signature d’un accord cadre création d’entreprise au féminin 2 juillet 2013 - Villa du Département Dossier de presse Communication du Conseil Général Tél. : 0262 21 86 30 Fax : 0262 21 39 45 www.cg974.fr Présentation Dans le cadre de la visite de la délégation de la FEDOM, signature d’un accord cadre, destiné à favoriser le développement de l’entreprenariat féminin, le mardi 2 juillet. Notes Cette convention est signée avec la Banque de La Réunion et l’Agence Française de Développement. 2 L’action du Conseil Général pour la création d’entreprises Notes La Réunion présente un potentiel de création d’entreprises soutenu. Malgré un recul de 11 % en 2012 (6397 nouvelles entreprises) par rapport à 2011, la création d’entreprises (hors auto-entreprises) a progressé de 2,3 % au premier trimestre 2013. Ainsi, 41 078 entreprises exercent une activité marchande, hors agriculture, soit 1950 entreprises de plus qu’en 2009. Dans ce contexte économique, les femmes occupent une place importante. En effet, à La Réunion plus de 6200 entreprises sont gérées par des femmes, avec une part prépondérante pour celles âgées de 36 à 56 ans. Le Conseil Général a placé au cœur de ses orientations prioritaires pour la mandature 2011-2014, la construction de véritables parcours d’insertion pour les publics en difficultés grâce au renforcement de sa politique globale d’insertion. De nombreuses actions sont mises en place, notamment dans le domaine du développement de la création d’entreprises. Dans ce cadre, les dispositifs d’aides à la création d’entreprises sont renforcés et améliorés ainsi que l’accompagnement des structures d’appui dédiées à la création d’emploi. Ainsi chaque année, le Conseil Général recense plus de 100 demandes de prêts de création d’entreprise (Aide Départementale aux Entreprises Nouvelles -ADEN) et, sur les quatre dernières années, 363 prêts ont été accordés. Pour 2012, c’est donc près de 450 000 € d’aides qui ont été attribuées 3 soutien aux porteurs de projets par le biais de dispositifs d’accompagnement et au travers des aides départementales comme PREFACE et ADEN Notes n Le réseau Points chances animé par le Conseil Général Chaque année, la Collectivité participe au financement du réseau Point-Chances. Celui-ci est notamment chargé de l’accueil et de l’accompagnement technique des porteurs de projet de créations d’entreprise. En 2012, la collectivité a financé les différentes structures du réseau pour un montant total 185 766 €. Ces structures assurent notamment, l’instruction, l’évaluation technique et le suivi post-création des projets pour lesquels sont sollicitées les aides départementales à la création d’entreprises que sont ADEN et PREFACE. Elles ont accueilli l’an dernier 5 183 personnes et accompagné 4 174 porteurs de projets. n Les dispositifs ADEN & PRÉFACE L’aide PRÉFACE s’adresse aux personnes désireuses de créer leur propre emploi, en situation de précarité, bénéficiaires de minimasociaux (RSA socle, API, ASS) ou ayant droits, demandeurs d’emploi (inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an) et non indemnisés ou des bénéficiaires de contrats aidés précaires. Cette aide permet de prendre en charge les frais liés à la vérification de la faisabilité de leur projet, tels que la recherche de fournisseurs hors du Département, l’étude prévisionnelle d’installation (EPI), l’accompagnement à l’obtention d’un agrément CE, les études de marché qui sont réalisées par des prestataires agréés par le Conseil Général. Le dispositif ADEN est une avance remboursable accordée sous forme de prêt sans intérêt d’un montant maximum de 6 000 €. Elle est remboursable en 42 mensualités maximum avec la 4 possibilité de différer le démarrage des remboursements de 18 mois maximum. Notes Ce prêt s’adresse aux bénéficiaires du RSA Socle, aux jeunes en difficulté sociales, aux demandeurs d’emplois inscrits au pôle emploi dont les revenus n’excèdent pas 10 000 € annuels ou non indemnisés et aux porteurs de projet en test d’activité accompagnés par le Couveuse Réusit. En complément de l’aide départementale, les bénéficiaires obtiennent un contrat de suivi post-création auprès d’une structure agréée par le Conseil Général. L’an dernier 92 porteurs de projets ont bénéficié de ce dispositif pour un montant total accordé de 521 330 €. En 5 ans, l’aide départementale aux créateurs d’entreprise a ainsi progressé de plus de 43 %. n Le challenge des créateurs 2013 : seizième édition Depuis 1987, le Conseil Général organise en partenariat avec les Chambres Consulaires et le Réseau Points Chances, le Challenge des créateurs. Le partenariat a par la suite été ouvert au CROEC et depuis deux ans à Pôle Emploi. 