Par exemple, si on code un signal sur 2 bits, le signal numérisé ne pourra prendre que 4 valeurs.
Pour un signal variant entre 0 et 10 V on pourrait choisir les valeurs : 0, 3V, 6V et 9V.
En suite on code ses valeurs en binaire : 00 pour 0, 01 pour 3, 10 pour 6 et 11 pour 9.
Cette dernière étape est appelée codage elle consiste à coder en binaire chaque niveau quantifié.
Remarques :
- ici l’écriture binaire n’est pas l’écriture en binaire des valeurs des tensions choisies.
- L’écart entre deux valeurs successives du signal discrétisé n’est pas nécessairement constant, cela dépend du
type de signal que l’on souhaite numérisé.
- Dans le cas où cet écart est constant, on l’appelle pas de quantification ou quantum q. Soit s le signal discrétisé,
alors q =
où Δs = smax – smin. Le 2n-1 s’explique par le fait que s’il y a 2n valeurs, il y a 2n-1 intervalles.
Alors que si on utilise 4 bits, le signal numérisé pourra prendre 16 valeurs :
II. Influence de la fréquence d’échantillonnage
1- Stroboscopie
On éclaire un segment tournant à l’aide d’un stroboscope. Soit f la fréquence de rotation du segment et fe la
fréquence du stroboscope.
On choisit f << fe. Qu’observe-t-on ?
On diminue fe. Qu’observe-t-on ? On notera en particulier la fréquence à partir de laquelle le mouvement du
rayon apparaît comme l’opposé à celui du mouvement réel.
Pour quelles valeurs de fe le rayon apparaît immobile ?
Avez-vous déjà observé ce phénomène ? Précisez.
2- Critère de Nyquist-Shannon
Manipulation : Brancher un GBF à la centrale d’acquisition.
Régler le signal de telle sorte qu’il ait une fréquence de 550 Hz et une valeur efficace de 2 V.
A l’aide de Latis Pro faire une acquisition du signal sur une durée de 10 ms.