2016
la PROGRAMMATION
des EXPOSITIONS
aux ARTS DÉCORATIFS
FAIRE LE MUR ! QUATRE SIÈCLES
DE PAPIERS PEINTS AU MUSÉE
DES ARTS DÉCORATIFS
21 Janvier – 12 Juin 2016
Commissariat :
Véronique de La Hougue, conservatrice
en chef au département des papiers
peints
L’exposition « Faire le mur ! Quatre
siècles des papiers peints au musée
des Arts décoratifs », rend hommage
à la collection exceptionnelle du
département de papiers peints, en
réunissant près de 400 000 documents
du XVIIe siècle à nos jours. L’expression
« faire le mur », quotidiennement
employée dans le langage courant pour
référer à la construction, mais également
à l’ornementation d’une paroi, renvoie
plus généralement à l’importance du
papier peint dans de telles pratiques.
En allant du trompe-l’œil à la décoration
pure, ce support recouvre pour illustrer,
embellir ou encore styliser. En révélant
les possibilités formelles et techniques
de cette pratique, ces œuvres
permettent de retracer une histoire du
décor d’intérieur, tout en soulignant les
points forts de la collection du musée.
TISSUS INSPIRÉS, PIERRE FREY
21 Janvier – 12 Juin 2016
Commissariat :
Véronique de La Hougue, conservatrice
en chef au département des papiers
peints
L’exposition « Tissus inspirés, Pierre
Frey » rend hommage à l’une des
références majeures dans le domaine
de la décoration d’intérieur. Fondée en
1935, la Maison Pierre Frey crée, édite,
fabrique des étoffes et papiers peints
dans la plus pure tradition française.
Même si elle est historiquement une
Maison de tissu d’ameublement, elle est
aujourd’hui également connue pour sa
décoration et son mobilier d’intérieur.
L’exposition est ainsi un dialogue avec
les collections du musée des Arts
décoratifs, qui permet de découvrir
l’éclectisme de la maison Pierre Frey
tant d’un point de vue créatif que dans
ses styles et ses sources d’inspiration.
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les arts décoratifs
DE LA CARICATURE À L’AFFICHE,
1850-1918
18 Février – 4 Septembre 2016
Commissariat : Réjane Bargiel,
Conservatrice en chef du département
de la publicité
Le début du XXe siècle marque la fin
d’une génération, Toulouse Lautrec,
Chéret et Mucha. Leur absence crée
alors un sentiment de vide d’autant plus
fort que leurs images étaient devenues
omniprésentes sur les murs de la ville.
Un vide qui a pu laisser s’installer l’idée
que l’art de l’affiche est resté moribond
jusqu’en 1918. C’est mal connaître le rôle
joué par les dessinateurs de presse et les
caricaturistes durant cette période. Car
très vite les annonceurs repèrent leur
trait acerbe, leur maitrise du raccourci,
leur art de l’ellipse, qui rejoignent
admirablement les premières théories
publicitaires. Ces dessinateurs prennent
le relais et renouvellent le genre en
profondeur : parmi eux Jossot, Sem,
Barrère, Guillaume, Gus Bofa, Roubille,
O’Galop ou Cappiello, autant d’artistes
qui ont inspiré Cabu ou Wolinski.
Réalisée à partir des collections du
musée, l’exposition retrace ce moment
de l’histoire de l’affiche intimement lié
à l’histoire de la presse, aux contextes
politiques et économiques depuis 1850,
un moment clé de l’histoire de la publicité.
BARBIE, VIES D’UNE ICÔNE
10 Mars – 18 Septembre 2016
Commissariat : Anne Monier,
conservatrice du département
des jouets
Avec cette exposition présentée dans
les espaces de la Mode du musée des
Arts décoratifs, c’est la première fois
que Barbie fait l’objet d’une véritable
invitation dans une institution muséale
française. Connu pour ses collections
de design et de mode, de jouets et de
publicité, le musée est le lieu idéal pour
mettre à l’honneur cette poupée iconique
dont l’histoire se nourrit de sources
multiples, en l’inscrivant pleinement ici
dans une histoire culturelle et sociale du
jouet aux XXe et XXIe siècles. Au-delà
d’être un jouet, Barbie est également
le reflet des moeurs d’une époque, de
leur évolution, de leur révolution elle
incarne d’abord l’American way of life
avant de prendre une dimension plus
universelle, épousant les changements
sociaux, politiques, culturels. Elle évolue
dans le confort moderne tout en épousant
de nouvelles causes, questionnant
les stéréotypes, haïe pour ce qu’elle
représenterait d’une femme idéalisée,
et pourtant autonome et indépendante,
adoptant toutes les propositions et les
ambitions de l’époque contemporaine.