5 L’objectif est triple : > récompenser les créateurs d’entreprise méritants, > promouvoir le parcours de la création d’entreprise, Notes > valoriser la gestion et le savoir-faire des chefs de très petites entreprises (TPE) à travers un concours, par le biais des 6 prix suivants d’une valeur de 7 500 € : n Prix de la création d’entreprise, n Prix de l’innovation, n Prix de l’insertion, n Prix performance, n Prix Produits péi, n Prix du jury. La participation des deux partenaires techniques : n Le Conseil Régional de l’Ordre des Experts Comptables : sa participation se déclinera comme chaque année par la remise d’un prix d’une valeur de 1000 € (mille euros) comprenant un chéquier - conseil expert-comptable de 400 €, composé de 5 chèques de 80 € chacun pour un total de 5 heures de prestations à valoir chez tout expert comptable inscrit sur une liste établie spécifiquement auprès de l’Ordre des Experts Comptables, ainsi qu’une journée de formation à choisir dans une sélection issue du programme de l’Institut réunionnais de formation des experts comptables, d’une valeur de 600 €. n Pôle Emploi : sa participation a été reconduite pour cette année et se concrétisera par à une dotation en numéraire pour chaque lot identifié pour un montant total de 3 000 €. Cette dotation a été finalisée par le biais d’une convention. 6 n 200 millions d’euros pour la solidarité économique L’activité économique est le moteur du développement de La Réunion. Notes Face au ralentissement provoqué par la crise économique, le Conseil Général a choisi de soutenir fortement l’économie réunionnaise afin de l’accompagner vers le redressement et le retour à la croissance. Plusieurs mesures majeures ont été prises en 2012. Aide à l’Amélioration de l’Habitat Le Conseil Général soutient les artisans réunionnais Chaque année, ce sont près de 2 000 familles qui bénéficient d’une aide d’un montant maximal de 20 000 € pour améliorer leur logement et l’adapter aux besoins des personnes les plus vulnérables. Outre cet aspect, cette mesure permet de soutenir les artisans réunionnais, fortement impactés par la crise. Plus de 200 artisans réunionnais sont ainsi agréés par le Conseil Général pour intervenir sur les chantiers des bénéficiaires. Plus de 20 millions d’euros sont directement injectés dans l’économie réunionnaise chaque année. Une SPL pour améliorer le service rendu Les conseillers généraux ont voté en novembre 2011 la création de la Société Publique Locale Avenir Réunion (SPLAR). Cette entreprise publique innovante répond à cette double exigence de faire toujours plus avec toujours moins grâce à une optimisation à tous les niveaux, gage de performance, de souplesse et de réactivité Le Conseil Général étant son principal actionnaire, ses missions sont consacrées à l’équipement infrastructurel de notre île (casernes de pompiers et collèges) et à l’amélioration de l’habitat de nos publics prioritaires. Acteur à part entière de l’économie réunionnaise, la SPL va contribuer à bâtir l’avenir de La Réunion. 7 Agriculture La valorisation des produits péi, une priorité Notes Le Conseil Général valorise les produits locaux dans chacune de ses actions en direction de l’agriculture. Ainsi, la Collectivité Départementale organise régulièrement des marchés péi dans les quatre coins de l’île. Elle a aussi impulsé une politique forte en vue de favoriser la consommation des fruits et légumes réunionnais dans les cantines scolaires. La Collectivité participe par ailleurs chaque année à la Foire agricole de Bras-Panon. Le Conseil Général apporte des réponses concrètes à la vie chère En février 2012, des manifestations ont secoué notre île. Consciente de la situation, Nassimah Dindar a très rapidement annoncé une série de mesures mises en œuvre afin de lutter contre la cherté de la vie, à savoir : création du chèque électricité pour les travailleurs pauvres et les familles modestes, blocage du prix de la bonbonne de gaz à 15 euros jusqu’au 1er mars 2013 et élaboration d’une liste de produits solidaires dont les prix ont baissé de 20 à 40%. La Présidente du Conseil Général avait par ailleurs écrit une lettre ouverte au Premier Ministre François Fillon afin d’obtenir le déblocage de nouveaux contrats aidés. 