
Loi des rendements décroissants.
Accroissement de la production obtenue si on utilise une unité de travail supplémentaire.
Marshall parle de productivité moyenne= productivité totale / quantités.
Quasi-rente Marshallienne : Marshall va dire qu’il s’inspire directement de Ricardo, de la même manière qu’il
existe des terres plus ou moins fertiles, il existe des entrepreneurs plus ou moins performants. Il existe des
entrepreneurs qui sont capables de gérer des petites ou des grandes entreprises (savent prévoir, gérer…) mais
il y a aussi des entrepreneurs qui ne sont bons que pour des petites structures. Cette différence entre les
performance des entrepreneurs s’accentue encore plus que si on est en présence d’une grande structure, on
produit en grande quantité et on bénéficie d’ « économie d’échelle ». Donc coûts fixes moins importants dans
les coûts de production.
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Conclusion : il y a de très grandes différences entre les entrepreneurs (grands et petits) à un moment donné,
on va faire appel à une grande quantité d’entrepreneurs (les bons) mais on va aussi avoir besoin des moins
bons pour répondre à la demande. Donc le coût de production va être fixé sur les entrepreneurs les plus faibles
mais donc on a quand même besoin. De la même manière qu’il existe une rente agricole, il existe une rente
d’entreprise que Marshall appelle la quasi-rente. « Le profit nait d’une sorte de rente différentielle
d’entrepreneurs des capacités d’entrepreneurs. »
Coûts fixes
Coûts proportionnels
Coûts variables
Coût global
Coût moyen
Coût marginal
Comparaison quasi rente, rente Ricardienne.
Quasi-rente = profit pur de l’entrepreneur (due au talent d’entrepreneur)
Rente Ricardienne = Profit brut. Processus irréversible. Si la demande est plus importante que ‘offre, il faudra
faire appel à tous les entrepreneurs (même les moins bons.)
Marshall fait la synthèse entre les classiques anglais (par la rente) mais aussi avec le marginalisme dont il est un
des fondateurs.
La théorie de la quasi rente est un véritable acquis de la science économique (entrepreneurs très inégaux entre
eux et inégalité renforcé par la taille des entreprises.)
D. LE PROFIT SCHUMPETERIEN
Schumpeter est un économiste particulier car il a eu un parcourt pas commun : il a été ministre des finances à
vienne et directeur de la banque centrale. Il a écrit History of economist analysis
Schumpeter était contemporain de Keynes. Keynes a connu de son vivant une notoriété importante de son
vivant alors que Sch a été victime de la notoriété de Keynes. Mais Sch à une revanche posthume car il est relié à
la théorie de la croissance endogène. Il utilise l’outil de l’état stationnaire. Stuart Mill à inventé ce concept.
(une économie qui se renouvèle à l’identique, ne se développe pas.). Sch utilise ce concept mais pour Stuart
Mill, c’est le stade final d’un état alors que pour Sch c’est le point de départ ! la monnaie ne sert que
d’intermédiaire des échanges. D’après lui, les entrepreneurs (les capitaines d’industrie) ont un tempérament
sanguin. Ces personnages vont casser la routine de l’état stationnaire en introduisant les innovations dans
l’économie (inventer de nouvelles combinaisons productives pour Sch). Il y a deux sortes d’innovations, soit des
innovations mineures, soit des innovations majeures.
Innovations mineures : Fabrication d’un nouveau bien, introduction d’une nouvelle méthode de production,
débouchés de nouveaux, nouvelle source de matière première qu’il va transformer et nouvelle organisation de
la production (création d’un monopole). On peut dire que schématiquement, l’entrepreneur en utilisant une de
ces innovations mineures va chercher à se mettre en situation provisoire de monopole. L’utilisation de ces
innovations va lui permettre d’avoir un cout de production bien moindre que les autres et va bénéficier d’un
profit bien supérieur ! Grâce aux innovations, on passe d’une économie stationnaire à une économie évolutive
« sans évolution pas de profit, et sans évolution pas de profit »
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Sch précise que les innovations mineures arrivent souvent par grappes. Pour lui, l’entrepreneur est seulement
celui qui introduit l’innovation qui va apporter son génie dans l’entreprise.
L’entrepreneur apporte son génie et reçoit le profit, mais s’il n’y a pas de profit et qu’il y a des pertes, c’et le
système bancaire qui épongera ses pertes. L’innovation est très vite copiée par les autres et le profit va vite
régresser. Les concurrents sont appelés « l’ouragan perpétuel de la destruction créatrice » (car il vont détruire
le profit créé et il y a destruction de l’innovation car elle va être copiée et banalisé.) pour palier à ça, il va falloir
que l’entrepreneur invente et innove à nouveau.
Innovations majeures : concernent une branche d’entreprise dans une activité.
Elles vont inspirer Nicolas Kondratieff pour justifier (longues vagues de l’économie capitalistes) les vagues de
l’économie.