Ce sont tous ces paradoxes, ces
affinités électives avec la mode tous
les créateurs aujourd’hui ont croisé
son chemin de passionnée de mode,
pour laquelle chacun a déjà imaginé les
tenues les plus extravagantes ou les
plus élégantes ‒, ses métiers des plus
classiques aux plus avant-gardistes,
ses ambiguités et son éclectisme qui
font de ce jouet unique le siège des
enthousiasmes ou des réticences. Puisant
dans les archives inédites de la maison
Mattel, mettant en valeur un patrimoine
historique encore méconnu, l’exposition
s’efforce d’offrir deux lectures possibles
de ces « vies de Barbie », pour les
enfants en évoquant la pure jubilation
d’un jouet universellement connu,
pour les adultes en replaçant cette
figure phare depuis 1959 dans une
perspective historique et sociologique.
> programmation 2016
les arts décoratifs
FASHION FORWARD, TROIS
SIÈCLES DE MODE
7 Avril - 14 Août 2016
Commissariat : Pamela Golbin,
conservatrice générale des collections
modernes et contemporaines de mode
et textiles
Le musée des Arts décoratifs célèbre
les trente ans de sa collection de mode
par une grande exposition présentée
dans la nef, « Fashion Forward, Trois
siècles de mode (1715-2015) ». C’est
l’occasion de répondre à une attente très
forte émanant du public : avoir enfin la
possibilité d’embrasser l’histoire de la
mode sur plusieurs siècles. C’est aussi
l’opportunité d’en dessiner les forces
et d’en rappeler ses particularités :
une collection nationale de mode et de
textile conservée au sein du musée en
dialogue avec les autres départements
du musée des Arts décoratifs, musée
de tous les objets. 300 pièces de mode
féminine, masculine et enfantine du
XVIIIe siècle à nos jours issues du fonds,
sont assemblées, regroupées pour
dessiner une frise chronologique inédite
où robes et costumes témoignent de leur
époque en regard de quelques objets
d’art et de mobilier mis en scène par le
chorégraphe Christopher Wheeldon.
ROGER TALLON
8 Septembre 2016 - 8 Janvier 2017
Commissariat : Dominique Forest,
conservatrice département XXeme et
Françoise Jollant
Le musée des Arts décoratifs et le Lieu du
Design s’associent pour organiser deux
expositions simultanées consacrées au
designer Roger Tallon disparu en 2011.
Reconnu comme le pionnier du design
industriel français, Roger Tallon a fait don
de ses archives aux Arts Décoratifs en
2008. Cet ensemble de dessins, photos,
documents et maquettes qui retracent
60 ans d’une carrière extrêmement
riche témoignent d’une approche du
design à la fois ancrée dans l’univers de
l’industrie et très ouvert au monde de l’art
contemporain de l’époque. C’est à partir de
ces archives que le musée et le Lieu du
Design organisent une rétrospective en
forme d’hommage.
Roger Tallon a ainsi souvent oscillé entre le
monde du transport, le design industriel et
l’art. Le Corail, le TGV Duplex, l’Eurostar, le
Funiculaire de Montmartre, la signalétique
et la cartographie du RER par exemple,
c’est lui. L’escalier hélicoïdal M 400, la
chaise Wimpy, le service de table 3T, le
téléviseur Téléavia, la maquette de la revue
Art Press, c’est toujours lui. Les premières
projections vidéo sur des moulages « les
têtes parlantes », l’aménagement d’une
boite de nuit ou la conception d’une crèche
de Noël un peu loufoque pour Orly avec son
ami César, c’est encore lui. Ce sont tous
ces aspects qui seront présentés au public
à travers les objets réalisés, les dessins et
les maquettes de ces projets.
> programmation 2016
les arts décoratifs
L’ESPRIT DU BAUHAUS, L’OBJET EN
QUESTION
19 Octobre 2016 - 22 Janvier 2017
Commissariat : Olivier Gabet, directeur
des musées des Arts Décoratifs
Le Bauhaus, de 1919 à 1933, à Weimar,
Dessau puis Berlin, fut une école d’un
genre nouveau où peintres, architectes,
artisans, ingénieurs, acteurs, musiciens,
photographes, designers travaillent
ensemble à une nouvelle conception de
la vie quotidienne : rendre vie à l’habitat
par la synthèse des arts plastiques, de
l’artisanat et de l’industrie. Comment une
école a-t-elle pu réunir des professeurs
aussi opposés que le mystique Johannes
Itten et le rationnel Laszlo Moholy Nagy
et former des élèves aussi différents
que la photographe Florence Henry
et l’architecte Marcel Breuer pape
du mobilier tubulaire ? Le Bauhaus
surmonte ses apparentes contradictions
car c’est avant tout l’esprit de l’école
qui importe.