8 L’Eco quartier du Bas de La Rivière Un projet innovant d’aménagement cohérent et durable Notes Fruit d’une expérimentation lancée par le Conseil Général en 2011, l’éco quartier du Bas de la Rivière est un véritable succès. L’objectif était d’embellir les quartiers en alliant aménagement des infrastructures, développement économique et écologie, tout en fédérant la population de ce quartier autour ce projet pour recréer de la cohésion sociale. Le Conseil Général a la forte volonté politique de démocratiser cette initiative de développement des éco-quartiers afin que chaque Réunionnais puisse vivre paisiblement dans un quartier qu’il affectionne particulièrement parce qu’il l’aura bâti. 9 Aménagement, Les Hauts, atout touristique majeur Notes Le Conseil Général, propriétaire de 90 % du domaine forestier de l’île, de 850 km de sentier et de 150 sites d’accueil, a participé activement à l’inscription de nos pitons, cirques et remparts au Patrimoine mondial de l’Humanité. C’est le fruit d’un travail actif mené depuis de nombreuses années pour mettre en valeur les hauts et les sentiers de l’île, en partenariat avec l’ONF et le monde associatif. Ces actions visent à la préservation de la biodiversité, la protection des milieux, ressources et paysages, la valorisation des espaces naturels pour l’accueil du public, le développement économique (éco-loisir, tourisme, agriculture, sylviculture, bois énergie et la création d’emplois pérennes. Le Conseil Général participe ainsi au développement touristique des hauts et crée un dynamisme économique (création d’activités, d’emploi, de richesse, de pouvoir d’achat) qui se répercute dans les bas et donc, in fine, un cercle vertueux qui profite à tous les Réunionnais. Le Conseil Général participe au COST Mis en place en octobre 2012, le Comité d’Orientation Stratégique du Tourisme a pour objectif de mettre en œuvre une action concertée entre les différents partenaires (État, Conseil régional et Conseil Général) en faveur du développement touristique de l’île. Le Conseil Général participe activement à l’élaboration de cette stratégie notamment en faveur des hauts de l’île, richesses touristique et économique majeures. Lors de la Commission Permanente du 19 juin 2013, les élus ont accordé une subvention de 160 000 € à l’Office National des Forêts (ONF) pour la mise en œuvre du programme de réhabilitation et d’aménagement des gîtes publics de montagne. L’opération se décompose comme suit : lancement des marchés de travaux, réalisation et suivi, valorisation éco-tourisme de 6 structures, travaux de mise aux normes nécessaires avant reconstruction de 3 autres structures (gîte public de Bélouve, refuge public du Piton des Neiges et gîte public du Volcan) et aménagements publics d’accès au cœur habité (5 sites). 10 Le Conseil Général soutient les filières innovantes La filière bois de goyavier en pleine structuration Notes Notre île regorge de richesses ayant un potentiel de développement économique important. Conscient de ses atouts, le Conseil Général a érigé en priorité la structuration de la filière goyavier. Si le goyavier reste considéré comme une peste, des initiatives locales déjà soutenues par la Collectivité se sont faites jour pour l’exploitation artisanale du bois de goyavier. Cette filière a vocation à se constituer autour de quatre produits : des poubelles vertes, des bancs, des kiosques et des abribus. En soutenant l’émergence de cette activité, le Conseil Général participe au développement d’une filière innovante, mais permet aussi, à terme, la création d’entreprises et d’emplois dans un secteur d’avenir à fort potentialité économique. Projet phare de la mandature, la structuration de la « filière Goyavier » est l’exemple parfait de la mise en cohérence des dispositifs pour la construction de parcours d’insertion permettant l’acquisition de savoir être et de savoir faire pour les publics prioritaires du Conseil Général. 11 C’est une véritable filière avec le phasage suivant : > la collecte du bois : en lien avec l’ONF et l’accompagnement des associations d’insertion du Conseil Général. Une trentaine de personnes pourrait être mobilisée pour cette phase. Notes Ces personnes seraient formées et leur mission consisterait au ramassage des bois issus des programmes de lutte contre les espèces envahissantes. > les opérations de conditionnement : traitement de la matière première (séchage, découpage) par une seconde équipe d’une vingtaine de personnes, > la transformation de ce bois Péi qui aboutirait à la production de poubelles vertes, de bancs, kiosques et abris voyageurs en vue de satisfaire les besoins en mobilier urbain de la Collectivité Départementale. > En aval, la commercialisation. Après l’expérimentation menée au sein du Conseil Général, il s’agira de poursuivre la démarche par la création d’une filière économique impliquant l’ensemble des partenaires concernés. Pour chacune de ces étapes, les dispositifs d’insertion seront mobilisés (les dispositifs d’accompagnement et de financement mis en œuvre notamment par le Conseil Général). Réalisation d’une convention avec un Lycée professionnel pour valoriser la filière bois de goyavier Les élus du Conseil Général réunis en Commission permanente le 19 juin 2013, ont validé la réalisation d’une convention entre le Lycée Professionnel l’Horizon et le Conseil Général afin de valoriser la filière « Bois de goyavier » à travers la réalisation d’un projet pédagogique expérimental visant à réaliser un abribus ainsi que d’objets « prototypes » de mobilier de terrasse qui feront l’objet d’une exposition en 2014. Le Conseil Général fournira le matériau nécessaire ainsi que le savoir-faire de son atelier départemental. 