L’entrepreneur Schumpeterien ne disparaitra que quand il aura épuisé cette innovation et qu’il sera indemnisé
des futures pertes.
E. ESPRIT DENTREPRISE CHEZ KEYNES
Keynes va ajouter quelques points que n’a pas éclaircis Sch.
Il va mettre en évidence deux types d’esprits : l’esprit d’entreprise et l’esprit de spéculation.
« il est dommage qu’il n’y ai pas assez de personne qui aient cet esprit d’entreprise. »
L’esprit d’entreprise est le fait « d’avoir le courage de vaincre les forces obscures du temps » = affronter
l’incertitude économique. Pour Keynes il y a bcp plus de personnes qui ont l’esprit de spéculation (grâce à
l’existence de la bourse.). Lens gens vont chercher à faire du profit à court terme en spéculant en bourse.
Pour étudier l’entreprise, Keynes parle de ce qu’il appelle l’incitation à investir des entrepreneurs. L’efficacité
marginale du capital (EMK), taux d’intérêt (i). C’est le rendement anticipé du capital. Due à la psychologie de
masse. Taux d’intérêt se détermine par la rencontre de l’offre de monnaie et de la demande de monnaie.
La demande de monnaie va augmenter.
Pour Keynes, qu’il y ai très peut d’entrepreneurs est dommage car ils n’ont pas la trempe pour affronter le
futur qui est toujours incertain. Il est plus confortable de spéculer sur le court terme.
Les préférences des riches contrecarrent l’emploi des pauvres. Paradoxe de la pauvreté en abondance.
Fétichisme de la liquidité (clin d’œil à Marx).
F. SYNTHESE
Dans ces différents courants, il y a des approches du profit et de l’entrepreneur pessimistes et optimistes. Il n’y
a qu’une approche pessimiste, c’est l’approche Marxiste car elle se termine par la liquidation de
l’entrepreneur. Pour certains auteurs, il y a des profits structurels, conjoncturels, et sur le progrès économique.
PROFITS STRUCTURELS
Opposition entre petite structure et grande structure. Pour Marshall il y en a qui sont fait pour les petites
structures, alors que d’autres seront également faits pour les grandes structures.
Si on parvient à se mettre en position de monopole, on est sur de
capter un profit.
RM = (P*Q)/Q
L’atomicité : entreprises égales et innombrables.
Profil structurel de monopole
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Monopsone = inverse du monopole ! Un seul acheteur et bcp de vendeurs.
PROFITS CONJONCTURELS
En économie, il y a des cycles avec des périodes de cessions et de croissances. Si on considère que les coûts
sont constants, dans la période d’expansion on a des profits.
Cout variable moyen : « shut down point »
Conclusion : une entreprise a deux seuils critiques, le seuil de rentabilité « break-even point » et le seuil de coût
variable moyen, le « shut down point ».
RT=CA=P*Q=α+βQ
www.beniwaa.putain.skyblog.com
PROFIT ET PROGRES ECONOMIQUE
Il y a deux causes de profit lié au profit économique : l’augmentation de la pop dans un pays, et le changement
des techniques de production. Quand dans un pays la population s’accroit, la demande globale va augmenter
très vite, mais tant que l’offre globale ne s’est pas adapté à la demande, il y a une hausse des prix par excédent
de demande et ce qui va engendré des hausse de profit pour l’entreprise. Avec le temps, l’offre va s’adapter,
mais jamais très vite (et pdt ce temps, il y a des profits très importants pour l’entreprise profit d’expansion)
On peut changer le produit et on peut aussi trouver des nouveaux marchés et le but est de se mettre en
situation provisoire de monopole.
On peut dire que les sources du profit sont multiples et se combinent. On peut avoir en même temps des
profits conjoncturels et structurels.
LAPPROCHE ORGANISATIONNELLE
La concentration des entreprises a été très forte au XIXe et au XXe siècle à tel point que les grandes entreprises
(Groupe ou même organisation) ont crées le courant de l’entreprise phénomène complexe.
Ce courant s’appuie sur deux axes :
FONDEMENTS THEORIQUES
ANALYSE SYSTEMIQUE (THEORIE GENERALE DES SYSTEMES).
Privilégie l’étude du système avec son environnement mais privilégie aussi les interactions entre les éléments
de l’entreprise bcp plus que l’étude du système lui-même.
ENTREPRISE SYSTEMIQUE
L’entreprise est un système orienté vers un but. L’entreprise est composé de sous paries, d’élément,
continuellement en interaction entre eux.
FORRESTER et LEMOIGNE.
Cette nouvelle approche permet d’appréhender bcp mieux la complexité des rapports de l’entreprise avec le
milieu économique. Elle permet aussi d’avoir une vision horizontale de la firme plutôt qu’une vision
pyramidale.
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