Le musée des Arts décoratifs rend
hommage à cet esprit: esprit d’invention,
de liberté, de création, de transmission
que les grands artistes, architectes et
designers qui l’ont fréquenté ont ensuite
propagé tout au long du XXe siècle.
L’exposition revient sur les périodes et
les formes d’art qui ont forgé l’esprit du
Bauhaus parmi lesquelles le Moyen âge
et les grands chantiers des cathédrales,
les Arts asiatiques et les Arts de l’Islam,
les Arts and Craft britanniques, qui
abolissent toutes frontières entre art
et artisanat… A cet ensemble d’œuvres
sources dialoguent de nombreuses pièces
historiques du Bauhaus, mais aussi celles
qui aujourd’hui en découlent.
La vie quotidienne au Bauhaus, la
transmission du savoir dans ses ateliers
et l’organisation de la communauté
artistique servent de fils directeurs
à cette exposition qui a vocation à
présenter un sujet fondamental pour
l’histoire de l’art mais qui reste méconnu
pour le public français : la dernière
exposition d’envergure sur le sujet
datant de 1969.
ERNEST ET CÉLESTINE
8 Décembre 2016 – 12 Mars 2017
Commissariat : Anne Monier,
conservatrice du département des jouets
Ernest et Célestine est une série de livres
illustrés pour la jeunesse publiée entre 1981
et 2003, aux éditions Duculot puis chez
Casterman. La série porte le nom de ses deux
personnages principaux, l’ours Ernest et la
souris Célestine. Ces deux héros touchants
d’humanité et de tendresse sont devenus les
emblématiques représentants de l’œuvre de
l’auteur, Monique Martin sous le pseudonyme
de Gabrielle Vincent, illustratrice et avant tout
peintre. Elle déroule cette amitié profonde
qui les unit tout au long de pages aquarellées
faisant ressortir la grande douceur des
sentiments face à la virulence de certains
autres.
Le musée des Arts décoratifs s’associe à la
Fondation Monique Martin pour une exposition
dédiée aux œuvres de cette artiste complète,
reconnue par ses pairs pour son œuvre
picturale et récompensée à de multiples
reprises pour ses travaux d’illustratrice. Elle
aura laissé derrière elle plus de 10 000 pièces,
fruits d’une vie entièrement dédiée à son
œuvre, dont une sélection choisie sera mise
en scène au sein de la Galerie des Jouets.
Parallèlement à la présentation des planches
de dessins, cette exposition mettra en avant
les coulisses de la création et sollicitera une
interaction avec les visiteurs.
> programmation 2016
les arts décoratifs
TENUE CORRECTE EXIGÉE, QUAND
LE VÊTEMENT FAIT SCANDALE
1er décembre 2016 - 23 avril 2017
Commissariat : Denis Bruna,
conservateur, collections Mode et
Textiles antérieures au XIXe siècle
L’histoire de la mode et du costume est
rythmée de nombreuses « icônes » :
rhingrave, robe volante, robe chemise,
chemise à la grecque, pantalon féminin,
jupe pour hommes, smoking pour
femmes, mini-jupe, « baggy », « blue
jean », pour ne citer que quelques
exemples.
Devenus tous emblématiques de la mode
d’un instant, ces vêtements ont toutefois
marqué une rupture, provoquant à leur
apparition de virulentes critiques, voire
des interdictions. Parce qu’ils étaient
trop courts ou trop longs, trop ajustés
ou trop amples, trop impudiques ou trop
couvrants, trop féminins pour un homme,
trop masculins pour une femme, etc.,
ces habits ont transgressé l’ordre établi.
Les condamnations renvoient tantôt à la
forme de l’habit, qui ne doit ni déformer
le corps ni souligner les contours de
celui-ci, tantôt à l’identité sexuelle du
vêtement et de son porteur, ou encore
aux circonstances qui imposent une
tenue et en bannissent une autre.
A l’appui d’un éventaire choisi de
vêtements et d’accessoires de mode
caractéristiques, de portraits, de
caricatures, de publicités et d’une foule
de petits objets, l’exposition propose
d’explorer les prises de libertés et
leurs infractions faites à la norme
vestimentaire, aux codes et aux valeurs
morales du XIVe siècle jusqu’à nos jours
à travers la longue histoire de la mode –
celle des cours royales, de la rue et des
magazines.
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