3
transmissibles, à la charge du conseil
général,
-le dépistage volontaire du VIH et
des hépatites,
- les vaccinations,
- le programme d’éducation à la santé.
L’ o bjectif est de responsabiliser la per-
sonne détenue vis-à-vis de sa santé et
de favoriser sa réinsertion ultérieure .
Ces actions impliquent, pendant l’ i n-
c a rcération, la coopération des person-
nels pénitentiaires, et lors de la libéra-
tion, le relais par des stru c t u res exté-
r i e u res, pour une véritable pro m o t i o n
de la santé.
La continuité des soins
L’UCSA organise le suivi médical à la
sortie de la détention, en collaboration
avec le service socio-éducatif de l’éta-
blissement pénitentiaire.
L’H O S P I TA L I S AT I O N D E S D É T E N U S
Un schéma national d’hospitalisation
des détenus (hors psychiatrie) est en
cours d’ é l a b o r a t i o n . Il permettra
d’améliorer les conditions d’hospitali-
sation des détenus et de rationaliser
leur surveillance. Il repose, conformé-
ment aux orientations de l’ a rt i c l e
R.711–19 du code de la santé
publique, sur des unités hospitalières
sécurisées interrégionales (UHSI).
Hors région parisienne, il devrait
compter 7 UHSI, implantées en
CHU. Pour les détenus de la direction
régionale de Paris, l’ é t a b l i s s e m e n t
public de santé national de Fresnes
(EPSNF) constituera l’unité hospita-
lière interrégionale, en complémentari-
té avec l’assistance publique – hôpitaux
de Paris. Seules les hospitalisations
urgentes et de très courte durée relève-
ront des établissements de santé de
proximité signataires des protocoles.
L A P R I S E E N C H A R G E P S Y C H I AT R I Q U E
Confiée depuis 1986 au service
public hospitalier, la prise en charge
m é d i c o - p s ychologique a vu ses mo-
yens re n f o rc é s .Elle s’est nature l l e m e n t
intégrée dans la dynamique de la
r é f o r m e .
En milieu pénitentiaire, deux nive a u x
de soins ont été développés :
•
dans tous les établissements péniten-
tiaires, les prises en charge ambula-
toires sont réalisées par l’équipe du sec-
teur de psychiatrie générale locale.
•
des soins plus diversifiés (incluant
l’hospitalisation avec le consentement
du détenu) sont assurés dans 26 ser-
vices médico-psychologiques régio-
naux (SMPR), services de psychiatrie
implantés en milieu pénitentiaire par
un établissement hospitalier.
Les hospitalisations pour tro u b l e s
mentaux, sans le consentement des
détenus, sont réalisées hors milieu
pénitentiaire, selon la procédure de
l’hospitalisation d’office, dans les éta-
blissements de santé habilités.
•
L’administration pénitentiaire a une
mission de garde et de réinsertion
des personnes placées sous main de
justice. Elle est structurée en milieu
fermé (les prisons) et milieu ouvert
(les comités de probation et d’assis-
tance aux libérés chargés de l’exécu-
tion des peines en milieu libre ) .
9directions régionales et une mis-
sion des services pénitentiaire s
d ’ o u t re mer, 1 8 6 é t a b l i s s e m e n t s
pénitentiairs dont 1 1 9 m a i s o n s
d’arrêt (qui accueillent les préve-
nus et les condamnés à de courtes
peines), 5 5 établissements pour
peine (où les condamnés exécutent
leur peine), 12 centres autonomes
de semi-liberté. 183 comités de
probation et d’assistance aux libé-
rés. 50 093 places de détention.
25 086 agents dont 19 771 person-
nels de surveillance. On compte
en moyenne pour 100 détenus :
35 personnels de surveillance et
1travailleur social. 57 458 détenus
au 1
er
juillet 1998, dont 21 466
prévenus (en attente de jugement)
et 36 092 condamnés dont 2 303
femmes et 881 mineurs détenus.
•
La réform e c o n c e r ne près de 45000 détenus dans 149 établissements péniten-
t i a i res (hors ceux du pro g ramme 13000)
Les établissements de santé signataires sont 206 (131 centres hospitaliers dont 31
CHR et 75 centres hospitaliers à vocation principalement psyc h i a t r i q u e ) .
139 protocoles de base, 93 protocoles complémentaire s .