12 La solidarité économique, c’est aussi Notes nU n plan de casernement ambitieux et la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de lutte contre les feux de forêts ; n1 60 millions d’euros en faveur de la commande publique ; nU n nouveau Plan Départemental du Transport ; nL a révision du Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux. Soit près de 200 millions d’euros. 13 La défiscalisation, un outil essentiel de développement économique Notes Le Premier ministre Jean Marc Ayrault a annoncé la position du Gouvernement concernant le devenir de ce dispositif. Il intégrera un dispositif mixte (défiscalisation + crédit d’impôt) pour les grandes entreprises (entreprises de + de 250 salariés avec un Chiffre d’Affaires de 50 millions d’euros) et pour certains bailleurs sociaux. Certaines garanties concernant le logement social ont été données mais les contours de ce nouveau dispositif restent encore flous. La défiscalisation a permis la production de logement social. Ce dernier a doublé passant de 2500 en 2009 à 4700 en 2012. Aujourd’hui, il faudrait en construire 5000 par an pour répondre à la demande (22 000 logements sociaux en attente). Dans un rapport parlementaire officiel, il est fait mention des bienfaits de la défiscalisation dans les DOM : indispensable au développement de l’économie en Outre-mer, permet l’augmentation de la construction de logements sociaux et est un mécanisme efficace de l’épargne. Depuis de nombreuses années, La Réunion subit un nomadisme fiscal avec tous les ans une remise en cause du dispositif qui menace les investissements. La suppression de la défiscalisation dans l’Outre-mer aurait des conséquences dramatiques tant au niveau des entreprises, que du logement social et/ou intermédiaire et in-fine de l’emploi qui n’a jamais connu un taux aussi important. Les élus et acteurs économiques ont besoin de plus de lisibilité pour permettre d’optimiser leurs actions. C’est pourquoi, les élus du Conseil Général ont présenté et voté une motion en urgence lors de l’Assemblée Plénière du 28 juin 2013 demandant un maintien en l’état de la défiscalisation, avec une extension sur la réhabilitation des logements. 14 LA MOTION 15 LA MOTION 16 Signature d’un accord cadre Notes Le Conseil Général souhaite encourager et promouvoir la création d’entreprises au féminin, par le biais de partenariats nouveaux, au-delà de ses seuls dispositifs. Voté en Commission Permanente le 22 mai dernier, le dispositif ADEN (Aide Départementale à la création d’Entreprises Nouvelles) verra son montant porté de 6 000 € à 10 000 € pour les femmes créatrices d’entreprises. Cette démarche est la concrétisation d’un engagement pris par la Présidente du Conseil Général, dans le cadre de la Journée de la Femme, à l’occasion de la remise du prix Julie MAS organisée par l’association Entreprendre au Féminin Océan Indien Réunion (EFOIR). Avec deux partenaires efficaces, la Banque de La Réunion et l’Agence Française de Développement, le Conseil Général signe un accord-cadre pour une durée de trois ans pour renforcer leur partenariat et soutenir la création d’entreprises au féminin. nL a Banque de La Réunion, partenaire privilégié des collectivités locales dispose d’une synergie de compétences en matière d’ingénierie financière mais offre, également, un panel d’outils performants en matière de simplification de la gestion courante et de trésorerie d’entreprise. nL ’Agence Française de Développement soutient la création d’entreprises et permet aux TPE/PME réunionnaises d’accéder à la gamme nationale d’outils de financement proposée par OSEO que complètent les instruments spécifiques mis eau point par l’AFD pour les Outremers. En particulier, l’AFD gère le fonds-DOM Réunion doté par l’État, l’Europe et la Région. Au total, les engagements de l’AFD à La Réunion en faveur du secteur privé, y compris ceux pris dans le cadre du mandat de représentation OSEO, ont totalisé 311 millions d’euros en 2012, en progression de 98 % en 2011. La convention sera remise après signature. 17 Communication Attachée de presse Michèle Bénard - 0692 974 772 [email protected] www.cg974.fr